Reprise du message précédent :

 
Et donc ils freinent les autres.
Dans les classes, quelque soit le niveau scolaire, le nivellement par le bas se ressent de plus en plus.
 
C'est beau de vouloir accompagner tout le monde, mais si c'est pour empêcher les bosseurs d'atteindre leur niveau cible, c'est du gâchis.

 
Ça freine mais à côté les parents compensent et payent des profs particuliers et cie. Par ailleurs bcp d’écoles sélectionnent drastiquement pour éviter cet effet

Et je me corrige : quelque soit => quel que soit.
 
À force de lire de l'orthographe moisie sur les internets, je suis nivelé par le bas.  

Mais pour la méritocratie, pas de problème : on va remettre la blouse...

Et tant pis pour les heures perdues pour rien, même par les "bons" en garderie améliorée plutôt qu'en études...
On s'étonnera à nouveau au prochain classement international du niveau déplorable des élèves non formés ni éduqués par l'éducation nationale dont on continuera à contraindre les moyens organisationnels et humains.
Mais c'est pas grave : les artisans de ce travail de sape organisée veilleront à placer leurs chérubins dans le privé...

Sur l'évolution du niveau scolaire, il y a pas mal d'études qui confirment sa baisse.
 
Mais indépendamment de ça, le point de départ de la discussion était la complainte sur les diplômés d'aujourd'hui qui n'ont pas de meilleures perspectives professionnelles que des gens beaucoup moins diplômés il y a 50 ans.
 
Si on réfléchit un peu, ça s'explique aisément.
 
Ce qui fait la valeur d'un diplôme sur le marché du travail, ce sont deux éléments : son niveau et sa rareté.
 
Or, la politique des dernières décennies a consisté à augmenter continûment le nombre de diplômés. Et pour atteindre cet objectif, on a dû diminuer le niveau d'exigence requis pour l'obtention des diplômes.
 
Une fois ce constat posé, on comprend parfaitement le phénomène et le présenter comme une injustice dont les jeunes seraient victimes devient absurde.

On a aussi (et surtout ?) créé d'autres diplômes moins denses

Je suis pas d’accord. Du moins au primaire et collège (lycée et plus c’est un autre sujet ça devient plus sérieux)
J’ai deux enfants: une brillante l’autre avec un handicap (gros trouble du langage) et ce que je constate c’est:
Les meilleurs n’ont pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre et apprendre un concept, il y a trop d’heures pour eux.
Les moyens s’en sortent s’ils bossent à côté peu importe le temps passé à l’école.
Les faibles de toutes façons doivent être accompagnés pour combler les manques qu’ils ont eu à la naissance.

Celle qui s’en sort aide ceux qui ont du mal et développe d’autres qualités.
Celle qui a du mal a une AESH qui prends le relai de la prof et ne nuit pas aux autres sauf que c’est extrêmement compliqué d’en bénéficier et il y en qui vont encore sauter, c’est une honte.

L’école c’est pas que apprendre c’est aussi du social, mixer les très bons avec les mauvais c’est très bien, c’est de la mixité qui prépare à plus tard. Sauf à promouvoir une société d’élitisme qui me paraît contraire à nos valeurs.

L'élitisme n'a rien de contraire à nos valeurs (dès lors qu'il est fondé sur une méritocratie).

Le problème, c'est qu'en en retirant toute trace dans l'école publique,le nouvel élitisme est aristocratique et favorise encore plus qu'auparavant la reproduction sociale.

Je préfère une école publique élitiste et méritocratique à la société à deux vitesses qui se construit chaque jour un peu plus sous nos yeux...

Cette méritocratie doit pouvoir fonctionner y compris pour ceux qui sont en difficulté c’est bien tout le noeud du problème.
On n’y met pas le pognon qu’il faut.

 
   
 
Quand tu as 1 sourd, 5 prétendus HPI insupportables et 3 Ulis dans une classe de 32, c’est ingérable et tous les élèves en pâtissent, c’est ça la vérité.
 
À partir de là, le privé non (ou beaucoup plus modérément) inclusif devient une superbe voie de reproduction sociale améliorée et c’est exactement ce qu’il se passe.
 
L’école c’est fait pour former de bons citoyens, c’est pas censé devenir l’assistance sociale ou la cours des miracles
 
Et foutre plus de pognon dans un système dysfonctionnel, ça ne le fera pas marcher mieux, ça fera juste un système dysfonctionnel plus gros.

Pour ton edit :

Il y a 2 types de dysfonctionnements à adresser : un organisationnel et un financier.

Il faut bien évidemment traiter les 2 de front.
Ne serait-ce que pour attirer/retenir les meilleurs (les élites ) dont l'EN a besoin pour se reconstruire, il faudra augmenter son budget.
Ainsi que pour limiter le nombre d'élèves par classe afin de permettre aux enseignants d'accompagner ces élèves.

Ça ne dédouane pas de la nécessité de refaire des classes de niveau (la classe où on verifie si les prétendus HPI/Asperger/surdoués/whatever le sont réellement sera "amusante" ), de resacraliser (un minimum) l'autorité/la parole de l'enseignant/...
(Je te laisse compléter la liste : vu l'âge de tes enfants et le métier de ton épouse, tu es plus au courant que moi de ces dysfonctionnements organisationnels )

 
Ca n'a aucun sens, ce que tu dis.
 
