LE TIGRE DE L'HERBE. Mante religieuse
Mon joli modèle a disparu, grand bien lui fasse, elle est certainement repartie dans ses pénates ? Pourquoi avait elle élu domicile chez moi, mystère ? J'ai été ravi de l’accueillir, fut un temps je me baladais accroupi ou à quatre pattes pour la trouver, ce n'est plus de mon âge, alors sa visite m'a grandement facilité la tâche. J'ai toujours aimé cet insecte, sa tête est vivante, elle vous suit du regard c'est fascinant, je lui trouve une grande élégance, une classe, je vois peu d'insectes aussi distingués qu'elle à part les papillons. J'espère arriver à la faire aimer aux récalcitrants ?
Association CSFL: Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine
Hérisson : un nombre d’accueils en hausse Le Hérisson est l’espèce que nous accueillons le plus et nous venons déjà de dépasser à ce jour le nombre de l’an passé. Bien que nous soyons à quelques jours de l’automne, nous enregistrons encore des jeunes à élever.
A cette époque, les Hérissons cherchent à prendre du poids pour passer l’hiver en hibernation. Mais depuis quelques années, nous connaissons des périodes automnales et hivernales assez douces et le Hérisson semble profiter de ce changement climatique pour étaler sa période de reproduction.
Insectivore mais aussi opportuniste, il a besoin d’un territoire où il peut trouver insectes, vers et toute autre faune se trouvant au sol. Il ne dédaignera pas d’aller se nourrir dans des gamelles de chats ou de chiens mais cela ne doit être qu’un substitut de nourriture et non pas une habitude.
Car le Hérisson, par son régime alimentaire, qui doit être le plus varié possible, ne peut survivre que dans un environnement sain et très varié. Sa présence est donc un excellent indicateur de qualité environnementale. Les périodes de canicule ont certainement impacté les mères qui allaitaient et nous avons recueilli plusieurs jeunes très amaigris. La sécheresse repousse de nombreux vers de la surface du sol.
Alors, feuilles tombées à terre, fruits laissés au sol pourront attirer et abriter de nombreux insectes qui eux aussi cherchent de la nourriture et des caches pour l’hiver. Une aubaine pour notre mammifère ! Ainsi, privilégiez un environnement propice aux Hérissons en intégrant haies, vergers et pelouses non fauchées. La présence de Hérissons vous confirmera l’intérêt et la richesse de ce biotope !
Petit conseil : Un Hérisson observé en pleine journée ou ne fuyant pas l’Homme est en détresse.
Pensez à nous contacter rapidement dans ce cas au 09 70 57 30 30 afin d’envisager une solution.
JE ME SUIS LONGTEMPS POSE LA QUESTION et J'EN SUIS ARRIVE A LA CONCLUSION QUE C’ÉTAIT CELA, " Un site de rencontre en ligne "
Un nouveau procès pour des animaux trop bruyants
Après le coq Maurice, c’est au tour de canards et d’oies d’être accusés de caqueter trop fort. Le propriétaire des palmipèdes doit comparaître en justice aujourd’hui devant le tribunal de Dax, mais selon les deux parties, le procès devrait être renvoyé.
Dans cette commune de 7 600 habitants sur la côte sud des Landes, un habitant a assigné sa voisine à comparaître. L’objet de son courroux ?
« Le bruit incessant et d’autres nuisances que lui causeraient mes canards », indique Dominique Douthe, 67 ans. La propriétaire des volailles, qui habite Soustons depuis plus de trente ans, élève « une cinquantaine de canards et d’oies » dans ce lieu situé en pleine campagne, à moins de 300 m de l’étang de Hardy.
- Signez la pétition ! http://chng.it/Fv5d2bH5 via @ChangeFrance Signez la pétition Comite de soutien des canard d'Hardy de Soustons (40) change.org
« Ce conflit a démarré il y a environ un an, lorsque ce voisin a acquis sa propriété », raconte Mme Douthe, « il est venu se plaindre du bruit de mes volailles deux fois par semaine du mois de juin jusqu’au mois d’octobre 2018 ».
“Préserver les caractéristiques de la ruralité”
Pour l’épouse du couple de plaignants, qui ne veut pas être identifiée, « lorsque nous avons visité la maison, en hiver », dit-elle, « les oies et les canards étaient moins nombreux, donc, moins bruyants ». « Nous avions vu quelques animaux . Ce n’est que plus tard, lorsque les animaux sont revenus, que le bruit est devenu plus important », ajoute-t-elle. Son époux a vu l’éleveuse trois ou quatre fois, a fait venir un acousticien qui a préconisé de déplacer l’enclos et construire un mur : « Nous n’avons plus eu de nouvelles de cette dame, plus de contact depuis le mois d’octobre. » “On est dans les Landes tout de même !” Pour le couple, il ne s’agit pas simplement du bruit : « L’élevage est situé à proximité d’un cours d’eau qui se déverse dans une zone Natura 2000 dans laquelle il est interdit de parquer un élevage. » « Ce qui nous semble important, c’est le respect de la réglementation sur l’environnement, et c’est cela qui nous a motivés à poursuivre : les règles doivent être respectées par tout le monde », dit l’épouse. Dans ce petit hameau, « de nombreuses maisons possèdent un coin pour l’élevage des volailles. On est dans les Landes tout de même ! », s’emporte néanmoins une riveraine propriétaire de quelques poules.
La maire de Soustons, Frédérique Charpenel, a écrit sur sa page Facebook qu’il était « absolument nécessaire, à Soustons et partout en France , de préserver les caractéristiques de la ruralité (agriculture, élevage, pêche, chasse, etc.) ». Mais « il me semble aussi nécessaire, de ne pas tomber dans le panneau du repli sur soi, de ne pas déraper dans la caricature en pensant que les nouveaux arrivants, ne pourraient pas s’intégrer ou nous feraient perdre notre âme ». Plusieurs affaires de bruits ruraux, de coq comme Maurice dont le jugement sera prononcé jeudi à Rochefort, de cloches qui sonnent ou de grenouilles qui coassent, ont agité les campagnes récemment.
Le maire du petit village de Gajac en Gironde a même proposé de faire classer ces bruits au patrimoine national et fondé l’association L’Écho de nos campagnes, pour « protéger notre monde rural et nos traditions ».
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