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Auteur Sujet :

Les joies des dictatures dites ouvrieres

n°601791
cycojesus
Mèo Lười
Posté le 03-06-2003 à 16:03:04  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

lalka a écrit :


 
les contre-revolutionnaire o goulag c t koi ? il génait lavancée du communisme par leur appartenance a des classes usperieures  donc suppresion  


est-ce qu'ils prétendaient reconnaitre les contre-révolutionnaires par un quelquoncque signe physique, est-ce qu'ils les considéraient comme des sous-hommes ?


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mood
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Posté le 03-06-2003 à 16:03:04  profilanswer
 

n°601804
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 03-06-2003 à 16:04:54  profilanswer
 

lalka a écrit :


 
les contre-revolutionnaire o goulag c t koi ? il génait lavancée du communisme par leur appartenance a des classes usperieures  donc suppresion  


 
rien à voir avec le RACISME. Ta mauvaise foi devient pénible à force. On se tue à te dire que OUI, le communisme et le nazisme sont comparables sur certains aspects : purges en tout genre pour conserver le pouvoir (Hitler/musso et franco ont assassinés de tas de gens y compris des proches, comme Staline etc...), mais que NON, ce sont deux systèmes différents et que l'un est pire que l'autre à cause du RACISME qui entraine une EXTERMINATION des "autres races" (enfin ce que les nazis croyaient avoir identifié comme d'autres races).

n°601806
Leg9
Fire walk with me
Posté le 03-06-2003 à 16:05:09  profilanswer
 

lalka a écrit :


 
les contre-revolutionnaire o goulag c t koi ? il génait lavancée du communisme par leur appartenance a des classes usperieures  donc suppresion  


De la pratique, pas de la théorie...


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n°601815
Lalka
_
Posté le 03-06-2003 à 16:06:16  profilanswer
 

cycojesus a écrit :


est-ce qu'ils prétendaient reconnaitre les contre-révolutionnaires par un quelquoncque signe physique, est-ce qu'ils les considéraient comme des sous-hommes ?


 
comme des sous hommes oui par leur non adpation au reve communiste  
physikment non...ce ki encore plus perver et permet daccusert tout le monde , de nimporte koi  [:spamafote]  

n°601819
MaxoOo
Panem et circenses...
Posté le 03-06-2003 à 16:06:24  profilanswer
 

lalka a écrit :


 
 :sweat: je croyais ke c t la reflexion ki comptais  


 
tu t'imagines peut être que ton correcteur aura envie de passer 1 heure sur ta copie, ou même d'analyser ton raisonnement !? [:wam]
dis toi qu'il aura 200 copies avant la tienne, et 200 copies après :lol:
 
écris en français, fais pas trop de fautes, ne fais pas de politiquement incorrect, et mets 3 bonnes louches de citations, montre que tu es un bon petit âne, un parfait produit de l'éducation nationale, et tu cartonneras.
si tu sors du sentier battu, c'est quitte ou double :sweat:


Message édité par MaxoOo le 03-06-2003 à 16:06:39
n°601827
cycojesus
Mèo Lười
Posté le 03-06-2003 à 16:07:41  profilanswer
 

ultra-combo  :lol:


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n°601842
cycojesus
Mèo Lười
Posté le 03-06-2003 à 16:08:56  profilanswer
 

lalka a écrit :


 
comme des sous hommes oui par leur non adpation au reve communiste  
physikment non...ce ki encore plus perver et permet daccusert tout le monde , de nimporte koi  [:spamafote]  


des adversaires, des ennemis, tout ce que tu veux mais pas des sous-hommes


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n°601870
Lalka
_
Posté le 03-06-2003 à 16:11:00  profilanswer
 

MaxoOo a écrit :


 
tu t'imagines peut être que ton correcteur aura envie de passer 1 heure sur ta copie, ou même d'analyser ton raisonnement !? [:wam]
dis toi qu'il aura 200 copies avant la tienne, et 200 copies après :lol:
 
