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Chaque année, les municipalités, les DDE (Directions départementales de l’équipement) et les sociétés d’autoroutes déversent entre 500 000 et 1 000 000 de tonnes de sel provenant de mines ou de nappes souterraines. Résultat : le sel attaque les structures métalliques mal protégées (mobilier urbain, grilles, véhicules) et ronge la pierre. En s’accumulant dans les feuilles des arbres, il ralentit la photosynthèse, altère le fonctionnement de certains enzymes et empoisonne les platanes et les marronniers d’alignement. Une fois lessivé par les pluies, le sel se retrouve dans les rivières et les lacs, dont il modifie l’écosystème. Hélas ! il n’y a guère d’autres solutions : le sable ou la cendre, par exemple, bouchent les canalisations et les égouts.