sundy2a a écrit :
Bien-être des animaux : « Chacun doit faire un effort… » Avoir un chien en ville, pas toujours une promenade de santé.
https://img.20mn.fr/08jBHlTKSnCTE1t [...] n-lecteurs
Les grandes villes traînent-elles la patte pour améliorer l’accueil des chiens ? Si à la campagne, nos toutous voient la vie en rose, les témoignages de propriétaires d’animaux en ville sont moins reluisants. Entre le manque d’espaces verts, l’accès difficile aux transports et le problème central des déjections canines, difficile de contenter nos compagnons.
La problématique a notamment poussé le magazine 30 Millions d’Amis à établir, depuis 2016, un classement des villes « où il fait bon vivre avec son animal ». « On est parti d’un constat : la population canine à Paris était en baisse de près de 20 %. Le chien était de plus en plus perçu comme "animal non grata" », explique Katia Renard, rédactrice en chef.
Une histoire de vivre-ensemble
Le hic central soulevé par nos lecteurs concerne les déjections. « Il y a de plus en plus à disposition de sacs pour ramasser, et ça, c’est très pratique », témoigne Mary, propriétaire de deux chiens. « Le problème est surtout la rareté des poubelles. »
De quoi rendre plus compliqué le nettoyage de la « scène de crime », d’autant que même avec ces outils, certains oublient… « C’est du vivre-ensemble, chacun doit faire un effort, témoigne Katia Renard. Celui qui ne ramasse pas les crottes ne pense pas aux gens en fauteuil, en vélo… C’est très incivique. »
La laisse, ça lasse
Au-delà de ce sujet odorant, la ville pose certains défis spécifiques aux propriétaires. L’accès aux espaces verts est particulièrement compliqué. « Avignon est une ville atroce pour les chiens, dénonce Bernadette. Ils ont une petite bande qui leur est réservée, loin du centre-ville. Tous les autres parcs et jardins leur sont interdits ! » « À Toulon, il ne faut pas être difficile, abonde François. Les chiens sont interdits dans les parcs et sur les plages. »
Et, lorsque ces lieux sont autorisés aux animaux, encore faut-il pouvoir s’y rendre. A Saint-Brieuc, où habite Christophe, les transports en commun sont interdits aux chiens : « Si vous n’êtes pas véhiculé, alors c’est votre problème ! », peste-t-il. Marion acquiesce : « Les bus, tram et métro refusent les animaux qui ne sont pas dans des paniers. Même muselé, ça ne passe pas. En période de forte fréquentation, je peux comprendre, mais à d’autres moments… »
Alors, comment rendre la vie plus douce à nos compagnons ? Difficile de répondre. Pas seulement une question de volonté, mais plutôt, dans la plupart des cas, de gros sous : « Les villes ont pris conscience de la problématique du chien, affirme Katia Renard. Le principal obstacle, c’est le budget, car le sujet n’est pas prioritaire. » Il faudra sûrement brosser les élus dans le sens du poil…
|