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Le calendrier (du mot latin calendæ, premier jour du mois chez les Romains) est un système de division du temps en jours, mois, années. Trois phénomènes astronomiques sont à la base des calendriers : le jour solaire moyen, la lunaison et lannée tropique. On peut considérer leurs durées comme invariables sur quelques siècles. Lune des difficultés a été de connaître avec précision ces différentes durées, en particulier celle de lannée, et de les rendre commensurables. Selon le phénomène que lon privilégie, on obtient des calendriers lunaires, luni-solaires ou solaires.
Bases astronomiques
Le jour solaire est lintervalle de temps séparant par exemple deux levers, deux couchers ou deux passages consécutifs du Soleil au méridien. Le jour solaire variant au cours de lannée de 23 h 59 min 39 s à 24 h 0 min 30 s, on définit un jour solaire moyen de 24 heures exactement.
La lunaison, ou mois synodique, est lintervalle de temps séparant deux nouvelles Lunes consécutives. Mais, en raison de la complexité du mouvement de la Lune autour de la Terre, la lunaison peut varier entre 29 j 6 h et 29 j 20 h. Lobservation dun très grand nombre de lunaisons a permis de définir une lunaison moyenne égale à 29,530 589 jours (soit 29 j 12 h 44 min 3 s).
La durée de lannée dépend essentiellement du repère que lon choisit dans le ciel. Ainsi le Soleil revient en face de la même étoile en 1 année sidérale égale à 365 j 6 h 9 min 9,5 s. Les saisons, quant à elles, sont liées au retour du Soleil au point vernal, intersection de léquateur céleste et de lécliptique. Le Soleil passe en ce point (mobile par rapport aux étoiles) à léquinoxe de printemps (le 20 mars en moyenne). Lintervalle moyen entre deux passages du Soleil au point vernal (ou point gamma) sappelle lannée tropique ; celle-ci est également égale à 365,242 19 jours (soit 365 j 5 h 48 min 45 s).
Le calendrier égyptien
Lintérêt de ce calendrier, lunaire à lorigine, est davoir abandonné la Lune comme base de division du temps, vraisemblablement au Ve millénaire avant notre ère. Lannée contenait 12 mois de 30 jours, à laquelle on ajoutait 5 jours dits « épagomènes », soit en tout 365 jours. Trop courte de un quart de jour, lannée égyptienne entière dérivait par rapport aux saisons, ce qui eut pour effet de la rendre « vague » : le début de lannée se déplaçait de 15 jours environ en 60 ans. Les Égyptiens remarquèrent en outre que le début de la crue du Nil coïncidait avec le lever héliaque de létoile Sirius. On fixa alors le commencement de lannée le 1er Thôth, à cette date. Mais lannée civile nayant que 365 jours, le lever de Sirius retardait de 1 jour tous les 4 ans, de sorte que laccord ne se trouvait rétabli quau bout de 1 461 années vagues ; ce cycle prit le nom de période sothiaque (de Sothis, Sirius en Égypte). Sétant aperçu que lannée de 365 jours était trop courte de un quart de jour, ce nest que tardivement que le roi Ptolémée III Évergète tenta, en vain, dintroduire un sixième jour épagomène (décret de Canope, 238 av. J.-C.). Lannée vague fut utilisée après la conquête romaine, concurremment avec le calendrier alexandrin, créé en 25 avant J.-C. Celui-ci est une simple variante du calendrier julien, le premier jour de lannée étant le 29 août julien.