écris en français, fais pas trop de fautes, ne fais pas de politiquement incorrect, et mets 3 bonnes louches de citations, montre que tu es un bon petit âne, un parfait produit de l'éducation nationale, et tu cartonneras.
si tu sors du sentier battu, c'est quitte ou double :sweat:


 
ma prof était lexception alors  :sweat:

n°601885
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 03-06-2003 à 16:12:14  profilanswer
 

cycojesus a écrit :


des adversaires, des ennemis, tout ce que tu veux mais pas des sous-hommes


 
je crois qu'on lui a suffisamment expliqué comme ça, s'il continue à penser que nazisme et communisme c'est la même chose, son cas est désespéré (au mieux, car au pire, c'est assez gerbant, surtout quand on pense que la seconde guerre mondiale a été gagnée par les russes et non par les américains qui sont arrivés "après la bataille" (hormis le débarquement qui a couté très cher en vies humaines)).
Faudrait peut être pas oublier non plus que 90% des résistants en France (surtout ceux de la première heure) étaient des communistes hein...

n°601897
MaxoOo
Panem et circenses...
Posté le 03-06-2003 à 16:13:29  profilanswer
 

lalka a écrit :


 
ma prof était lexception alors  :sweat:  


 
Y'a toujours un Cercle des Poètes Disparus ici ou là, mais faut pas trop compter là dessus : les références et concepts insolents le jour du bac, perso j'éviterais, même si ça me démangeais  [:tilleul]
 

mood
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Posté le 03-06-2003 à 16:13:29  profilanswer
 

n°601919
Leg9
Fire walk with me
Posté le 03-06-2003 à 16:15:32  profilanswer
 

HotShot a écrit :

Ouais mais peut-être qu'il pense que ces communistes obéissaient fidèlement aux ordres de Moscou, craignant que les nazis leur piquent la domination mondiale, ou leur sac de billes ?N


Nûûûûût!


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n°601944
MaxoOo
Panem et circenses...
Posté le 03-06-2003 à 16:18:01  profilanswer
 

HotShot a écrit :


 
Tu veux une noisette ? [:boidleau]
 
pense recopie


 
 
exemple :
 
