[désolé pour l'éventuel gourage de catégorie, je voyais pas trop dans quoi ranger ça]
 
Bonjour,
 
Hier soir je me posais cette question: doit t-on nécessairement aimer ses parents ? Moi par exemple, ce n'est pas le cas. Mes parents je les respecte bien sûr, et leur suis reconnaissant de tout ce qu'il ont fait pour moi, mais ça s'arrête là, je n'éprouve rien de plus que ça. Je n'ai simplement pas d'affinités particulières avec eux. Dès lors, je ne les aime pas, et ça me paraît parfaitement logique et cohérent.
 
Je voulais savoir, en vous consultant, si mon cas est commun et si c'est tout à fait normal de ne pas aimer ses parents, ou bien si au contraire c'est peu courant (n'allez pas croire que je m'inquiète de ne pas être dans la "normalité", c'est simplement ma curiosité qui a besoin d'être satisfaite).
 
Voila. Je précise que ceci est un topic tout à fait sérieux, et que mercredi c'est pas trolly
 
 
Merci à ceux qui me répondront (à supposer qu'il y en ait   ). EDIT: bon bah apparement il y en a...

 
 
Moi j'aime les miens mais je comprends parfaitement qu'il existe des parents difficiles à aimer.

 
ne pas avoir d'affinites et ne pas aimer c'est completement different.
Tu n'a jamais pense au sentiments que tu aurais si ils venaient à mourir / ou avoir une maladie incurable ?

Non.

Merci de vos réponses    
 
 

 
Bah justement, une personne de ma famille proche est morte récement (personne que je connaissais et voyais régulièrement, pas un presque inconnu qui habite à l'autre bout de la France). A l'enterrement, tout le monde semblait être triste, mais moi non.
 
 

 
Ne te méprends pas: mes parents, je ne les déteste pas, hein. Juste que je n'ai aucune raison de les aimer particulièrement.

Et bein, on est tombé bien bas.
J'imaginais pas qu'on arriverais a lire ca.
 
Ne pas aimé des parents qu'on a pas connu, je comprend, mais des parents, qui ton elevé, torcher le cul, border quand tu etais malade amener a l'ecole, habillé, fait grandir, en gros ils t'on construit pratiquement de A a Z, comment ne pas les aimé.
 
Comme jai lu dans un post plus haut, pose toi juste la question si tout a l'heure je recois un apel me disant "tes parents sont mort" comment reagirais tu ?
 

 
Je me suis souvent dit que mes parents, je n'éprouvais rien de particulier à leur égard. Mais je ne peux même pas imaginer les perdre, ce serait littérallement inconcevable.
 
Tu crois avoir un coeur de pierre, mais il n'en est rien, tu aimes tes parents, mais tu ne le crois pas.

c'est normal, tu es en pleine crise d'adolescence.
ça va passer, peut-être

 
 
C'est le genre de réponse que je m'attendais à lire. Comprends bien que spontanément je n'éprouve pas l'envie d'être proche d'eux. Dès lors, que faire ? devrais-je changer cet état de fait, et surtout si oui, pourquoi ? Aimer quelqu'un (que ce soit amour parent/enfant, frère/soeur, autre ou amitié) n'est pas une chose qui se commande.
 
 
 

 
Supposant que ce message n'est pas ironique (ou alors je n'ai pas vu le ), je rappelle que je ne déteste pas mes parents et que je les respecte. Je ne suis donc pas un jeurne rebelle qui s'habille en gothique, écoute du slipknot et nique le système.

 
Pourquoi changer quand on sait que le naturel revient toujours au galop ? Changer n'est pas utile, te creuser le crâne pour ce genre de questions l'est également.

Date de naissance :   09/03/1987
 
Ca passera.

Je crois que certains parents vont regretter de ne pas avoir choisi l'avortement...  

hihi hoho haha

toi aussi tu trouves ça déplacé ?

 
 
J'ai du temps à perdre, et j'aime parfois bien me creuser le crâne. De plus je pense que tu as raison, changer n'est pas utile, et pas forcément possible non plus. Ou alors, qu'on me donne une bonne raison, qu'on me dire pourquoi je devrais aimer mes parents.

en ce qui me concerne, j'ai quitte le domicile apres mon bac, a 17 ans, pour aller a Paris faire es etudes, et que depuis, je ne vois mes parents qu'une fois par an, et je les ai tres rarement au telephone.
 
Il faut dire que j'ai quitte mon domicile apres une adolescence detestable avec mon pere, qui souffre alors de problemes d'alcool, ma mere etait alors mon seul parent respectable et sur qui j'avais quelque peu d'affection, mn pere ne se preoccupant pas de ma scolarite par exemple, mais bon c'etait l'acool qui parlait et non l'homme, et malgre totu il a un bon fond (tres bon meme).
 
