Reprise du message précédent :
Shitan a posté il y a un mois qu'il allait se suicider (cf mon lien) et il l'a fait.

on a fait une tentative, qui a echouée...et qui nous a fait un bon electrochoc...car en fait j'ai commencé a convulser 2h apres avoir pris les comprimés..ma copine qui etait la tete sur ma poitrine a donc basculée sur le coté, et cela lui a fait vomir une partie des comprimés...elle s'est donc reveillée et m'a vu mourir...bah la elle a eu l'electrochoc...et elle a appellée les secours...mais maintenant, tout est rose, et quand je relis mon ex post, bah je me dis qu'on etaient bien bas...

Shitan > Curieux de voir avec quel détachement tu en parles.
 
Asmomo > cool, alors on a un mort vivant sur le forum

Paul Benjamin==> Normal, puisque je me sens totalement different de celui que j'étais avant de faire cette connerie...on a pris un nouveau depart, pour une nouvelle vie, celle la pleine d'espoir et de voeux pour le futur
 
avant on pensait noir, maintenant on pense blanc, on se voyait pas d'avenir, maintenant on se le construit...la seule chose qui n'a pas changée est notre amour, encore plus fort maintenant qu'avant
 
et sinon je suis bien vivant je vous rassure donc pas de mort vivants/undead/zombi

On vote où quand on a pile poile 25 ans ? Me susi mise dans les moins de 25 ans mais répondez moi pour la prochaine fois.

Brrrr ça rappelle des mauvais souvenirs ici ... et des mauvaises idées !

J'ai jamais pensé au suicide, et j'ai moins de 25 ans... Pourquoi se suicider? Il y a tellement de choses à faire...
Plutôt que de me suicider, si un jour j'en ai vraiment marre de tout, alors je me casse en voilier faire le tour du monde. Et je m'arrête là où je veux! Ou alors je ne m'arrête pas... je continue. C'est quand même mieux que le suicide non?

et le voilier tu l'achètes comment?  lol....    

Mon père est décédé en 1998 le jour de mon anniversaire, mon grand père est egalement décédé le jour de mon anniversaire mais en 1996.
Après le décès de mon père ce fut très difficile surtout que la famille paternelle nous à laisser tomber moi et ma mère. La famille de ma mère nous a donné aucun soutien. On s'est retrouver seul à essayer de faire notre deuil et j'ai tenté à plusieurs reprise de mettre fin à mes jours.
J'ai essayer de me gazer avec la voiture dans le garage mais ca n'a pas marché, j'ai prit des boites de lexomil et me suit retrouver à l'hopital.
Aujourd hui j'ai 26 ans et je me dit maintenant heureusement que je n'ai pas réussi à mettre fin à mes jours. Ma mère a refait sa vie et malgré que ma vie est un amas de problème je n'ai pas envie de mourir. Quand mon heure viendra elle viendra. Je pense qu'il est plus courageux de se battre que de fuir. La vie est comme ça ! Dans mon village y'a quelques années de ça une fille est morte dans un accident de voiture. Quand j'avais ces idées de suicide sa mère que je connais m'a dit : " Regarde ma fille est morte elle aurai aimé vivre, s'amuser, découvrir des choses... et toi tu veux mourir !!! tu ne te rend pas compte de la chance que tu as d'être en vie. "
 
Cette phrase m'a fait beaucoup réfléchir et surtout le fait de voir ma mère souffrir de ça.
Alors pour ceux qui on de telles idées, pensez que vous n'êtes jamais seul, que la vie malgré les problèmes vaut le coup d'être vécu, les problèmes sont passager il y'a toujours du bonheur à venir pour équilibrer la balance et surtout pensez au mal que vous allez faire aux gens que vous aimez. Vous avez la chance d'être en vie alors battez vous et montrez que vous en avez dans le ventre.
De toute façon notre heure viendra et un monde meilleur nous attendra après mais ce n'est pas en se suicidant qu'on va le mériter.

Il est trop tard mais j'ai lu trop d'ENORMES conneries pour lacher le topic. Et parfois simplement de l'ignorance.
 
Les dépressifs et autres malades relevant de la psychiatrie ne doivent pas être écoutés et soignés d'après les études de café des sports qu'on lit encore ici. Ils sont humains, et moins rationels que la plupart des autres. Moins rationels mais pas moins intelligents. Souvent même très intelligents et sensibles. Malades plus souvent que faibles. Et être fort ne protège pas de ça.  
 