Les calendriers grecs
Différents calendriers furent en usage dans les diverses parties de la Grèce : athénien, delphique, thébain, corinthien, etc. Les noms des mois, divisés en 3 décades, sont donc très variables selon les régions. Un des plus connus est le calendrier luni-solaire des Athéniens. Pour accorder mois lunaire et année solaire, ils faisaient alterner des mois « pleins » de 30 jours et des mois « caves » de 29 jours, soit au total 354 jours auxquels ils ajoutaient un treizième mois supplémentaire. Vers 500 avant J.-C., sous Solon, un astronome nommé Cléostrate de Ténédos aurait découvert loctaétéride ; il sagit dun cycle de 8 ans au cours duquel on ajoute 3 mois intercalaires de 30 jours dans les troisième, cinquième et huitième années ; le calcul était fondé sur 1 année de 365,25 jours et 1 mois lunaire de 29,5 jours. Mais ce système, dont lapplication est incertaine, faisait quen 80 ans la Lune retardait denviron 15 jours. La précision aurait été améliorée sous Périclès avec la découverte de Méton, en 432 avant J.-C. Selon la légende, Méton aurait reconnu (ou emprunté aux Babyloniens) que 19 années solaires contenaient 235 lunaisons, donc quà lissue de ce cycle de 19 ans les phases de la Lune revenaient pratiquement aux mêmes dates. Mais, là encore, les avis divergent sur lusage suivi par les Grecs du cycle de Méton dans le calendrier civil, cycle qui aurait été amélioré par la suite par Callippe au IVe siècle avant J.-C. À ce calendrier, longtemps mal ajusté, sest ajouté un système peu pratique de décompte des années daprès le règne des archontes, qui fut remplacé par celui des olympiades ; en outre, lannée grecque commençait à la nouvelle Lune suivant le solstice dété. Parallèlement à ce calendrier, resté en usage jusquau IIe siècle après J.-C., les Grecs utilisaient beaucoup les parapegmes, sortes de calendriers agricoles astrométéorologiques qui connurent un large succès.
Le calendrier romain
Initialement lunaire, le calendrier romain est solaire sous la République. Lannée comptait 355 jours répartis en 12 mois : 29 en janvier, 28 en février, 31 en mars, 29 en avril, 31 en mai, 29 en juin, 31 en juillet, 29 en août et en septembre, 31 en octobre et 29 en novembre et en décembre. Pour combler le déficit par rapport à lannée solaire, on intercalait tous les 2 ans 22 ou 23 jours supplémentaires entre le 23 et le 24 février. Les derniers jours de février (du 24 au 28) sajoutaient aux jours intercalés pour former le mensis intercalaris (ou encore mercedonius) de 27 jours. En définitive, on arrivait à une durée moyenne de lannée de 365,25 jours. Les dates étaient indiquées par référence à certains jours fixes : le premier jour du mois se nommait calendæ ; les ides marquaient approximativement le milieu du mois (soit le 13 ou le 15) ; les nones, enfin, étaient le neuvième jour avant les ides (soit le 5 ou le 7). Les Romains caractérisaient chaque jour par sa distance à la division suivante : au lendemain des calendes, on se référait aux nones ; puis, au lendemain des nones, on comptait les jours avant les ides ; après les ides, on se rapportait aux calendes du mois suivant. Ce système resta longtemps en usage avant dêtre remplacé par la semaine. Celle-ci est une institution hébraïque consistant en une série répétitive de 7 jours. Leur dénomination est liée à celles des cinq planètes alors connues et aux deux luminaires (le Soleil et la Lune). Si elle est employée par les chrétiens dans lAntiquité tardive en Occident, ce nest quau Moyen Âge que la semaine entra véritablement dans lusage civil.
