Dworkin ⭐ Evil Camp Represent ⭐ | Un nouvel espoir ?
PARIS (AFP) - Un nouveau médicament anti-sida, le T-20 ou Fuzeon des laboratoires Roche, premier né d'une nouvelle classe thérapeutique représentant une solution de rechange pour des malades en échec de traitement, a confirmé son utilité avec près d'un an de recul.
Des résultats en ce sens ont été présentés mardi à la 2e conférence de la société internationale du sida (IAS), qui s'achève mercredi.
Déjà commercialisée aux Etats-Unis, en Suisse, en Grande-Bretagne et en Allemagne, la molécule, qui a obtenu en mai l'autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne, "sera commercialisée en septembre en France", a indiqué la firme Roche.
Les études baptisées TORO ont regroupé quelque mille patients présentant des résistances aux anti-rétroviraux couramment utilisés.
Pareille molécule représente une solution de rechange pour ces malades en échec de traitement. Mais le T-20 présente l'inconvénient d'être injectable et très cher (52 euros par jour pour les deux injections sous-cutanées quotidiennes), relèvent les cliniciens.
Ils soulignent que d'autres molécules seront de toute façon indispensables en raison des extraordinaires capacités du virus à se défendre. Au point qu'aucun traitement ne permet de l'éradiquer de l'organisme.
Les résultats présentés au terme de 48 semaines de traitement conjointement avec une thérapie antivirale classique confirment les bénéfices observés au bout de 24 semaines, rendus publics l'an dernier et qui avaient suscité un légitime intérêt.
La charge virale (quantité de virus sanguine) est devenue indétectable chez 30% des patients ayant eu le T-20 associé à une thérapie anti-virale classique, contre 12% chez ceux n'ayant reçu que la combinaison antivirale classique.
La survenue de ces "résistances" qui préoccupent cliniciens et chercheurs, empêche de bien contrôler la multiplication du VIH, un échec biologique qui se mesure par la charge virale.
"Les inhibiteurs d'entrée constituent une nouvelle approche extrêmement séduisante" et "nous avons besoin de nouvelles approches", a relevé le Pr américain Robert Gallo, figure historique de la recherche sur le sida, dont l'agent causal, le VIH a été identifié en 1983 à l'Institut Pasteur.
"Il y a déjà des résistances qui apparaissent au T-20 et il a déjà un successeur potentiel, le T12-49, qui serait actif sur ces cas-là", observe le Pr Patrick Yeni (hôpital Bichat, Paris).
"Le T-1249 est déjà en cours d'étude clinique", indique Roche.
"L'idéal est de contrôler la charge virale. Le T-20 est efficace mais pas de façon démesurée. C'est utile, mais ce n'est pas la révolution", résume un expert français qui a participé à l'essai, le Pr Christine Katlama. Le Pr Yéni pour sa part se réjouit d'une recherche foisonnante.
Parmi les nouvelles molécules rangées dans la catégorie générale des "inhibiteurs d'entrée", d'autres nouvelles familles sont à l'étude tels des "inhibiteurs du CCR5" (firme Ono Pharmaceutical, Pfizer, Takeda..) et les inhibiteurs d'adhésion (Tanox...), qui agissent sur d'autres mécanismes de pénétration du virus dans les cellules qu'il veut infecter.
Les intenses recherches dans la course-poursuite avec ce virus particulièrement rusé apportent d'autres pistes.
Ainsi, trois molécules "anti-intégrases" sont en développement, dont deux sont au stade des tests cliniques préliminaires. "Le grand principe du traitement, c'est d'associer les médicaments", ajoute le Pr Yéni. "On peut adapter le traitement au profil particulier du malade parce qu'on dispose de plusieurs médicaments, c'est le grand progrès", souligne-t-il. |
Source : http://fr.news.yahoo.com/030715/202/3axk8.html
Espérons le en tous cas ... j'ai vu récemment que certains pays (!!!) comme le Mozambique étaient menacés de disparition tellement le virus se répand vite. Et si en plus on ajoute çà :
PARIS (AFP) - Sida et tuberculose s'associent pour accroître leurs ravages dans le monde tandis que la seconde, non traitée, représente le plus grand tueur des personnes infectées par le sida, selon les travaux présentés mardi à la conférence internationale sur le sida, à Paris.
Un tiers des 41 millions de personnes vivant avec le VIH/SIDA dans le monde sont infectées par la tuberculose, selon l'OMS.
"Plus de 70 % des tuberculeux africains atteints par le VIH n'ont pas accès aux traitements appropriés", a déclaré le Dr Mario Raviglione, directeur à l'OMS du département Halte à la tuberculose. "Nous avons besoin d'accroître nos efforts contre cette synergie mortelle entre ces deux maladies", a-t-il dit.
L'OMS a diffusé à l'occasion de la 2e conférence scientifique de la Société internationale du sida (IAS) un rapport illustrant, de façon inhabituellement forte pour cet organisme des Nations-Unies, l'aggravation des ravages de ces deux fléaux. L'OMS a ainsi lancé un "appel" pour la" généralisation des médicaments antituberculeux pour les personnes vivant avec le VIH", sans oublier de favoriser l'accès aux médicaments anti-rétroviraux (contre le virus du sida) dans les pays en développement.
Un traitement complet de la tuberculose ne coûte que 10 dollars par patient, souligne le Dr Raviglione.
En Afrique, le sida fait progresser si rapidement la tuberculose que les services assurant les traitements appelés DOTS (Directly Observed Treatment Short Course/ traitement de courte durée sous surveillance directe) n'arrivent pas à suivre, selon l'OMS.
"DOTS" qui est un traitement de 6 à 8 mois sous la supervision de professionnels, constitue la stratégie recommandée au plan international pour lutter contre la tuberculose.
Entamé, un traitement doit être poursuivi pour guérir le tuberculeux et enrayer la contagion, mais aussi pour éviter l'apparition de bacilles résistants à l'action de plusieurs molécules thérapeutiques qui rend la maladie beaucoup plus difficile à soigner.
Le 24 mars 1993, l'OMS qualifiait la tuberculose d'urgence mondiale, pour marquer l'inquiétude suscitée par cette épidémie. Le VIH est responsable d'une augmentation annuelle de 6 % des cas de tuberculose en Afrique subsaharienne.
Une situation plus grave pourrait émerger en Inde où 180.000 personnes sont infectées à la fois par le VIH et le bacille de la tuberculose. Les programmes DOTS y sont en plein développement.
Un tiers de la population mondiale est porteuse du bacille de la tuberculose. Parmi eux, 5 à 10 % font une tuberculose ou deviennent contagieux au cours de leur existence. "Mais chez les personnes porteuses du VIH, le risque de développer une tuberculose est multiplié par trente", indique le Dr Raviglione.
Le cocktail d'anti-tuberculeux (MAT/ATD) comprend isoniazide, rifampicine, pyrazinamide et éthambutol. "Pris correctement - schématiquement les quatre médicaments pendant les quatre premiers mois, puis l'associaition isoniazide et rifampicine ensuite -, il permet de guérir plus de 95% des tuberculoses quel que soit le statut du patient vis-à-vis du VIH", a assuré le Dr Raviglione.
"La tuberculose est le plus grand tueur de personnes atteintes de VIH/SIDA", selon l'OMS. S'ils ne reçoivent pas de traitement anti-tuberculeux, environ 90% des sidéens meurent dans les quelques mois après être tombés malades de la tuberculose, souligne-t-elle.
La tuberculose tue chaque année environ deux millions de personnes dans le monde |
Source : http://fr.news.yahoo.com/030715/202/3axc4.html ---------------
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