Reprise du message précédent :

Les années 20 oui... mais à cette époque, le cinéma était inventif partout. Et les explorations se sont tout autant faites en Allemagne et en URSS qu'aux USA.
Fin des années 40 et années 50, désolé, la nouveauté était plutôt en Italie.
 

Sauf qu'une fois bien mis dans le système, l'inventivité de Lucas, on repassera... Quant à Coppola, passé la phase Nouvel Hollywood justement (et l'échec de One from the Heart), il a eu bien du mal à monter financièrement ses films successifs. Citer Scorsese aurait été plus pertinent. Mais Scorsese, Coppola... je considère que ce sont des auteurs qui sont là malgré le système, et qui ont une influence faible sur le système lui-même. Notons que Kubrick, lui, s'était barré bien auparavant au Royaume-Uni (à ton avis, pourquoi? ). Et Hollywood a rapidement fini par broyer Cimino.
De ceux que tu as cités, le seul ayant bien réussi sans trop y perdre son âme, c'est Spielberg. Qui a aussi fait de l'alimentaire, parfois...

ben voyons, Capra, Wilder, Hitchcock, Welles, Huston...    

Toi aussi, tu dévies et tu fais de faux rapprochements. Tu disais qu'Hollywood "donnait le là", or ce n'est pas de l'inventivité mais de l'influence et de l'audience.
 

Je persiste à écrire que passé les années 40 grosso modo, "Hollywood" n'était plus si innovant (il a fallu le Nouvel Hollywood pour que ça reprenne vraiment). L'innovation y était plus devenue l'exception qu'autre chose, et se faisait plutôt en marge. Mais que ça ne soit pas vraiment "innovant" ne veut pas dire que ça n'était pas intéressant, hein... John Ford a beau être resté au fond un réalisateur classique dans sa fin de carrière, ses oeuvres sont passionnantes.
 
Hollywood, c'est surtout une machine surpuissante, qui a forcément aussi attiré des gens de haut niveau. Machine qui excelle à appliquer des règles bien éprouvées, pour en faire des produits avec de la haute "production value". Ce qui n'est pas si étonnant quand le contrôle était chez les studios plutôt que chez les auteurs. Quand ces studios étaient aux mains de moghuls passionnés de cinéma, ils ont pu faire les bons choix et donner lieu à des grands films (mais toujours dans le sens d'une prise de risques mesurée... et c'est pour ça que côté inventivité et innovation, Hollywood est loin d'avoir été "le" phare - pour avoir le droit d'être inventif, il fallait avoir du succès, ce que quelques uns comme Lubitsch ou Hitchcock ont su combiner). Ca allait aussi quand certains se sont mis à laisser les auteurs libres de monter de gros projets (Nouvel Hollywood) et certains ont pu profiter de la fenêtre de tir. Mais sinon, côté innovation... tu prends le film hollywoodien moyen, c'est pas franchement inventif, quelle que soit l'époque.
 

D'ailleurs, j'en avais posté un.
 

Côté inventivité justement, The Red Shoes est un bon candidat. Mais c'est anglais.

ouais on peut en parler indéfiniment, je te rejoins sur certains de tes propos sur Hollywood, visiblement avec toi il ne faut pas faire de généralités, c'est pourtant bien pratique pour discuter sans en faire des tartines, enfin mon propos c'est de dire que les mouvements naissent, évoluent, meurent, et laissent la place à d'autres mouvements

Attention, faut pas forcément être un hyper-inventif pour être un grand auteur et réaliser des chefs-d'oeuvre.
 

Années 30, avec les débuts de la comédie américaine dont il a effectivement contribué à fixer les codes. Et à partir de la fin des années 40, le gros de sa carrière est derrière lui.
 

Oui, c'est un grand metteur en scène. Mais qui est plutôt dans une continuité (celle des genres qu'il a d'ailleurs contribué à créer quand il était scénariste, dans les années 30...).
 

Un des rares, et qui fait partie de ceux ayant fait leur carrière en profitant du système.
 

Tué par le système, justement. Ca illustre bien que les trop inventifs ne pouvaient pas bien s'épanouir à Hollywood.
 

Certes, quoique je connais moins bien sa carrière globale...
 
