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Auteur Sujet :

Depréssion & suicide : j'aimerai comprendre le geste de quelqu'un

n°36309522
guibil
Abusus non tollit usum
Posté le 25-11-2013 à 11:35:36  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 [:lardoncru:3]

mood
Publicité
Posté le 25-11-2013 à 11:35:36  profilanswer
 

n°43960384
avo
ce soir c'est les poubelles
Posté le 21-11-2015 à 01:03:09  profilanswer
 
n°43960941
qi de moul​e 2
à quoi bon vivre...
Posté le 21-11-2015 à 04:47:41  profilanswer
 

topikatroll (enfin certains)


---------------
https://www.youtube.com/channel/UCy [...] n3DIPdf-aA mon premier cd
n°61113287
Eddy_60
Défenseur des chats opprimés ⭐
Posté le 25-10-2020 à 00:37:58  profilanswer
 

greentea a écrit :


C'est le genre de conneries que je croyais aussi et qui m'a fait sous-estimer les tentatives de suicide et la dépression d'une personne qui m'était très chère...jusqu'à que cette fois elle ne se "rate" pas... :sweat:  
Je pensais vraiment qu'elle était sur la bonne voie: elle était suivie par un psy et aidée par des anti-dépresseurs, elle avait l'air contente des futurs projets de son boulot...Elle m'avait dit qu'elle ne comprenait pas comment (la fois d'"avant" ) elle avait pu oublier ses enfants et en être arrivée à vouloir se suicider. Le médecin à l'époque lui avait dit que c'était le début des anti-dépresseurs trop fort qui avait désinhibé son cerveau alors que les anxiolytiques n'avaient pas eu le temps de contrebalancer cet effet. Je me demande maintenant si le médecin pensait vraiment ça ou s'il lui a dit ça à l'époque pour la déculpabiliser.  
C'est pas sur un coup de tête de quelques secondes qu'elle a mis fin à sa vie: elle s'est débrouillée pour que ses enfants soient absents quand elle serait trouvé le soir, elle a pris le temps d'écrire une lettre d'adieu et de répondre à des SMS (disant qu'elle ne pouvait pas rappeler car elle était au travail)...
La dépression est vraiment une saloperie...J'étais persuadé que les choses s'arrangeraient. Maintenant c'est clair que plus jamais je ne sous-estimerais cette putain de maladie...mais c'est trop tard...
 


 

greentea a écrit :


Le psy lui avait justement dit, quelques mois avant qu'elle ne se tue, qu'elle avait "remonté la pente trop vite"; ça confirme ce que tu as écrit.
 


 

greentea a écrit :


Mais si la personne refuse de se changer les idées, qu'est ce que tu peux faire? Même quand elle parlait de ses dernières vacances au soleil, de ses week-ends ou des restos, elle m'a dit après qu'elle ne s'y amusait pas et qu'elle se sentait "nulle" par rapport aux autres. Les derniers temps elle avait encore quelques activités sympas (bouffe avec ses copines par exemple), mais elle refusait de se faire un week-end ailleurs que chez elle.
Le cerveau d'un dépressif ne répond plus ou quasiment plus aux "récompenses". Et ses souvenirs sont modifiés au point qu'il exacerbe uniquement les souvenirs négatifs. Je veux bien croire qu'il y a des moyens pour rendre heureuse une personne triste, mais quand la maladie est déjà installée que faire?  
Apparemment (d'après ce que j'ai lu depuis), on se construit depuis tout petit sur des croyances. Une fois que ces croyances sont installées c'est très difficile d'en changer (voire extrêmement rare?) parce qu'elles nous servent de bases, de références. Donc quelqu'un qui se croie par exemple moins bien que les autres va rester dans cette croyance, même si on lui répète le contraire et même si ce sont des croyances qui le rendent malheureux.  
(Et malheureusement il n'y a pas forcément de bonnes croyances; par exemple la croyance que les choses s'arrangeront toujours n'est pas non plus idéale, surtout quand ça conduit à sous-estimer la souffrance et les actes d'une personne qui nous est chère...)


