Reprise du message précédent :
Louxxx a écrit :
1e truc : Tu dois avoir raison, faudrait que je redéballe mon cours pour citer un bon exemple. Pis j'avais envie de montrer ces bestioles bizarres aussi.
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Remarque que Conway-Morris a fait bcp de mal aux bébêtes de Burgess dernièrement... dommage, c'était pittoresque comme musée des horreurs
Louxxx a écrit :
2e truc : Moi je distingue à peu près 3 moments.
1. Catastrophe ---> disparition des espèces au mauvais endroit au mauvais moment.
2. Explosion de la diversité---> la catastrophe ayant libèré beaucoup de niches écologiques, la compétition est faible, beaucoup d'espèces apparaissent et survivent même si elles ne sont pas trop bien adaptées.
3. La sélection fait son oeuvre ---> seules les espèces les mieux adaptées perdurent.
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C'est un des déroulements observés oui, mais on a également le motif inverse (= reconquêtes lentes et faible diversité). Et concernant la sélection spécifique, peu d'arguments concrets en fait. "Tout se passe comme si" =/= "tout s'est passé comme ça" (y a un copyright )
Louxxx a écrit :
A noter qu'un catstrophe peut être locale aussi, comme les glaciations du quaternaire par exemple qui ont surtout eu de l'influence sur les faunes/flores de l'hémisphère nord.
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Ouaip, les hasards de la géographie y sont pour bcp faut dire (quoique j'ai pas le moindre début d'idée du taux d'extinction dans les océans australs... à creuser).
Bon, Bennett a récemment suggéré que le rôle macroévolutif des glaciations quaternaires a été grandement surestimé, ce qui se défend