 
Mais ce que je voulais illustrer, c'est qu'un mouvement comme le néoréalisme italien (Rossellini, Visconti, De Sica...) n'aurait jamais pu naître dans le Hollywood des années 40-50. Et si je prends un de leur films, et ce que faisait "Hollywood" en même temps... la nouveauté, l'exploration de modes nouveaux d'expression, elle est où?

Limite je préfèrerais voir des screens de films en noir et blanc.  

l'exploration chez Hitchcock par exemple ? elle est là tout le temps... on l'a peut-être oublié parce que c'est un classique... dans les années 30 Hollywood c'est Chaplin... dans les années 80 c'est l'entertainment, moins intello que le ciné des années 70 mais pourtant très inventif... bref Hollywood et plus largement le ciné USA a été une locomotive sur facilement 50 ans, avec des hauts et des bas, et les difficultés d'une industrie, évidemment... mais depuis 10 ou 20 ans c'est terminé...
 
et bien sûr que les cinémas français, allemands, italiens ont été très importants, mais là aussi il y a des cycles - le ciné français est très productif mais plus très inventif par exemple

Généraliser excessivement, c'est mal. Il ne faut pas confondre simplifier et réduire.
 
Et à part ça, faut voir des questions de définition. Un terme comme "danse contemporaine" (ou "musique contemporaine", etc...) ne veut en soi pas dire grand chose, à part désigner l'ensemble des oeuvres récemment créées. Par définition, ce n'est pas un "mouvement". Et donc, par définition même, ça finira forcément par continuer... Si tu parlais de post-modern dance, de Tanztheater, de non-danse... oui ce sont des mouvements, et potentiellement ça vit ça meurt ça se pétrifie ça évolue. Etc... Le seul souci, c'est que dans des genres par essence non-grand public, c'est plus simple pour eux de tout classer d'un bloc.

Euh, c'est quoi l'objet du topic ?  

bah non justement, pas du tout        sinon le dubstep serait de la musique contemporaine, ça en est mais pas dans le sens commun du mot - à savoir pour aller vite essentiellement musique atonale - de la même manière la danse contemporaine c'est la fille de la danse classique, danse de scène expérimentale, etc... - à préciser bien sûr mais ça se distingue clairement des danses populaires, de fête, de rue ou de clips... quant à cinéma "contemporain" ça n'a pas de définition commune, par défaut pour le coup ça désigne le cinéma actuel... à la rigueur si on veut trouver un équivalent de ce qu'on nomme "contemporain" dans d'autres arts il faudrait parler de cinéma expérimental, mais le cinéma ne se prête pas tellement par nature à une exploration aussi extrême que ce qu'on rencontre dans la danse, la musique ou les arts graphiques...

Relis ce que je mettais; j'ai jamais écrit le contraire. Hitchcock a continué à innover. Mais il en a eu la possibilité, car il avait aussi du succès et était rentable.
Hollywood se définit d'abord comme une industrie. Elle n'interdit pas les créateurs, mais ne les favorise pas vraiment.
 

Années 30? Chaplin s'est longtemps refusé à passer au parlant. Dans les années 30, il n'était pas vraiment représentatif d' "Hollywood" (mais ses films marchaient, donc on l'a laissé faire - encore un marginal ).
 

On a d'abord affiné le cadre du blockbuster, que Spielberg et Lucas avaient posé. Une fois que ça a été fait... suffisait juste d'appliquer la recette.
Les réalisateurs les plus inventifs ont souvent été en marge, pas au coeur du système.
 

Locomotive par la puissance financière et le succès auprès des masses. Mais pas locomotive d'innovation. Dès les années 50, c'est en Europe que ça bougeait.
 

Non, je ne pense pas que ça ait beaucoup changé. La puissance reste là. Les gens continuent à affluer. Il y a toujours quelques personnes qui poussent les choses un peu plus loin, quoique comme souvent à la marge (Cuaron par exemple). Etc... C'est un "bas" si tu veux, mais je ne m'inquiète pas pour eux.
Et, si les séries sont certes un genre aujourd'hui plus dynamique là-bas, ça reste à la base poreux. Certains acteurs font des aller-retours, et la dernière série dont on parle a été initiée par des gens issus directement du cinéma (Fincher, Spacey...).
 