Au IIe siècle avant J.-C., le début de lannée fut déplacé du 1er mars au 1er janvier. Mais lintercalation du mensis intercalaris était laissée au libre arbitre des pontifes, dont les décisions étaient, le plus souvent, motivées par des considérations plus politiques quastronomiques. Il en résultait un désordre tel que le calendrier nétait plus du tout en accord avec les saisons. En 46 avant J.-C. (soit en lan 708 de la fondation de Rome, lère chrétienne datant du VIe s. apr. J.-C.), Jules César réforma ce calendrier avec laide de lastronome Sosigène dAlexandrie. Il commença par ajouter 90 jours au lieu des 27, pour ramener le calendrier en concordance avec les saisons ; lannée 46 avant J.-C. comporta donc 445 jours (année de la confusion). Jules César introduisit un cycle de 4 ans au cours duquel les 3 premières années contiendraient 365 jours, et la quatrième 366 jours. Le jour supplémentaire fut ajouté au mois de février : on doubla le 24 février, sixième avant les calendes de mars, jour qui devint donc le bis-sextus ante calendas Martias, doù les expressions année bissextile et jour bissexte. Lannée 45 avant J.-C. marque le début du calendrier julien, dans lequel la durée moyenne de lannée est de 365,25 jours. Léquinoxe de printemps fut fixé au 25 mars, le solstice dété au 24 juin, léquinoxe dautomne au 24 septembre et le solstice dhiver au 25 décembre ; ces dates de début des saisons étaient en fait décalées dau moins 1 jour avec la réalité astronomique.
Mais les pontifes, ayant mal interprété lédit de César, placèrent le bissexte tous les 3 ans pendant 36 ans. Auguste, pour corriger lerreur, ordonna la suppression de toute intercalation pendant 12 ans (de 8 av. J.-C. à 5 apr. J.-C.), se conférant au passage le nom dun mois (sextilis devint augustus). Imposé à tout lEmpire romain par la suite, le calendrier julien fut adopté par la chrétienté et resta en vigueur jusquau XVIe siècle. Il continue toujours dêtre utilisé par lÉglise orthodoxe ; son retard sur le calendrier grégorien est actuellement de 13 jours.
Lère chrétienne
Différents modes de décompte des années ont coexisté de lAntiquité jusquau Moyen Âge. Les Romains ont surtout privilégié la datation par années consulaires, transposées ensuite en années de règne des souverains. Parallèlement, on comptait les années depuis une origine fixe, comme la fondation de Rome, dont le point de départ, fixé a posteriori, est lan 753 avant J.-C. Dautres systèmes de datation eurent également un vif succès ; ce fut le cas, avec les Grecs puis avec les Romains, de lolympiade, intervalle de 4 ans, compté depuis 776 avant J.-C. Lindiction, apparue sous Dioclétien, fut aussi dun emploi constant ; initialement, il sagissait dune période de 15 ans à lissue de laquelle on révisait limpôt foncier. Sous Constantin, lindiction est devenue une période chronologique, désignant à la fois la période de 15 ans et le rang dune année dans cette période. On recense en fait de multiples ères, dont lusage fut parfois assez limité (ère des Séleucides, ère de Dioclétien, ère dEspagne, etc.).
Très tôt, historiens et chroniqueurs se sont évertués à déterminer les étapes de la vie du Christ (la fête du jour de sa naissance, Noël, date du IVe siècle), après compilation des Évangiles et de différents écrits. En 532, le moine Denys le Petit arriva de son côté à la conclusion que le Christ était né le 25 décembre de lan 753 de la fondation de Rome. Ayant mis au point une table de calcul de la date de Pâques où les années étaient comptées depuis la naissance du Christ , lère chrétienne, appelée également dionysienne, connut une lente diffusion. Ce nest quà la fin du IXe siècle, sous Charles le Gros, que son emploi devint presque systématique chez les Carolingiens.