 
DÉTERRAGE
 
A mon avis, faut respecter le choix de quelqu'un qui se suicide.. Vouloir maintenir en vie c'est ça l'égoïsme pur, il existe des bonnes raisons pour continuer à vivre (famille, enfants) donc il en existe aussi pour partir (Souffrances atroces, handicap lourd, vieillesse, médicaments insupportables, perte du plaisir de vivre ect..), l'un ne va pas sans l'autre.
 

n°61113320
Pringles92
Posté le 25-10-2020 à 00:48:04  profilanswer
 

EDIT : j'avais pas vu le déterrage !!  :cry:  
 
La dépression est une maladie mentale, j'en connais qqch. Les gens qui ne sont pas touchés ne comprennent pas. Je ne les blâme pas mais ils pourraient faire un effort d'abstraction car on entend souvent les mêmes clichés ("pourtant il avait tout..." ).
 
Ce n'est pas nécessairement l'amour que tes proches te porte ou le confort matériel qui pourra y changer quelque chose. Chaque dépression est différente.
 
Après, le fait qu'il soit passé à l'acte est autre chose, car tous les dépressifs ne sont pas suicidaires. Ceux qui disent que c'est un acte égoïste jettent l'opprobre sur les gens qui se suicident, ce qui est assez dégueulasse je trouve. Des mots plus nuancés seraient plus appropriés.


Message édité par Pringles92 le 25-10-2020 à 00:53:06
n°61113390
feu d'arti​fice
Posté le 25-10-2020 à 01:13:40  profilanswer
 


La dépression est une vraie maladie, héréditaire, plusieurs études vont même dans le sens ou ce serait en fait une maladie neurologique et hormonale : des connexions ne se feraient pas correctement dans le cerveau, ce qui aurait pour conséquences que certaines hormones notamment celles du bien-être, du plaisir, du bonheur etc... s'assimilent mal, enfin je ne sais pas comment expliquer, je n'ai pas le langage scientifique adéquat je pense. Donc rien à voir avec la vie de la personne. Je connais une personne dans ce cas, c'est par vague, et incontrôlable. Sa mère et son père ont tous les deux eu des phases de dépressions importantes.
 
Après il y a aussi les dépressions déclenchées par un événement type deuil, ce n'est pas le même type de dépression.
 
Pour le suicide, j'ai une amie qui s'est suicidée quand on avait 17 ans.
 
A côté de ça, j'ai une autre amie dont les 2 enfants sont décédées il y a maintenant 14 et 12 ans. Et elle est toujours là, elle a du prendre des cachets à un moment, elle a été suivi par des psys, elle a toujours travaillé, elle a acheté un appart s'est mariée (elle a refait sa vie car la relation avec le père des 2 enfants n'a pas tenue le choc) et a même refait un enfant qui a aujourd'hui ans et est en parfaite santé. Elle a 35 ans.
 
Donc ça dépend vraiment des gens. On est totalement inégaux. T'en a qui sont tellement forts qu'ils pourraient supporter tous les malheurs du monde et se relever encore comme mon amie.
 
Autre exemple un mec de ma connaissance : quand il avait 13 ans, son père est mort d'un accident ; sa mère est morte l'année d'après d'une maladie ; son frère aîné de 17 ans a l'époque n'a pas supporté et s'est donné la mort. Le gamin s'est retrouvé seul à 14 ans parents et frère mort. Résultat il a fait de bonnes études il a aujourd'hui une super place (directeur de la sécurité dans un aéroport) il est marié etc...
 
A côté de ça j'ai une cousine qui a perdu son père à 17 ans, à la suite du décès elle a pris 30 kg est devenue obèse ; sa mère est morte bien + tard quand elle avait 47 ans (un âge + classique de perte de parent), donc il y a 5 ans en 2015. Depuis elle n'a plus jamais retravaillée (bon elle bossait pas beaucoup avant) a perdu 40 kg car ne mange presque plus, et est en dépression. Elle arrive plus rien à gérer du quotidien. Faut dire que c'est sa mère qui faisait tout, elles étaient voisines, donc elle se retrouve perdue.  
 
Donc ça va dépendre énormément des gens.  
 
 
 
 

n°61122218
Eddy_60
Défenseur des chats opprimés ⭐
Posté le 26-10-2020 à 09:29:00  profilanswer
 

feu d'artifice a écrit :


La dépression est une vraie maladie, héréditaire, plusieurs études vont même dans le sens ou ce serait en fait une maladie neurologique et hormonale : des connexions ne se feraient pas correctement dans le cerveau, ce qui aurait pour conséquences que certaines hormones notamment celles du bien-être, du plaisir, du bonheur etc... s'assimilent mal, enfin je ne sais pas comment expliquer, je n'ai pas le langage scientifique adéquat je pense. Donc rien à voir avec la vie de la personne. Je connais une personne dans ce cas, c'est par vague, et incontrôlable. Sa mère et son père ont tous les deux eu des phases de dépressions importantes.
 