Oui, il y a des cycles. Reste que, sur certaines périodes, c'est bien dans ces pays là qu'on construisait d'autres façon de faire du cinéma. Là où, à Hollywood, on affinait surtout les modèles.

Trouver ceci:

que j'avais posté un peu plus haut.
 
En attendant, je fais mon (gros) boulet avec Moonboots.
 
PS: sisi, c'est bien un film, sorti en salle etc...

passionant débat...

au contraire, il travaillait au cœur d'Hollywood, mais en effet avec indépendance
parlant ou pas on s'en fiche, je parle de créativité, c'est pas parce qu'on passe à la couleur et à la 3D qu'on est créatif, cf Avatar

il n'y a pas de règles, l'entertainment a beaucoup inventé, sauf depuis une vingtaine d'années, quand la production a étouffé la création

encore une fois tu dévies, succès ne signifie pas innovation...

so what ? encore une fois tu dévies

non

Arf, le "sens commun"... qui sert surtout à classifier à l'emporte pièce...  
 
Sur le fond, il y a surtout une opposition "art savant/art populaire" (en schématisant). Et énormément de préjugés.
 
Quant à la nature même du cinéma, elle n'empêche rien; on peut faire du très expérimental. Je dirais même qu'en regroupant images animées et son, le cinéma est un art total par essence, et un beau candidat pour faire de l'expérimental - par nature. Le seul problème est d'avoir de l'audience, et donc des financeurs prêts à y mettre des sous. Mais à faibles coûts, ça a toujours existé, c'est juste assez confidentiel. Le problème n'est pas la nature de l'art (au sens de sa forme), mais plutôt son écosystème (au sens de sa production).

tu piges pas que "danse contemporaine" désigne une catégorie particulière et non pas la danse pratiquée "de nos jours"     quand on parle de "danse contemporaine" on ne parle pas de la danse hip hop qui est pourtant belle et bien "contemporaine" au sens du dictionnaire... attention à ne pas t'égarer dans l'enculage de mouche sémantique...
 
 

oui, bah c'est ce que j'entendais par "nature"    un être non adapté à son éco-système disparaît...
encore de l'enculage de mouche, attention gros boulet  

Si vous pouviez continuer en MP, s'il vous plaît...  

ok c'est terminé ou bien Boulet crée un topic sur le sujet  

 
Ok, très bien. Je vais commencer par des Kurosawa.  

Kewl !  
 
Mais là, je vais pas être très présent les prochains jours... si tu pouvais attendre mon retour...  

Avant de poster des screens faudrait que je les vois.  

C'pas con...    quoiqu'il y en ait ici qui postent des films sans les avoir vus... Je ne les dénoncerai pas !  
 

Paraitrait même que certains oseraient poster des caps de TMNT sans l'avoir vu, mais ce n'est qu'une rumeur.  

Encore une immonde rumeur destinée à jeter l'opprobre sur d'innocentes victimes...  

Rappel:

 
Nouvelle image:

On reconnaît l'opéra de Paris, un docu sur la danse ce qu'on voit sur les images, très probablement par un très grand documentariste que j'ai croisé une fois d'ailleurs au resto... américain d'origine... célèbre pour un documentaire sur des fous.

Mais je peux pas relancer...  
 
Démerdez-vous...

Ou si, je vais relancer si j'ai confirmation. Bon, la Danse de Wiseman ?

Je me croyais sur le thread du jeu du screenshot pendant quelques posts puis ...

Si jamais j'ai bon, je relance avec ce film en noir et blanc  , que vous auto-confirmerez au besoin...

Mais d'abord, il faut que Gros Boulet confirme... ou pas.

THEN SUDDENLY... HS, TONS OF HS !!!  

J'ai la flemme de dire Avatar en N/B.

Seule la première réponse juste après l'éventuelle confirmation de Gros Boulet sera acceptée.  

Oui.

Avatar.

Mais je vais relaisser la main, paske. A qui voudra bien la prendre.

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C'est devenu un topic de discussion ici maintenant?    
 
J'ai même cru un moment mettre trompé de topic  

C'est clair, si vous voulez philosopher, organisons une kimouss