Mais il faut être assez intelligent pour sortir de l'idée que tout le monde est assez simple pour être simplement logique, rationnel. Et être intelligent ne suffit pas pour comprendre ce qu'il faut faire, ou ce qu'il aurait fallu faire.
 
Les bidonneries genre "prends toi en main" que tous les dépressifs entendent à longueur de journée ne veulent rien dire. Et ne font qu'ajouter au malaise de se sentir décalé par rapport à un monde qui s'imagine rose.  
 
Penser qu'ils se complaisent montre autant d'ignorance. Ne pas avoir la volonté de sortir n'est pas de la complaisance. C'est un handicap. Quelqu'un a comparé ça à faire avancer un ane avec les pattes brisées : c'est exactement la même chose.
 
FPO, j'ai peur en imaginant ta réaction face à ta copine. Si elle est dépressive ou assimilé, tu ne l'as pas aidée si tu as sorti les mêmes conneries que dans ce topic.
 
Esperance, j'imagine la situation que tu as traversée. On n'a ni le droit de dire que tu étais idiot(e) de penser à mourir, ni de croire qu'il suffit de recommander de positiver pour avoir le meilleur conseil à donner à un suicidaire. Tant que la personne ne meurt pas, il y a de l'espoir de trouver une solution, un déclencheur. En cas d'échec, il ne faut pas s'accabler de culpabilité parce qu'on a été trop niais pour voir le problème ou une solution à ces problèmes. Et ça encore, ce sont des mots en l'air. Mais ils expliquent pourquoi parler du malaise traversé en de tels occasions peut ne pas être inutile. Mais tu n'as pas l'air depressif. Mais relevant d'un deuil très difficile. La différence est mince sur un court terme. Est-ce vraiment cette simple phrase qui a déclenché un changement ?
 
Je n'étais pas au courant pour l'histoire de Shitan (dont je n'avais même pas entendu parler), bienvenue dans un nouveau monde. "Shitan", ça n'est pas le diable, en Arabe ?
 
 
Au fait, il y a un topic sur la dépression (pas les déprimes) dans la rubrique santé (pas société, il s'agit pas de pleurnicher sur le prix de l'essence). Je vous engage à ne pas aller y poster vos remarques de bas étage (j'insiste) mais à au moins aller voir ce que vivent les personnes qui souffrent de troubles psy. Allez poser des questions, mais n'allez pas troller avec des remarques pleines de certitudes foireuses. Les certitudes n'y ont pas leur place.

Un grand merci à toi Prozac pour cette réflexion sensée sur la détresse de certaines personnes, moi même j'en avais plus qu'assez d'entendre les mêmes âneries vomies par ceux qui n'ont pas la moindre idée de ce qu'est une dépression et le mal être profond que doivent endurer certains (dont moi soi dit en passant).
 
Ca me fait sentir un peu moins seul devant la foule d'égoïstes qui ne tentent même pas de comprendre réellement ce que peut ressentir celui qui souffre et qui tentent toujours de minimiser la portée réelle de la souffrance morale.

non

 
Le comble de la rationalité est précisément d'avoir une lucidité sans faille. Le mobile d'un suicide n'est pas nécessairement issu de celà et nombre de personnes voient en ce "moyen" une simple fuite. Certains d'ados n'ont de la mort qu'une vision romantique et lyrique, d'autres voient en ce moyen une fin flamboyante, imaginant l'attention et la tristesse des proches, parfois la mort dans ce qu'elle a, par essence, d'irreversible n'est pas même envisagée, le suicide étant une porte qui se referme sur une situation trop lourde à porter.  
 
C'est là qu'intervient celui ou celle qui examinant avec attention sa vie et le caractère insoluble d'un fait majeur ayant des répercussions sur son existence tant présente qu'a venir. La finalité pensée, réfléchie, étant la mort.
 