Le calendrier grégorien
La durée de lannée julienne surpassant celle de lannée tropique dun peu plus de 11 minutes, le calendrier julien a lentement dérivé de 3 jours en 4 siècles par rapport aux saisons. Au début du XVIe siècle, léquinoxe de printemps, auquel est liée la date de Pâques, tomba vers le 11 mars, alors que le comput alexandrin, suivi par le concile de Nicée puis par Denys le Petit le fixait au 21 mars. Le concile de Trente chargea alors la papauté de régler le problème. Cest Grégoire XIII, aidé de savants dont Clavius et Lilio, qui réalisa la réforme en 1582. Celle-ci consista dans un premier temps à supprimer 10 jours pour rétablir la coïncidence du début des saisons aux dates assignées : le lendemain du jeudi 4 octobre fut le vendredi 15 octobre. Pour éviter que ne recommence la dérive du calendrier, il fut décidé en plus que lon supprimerait 3 années bissextiles en 4 siècles : seules les années séculaires dont le millésime est divisible par 400 restent bissextiles. Ainsi 1700, 1800 et 1900 nont pas été bissextiles ; mais 2000 le sera. De même, 2100, 2200, 2300 ne seront pas bissextiles, mais 2400 le sera. Par cette règle simple, lannée grégorienne moyenne devient égale à 365,242 5 jours, soit un excès de 3 jours en 10 000 ans sur lannée tropique. Envisager dès aujourdhui une telle correction est injustifié, dautant plus quà cet effet sen ajoutent dautres, qui ne sont pas toujours prévisibles à très long terme. Dans le calendrier grégorien, les dates moyennes de début des saisons sont le 20 mars pour léquinoxe de printemps, le 21 juin pour le solstice dété, le 22 ou le 23 septembre pour léquinoxe dautomne et le 21 décembre pour le solstice dhiver. En raison de lécart entre année grégorienne et année tropique, dune part, et de la variation de la durée des saisons, dautre part, ces dates sont variables à long terme. Si la réforme grégorienne a été adoptée rapidement par les pays catholiques, il nen fut pas de même pour les pays protestants et orthodoxes.
Réforme du calendrier
Au début du XIXe siècle a commencé une réflexion sur une éventuelle réforme du calendrier grégorien, universellement adopté aujourdhui, du moins dans les relations internationales. On lui a reproché le perpétuel changement du jour de la semaine pour une date donnée : ce nest quau bout de 28 ans que les jours de la semaine reviennent aux mêmes dates et dans le même ordre, sil ny a pas dannée séculaire non bissextile dans lintervalle. En dautres termes, le mois, de longueur variable, nest pas un multiple de la semaine, mais un sous-multiple de lannée. Mais cest surtout la position des fêtes religieuses dans lannée qui crée des difficultés, quelles soient fixes (Noël, Assomption, etc.) ou mobiles (Pâques, la Pentecôte, etc.), doù des variations dans la durée des trimestres, des répercussions dans lindustrie et le commerce, les congés, les prévisions diverses, etc. Aussi une stabilisation de la date de Pâques est-elle envisagée depuis un certain temps, dautant plus que le Saint-Siège ny est pas opposé sous certaines conditions. Différents projets de réforme ont porté directement sur la structure du calendrier ; ce fut le cas en 1834 avec labbé Marc Mastrofini, qui proposa que le dernier jour de lannée soit un jour « blanc », afin que les autres jours se regroupent en 52 semaines exactement. En 1849, Auguste Comte conçut un calendrier de 13 mois égaux de 28 jours suivis dun jour blanc. Enfin, Camille Flammarion, après une vaste campagne contre le calendrier grégorien, se rallia à un calendrier perpétuel de 12 mois à trimestres identiques (calendrier universel). De multiples propositions furent faites ; aussi, dès 1922, la Société des Nations sintéressa au projet de réforme en créant un comité détude. Sa conclusion, connue en 1931, fut de ne pas modifier lactuel calendrier ; mais une date fut retenue pour la stabilisation de Pâques. Cependant, une réforme du calendrier en profondeur ne manquerait pas de se heurter aux clivages politiques, économiques, philosophiques et religieux ; léchec du calendrier républicain en est lexemple, tout comme le temps mis par la Russie pour accepter le calendrier grégorien (1918). À cela sajoute le fait que toute rupture de la chronologie compliquerait singulièrement le travail des historiens et des astronomes.
