Citation :
C’est peu dire que ces déclarations, qu’il juge téléguidées par Albert II, ont irrité Palmero. « SAS [Son Altesse Sérénissime] ne cherche qu’à me nuire et à me harceler », lance-t-il devant les policiers, affirmant subir « une iniquité de traitement », qui se traduit par des « plaintes absurdes et calomnieuses ». Ainsi, s’agissant de celle déposée pour « violation de la vie privée » et « violation du secret professionnel », visant à la fois le contenu et la divulgation de ses fameux cahiers, Claude Palmero rappelle qu’il était « soumis à la confidentialité, mais pas au secret professionnel ». « Je n’ai pas remis mes cahiers [au Monde] », affirme-t-il, ajoutant que ceux-ci « n’ont pas été réalisés à l’insu » du souverain. « Confirmez-vous que ces cahiers contiennent des informations tenant de la vie privée de la famille princière ? », insistent les policiers. « Dès lors que je m’occupais de toutes les affaires de la famille princière, certains aspects étaient privés », se défend l’expert-comptable.
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