Après il y a aussi les dépressions déclenchées par un événement type deuil, ce n'est pas le même type de dépression.
 
Pour le suicide, j'ai une amie qui s'est suicidée quand on avait 17 ans.
 
A côté de ça, j'ai une autre amie dont les 2 enfants sont décédées il y a maintenant 14 et 12 ans. Et elle est toujours là, elle a du prendre des cachets à un moment, elle a été suivi par des psys, elle a toujours travaillé, elle a acheté un appart s'est mariée (elle a refait sa vie car la relation avec le père des 2 enfants n'a pas tenue le choc) et a même refait un enfant qui a aujourd'hui ans et est en parfaite santé. Elle a 35 ans.
 
Donc ça dépend vraiment des gens. On est totalement inégaux. T'en a qui sont tellement forts qu'ils pourraient supporter tous les malheurs du monde et se relever encore comme mon amie.
 
Autre exemple un mec de ma connaissance : quand il avait 13 ans, son père est mort d'un accident ; sa mère est morte l'année d'après d'une maladie ; son frère aîné de 17 ans a l'époque n'a pas supporté et s'est donné la mort. Le gamin s'est retrouvé seul à 14 ans parents et frère mort. Résultat il a fait de bonnes études il a aujourd'hui une super place (directeur de la sécurité dans un aéroport) il est marié etc...
 
A côté de ça j'ai une cousine qui a perdu son père à 17 ans, à la suite du décès elle a pris 30 kg est devenue obèse ; sa mère est morte bien + tard quand elle avait 47 ans (un âge + classique de perte de parent), donc il y a 5 ans en 2015. Depuis elle n'a plus jamais retravaillée (bon elle bossait pas beaucoup avant) a perdu 40 kg car ne mange presque plus, et est en dépression. Elle arrive plus rien à gérer du quotidien. Faut dire que c'est sa mère qui faisait tout, elles étaient voisines, donc elle se retrouve perdue.  
 
Donc ça va dépendre énormément des gens.  
 
 
 
 


 
 
Ton amie s'est suicidé comment ? A 17ans je me demande à quoi on pense quand on veut faire ce genre de chose..
 
Dépression et circuit dans le cerveau, peut être bien que oui peut être bien que non, la vraie question ce serait plutôt de savoir quel rôle on a dans la société et je pense que l'activité aide à oublier un mal être qui refait surface quand on a plus goût à rien.

n°61592866
scypion
Toxic avenger arrache le bide
Posté le 13-12-2020 à 18:16:23  profilanswer
 

Ma contribution pour exprimer à mon tour ma très grande souffrance depuis le suicide de mon grand frère (dose massive de médocs et alcools forts), fin octobre dernier et qui allait fêter ses cinquante ans en février prochain [:spamafote].
 
Techniquement, c'était mon demi-frère, on avait le même père et presque dix ans d'écart avec des casseroles au cul, comme tout le monde ou presque, j'imagine. :(
 
Il était dépressif depuis presque trente ans, avec des très hauts et des très bas dans sa vie professionnelle et amoureuse.
Une fin d'adolescence et une entrée dans la vie adulte désastreuse et plus que douloureuse à la mort de nos grands parents paternels, qui l'ont élevé comme leur propre fils, des crasses et trahisons infligées par sa "famille", un abandon complet de ses parents ainsi que des mauvaises rencontres et des gens qui auront bien profité de sa gentillesse/générosité; l'auront entièrement affligé d'un mal être quasi incurable en fait, avec au compteur, trois tentatives sérieuses déjà durant sa jeunesse.  
 
Son meilleur pote, qui était présent pour le secourir par le passé, est parti vivre sous d'autres cieux lointains, bien avant qu'il ne prenne sa terrible résolution pour la dernière fois :(
 
Il tournait sous anti dépresseurs lourds depuis des années malgré que je le croyais véritablement heureux en ménage.
Il ne travaillait plus depuis un peu plus de dix ans et s'était retranché dans son Tarn natal, à la campagne, où il vivait comme un no Life avec sa femme.
Bon c'était leur mode de vie et je le respectais, même si je trouvais qu'ils avaient tendance à se desociabilisés à force tous les deux, mais avaient l'air heureux (du moins je le croyais), donc c'est tout ce qui comptait à mes yeux.
 