Le calendrier républicain
Ce calendrier trouve son origine dans le mouvement de déchristianisation déclenché par la Révolution française. Il fut institué par décret de la Convention le 24 octobre 1793 ; son principal artisan fut Gilbert Romme, aidé par quelques astronomes. Lannée y est composée de 12 mois de 30 jours divisés en 3 décades (qui remplacent la semaine) auxquels on ajoute 5 ou 6 jours complémentaires pour que lannée ait une durée moyenne de 365,25 jours. Les noms des mois, dus au poète Fabre dÉglantine, sont : vendémiaire, brumaire, frimaire pour les trois premiers, qui sont des mois dautomne, nivôse, pluviôse, ventôse pour les mois dhiver, germinal, floréal, prairial pour les mois de printemps, et messidor, thermidor, fructidor pour les mois dété. Suivent les jours complémentaires, ou sans-culottides. Dans chaque décade, les jours sont appelés primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi, décadi, et, au lieu du nom dun saint comme dans le calendrier grégorien, il leur est affecté le nom dun produit agricole, dune plante ou dun outil. Le début de lannée est fixé au minuit, compté en temps vrai de lObservatoire de Paris, qui précède linstant de léquinoxe dautomne. Lan I de lère républicaine débuta le 22 septembre 1792. Étant donné la définition du début de lannée, il fallait déterminer par le calcul quand commençait lannée suivante pour savoir si elle contenait 365 ou 366 jours (année sextile), ce qui narrivait pas tous les 4 ans comme on pouvait le penser. Le calendrier républicain resta en vigueur jusquen décembre 1805 ; il fut aboli par Napoléon, qui restaura le calendrier grégorien, le 1er janvier 1806.
Le calendrier musulman
Purement lunaire, le calendrier musulman contient 12 mois qui ont alternativement 30 et 29 jours, sauf le dernier mois, qui peut comporter 29 ou 30 jours. Lannée peut donc contenir 354 ou 355 jours : 33 années grégoriennes correspondent à 34 années musulmanes, puisque lannée contient 12 lunaisons plus 10,875 jours. Ces années varient dans un cycle de 30 ans musulmans, qui comporte 10 631 jours : 19 années de 354 jours (années communes) et 11 années de 355 jours (années abondantes), soit une durée moyenne de lannée de 354 j 8 h 48 min. La durée moyenne du mois est de 29 j 12 h 44 min. Les années sont comptées depuis le 16 juillet 622 (1er Mouharram), jour de lhégire, ou « émigration » de Mahomet de La Mecque pour Médine. Ainsi, 1992 correspond en partie aux années 1412 et 1413 de lhégire. Lannée ayant 10, 11 ou encore 12 jours de moins que lannée grégorienne, le nouvel an musulman survient chaque année en avance de ce même nombre de jours. Le début du mois commence à la nouvelle Lune réellement observée, lorsquon voit, au coucher du Soleil, un mince croissant à lhorizon, ce qui peut entraîner un certain décalage avec le calendrier théorique.
Le calendrier hébraïque
Le calendrier hébraïque remonte pour sa forme actuelle au IVe siècle après J.-C. Luni-solaire, il assure une valeur moyenne du mois voisine de la lunaison et une durée moyenne de lannée voisine de lannée tropique. Lannée se compose de 12 ou 13 mois lunaires comprenant 29 ou 30 jours ; lannée de 12 mois est dite commune, et celle de 13 mois embolismique. De plus, chaque année varie de trois façons : lannée commune peut contenir 353 jours (défective), 354 jours (régulière) ou 355 jours (abondante) ; lannée embolismique offre les mêmes variations : 383 jours (défective), 384 jours (régulière) ou 385 jours (abondante). La longueur de la lunaison est de 29 j 12 h 44 min 3 s ; les deux sortes dannées varient dans un cycle de 19 ans (cycle de Méton), qui comprend 235 lunaisons : 12 communes et 7 embolismiques. Les années sont comptées depuis lépoque admise de la création du monde, soit en 3762 avant J.-C. ; ainsi 1992 correspond en partie aux années 5752 et 5753. Le nouvel an (1er Tisseri) tombe toujours en septembre ou en octobre grégorien au moment du coucher du Soleil, instant du commencement du jour.
Auteur : Denis Savoie
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