complémentaire et un peu différent du cultissime topic "honte", venez raconter ici vos expériences de loupés, ratés, pas osé, mal goupillé, trains manqués...de votre courte vie.
Que les conséquences aient été heureuses ou pas on s'en fout, venez raconter (avec un effort de forme c'est toujours plus sympa à lire   ) vos meilleurs actes manqués...

Je commence avec LE classique GSNALF de jeunesse, classique jusque dans le lieu des faits

C'était il y a à peine 2 ans, je travaillais déjà pour ce fameux opérateur de téléphonie mobile à la Défense, Temple des bobos en suractivité et des parts de marché ...
Dans ma tour semblable aux autres - quoique de taille assez modeste finallemenet - tout le monde a vite fait de se connaitre au moins devue. A cette époque, il y avait encore quelques bastions de résistance au "politiquement correct" - un étage sur 2 - les cafets fumeurs
La fréquentation assez régulière de ces lieux de rencontres "neutres" me permettait de connaitre quasi tout le monde dans la tour, et de repérer par là même les nouvelles têtes...
Un visage ne m'a pas quitté dès lors où je l'ai vu la première fois : féminin évidemment, petite brune aux yeux de biche noisette et à la silhouette gracieuse...Laurence

Mais vous savez ce que c'est, tant qu'on n'est pas tombé dans la "bonne configuration" on se cherche toujours des excuses, on fuit les opportunités d'aller plus loin que les simples conversations de cafet...jusqu'à ce qu'on ne puisse plus y échapper. A l'occasion rêvée.

Je débarque donc un matin de plus du métro à l'Esplanade de la Defense pour prendre mon service du matin vers 7H, la tête encore dans le paté de ma nuit finie sur les strapontins de la RATP. Je passe le sas de la tour et badge pour rentrer, quand j'entends le sas qui se remet en marche juste après mon passage. Je tourne la tête tout en appelant l'ascenceur et je vois...la silhouette qui me hante depuis quelques semaines déjà, une petite brune aux yeux de biche noisette passe le sas et badge pour prendre l'ascenceur aussi...

Dans ma tête j'entends déjà les première notes de cette p%*$* de chanson de Calogero...

"J'arrive à me glisser
Juste avant que les portes ne se referment
Elle me dit “quel étage“
Et sa voix me fait quitter la terre ferme
Alors..."

Bien qu'étant déjà des connaissances de cafet je fais le minimum syndical : un "bonjour" neutre, peu inspiré, voire un peu constipé...
La perspective de partager 6 étages de quasi intimité avec Laurence me fait presque chanceller au moment du "ding" annonciateur de l'arrivée de la cage d'ascenseur...

"Les chiffres dansent...
Tout se mélange
Je suis en tête-à-tête avec un ange..."

Les portes se referment...
Et là...
Rien.
Nada.
Pas un mot, pas un regard, je suis resté pétrifié la tête vers la porte, tandis que je sentais son doux regard de biche aux yeux noisette juste derrière moi...

"Elle arrange ses cheveux
J'ai le coeur juste au bord des yeux
Et sans la regarder je sens la chaleur
D'un autre langage
Alors
Les yeux rivés
Sur les étages
Pourvu que rien n'arrête le voyage"

Arrive le 6e étage, elle sort en me lançant un "bonne journée" à faire fondre la banquise en hiver  

Les portes se referment.

Je me cogne la tête contre les murs jusqu'au 9e étage      

Joli 1er post.
 

merci
espérons que ce ne soit pas le seul

drapal, j'aime les histoires gnalf-like

ouais enfin spa réservé aux histoires GNALF hein   *
par ex je repense à mon parcours scolaro-professionnel ben...j'ai loupé des trucs, et pas que des petites brunes aux yeux de biche noisette
 
faut le prendre au sens large  

Je devait être en seconde, elle aussi.

   Elle ressemblait a linoa dans FF8, c'était comme ça que je l'appelais d'ailleurs, au point que c'en était devenu une obsession. J'utilisais chaque minute que je pouvais a l'observer au lycée, de loin, et tout les soirs je pensais a elle, de prés.
C'était un lycée classique du coin: miteux, froid, sombre et chiant mais qui essayer de se donner un nouveau souffle avec une cantine et une sorte de cafétéria neuve et le ciel était a l'image de l'endroit.