Le principe de la méritocratie, c'est de permettre à ceux qui en ont les capacités d'atteindre le maximum de leur potentiel, pas de mettre artificiellement ceux qui ne les ont pas au même niveau que les autres, ce qui ne peut s'obtenir qu'en rabaissant les meilleurs.
 
Ensuite, on peut mener des politiques sociales pour aider ceux qui n'avaient pas les capacités de s'élever, mais c'est un autre sujet.

Drap

 
 
Oui  
 
Vous me faites rire, qui ici encadre plus de 10 personnes?
 
on parle de 100 bonhommes tous syndiqués chez sud ou cgt qui hesitent pas à te plaquer au mur si tu changes la couleur de leur lacet... et pour avoir bosser en usine c'est bien plus confortable niveau mental que mon taf de merde

Certes mais s'ils avaient un revenu de 0 , ils seraient tentés de bosser .

résoudre. Merci pour la correction
J'en tire les conséquences : je suis moi-aussi victime des anglicismes digitaux que je lis à l'insu de mon plein gré .

Fuis, pauvre fou !

 
Quel rapport avec la choucroute  
En tout cas tu as bien fais dérailler le sujet  

Non absolument pas   sinon les mecs qui ont un doctorat en reproduction des rat sous la 3eme dynastie égyptienne seraient les rois du monde .

Ce qui fait la valeur d'un diplôme peut être protéiforme mais se résume à :

- le drh pourra dire pas ma faute si c'est une tanche , le gars a un diplôme de Y
- le diplômé donnera satisfaction (en général sera rentable en apportant sa capacité d'adaptation, ses connaissances, ses savoirs faire /faire faire , son réseau, etc.).

Bref spa ce que tu en dis.

Le rapport, c'est qu'un pansement sur une jambe de bois ne permet pas de retrouver un membre organique fonctionnel.
Ta "solution" n'en est pas une (les bons élèves perdent leur temps - le temps étant ce que nous avons de plus précieux - et l'EN ne remplit plus sa mission - rappelée par gimli -)

PS : même si ça reste dans le thème avec la choucroute, tu peux corriger ton quote de porc

Tu pouvais te contenter d'ajouter :
+ son adéquation aux besoins (exprimés/identifiés, pas forcément réels ) des employeurs

Merde j'suis à 9 !

Et pour les 100 mecs tu les a pas en direct quand même ? Tu as des chefs d'équipe entre deux, non.

Sinon courage , j'ai fai 20 bonhommes de terrain et je vois très bien tous les problèmes que le n+x peut avoir à gérer         ...

 
Done pour le quote    
On parle comparaison de diplôme pas état de l’éducation nationale  
Pour laquelle j’ai la même vision que Gimly.
 
Bref à mon sens:
- Les bons élèves sont meilleurs qu’à l’époque  
- Le ventre mou reste le ventre mou avec quelques compétences supplémentaires (l’anglais au hasard)
- Les mauvais sont plus mauvais, et comme on leur a créé des diplômes qui singent les vrais diplômes et qu’ils sont plus nombreux , ça donne l’impression que le niveau baisse

Ok sur ce constat
Ma réaction portait sur les cours particuliers comme palliatif (et le complément, implicite dans ton post, que j'ai ajouté en gras dans mon quote initial, qui me hérisse le poil, je te l'accorde, un peu trop viscéralement/automatiquement).

 
Quand je parle de rareté, c'est évidemment par rapport aux besoins des employeurs.      

 
Ouais j’ai la même chose en usine, et la différence, c’est que je peux les virer ce qui quand même change tout.

Trouvé sur le net.

Les retraités sont plus riches que les actifs, une exception mondiale : https://www.lefigaro.fr/retraite/20 [...] actifs.php

75% des dépenses de la sécu sont pour les seniors : https://www.strategie.gouv.fr/publi [...] population

Les retraités représentent avec les retraites + la sécu 50% des dépenses publiques : https://www.economie.gouv.fr/files/ [...] bat800.png

80% du parc automobile neuf est détenu par les séniors : https://www.francetvinfo.fr/economi [...] 71949.html

55% des multipropriétaires sont des seniors : https://www.statistiques.developpem [...] ssesseurs.

 
Honnêtement je pense pas  
Ou alors le strict minimum

 
Non évidemment  
Mais les chefs d’équipes sont des anciens agents donc …  
Et ma chef d’exploitation est partie  
Comme sa prédécesseure
Réparties dans le privée pour te donner une idée    

Reste que tu travailles pas en usine.
Joue pas le Dante qui se dit enfant de mineur.

nos parents ont tous été mineurs un jour

 
Mais avant notre naissance.    
 
 
Sauf peut-être pour les nordistes.    

Nos campagnes ont du talent

Ça va plaire au topic
 
https://www.rfi.fr/fr/europe/202403 [...] ait%C3%A9s

"Les salariés ont bien un treizième mois, alors pourquoi les retraités n’auraient-ils pas une 13e rente ? La Suisse a franchi le pas ce dimanche."
 
Tous les salariés suisses ont un 13ème mois ? C'est gravé dans le marbre ?

À quand les tickets restaurants ?
À quand les RTT ?

Le 13 ème mois.. c'est juste un découpage du salaire annuel

 
Exactement, on peut leur faire ça mais il vont gueuler que leur rente mensuelle baissera  

En France ils ont un abattement de 10% pour frais professionnels. Pourquoi pas des tickets restaurant du coup oui.