Mais depuis mon depart, beaucoup de choses se sont passees, un cancer de ma mere, dont elle s'est remis, mais suite a sa guerison elle est devenue irascible, nous reprochant de ne pas l'avoir soutenue dans son combat lorsqu elle avait ce cancer (un comble, sachant que toute la famille etait la pour elle !), et depuis qu'elle est a la retraite, elle passe ses journees avec mon pere, qu'elle aime, mais qu'elle ne supporte plus, du fait de son probleme avec l'alcool. Le fait de ne plus bosser aussi (retraite anticipee, alors qu'elle aurait pu pousser un ou deux ans de plus, sachant que maintenant son travail (psychiatrie)) lui manque
 
Donc en gros, chaque fois que j'y vais, je me crois a rever a un bon moment avec eux, mais desillusion, j'ai droit a des prises de tete continues entre ces deux la, ce qui se reflete sur leur humeur, et leur fait dire des propos blessants a mon egard comme a mes freres et soeurs.
L'exemple le plus recent son les fetes de noel, ou l'on etait tous reunis (les parents + les 5 enfants + 4 petits enfants, ce qui est rare vu que la famille est disatchee un peu partout en Europe), et ou c'etait mes dernieres fetes de famille avant mon depart pour l'Indonesie, se sont revelees etre un enfer, un reveillon berce d'engueulades souvent dues a ma mere, mon pere fidele a lui meme, et une ambiance plombee.
Je devais partir le 16 janvier prendre mon avion, finalement le 27 decembre je trouvais le moyen de loger chez quelqu'un d'autre en attendant mon depart.
 
Bref un veritable gachis qu'est tout cela.
 
J'ai donc pris le parti de les voir le moins souvent, de les contacter le moins souvent, et puis il faut dire que le fait d'etre en Indnesie facilite les choses.
 
Dire si j'aime mes parents, je dirai que parce que c'est grace a eux que je suis la, et parce que derriere tous ces problemes, ces prises de tete, on a tous un bon fond, malheureusement, cette ambiance qui regne fait que je ne veux plus les voir pour le moment. Je ne les deteste pas mais... je dirai qu'il ne me manquent pas plus que ca.
Meme si, le fait de les voir vieillir, un peu plus rides a chaque fois (pere 60 ans, mere 57 ans) me fait ressentir un certain malaise, avec la question cle : "et quand il ne seront plus la ???"
 
Desole pour le 3615 mylife, mais je preferais ca a un "non je les aime pas"

Question fort intéressante
J'ai parfois l'impression qu'on aime des personnes parce que c'est comme ça. Perso je sais pas trop

l'amour par principe ne s'explique pas
 
cherche une raison pour aimer quelqu'un et tu ne l'aimeras probablement jamais, en tout cas pour les raisons énoncées

 
 
Ok, dans ton cas ça semble assez logique.
 
En fait, ce topic, s'adressait plutôt à des gens dans mon cas qui ont eu une enfance tout ce qu'il y a de plus "normale", sans problèmes avec les parents. En fait même pendant mon adolescence je ne me souviens pas avoir été en conflit avec eux.

Tu es encore adolescente

je suis pile poil dedans je me prends à me dire que je n'aime ni mes parents ni mon frangin, et que ca ne me ferait rien si je ne les voyais plus
 
mais je sais au fond de moi que c'est complètement faux, sans pour autant etre capable d'expliquer pourquoi

Ptet à cause du proverbe ?    
plus sérieusement j'ai eu aussi 1 période difficile où je rejetais totalement mes parents en particulier ma mère; j'en étais arrivé à 1 point où j'envisageais de commettre l'irréparable
Et puis le temps, la fin d'acné toussa, j'ai pris du recul par rapport à ce que je leur reprochais étant plus jeune.
Maintenant je n'ai toujours pas "pardonné" certaines choses mais le respect et l'expérience ont pris le dessus [mode Rémy SF off/]
 
Je pense que ton point de vue sur tes parents va évoluer avec l'expérience et qui sait, peut-être leur seras-tu sentimentalement attaché...

enfin je vois rien de dramatique dans tout ça quoi... t'es pas émotive, donc pas trop dans la norme, c'est tout finalement...

 
 
Mais justement, je ne suis pas et n'ai jamais été dans une période difficile, et je ne les déteste pas, c'est si difficile à comprendre ?
 