    Elle était devenue une obsession tel que c'était devenu un running gag dans ma classe, entre mon perso en jdr qui tombais amoureux d'une linoa et les " linoooaaaa " dit sur le ton d'un homer boulimique qui n'aurait pas vu un donuts depuis trois mois, la bave en moins, une obsession tel que je me faisait l'effet d'un pervers a essayer d'en apprendre le plus possible sur elle, une obsession tel qu'elle ne me laissait qu'une solution: fantasmer sur ce qui aurait put être.

   Et un jour je suis là, dans cette cour sordide, assis bêtement a parler nana avec des potesn quand elle passe, traversant la cours avec la grâce d'une créature entre la chatte et l'actrice porno, quand soudain deux potes se lèvent, vont lui parler et avec elle commencent a se diriger vers moi, toujours vautré sur ce banc dans une position qui n'est pas sans rappeler le phoque échoué sur la plage.
Je réfléchit a toute allure, vite, trouver quelque chose a lui dire, quelque chose de drole, c'est bien ça, l'humour, c'est marrant, ca va permettre de briser la glace, ou quelque chose de spirituel? arh merde elle est presque là, bon, on va rester sur le truc drole, drole et nonchalant, genre, heu... "J'ai l'air d'un con!" OUI! c'est bien ca!

Notez bien que dans ma tête, j'ai trouvé ca drole et un peu spirituel, l'énonciation qui refuse le ridicule en le nommant, classe, top, nickel chrome. Je seul problème c'est que ca ne passe bien que sur le capitaine de l'équipe de football américain dans les teen movies, et encore, quand il s'appuie sur le mur le bras tendu au dessus de la pom pom girl qui sert contre elle ses bouquin, pas sur un lycéen amorphe.

Elle est devant moi debout. Je suis devant elle affalé. Elle me dit salut, je lui dit " J'ai l'air d'un con ".
Je me rend compte que j'ai pas prévu la suite alors que j'imaginais tout les soirs ce moment.

Je vais répéter cette phrase vingt fois environs avant qu'elle parte.

Linoa c'est dans FFVIII    

Encore un topic lol

 
 
Lol, internet!
 
=>[]

avoir vendu mes actions Microsoft en 1987

 
Lol
 

changement de thème pour mon 2e acte manqué, dans la série boulay cette fois...

l'été dernier - comme un peu tous les étés depuis un moment - était un peu "moisi" : grisaille, vent, pluie et une semaine de canicule au milieu...
Tout ça pour situer le contexte de franche excitation quand une copine nous invitât à fêter son anniversaire - et le début de la canicule annoncée par la météo - dans sa maison de campagne à quelques lieues de Paris et de ses tracas...

Histoire de marquer le coup d'anniversaire et le ptit WE à la campagne, nous avions planifié une surprise pour la copine en question : 5 mecs qui veulent faire plaisir à une fille keski font à votre avis ?

L'exercice demandant un minimum de préparation et de répétitions, on est arrivés à se mettre d'accord sur un truc sympa et pas trop long pour nous ménager les neurones - mais pas du ridicule
Toute la semaine on a répété - enfin, quand on arrivait à tous se libérer en même temps    - jusqu'au WE fatidique.

On était censés tous partir ensemble de l'appart d'un pote histoire d'être sûr d'avoir tout le monde mais j'avais déjà ma soirée prise (sport ou beuverie je sais plus   ) et donc je devais les rejoindre directement à la gare le lendemain matin pour le départ, eux se chargeant des billets.
Le samedi matin réveil impec comme une fleur, je prépare mes dernières affaires (je mets la brosse à dents dans le sac quoi ) et prends les transports jusqu'à la gare de Lyon.

J'arrive avec une bonne marge de 20 minutes et appelle mes camarades :
"Allo wesh ayé j'y suis prem's !!"
"ouais nous on est encore dans le métro on y est dans 5 minutes"
"bon je vous attend où ?"
"ben chais pas t'es où ?"
"ben là heu chuis vers les quais de départ province, je peux vous attendre au Relais H..."
"attends-nous devant le quai ce sera plus simple t'as regardé lequel c'est ? le numero du train c'est le 12345(*) départ 10H55 "
"attends je suis devant les panneaux justement..."
"ok"
"mmm"
"?"
"je vois pas...ya pas de train à 10H55 là..."
"...mais t'es où ? C'est Montparnasse hein ?"
"......heu...chuis à gare de Lyoooooon..."
"rho ptain le boulayyyy ...".

Il me restait donc 20 minutes pour faire garde de Lyon-Montparnasse, autrement dit j'ai speedé comme un taré mais je suis arrivé bien après  

bilan : un super WE à la campagne raté, avec réjouissances et spectacle funky kapout  

(*) j'ai une bonne mémoire mais le N° de train j'avoue je sèche