Hannah Arendt et le totalitarisme
Décembre 1997Les origines du totalitarisme, tryptique de la philosophe  
américaine Hannah Arendt est une des analyses les plus poussées du  
totalitarisme.
La philosophe américaine Hannah Arendt consacra une grande partie de sa vie à  
décrire, et à expliquer ce qu'elle nomme : le totalitarisme. Ses travaux, outre  
leur incontestable originalité sont intéressants à maints égards. Lorsque l'on  
s'intéresse aux mouvements fascistes, et à leur nature, on peut difficilement  
faire l'économie d'une réflexion sur « le totalitarisme ». Ce concept a été  
développé, analysé et étudié pour la première fois par Hannah Arendt.  
L'originalité de l'oeuvre de cette philosophe américaine est comme l'écrit  
Anne-Marie Roviello dans Sens commun et modernité chez Hannah Arendt que « le  
monde totalitaire - et son parachèvement dans le système concentrationnaire -  
est l'avènement central autour duquel Hannah Arendt tracera le cercle de sa  
réflexion ». Son analyse du totalitarisme trouvera son expression la plus dense  
dans son triptyque : Les origines du totalitarisme. La philosophe y montre en  
quoi le totalitarisme constitue une radicale singularité. Par système  
totalitaire, elle désigne le régime nazi et le régime stalinien. Le premier  
volet de l'oeuvre, « Sur l'antisémitisme », retrace l'histoire juive en Europe  
centrale et occidentale de l'époque des juifs de cour jusqu'à l'affaire Dreyfus.  
Elle se penche sur l'apparition de l'antisémitisme moderne au XIXe, qu'elle  
décrit comme un « agent catalyseur de tous les autres problèmes politiques ». «  
Sur l'impérialisme », le second volet de ce triptyque, retrace l'histoire de  
l'expansion coloniale et de la crise de l'Etat nation au XIXe siècle. Sa  
réflexion l'amène à conclure que « l'impérialisme doit être compris comme la  
première phase de la domination politique de la bourgeoisie bien plus que le  
stade ultime du capitalisme ». Dans le dernier volet, « Le système totalitaire  
», elle démontre la singularité des régimes hitlériens et staliniens et elle  
décrit l'idéologie, l'organisation et l'évolution du totalitarisme au cours du  
temps.
Dans « Le système totalitaire », Arendt analyse le régime stalinien en URSS de  
1945 à 1953 et le nazisme de 1929 à 1941. Dans l'introduction de son livre, elle  
précise : « Dans ce contexte, le point décisif est que le régime totalitaire  
diffère des dictatures et des tyrannies ; de distinguer entre celui-là et  
celles-ci n'est nullement un point d'érudition qu'on pourrait tranquillement  
abandonner aux "théoriciens", car la domination totale est la seule forme de  
régime avec laquelle la coexistence ne soit plus possible. » Les interrogations  
qu'Arendt formule dans son introduction et auxquelles elle répond tout au long  
de son oeuvre sont : Que s'est-il passé ? Pourquoi cela s'est-il passé ? Comment  
cela a-t-il été possible ?
Arendt définit le concept de masses dès les premières pages, car ces « masses »  
sont la pierre angulaire du totalitarisme. Les masses apparaissent avec la  
Révolution Industrielle, elles sont le fruit de l'automatisation de la société  
et du déclin des systèmes de partis et des classes. L'homme de masse peut être  
n'importe qui, c'est un individu isolé qui fait l'expérience de la « désolation  
», c'est-à-dire du déracinement social et culturel. Il trouve dans le  
totalitarisme une cohérence dont est dépourvue la réalité à laquelle il est  
confronté. Il s'identifie totalement au chef du mouvement totalitaire, alors que  
ce processus d'identification n'existe pas avec les dirigeants de partis  
traditionnels - y compris fascistes. Tel un prophète, le chef du mouvement  
totalitaire révèle la vérité dont serait porteur l'avenir. Placé au centre du  
mouvement, le chef doit son pouvoir à son habileté à manipuler les masses aussi  
bien que les luttes internes du mouvement.
Une fois les masses organisées, le mouvement totalitaire se développe. La  
propagande occupe alors une place prépondérante. Elle précise que « cette  
propagande n'est qu'un des instruments, peut-être le plus important, dont se  
sert le totalitarisme contre le monde non totalitaire ». Toute la propagande  
s'articule autour d'une réalité fictive, elle se caractérise par son côté  
prophétique. En revanche, dès que le mouvement totalitaire a le contrôle des  
masses, il remplace la propagande par l'endoctrinement. La violence se développe  
alors constamment afin de réaliser les « doctrines idéologiques » et les «  
mensonges politiques ». Le caractère singulier du totalitarisme se retrouve, non  
pas dans la propagande ou dans le contenu idéologique, mais dans l'organisation.  
Le chef y a le même rôle central, il « incarne la double fonction qui  
caractérise toutes les couches du mouvement : agir comme défenseur magique du  
mouvement contre le monde extérieur et en même temps, d'être le pont qui relie  
le mouvement à celui-ci ». Arendt qualifie les mouvements totalitaires de «  
sociétés secrètes au grand jour ».
Une fois parvenus au pouvoir, les mouvements totalitaires ont donné naissance à  
des régimes originaux, qui ne se rapprochent d'aucun autre système politique  
connu, que ce soit le despotisme, la tyrannie, ou la dictature. Cette nouvelle  
forme de régime tendra à ne jamais ressembler à une autre car : « Pour un  
mouvement totalitaire, ces deux dangers sont mortels : une évolution vers  
l'absolutisme mettrait un terme à la poussée du mouvement sur le plan intérieur,  
une évolution vers le nationalisme le frustrerait de l'expansion à l'extérieur  
sans laquelle il ne peut survivre. » La coexistence de deux sources d'autorité  
répond au souci d'éviter que le régime ne se sclérose. L'une des sources est  
incarnée par les institutions étatistes qui sont maintenues ; et l'autre par le  
parti et les organisations de façade. Le déplacement permanent du pouvoir, par  
le jeu des promotions et de la création d'organisations ou de services nouveaux,  
produit le mouvement nécessaire à l'appareil de domination totalitaire. Pour  
Arendt, la police secrète constitue aussi le noyau du pouvoir totalitaire. Les  
critères de fonctionnement de cette police vont jusqu'à imprégner la société  
totalitaire : espace privé et public sont niés. La terreur est son essence.
Le système totalitaire devient l'instrument par lequel l'idéologie totalitaire  
accélère le cours de la loi naturelle (nazisme) ou historique (stalinisme).  
Arendt va dans la dernière partie de « Sur le totalitarisme » montrer les  
dangers de l'idéologie. Elle définit l'idéologie comme la « logique d'une idée  
». Elle explique qu'à partir d'une prémisse, le totalitarisme se fait fort de  
donner un sens aux événements quels qu'ils soient. Dans le cas du nazisme, la  
prémisse est la loi de la nature incarnée dans le processus de sélection  
naturelle. Dans le cas du stalinisme, la prémisse est la loi de l'histoire  
incarnée dans la lutte des classes. Cette indifférence à toute forme  
d'expérience est un des principaux reproches que Arendt formule contre les  
idéologies. Elle condamne le pouvoir de tout expliquer que s'arroge la pensée  
idéologique.
Les origines du totalitarisme constitue une oeuvre complète et approfondie des  
systèmes totalitaires. Elle est originale et fait désormais figure de classique  
de la théorie politique. Elle a pourtant été maintes fois critiquée lorsque  
l'oeuvre a été publiée, beaucoup lui ont reproché d'amalgamer le goulag et les  
camps d'extermination, et de faire un parallèle incessant entre nazisme et  
stalinisme. Ces critiques sont fondées et plusieurs autres peuvent être  
formulées. Mais elles n'enlèvent rien à l'importance de l'analyse de Arendt. Ses  
réflexions et sa pensée entraînent une réflexion qu'il est urgent de mener, elle  
exprime ainsi : « L'émergence du totalitarisme doit nous conduire à repenser la  
démocratie puisque ces dernières ont été incapables d'empêcher la montée des  
totalitarismes. »
C.R.
 
