Reprise du message précédent :

Me file des frissons

barbara : l'aigle noir http://www.paroles.net/texte/10409/artis/3766
ferra chantant aragon, le pied :love
(à propos : http://www.republique.ch/mp3/Ferrat/)
les poetes d'aragon : http://membres.lycos.fr/jccau/ress [...] aragon.htm
titre par jean ferrat : J'entends, j'entends  
 
ha, les saisons, ha, les saisons, je ne me lasse pas d'en réver les odeurs, d'en vivre les couleurs, d'en trouver les raisons, ha, les saisons, ha les saisons
je serais l'automne ...

Balavoie - Partir avant les miens
http://www.paroles.net/chansons/19750.htm

Une parmi tant d'autres que j'ai autant d'émotions à ré-écouter encore et encore. Reggiani - Sarah -  
 
La femme qui est dans mon lit
N'a plus 20 ans depuis longtemps
Les yeux cernés
Par les années
Par les amours
Au jour le jour
La bouche usée
Par les baisers
Trop souvent, mais
Trop mal donnés
Le teint blafard
Malgré le fard
Plus pâle qu'une
Tâche de lune
 
La femme qui est dans mon lit
N'a plus 20 ans depuis longtemps
Les seins si lourds
De trop d'amour
Ne portent pas
Le nom d'appâts
Le corps lassé
Trop caressé
Trop souvent, mais
Trop mal aimé
Le dos vouté
Semble porter
Des souvenirs
Qu'elle a dû fuir
 
La femme qui est dans mon lit
N'a plus 20 ans depuis longtemps
Ne riez pas
N'y touchez pas
Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes
Lorsque la nuit
Nous réunit
Son corps, ses mains
S'offrent aux miens
Et c'est son c?ur
Couvert de pleurs
Et de blessures
Qui me rassure

Ah oué

Exact !!! C'est exactement à ça que je pensais en postant    
 
Donc pour répondre à Chtigarix, l'Aigle Noir c'est une chanson mélancolique où la nana se souvient de ses rêves d'enfance

J'aime bien :
 
- Aznavour : La Bohème
- Brassens : Les copains d'abord
- Brel : Ne me quitte pas
- Edith Piaf : L'hymne à l'amour
 

Noir désir- A ton étoile

Noir Désir - Marlène

 
bien sur (avec un métro de retard)

 
Dans ce cas c'est pas l'hexagone, c'est Hexagone
Non non je ne suis pas un chieur
 
Sinon, je ne vois pas trop ce que tu trouve à Hexagone : est-ce l'incessant souffle de l'harmonica rouillé, à moins que ce ne soit la voix geignarde de Renaud ?

Parpaing tu connais l'hexagone arabe de Baziz? (superbe)
Je suis pas zicos mais outre la reprise musicale sur le thème héxagone il me semblait qu'il y avait de smorceaux d'une autre chanson de l'énervant dedans...
ca te dit quelques chose M le spécialiste en tout (un généraliste donc? lol!)
Tang

Petite Marie
Comme toi
 
J'arrive pas à me décider  
 
Ou alors en rap français, j'arrive pas à trancher entre  
 
Shurik'n - Lettre
Shurik'n - Les Miens  
 
impossible de choisir là, elles sont magnifiques...

 
il sait pas vraiment le monsieur.
Il me semble avoir entendu quelque chose de ce genre en préambule d'un concert de Renaud en 2000 (une guitare un piano et Renaud).

 
Pour Goldman j'aime bien Envole moi mais peut être plus pour la musique  

Ya déjà plus de rhytme, ça donne envie de bouger

Oui elle passe apapremment svt en préambule pdt les concerts (dernier exemple vieilles charrues)...
Pas grave.... J'ai du halluciner...

 
Non non faut pas conclure ca, en gros on ne sait pas c'est tout!

OK je plaisantais... A+
 
PS: les multis  meme transparents c'ets po bien il a dit marc...

non non, pas de multi entre cassebrik et briseparpaing

cassebrik et parpaing, c'est pas des multis, juste des moitiés

Meuh non malheureux
 
Les Poètes est un recueil de poèmes d'Aragon, et parmi eux se trouve un Poème nommé Les Poètes (en fait c'est un extrait d'un texte nommé Prologue). Celui que tu as cité fait également partie de Les Poètes, mais est extrait de -flip flip *tourne les pages du livret* -  Discours à la Première Personne, et mis en musique par Ferrat sous le titre J'Entends, J'Entends
 
Voici le texte auquel je faisais référence :
 

Aragon a écrit a écrit :   Je ne sais ce qui me possède Et me pousse à dire à voix haute Ni pour la pitié ni pour l'aide Ni comme on avouerait ses fautes Ce qui m'habite et qui m'obséde   Celui qui chante et se torture Quels cris en moi quel animal Je tue ou quelle créature Au nom du bien au nom du mal Seuls le savent ceux qui se turent   Machado dort à Collioure Trois pas lui suffirent hors d'Espagne Pour que le ciel pour lui se it lourd Il s'assit dans cette campagne Et ferma les yeux pour toujours   Au dessus des eaux et des plaines Au dessus des bois des collines Un plain-chant monte à gorge-pleine Est-ce vers l'etoile Holderlin Est-ce vers l'étoile Verlaine       Marlowe il te faut la taverne Non pour Faust mais pour y mourir Entre les tueurs qui te cernent De leurs poignards et de leurs rires A la lueur d'une lanterne   Etoiles poussières de flamme En août qui tombez sur le sol Tout le ciel cette nuit proclame L'hécatombe des rossignols Mais que sait l'univers du drame   La souffrance enfante les songes Comme une ruche ses abeilles L'homme crie où son fer le ronge Et sa plaie engendre un soleil Plus beau que les anciens mensonges   Je ne sais ce qui me possède Et me pousse à dire à voix haute Ni pour la pitié ni pour l'aide Ni comme on avouerait ses fautes Ce qui m'habite et qui m'obsède

 
Le smiley indique toute la maîtrise de l'allitération par Aragon.
 