 

 
non, ça émotive y'a pas de risques, n'étant pas une fille    
Mais sinon non tu as raison, c'est probablement pas dramatique (ou alors qu'on m'explique où est le dramatique là dedans).

c'est marrant, je me posais la même question, mais chez moi l'incompréhension des sentiments est pathologique à cause du syndrome d'Asperger...
 
doit-on aimer ses parents ? il faudrait poser la question à une personne élevée dans un système non-judéo-chrétien, puisque nous sommes socialement conditionnés par les 10 commandements, entre autre, dont "tu honoreras ton père et ta mère"
 
perso, je n'offre pas de cadeau aux fêtes de père et mère, ni ne les souhaite, car la fête des mères à été instaurée par Pétain, et ce ne sont qu'après tout que des pièges à consommateurs, juste une fausse excuse capitaliste pour vendre des cadeaux à la con... un "jour des parents", encore, ce serait moins hypocrite...
 
 
miss, si tu ressens un manque d'empathie, des difficultés de compréhension de sentiment, c'est une chose. Si en plus tu éprouves des difficultés sociales, je te recommande de jeter un coup d'oeil au topic sur le syndrome d'asperger, sait-on jamais...

 
wiwi stait juste pour caser ma rubrique "Rémy"    
Pour répondre plus directement à ta question : non, l'amour (reçu ou donné) n'est pas 1 devoir

 
 
Merci du conseil, je vais aller lire ça.
 
 
EDIT: Bon, bah non, ça n'a pas l'air de me correspondre.

Tu peux aussi offrir un cadeau par obligation ou plutôt par habitude plus que par autre chose.

Perso j'ai l'impression que je suis insensible à plein de choses : genre parfois j'imagine mes parents morts (je veux pas non plus qu'ils meurent hein) et comment je réagirais et ben je sais pas pourquoi mais je sens que ca me ferait ni chaud ou froid alors que pour des potes j'ai l'impression que ca me ferait vraiment un grand vide. C'est de là que je me demande qui j'aime vraiment

 
attention aux tentatives de projection sur des événements (en particulier tragiques) tragiques : entre s'imaginer "et si mes parents mouraient aurais-je de la peine ?" et le vivre c'est totalement différent

souvent, disons quand tout se passe bien, entre le nouveau né et sa maman ( je suis une fille je parle de ce que j'ai expérimenté)  se crée un lien l'attachement. Les hormones qui circulent dans les corps des uns et des autres favorisent cette relation.  C'est comme ça que naît l'amour d'un enfant pur sa maman et inversement.  C'est très important  pour les petits mammifères, leur survie en dépend  ... Après avoir été 9 mois en un corps, un nouveau mode de relation commence, la maman nourris son bébé, le porte, répond à ses besoins
 
ensuite  il demeure un amour    inconditionnel   , qui en cela est diffèrent selon moi de l'amour  qui existe  dans un couple ou dans une fratrie. C'est celui qi pousse les mere à aller voir leur fils criminel dont plus personne d'autre ne veut entendre parler ...  
 
mais ça marche pas à tous les coups
moi ça a pas marché par exemple  
et objectiveent, ma mere ne m'aime pas et reciproquement ! Sinon tout est " normal" elle voulait pas d'enfant elle s'est forée s'etait une mauvaise idée  

 
Exactement la même chose pour moi. Et après, c'est vrai que ShadowKnight a raison: y penser et le vivre c'est différent, mais pour l'instant ça s'est tout le temps vérifié pour moi (même si mes parents sout tous deux encore bien vivants, mais j'ai déjà perdu de la famille proche).

 
... peut être parce que sans eux.. tu ne serais pas là... d'ailleurs, aimes-tu être là ?

c'est rigolo vous êtes pas mal ici à dire qu'on doit aimer ses parents parce qu'on leur doit d'être là, je trouve ça bizarre comme raisonnement...
 
enfin chais pas chuis aussi là grace à obstétricien de ma mère et j'veux dire je l'aime pas plus que ça quoi... l'amour comme contre-partie de quelque chose, ça me  semble sonner faux...

 
Bof, ça m'indifère...
 
 
Mais pour le reste de la phrase (le début, donc), j'ai du mal à comprendre le lien de cause à effet entre "sans eux, tu ne serais pas là" et "tu aimes tes parents". EDIT: tiens, bah toasted, on dirait

selon toi, c'est quoi d'aimer?

okey je comprends mieux le pseudo    

Et alors    
rien de plus dangereux que de jouer sur ce registre limite chantage (ma mère a essayé aussi  ); ça peut avoir l'effet inverse : détester parce qu'on se sent "obligé"

 
 
Argh, cette question :x
 
 
Eprouver des sentiments forts pour quelqu'un (oui bon, ça fait rien avancer, là), quelqu'un qui nous manquera s'il disparaît, quelqu'un dont on ne veut pas être trop longtemps éloigné, quelqu'un qui compte plus que les autres, une personne pour laquelle on est prêt à tout (ou presque), quelqu'un dont on s'inquiète qu'il aille bien ou pas...
 
Là c'est tout ce qu'il me vient à l'idée pour l'instant, mais y'en a sûrement que j'oublie.

c'est quand quelqu'un est sur le point de nous quitte que l'on se rend compte a quel point il va nous manquer

 
Quelqu'un qui a une préoccupation similaire à la mienne