+1
 
 
(c'est le plus-un qui compte, jeune padawan [:zebra33])

n°601967
Leg9
Fire walk with me
Posté le 03-06-2003 à 16:19:55  profilanswer
 

Selon moi, il n'y a pas jusqu'aux vérités auxquelles l'agrément ne soit nécessaire. Eh bien, reprit elle, puisque votre folie est si agréable, donnez la moi, je croirai sur les étoiles tout ce que vous voudrez, pourvu que j'y trouve du plaisir. Ah ! Madame, répondis je bien vite, ce n'est pas un plaisir comme celui que vous auriez à une comédie de Molière; c'en est un qui est je ne sais où dans la raison, et qui ne fait rire que l'esprit. Quoi donc, reprit elle, croyez vous qu'on soit incapable des plaisirs qui ne sont que dans la raison ? Je veux tout à l'heure vous faire voir le contraire, apprenez moi vos étoiles. Non, répliquai je, il ne me sera point reproché que dans un bois, à dix heures du soir, j'aie parlé de philosophie à la plus aimable personne que je connaisse. Cherchez ailleurs vos philosophes. J'eus beau me défendre encore quelque temps sur ce ton là, il fallut céder. Je lui fis du moins promettre pour mon honneur, qu'elle me garderait le secret, et quand je fus hors d'état de m'en pouvoir dédire, et que je voulus parler, je vis que je ne savais pas où commencer mon discours; car avec une personne comme elle, qui ne savait rien en matière de physique, il fallait prendre les choses de bien loin, pour lui prouver que la Terre pouvait être une planète, et les planètes autant de terres, et toutes les étoiles autant de soleils qui éclairaient des mondes. J'en revenais toujours à lui dire qu'il aurait mieux valu s'entre tenir de bagatelles, comme toute personne raisonnable auraient fait en notre place. A la fin cependant, pour lui donner une idée générale de la philosophie, voici par où je commençai. Tu suces?


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n°601987
MaxoOo
Panem et circenses...
Posté le 03-06-2003 à 16:23:04  profilanswer
 

HotShot a écrit :

Moi aussi moi aussi ! (hop on fouille les bookmarks...)
 

Citation :


In June 1860, seven months after his Origin of Species was published, Charles Darwin wrote to the geologist Charles Lyell:
 
'I am beginning to despair of ever making the majority understand my notions...I must be a very bad explainer. Several reviews and letters have shown me too clearly how little I am understood. I suppose "natural selection" was bad term; but to change it now would make confusion worse confounded. "Natural preservation" would seem a truism and would bring man's and nature's selection under one point of view.' (1)
 
Darwin's lament was that nobody seemed to understand that natural selection is a process without purpose - without a preordained outcome and without an active selection process as in 'Man's selection'. I believe that this aspect of Darwin's idea has never become widely understood - and that instead, history and culture have dictated that evolution, as an active conscious selector and an inevitably progressive force, is widely thought to represent natural selection.
 
Indeed, there has not been a true Darwinian revolution. If evolution has had an impact then it is the evolutionary thinking of Lamarck, Wallace, Huxley and Spencer that has prevailed. All of these thinkers saw evolution as actively progressive, with mankind on a pedestal, and could not accept the blind, random, purposeless approach.
 
