Les aventures de Sauvetage animal rescue à la télévision canadienne... / Par Vicky Girard
Les 12 épisodes de 30 minutes sont diffusés à TVA, les jeudis à 20h30.
À la rescousse d’un castor coincé dans un barrage hydroélectrique ou de koalas en péril lors des feux en Australie; les téléspectateurs peuvent voir le travail de l’équipe bénévole de l’organisation Sauvetage animal rescue, dont le fondateur demeure à Châteauguay, en écoutant l’émission Sauvetage animal sur les ondes de TVA, depuis le 7 janvier.
Éric Dussault, fondateur de l’organisation qui existe depuis 2016, fait savoir de transposer son travail au petit écran contribue à le démystifier, notamment en le différenciant des interventions que font, par exemple, la SPCA. Il précise toutefois que ce que certains appellent un métier est plutôt une passion.
«Il n’y a pas de formations typiques pour faire cela. On est seulement une poignée de personnes au Canada. Nous, on est une bande de passionnés réunis, équipés et formés de façon autodidacte pour sauver des animaux», dit-il.
Le plus important pour l’équipe était que rien ne soit dénaturé pour l’émission dont le tournage a débuté en janvier 2020.
«On ne voulait pas que ce soit plus spectaculaire que ce l’est dans la vraie vie», soutient-il.
Cela a été possible grâce à Mathieu Arsenault, souligne M. Dussault. Il a porté les chapeaux de réalisateur, caméraman, preneur de son, directeur artistique et monteur.
«Le succès de l’émission repose sur le fait que nous pouvions tourner sans une équipe nombreuse et des horaires et restrictions, bien que le diffuseur a toujours son mot à dire», explique M. Dussault.
Le principal intéressé affirme dans un communiqué relayé par TVA que des tournages ont eu lieu dans des milieux exigus ou insalubres, «vide sanitaire, égouts et même un appartement squatté par un criminel!».
«Sauvetage animal, c’est un peu comme l’équipe de Ghostbuster, mais au lieu de chasser des fantômes, ils sauvent des animaux», exprime-t-il.
Mathieu Arsenault était branché aux radios de communications de l’organisation et, lorsqu’une intervention captait son attention et qu’il pouvait s’y rendre, il y allait et s’adaptait afin de ne pas interférer avec le sauvetage.
«On veut vraiment faire comprendre aux gens qu’une ressource comme nous existe pour faire une différence entre la vie et la mort d’un animal.»
«D’un point de vue éthique, il n’était pas question qu’on fasse attendre un animal ou qu’on se positionne physiquement pour des angles de caméra ou que celle-ci se fasse sentir parce que ça peut empirer la situation si par exemple, un chat est coincé dans un arbre. Ça, Mathieu l’a compris», confie M. Dussault.
Des caméras de type GoPro ont également été utilisées et des reconstitutions après coup ont parfois été tournées.
Photo: Gracieuseté TVA
L’Australie, coup de cœur et imprévu
Les deuxième et troisième épisodes de l’émission présentent les sauvetages que l’équipe a effectués en Australie, alors que des feux mettaient en grand danger des animaux, dont des koalas.
«C’était vraiment une expérience incroyable. On a senti à quel point on servait à quelque chose», soutient M. Dussault.
De plus, il relate que quand l’organisation a pris la décision d’aller en Australie, la diffusion de l’émission n’était pas confirmée.
«On y allait, qu’il y ait des caméras ou pas. Mathieu Arsenault a décidé de se payer un billet et de nous accompagner, advienne que pourra. On ne savait pas si ça allait voir le jour. On a bien fait de prendre la chance», reconnaît-il ajoutant qu’il avait une certaine crainte que cela mette la barre haute lorsque l’équipe serait de retour au Québec. L’idée d’en faire une série spéciale a même été évoquée.
Les deux épisodes du 14 et 21 janvier sont consacrés à cette aventure australienne.
Sauvetage animal rescue vit déjà une hausse des appels pour des interventions, alors que normalement en début d’hiver, ce n’est pas une période occupée, puisque des animaux sont en hibernation et que ceux domestiqués sont davantage à l’intérieur.
«Le nombre d’appels a doublé de 2019 à 2020, alors avec l’émission, on se prépare à un grand volume d’appels», affirme M. Dussault.
Le printemps 2021 s’annonce «tout simplement malade. On se prépare pour répondre à la demande pour ne pas être victimes de notre succès», croit-il.
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Message édité par beced le 15-01-2021 à 07:07:23