Lorsque je lis ou entends qu'il s'agisse d'avoir du courage face aux évènements, un candidat au suicide pourra rétorquer que lui ne voit dans la poursuite de son existence qu'un masochisme malsain au service d'une espérance illusoire. Je ne donne pas caution à cette pratique ou ne l'encourage pas au nom d'un réalisme ultime et salvateur, car se serait tant absurde que tout le monde, potentiellement, aurait une raison valable de mettre fin à ses jours. Le chemin qui mène au bonheur individuel ou à la quiété de l'esprit est forcément balisé de narcotiques de l'âme. L'humain relativise, se détache et positivise pour accepter les malheurs du monde et sa condition de mortel de manière spontanée.
 

 
C'est tant vrai  

je suis d'accord avec emmanuel on y pense tous à un jour ou l'autre.
moi j'y pense énormément depuis bientot 2 ans mais quelques details me font tenir, la vie n'est pas facile et il faut faire avec

Bonjour à tous, pour rester pragmatique je n'ai jamais voulu me suicider et je ne l'ai d'ailleurs jamais envisagé plus de quelques secondes.Ce qui m'àmène à écrire ce message sur ce forum est le fait que ma meilleure amie, que je considère comme ma soeur ma fait par une fois de plus de "ses envies suicidaires". Mais aujourd'hui, j'ignore pourquoi je crain vraiment qu'elle se soit fixer de passer à l'acte de manière définitive.Elle a de léxomil qu'elle surdose et prend de manière chaotique...Je l'ai convainqu d'aller voir un médecin (généraliste) car elle n'arrive pas à dormir et d'apres elle cela l'aide. Je vous appel à l'aide, vous qui comprenez car je dois l'avouer mon incompréhension est pour moi de l'ignorance. Je dois faire parti "des positivistes", je ne sais pas, je ne sais plus. Tout ce que je sais c'est que je suis complètement démunie, toutes mes belles réparties meurent sur mes lèvres quand est en face de moi. Que dois-je faire????? Comment la comprendre?Et surtout comment puis-je l'aider?!Je crains pour sa vie, j'ai peur pour elle, je l'aime tellement.

On a tous des meilleurs amie à problème
La mienne a fait un bonne depression qui a duré un moment et à force d'en discuter, d'en parler des heures et des heures, j'ai compris une chose : il est impossible de comprendre un depressif si l'on a pas été soi-même. Je ne comprends pas ce qu'elle ressent ni pourquoi... donc je n'essaye plus. J'accepte et je respecte ce qu'elle me dit et je me concentre sur "comment l'en sortir" mais plus sur le "pourquoi".
Essaye de la convaincre d'aller voir un psy, je sais que ça fait beaucoup de bien à la mienne. Surtout qu'on a beau vouloir aider, on ne sait pas vraiment quoi faire... lui faire comprendre que tu l'aimes, que tu es là pour elle, qu'elle représente qqchose qqchose de fort pour toi, etc etc...
 

Et pour répondre au sujet, non je n'ai jamais pensé au suicide (22ans) et je ne crois pas que j'y penserais un jour. Ce n'est pas dans ma nature, je suis qqun de fonciérement optimiste !

Merci pour ta réponse, mais le problème c'est que maintenant elle m'écoute à peine enfin elle m'écoute mais ne le prend pas en considération, je l'ai convaincue donc d'aller voir un généraliste mais refuse de but en bloc de voire un psy...Et j'ai peur de remettre le sujet sur le table, de l'énerver, qu'on se fache...Elle est vmt "butée"et quand qlqun se dresse entre elle et son objectif c simple elle fait disparaitre cettte personne de sa vie.

Tu veux te suicider ?

Les résultats!! Je vais plus regarder HFR de la meme manière

Y'a pas que HFR, les gens dans la vie aussi ne montre parfois pas toujours ce qu'ils ressentent...

Je voudrais poser la question aux personnes qui ont déjà sérieusement pensé au suicide : je ne comprends pas pourquoi la mort est perçue comme une délivrance. Eclairé moi, car on finira tous par ne plus être. Et même dans une vie traumatisante, rien ne peut à mes yeux être plus dépriment que le "non-être". Donc je me dis que c'est le geste, plus que la finalité du geste qui importe à vos yeux ?

Si tu te tue tu n'existes plus, donc tu ne ressentira plus de souffrance.