There are many reasons why Darwin's idea is not well understood in the modern world. I only have space here to suggest some of the more powerful historical forces that have abused natural selection over the past 142 years. We need to start with the popularisers of evolution in the context of Victorian Britain, where we can see that Social Darwinist thinking was pervasive rather than aberrational - and to move on to the twentieth century, where Darwin's non-purposeful idea got completely lost.
 
Thomas Henry Huxley became known as 'Darwin's bulldog'. He was a respected scientist and writer in his own right, but he found fame after grasping Darwin's idea and taking it upon himself to become its champion. But Huxley had his own agenda - and was principally a champion of Victorian progress and science. He ploughed headlong into opposition from the religious establishment and restlessly fought for science education. He sought to wrestle power away from its traditional bases and to gain it for the intellectually progressive. According to his biographer Adrian Desmond:
 
  Darwin's ideas were seen by some as the embodiment of Victorian progress
'Out of his provocations came our image of science warring with theology...Huxley created a new scientific culture. Championing a modern education he epitomised the rise of the middle classes as they clawed power from the Anglican elite. This man from nowhere was making the modern world.' (2)
 
Everything about Huxley's ideology was mankind as a pinnacle within progressive nature - and Victorian Britain lapped it up. This was the very peak of Britain's journey towards industrialised wealth and colonisation. It was clear to the restless Victorian go-getters that the engine room of their superiority lay in science, engineering and technological breakthroughs. Darwin's idea of evolution was the perfect embodiment of Victorian progress - as both evidence and proof of mankind progressing in the guise of rationality and reason.
 
This notion of social progress as natural was accentuated in the influential work of Herbert Spencer, who took Darwin as confirmation of ideas he had already espoused around social evolution. Indeed, Spencer coined the phrase 'survival of the fittest', with its harsh connotations. Spencer took a Lamarckian approach based on progress as self-development, which would later influence not only Social Darwinist philosophy, but also the socialist doctrines of betterment that appeared towards the end of the nineteenth century. Science historian Peter Bowler describes Spencer's influence:
 
'The popularity of Spencer's philosophy more or less guaranteed the prevalence of Lamarckian ways of thought. It was all too easy to think that the individuals struggle to better itself was part of the Darwinian theory.' (3)
 
Another influential populariser of evolution was Ernst Haeckel, who idolised Darwin, but who can be seen as a principal architect of Social Darwinist thinking. Haeckel associated evolution with racial categories, and like Huxley he saw his advocacy of science as an ideological battleground. He helped found the scientific arm of the University of Jena in East Germany, and he taught there in the 1880s. This was to become the model National Socialist university, and the concentration camp at Weimar-Buchenwald was built next to it. It is not difficult to see this as a legacy of Haeckel's work, considering the words with which he greeted Bismarck there 60 years earlier:
 
'While the booming guns at the battle of Konniggratz in 1866 announced the demise of the old federal German diet and the beginning of a splendid period in the history of the German Reich, here in Jena the history of the phylum was born.' (4)
 
  It is intuitive to see human ability as evolution in action
The transition from the Victorian reception of evolution into Social Darwinist thinking is a seamless one. Spencer and Haeckel can be seen as the godfathers of Social Darwinism. Their work was picked up in Britain by influential figures such as Cecil Rhodes, Joseph Chamberlain and Lord Salisbury - and used to justify colonisation in the name of some nations being naturally superior to others. Their continental counterparts were French foreign minister Theophile Delcasse, and German chancellor Theobold von Bethman-Holweg, while in America Social Darwinist ideas found enthusiastic advocates in President Theodore Roosevelt, and industrialists like Andrew Carnegie and JD Rockefeller.
 
The Americans who took up Social Darwinist ideas saw capitalism and the rise of business as a manifestation of the laws of nature. This kind of thinking formed the basis of US capitalism at the beginning of the twentieth century and is still prevalent today. The whole basis of Western right-wing thinking in the twentieth century has been based on the premise that individuals' natural self-interest should be the foundation of progress. In his History of the Tories, Alan Clarke writes that Thatcherite and Raeganite economics was based on 'economic Darwinism' - reflecting a bastardised version of Darwin's original idea and a misunderstanding of natural selection.
 