Malheureusement, la vie et la distance géographique (je vivais à Lille à l'époque) comme la mort brutale et accidentelle de notre père; auront achevé de nous éloigner tous les deux.  
Une certaine incompréhension mutuelle (je pense) et difficulté émotionnelle, quant à exprimer nos sentiments véritables, auront également bousillé toute forme de communication.  
On ne se parlait plus tous les deux depuis trois ans avant cette tragédie, puis ma séparation très douloureuse, dans la foulée, avec mon ex-compagne, qui a partagée 14 ans de ma vie, n'a rien fait pour arranger cela, bien au contraire.  
J'étais désespéré, isolé et envie de me laisser mourir à cette période de ma vie...
Le fait aussi, que j'ai découvert accidentellement y'a deux ans, ce qu'il disait de moi auprès de mon ex, m'avait profondément affecté et déçu, sachant tout ce qu'on avait vécu ensemble et ce qu'on s'était confié lorsqu'on était très proches tous les deux.
 
Je projetais de reprendre contact avec lui, malgré tout, à mon retour dans la région, mais les circonstances ne l'ont pas permies...c'est comme ça et je le regrette amèrement depuis, sachant que ce n'était pas le genre de personne à allait vers les autres également.
 
Apprendre par ma belle soeur qu'il s'était fâché et coupé avec à peu près  tout le monde, s'était laissé envahir par la colère même avec elle, n'a fait qu'atténué la douleur mais m'a aidé à déculpabiliser un petit peu.
 
Également, il était atteint de troubles psychiatriques, de par son passé familial troublé, sans parler des sévices physiques et mentaux commis par certaines personnes dans son enfance... bref, rien que le fait d'y repenser ça m'attriste d'autant plus :(
 
Enfin voilà, c'est le genre d'histoire malheureusement trop courante j'imagine, qu'on peut connaître dans beaucoup de familles ayant subies cela et qui emportent ceux, qui n'ont pas la force de caractère suffisante ni l'entourage proche (ne serait-ce qu'un parent sur les deux), auprès d'eux pour les empêcher de commettre l'irréparable.
 
Il avait tout programmé depuis un an minimum, avait arrêté de suivre son traitement antidépresseur et laissait une lettre derrière lui en prenant soin d'effacer toutes les photos et souvenirs de lui (du moins, c'est ce qu'il croyait, merci Internet entre autre).  
Il s'était auto persuadé que sa disparition n'affecterait personne et que plus personne ne l'aimait...donc il n'a pris le temps de dire adieu à personne.
 
Bref, j'avais besoin de vider ce que j'avais sur le cœur et lui rendre encore une fois hommage, en exprimant toute cette douleur, que je n'ai pu lui exprimé totalement face à lui, dans sa chambre funéraire...
 
Également, confirmé qu'on ne peut comprendre véritablement ce qu'il se passe dans la tête de quelqu'un qui a décidé de passer à l'acte, malgré les informations du passé ou présent sur la vie de la personne qui souffre.  
Il y a toujours des zones d'ombres et des choses qu'on ne découvre ou comprend que plus tard, sans parler des secrets qu'on emportent avec soi.
 
Je pense comme certains ici, que c'est une véritable maladie mentale, héréditaire certainement et que l'on ne peut comprendre sans l'avoir vécu soi même.
Il est inutile de juger car cela va au delà même de l'aspect familial, professionnel, matériel etc qui tend à faire croire que le geste est injustifiable, car aucune raison tengible de passer à l'acte, bref les jugements de valeurs habituels.
 
Mon frère laisse derrière lui une femme meurtrie sûrement à vie, qu'était pas toujours très bien dans sa peau, qui a quittée la région pour partir loin dans sa famille et région d'origine (où ça se passait pas forcément bien); ainsi que des souvenirs à jamais douloureux pour ceux qui restent sur place.  
 
J'espère simplement qu'il repose en paix auprès de ses grands parents notamment.  
Merci pour les courageux qui m'auront lu :jap:


---------------
"shapeman2004 a écrit : Si mister_nice comprends pas que quand on est rejeté par 80% du topic, c'est que le problème ne vient pas des autres je ne peux rien y faire. Agresser les autres, ça n'a aucun intérêt."
n°61595078
neo world
Posté le 13-12-2020 à 22:45:52  profilanswer
 


J'ai pas de mot ... [:zedlefou:3]

 

Courage à toi, elle et vos proches :jap:

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