Je crois qu'on trouve encore à l'occasion le disque "Ferrat Chante Aragon", aux disques Temey, mais c'est pas évident - je tiens au mien comme à la prunelle de mes yeux  
Bon, j'ai mis un seul texte, mais ce fût un crève-coeur, il y en a tant que ça m'arrache la gueule  

Deux fois que je sors la meme blague et que je reçois la meem reponse...
Pour moi un nerdz d'Hfr ça doit etre célibataire... Je susi puriste...
En plus si j'ai bien compris je croyais demander l'avis d'un spécialiste en tout alors que finalement j'ai reçu l'avis de semi-spécialistes en tout...
A+

Ben merde, personne n'a parlé de Boris Vian! " Le déserteur ", ça me met les larmes aux yeux à chaque fois. J'aime bien aussi certains chanteurs québécois, comme Richard Desjardins, Félix Leclerc et Leonard Cohen - je sais , il chante en anglais, mais c'est un Québécois lui aussi, et ses chansons sont magnifiques! "The future " est une chanson absolument géniale, la voix d'un prophète biblique égaré au 20e siècle... Quand il la chante avec sa voix d'outre tombe, presque détimbrée par moment, comme si l'émotion l'étouffait devant la vision qu'il évoque - Give me christ or give me Hiroshima - y a de quoi se sentir remué!

Sinon la chanson du "Petit ane gris" !
 
C etait de qui encore ( suis meme plus sur du titre) ?

 
Hugues Aufray je crois ?

Hugues Auffray...
De Vian je vous recommande la "Chanson des chaussettes à clou", en particulier si vous n'avez pas d'affection particulière pour els représentants de l'ordre...
Elle est à crever de rire...

Brel : Sur la place
IAM > Bouger la tête

Je ne sais pas si tu connais la version jouée avec Yann Tiersen, mais elle est fabuleuse

dommage que ce type ait écrit "Vive le Guépéou"

Sans vouloir parler de ce qu'Aragon a dit ou fait, ou que Ferrat a chanté ou non, je vois pas ce que ça peut foutre. Céline et Cioran ont aussi des horreurs, ça n'en diminue pas la valeur de VABDN ou d'Histoire & Utopie
 
Au passage, je dis ça comme ça, mais Ferrat a été l'un des rares à attaquer le régime communiste à travers "Le Bilan".

bouge ta tête, tourn'tourn' pas en rond-en rond !  
 
c'est bon ça

ah c'était l'bon tmps cette époque, j'étais en 6ème ou en 5ème, les purs délires qu'on s'es tapés avec les potes, on a même tenté de se faire une petite "mise en scène" sur ce morceau, on était mdr à chaque fois que l'autre faisait une pure tête en disant

 
ça devait être sympa ... perso j'ai découvert plus tardivement je me lasse jamais d'écouter cet album ... vraiment trop fort ... IAM c vraiment le meilleur groupe français de ces 20 dernières années.
 

Avec le temps...
 
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix
le c?ur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
 
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
entre les mots, entre les lignes et sous le fard
d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
avec le temps tout s'évanouit
 
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
 
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
avec le temps, va, tout va bien
 
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie les passions et l'on oublie les voix
qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
 
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
avec le temps on n'aime plus

une que j'aime tout particulierement
Jacques Brel    
Mon enfance
 
 
Mon enfance passa
De grisailles en silences
De fausses révérences
En manque de batailles
L'hiver j'étais au ventre
De la grande maison
Qui avait jeté l'ancre
Au nord parmi les joncs
L'été à moitié nu
Mais tout à fait modeste
Je devenais indien
Pourtant déjà certain
Que mes oncles repus
M'avaient volé le Far West
 
Mon enfance passa
Les femmes aux cuisines
Où je rêvais de Chine
Vieillissaient en repas
Les hommes au fromage
S'enveloppaient de tabac
Flamands taiseux et sages
Et ne me savaient pas
Moi qui toutes les nuits
Agenouillé pour rien
Arpégeais mon chagrin
Au pied du trop grand lit
Je voulais prendre un train
Que je n'ai jamais pris
 
Mon enfance passa
De servante en servante
Je m'étonnais déjà
Qu'elles ne fussent point plantes
Je m'étonnais encore
De ces ronds de famille
Flânant de mort en mort
Et que le deuil habille
Je m'étonnais surtout
D'être de ce troupeau
Qui m'apprenait à pleurer
Que je connaissais trop
J'avais L'?il du berger
Mais le c?ur de l'agneau
 
Mon enfance éclata
Ce fut l'adolescence
Et le mur du silence
Un matin se brisa
Ce fut la première fleur
Et la première fille
La première gentille
Et la première peur
Je volais je le jure
Je jure que je volais
Mon c?ur ouvrait les bras
Je n'étais plus barbare
 
Et la guerre arriva
 
Et nous voilà ce soir.

y a aussi d'aventures en avantures de serge lama

ça peut foutre qu'il faut être une belle ordure pour écrire ça il fallait que ça sorte, dsl pour le off topic