In Europe, Hitler and the rise of the Nazis are the obvious manifestation of Social Darwinism. Eugenic thinking was orthodox science across Europe in the years before the Second World War - as illustrated by the 1938 book Essay on Aspects of Evolutionary Biology. AM Carr, the then director of the London School of Economics, wrote a paper entitled 'Human evolution and the control of its future', in which he outlined the types of people who should be sterilised if human 'evolution' is to continue (5). Indeed, many countries continued sterilisation policies after the war - and according to evolutionary thinker Stephen Jay Gould, Social Darwinist thinking 'remains a primary component of our global arrogance' (6).
 
There are many other ways in which history and culture have worked against an understanding of natural selection. The whole notion of race and nation states will tend towards ideas of some being superior to others. But there is no basis for this in natural selection.
 
The whole basis of technological development is based on our ability to reflect and improve - creating the modern world with industrialisation and technological improvements spreading to most parts of the globe. It is intuitive to see this ability not only as evolution in action, but as an example of how evolution works. This is nothing less than a direct tension between what has evolved and how it has evolved. We have evolved decision-making reflective abilities that pervade everything we do.
 
But this is not - contrary to popular mythology - how Darwinian evolution works. Natural selection is the antithesis of conscious improvement and until the implications of this are assimilated the true Darwinian revolution remains in abeyance.


 
+1
(source )
 


 
je ne sais pas si tout le monde peut se rendre compte de la portée cognitivo-conceptuelle de ce "+1", personnellement j'en suis encore tout retourné  :sweat:
 
la philo du bac c'est bon, mangez-en [:maxooo]
 
 
edit : ça le ferait bien, un commentaire composé du +1 :D


Message édité par MaxoOo le 03-06-2003 à 16:24:01
n°601994
Lalka
_
Posté le 03-06-2003 à 16:24:00  profilanswer
 

:sweat:  

n°602008
cycojesus
Mèo Lười
Posté le 03-06-2003 à 16:25:51  profilanswer
 

MaxoOo a écrit :


 
je ne sais pas si tout le monde peut se rendre compte de la portée cognitivo-conceptuelle de ce "+1", personnellement j'en suis encore tout retourné  :sweat:
 
la philo du bac c'est bon, mangez-en [:maxooo]
 
 
edit : ça le ferait bien, un commentaire composé du +1 :D
 


 
wow, comment tu lis super vite ! :wahoo:


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n°602030
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 03-06-2003 à 16:29:22  profilanswer
 

HotShot a écrit :

J'ai été gentil, j'ai mis deux passages en gras...
 
Le 1er, sur un fait rigolo : les pires capitalistes/économistes US ont en commun avec les nazis, d'avoir dénaturé les idées de Darwin.
 
Alors, capitalistes = nazis ?  :whistle:  


 
ça se tient déjà mieux que communisme = nazisme en tous cas... (je parle du capitalisme pur sans contrôle de l'Etat)...  :whistle:

n°602054
MaxoOo
Panem et circenses...
Posté le 03-06-2003 à 16:32:42  profilanswer
 

Hermes le Messager a écrit :


 
ça se tient déjà mieux que communisme = nazisme en tous cas... (je parle du capitalisme pur sans contrôle de l'Etat)...  :whistle:  


 
sclair que sur ce point, le nazisme n'a jamais rejeté le capitalisme (cf patronnats français ou allemand qui ont soutenu le Reich), et cela allait jusqu'aux appels d'offres pour les camps d'extermination [:spamafote]
 

n°602103
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 03-06-2003 à 16:40:03  profilanswer
 

HotShot a écrit :


 
D'ailleurs ils ont poussé la course au profit jusque dans ses ultimes retranchements : non seulement en exploitant la force de travail (STO), mais également en rétablissement une forme d'esclavage extrème (camps) où les esclaves n'étaient même pas bien traités (vu qu'ils coutaient rien), et poussant la rentabilité jusqu'à réutiliser dents, peau et cheveux des esclaves après leur mort [:tilleul]  


 
mais ARRRRRRREEEEEEEEETTTTTTTTEEEEEE putainnnnn !! les communistes, c'est pire ! ils ont confisqués les yacks aux mongols...  [:rofl]

n°602154
MaxoOo
Panem et circenses...
Posté le 03-06-2003 à 16:45:13  profilanswer
 

Hermes le Messager a écrit :


 
mais ARRRRRRREEEEEEEEETTTTTTTTEEEEEE putainnnnn !! les communistes, c'est pire ! ils ont confisqués les yacks aux mongols...  [:rofl]  


 
les yourts ?
 