Mais tant que tu ne l'a pas fait, tu es conscient du concept de non-existence. Et la mort me semble bien pire que la chance de pouvoir souffrir. La disparition de l'être implique la notion d'infini dans la conception du temps. C'est ce qu'il y a de plus vertigineux pour l'esprit humain à mon sens. Dans ma vie j'ai presque tout perdu et énormément souffert, je suis même devenue fou à un moment, mais l'idée de ne plus être, rien que l'idée, me rend plus triste que tout ce que je peux imaginer.

 
Eh bien dis-toi qu'au contraire dans certains états d'esprits, la mort est la seule opportunité tangible de mettre fin à un quotidien insupportable. Encore une fois, il ne faut pas essayer d'"intellectualiser" le comportement suicidaire. Tout rationnel le candidat au suicide pourrait-il être, quand bien même il pourrait se dire que l'avenir n'est peut-être pas noir, la souffrance est bien trop grande pour qu'il puisse se convaincre.

non, jamais ( j'ai moins de 25 ans) pour moi
 
mais les résultats me font peur

Putain, les résultats font peur

Penser en suicide, vraiment cogiter ... NAN
 
Me dire, "plus de soucis, d'emmerdes,  il suffit de me planter en voiture contre un semi qui arrive en face et hop c'est fini", oui.
 
J'en ai pas assez chier dans vie pour vraiment penser au suicide.
 
Vote > 3

Là c'est clair que t'y as pas beaucoup pensé, parce que c'est vraiment un mauvais moyen de se suicider, et un bon de finir plus ou moins handicapé en ayant occupé 12 chirurgiens pendant 3 jours.

Dans une fiat panda c'est pas un problème !

Et contre un mur à fond ? Ou un poteau électrique ?

"la mort est le berceau de la vie" est une des plus belles phrases qui se passe de commentaire...

Réponse 5, j'y ai pensé, mais simplement sur une analyse et pas dans le sens du potentiel passage à l'acte.
 
En fait, j'en suis venu à la conclusion que si j'étais suicidaire, je serais déjà mort pas mal de fois...

Je suis en partie d'accord avec toi, mais ce qui me trouble, c'est que la peur de la mort est instinctive, et donc si le sentiment suicidaire n'est pas régit par la raison, Il doit être si puissant que même cette instinct est balayé d'un simple revers.

Je vois pas trop en quoi la peur de la mort est instinctive...
 
D'ailleurs, je l'ai déjà dit, ça me fait ni chaud ni froid de penser au fait que je pourrais mourir, et si dans mon cas le suicide est inenvisageable c'est pour d'autres raisons bien plus basiques.

Si je te mets la tête dans l'eau, à un moment tu vas paniquer. Si ton avion se crash, en dessous des 1000 mètres, à un moment tu vas avoir peur. Si tu joue à la roulette russe, vers la 5éme balle, ton adrénaline vas monter. Et si ce n'est pas le cas, il se pourrait que tu ais un problème...
La panique, la peur, ne sont pas régies par la raison je pense.

Je crois surtout que tu confonds poussée d'adrénaline et peur.
 
Pour beaucoup, la seule chose qui fait qu'ils ne se suicident pas c'est leurs liens sociaux, à l'inverse, ceux qui passent à l'acte le font car ces liens sociaux n'existent plus.

Au moment juste avant de mourir, tu a peur, et d'ailleurs, je ne parle pas ici de ceux qui ne suicident pas, mais d'un instinct qui te pousse, par le biais de la peur à éviter la mort.
Il me semble que la peur peut provoquer une poussé d'adrénaline. A vérifier.
 
En fait je parle du moment précis du passage à l'acte, et avant d'appuyer sur la détente, il doit y avoir des étapes. Le manque de lien sociaux ne vient qu'ajouter à l'état dépressif, mais dans la majeur partie des cas, les suicidaires avec qui j'ai discuté, voudraient mourir sans que ça fasse mal ou sans s'en rendre compte, comme quoi même pour un suicidaire déterminé, l'expérience de la mort est perçu comme pouvant être traumatisante : je veux bien me suicider, mais je ne veux pas souffrir, ni avoir peur...

Ah mais c'est sûr que la mort est comme qui dirait traumatisante en même temps, mais c'est aussi une façon de "ne plus subir" (ou faire subir d'ailleurs)...
 
C'est ce qui fait que dans le cas du suicide on a même plus ces préoccupations.

Voté 5...

précision : c'est quoi "sérieusement" ?