n°602155
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 03-06-2003 à 16:45:24  profilanswer
 

en chine, ya des prisons où les prisionniers bossent [:spamafote]
 
je trouve ça pas idiot (si on fait abstraction des abus sans doute présents)

n°602167
morgoth1
Agathe ze Céleste powah§§§
Posté le 03-06-2003 à 16:46:39  profilanswer
 

trueslash a écrit :

en chine, ya des prisons où les prisionniers bossent [:spamafote]
 
je trouve ça pas idiot (si on fait abstraction des abus sans doute présents)


 
Y a un épisode de Oz sur le sujet (Saison 6 episode 2).
 
Ca reste de la fiction mais bon on sent bien que l'inspiration du réel est là : il ne s'agit pour les boîtes que d'avoir un personnel sous payé et corvéable à portée de main.


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n°602188
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 03-06-2003 à 16:48:58  profilanswer
 

morgoth1 a écrit :


 
Y a un épisode de Oz sur le sujet (Saison 6 episode 2).
 
Ca reste de la fiction mais bon on sent bien que l'inspiration du réel est là : il ne s'agit pour les boîtes que d'avoir un personnel sous payé et corvéable à portée de main.


 
je pense qu'en organisant ça convenablement, les résultats peuvent être intéressant
 
on pourrait doubler le nombre de places en prison en faisant bosser les tollards 12h pas jour [:ddr555]

n°602202
morgoth1
Agathe ze Céleste powah§§§
Posté le 03-06-2003 à 16:50:21  profilanswer
 
n°602210
morgoth1
Agathe ze Céleste powah§§§
Posté le 03-06-2003 à 16:50:44  profilanswer
 

trueslash a écrit :


 
je pense qu'en organisant ça convenablement, les résultats peuvent être intéressant
 
on pourrait doubler le nombre de places en prison en faisant bosser les tollards 12h pas jour [:ddr555]


 
 [:icez] pourquoi pas...


---------------
Profil Steam | Envie de faire un ptit cadeau original ? C'est par ici ! | Profil G+
n°602223
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 03-06-2003 à 16:52:18  profilanswer
 

HotShot a écrit :


 
[:wam]
 
Y'a pas de yaks en Mongolie


 
Tu me déçois là...  [:totozzz] Nous nous devons mutuelle assistance camarade  [:rofl]  [:rofl]  
 
En plus, t'as dit une connerie ;)
 
http://perso.wanadoo.fr/randomona/page7.html

n°602224
cycojesus
Mèo Lười
Posté le 03-06-2003 à 16:52:18  profilanswer
 

trueslash a écrit :

en chine, ya des prisons où les prisionniers bossent [:spamafote]
 
je trouve ça pas idiot (si on fait abstraction des abus sans doute présents)


T'as pas besoin d'aller jusqu'en chine ! L'esclavagisme des prisonniers existe aussi en france...
 
EDIT : et aux iouèsse, => "The Big One"


Message édité par cycojesus le 03-06-2003 à 16:53:50

---------------
Chết rồi ! ✍ ⌥⌘ http://github.com/gwenhael-le-moine/slackbuilds/
n°602240
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 03-06-2003 à 16:53:52  profilanswer
 

cycojesus a écrit :


T'as pas besoin d'aller jusqu'en chine ! L'esclavagisme des prisonniers existe aussi en france...


 
savais pas  
 
t'aurais un pitit lien :??: :)

n°602275
cycojesus
Mèo Lười
Posté le 03-06-2003 à 16:58:40  profilanswer
 

trueslash a écrit :


 
savais pas  
 
t'aurais un pitit lien :??: :)


http://www.google.fr/search?q=trav [...] ogle&meta=
 
extrait du premier lien (c'est trop joussif pour que je laisse passer ça !!!) : L'idée de travail est indissociable de la notion d'enfermement pénal et de punition
sur www.justice.gouv.fr  :pfff:
 
tu peux louer The Big One de Mickaël Moore, tu y apprendras entre autre que si tu réserve un billet d'avion par téléphone à certaines heures tu à un taulard au bout du fil
 
EDIT : par pitié, dis-moi que c'est du second degré tes posts...


Message édité par cycojesus le 03-06-2003 à 17:02:43

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Chết rồi ! ✍ ⌥⌘ http://github.com/gwenhael-le-moine/slackbuilds/
mood
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