Reprise du message précédent :
J'hésite entre 2 films de  Anders Thomas Jensen : "Men and Chicken" et "Les bouchers verts"
J'ai vu et apprécié "Adam's Apples", mais j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose pour être un grand film.
 
J'ai vu la bande annonce de "Les bouchers verts", j'ai peur que le film soit assez prévisible alors que  "Men and Chicken" a l'air plus mystérieux. Vous en pensez quoi ceux qui vu les deux ?

Appeau à Daphne

Je veux bien sa réponse puisqu'on a les mêmes goûts
(même si elle le ne sait pas car je suis plutôt un lurker sur les topics ciné)

Les deux sont excellents, mais à choisir je préfère Les Bouchers Verts, de pas grand chose. Parce que les personnages sont plus mignons je dirais. Il est plus abordable aussi je pense, Men and Chicken est un peu plus zarb.
Aussi, dans ma chrono filmique, Men and Chicken arrive après les autres donc forcément il est moins surprenant

Les bouchers verts est en effet très prévisible, mais ça reste sympathique à regarder.

De toute façon, je regarderais les deux.
@Daphne : justement, j'aime les films zarb, mon film référence est Taxidermia
 
Si vous avez des références de ce type : l'ovni classe, qui ne bascule pas de le gore pour le gore (suis pas fan des films d'horreurs purs), je suis preneur.

Déjà cité 50 fois : Grave.
Les Combattants aussi même si le citer sur ce topic est discutable...

Dans le genre bien glauque, mais "pour les enfants" j'ai maté Return to Oz  
 
Et j'en parle sur le topic ciné.

Je suis d'accord avec toi et pourtant je maintiens mon impression, je m'explique. Effectivement les deux n'ont rien à voir sous plusieurs aspects mais ce qui m'a fait les relier, c'est un goût de la mise en scène macabre, de la mise en spectacle des corps genre "tiens je vais prendre son corps, le mettre comme ça puis machin il va aller là" même si dans des buts différents. En fait j'ai justement eu l'impression que Lars Von Trier pouvait avoir repris cette idée mais pour l'exploiter à d'autres buts dans son film.

Berberian Sound Studio et la filmo de Peter Strickland.
Les premiers Ben Wheatley.
Les Jérémy Saulnier.

Blue Ruin de Saulnier, j'ai beaucoup aimé :
Les personnages sont attachants et l'idée de dévoiler l'histoire du héros par petit morceau fonctionne. La réalisation est excellente, et de ce point de vue aussi, j'ai trouvé que tout fonctionnait : le suspense, l'humour, l'ambiance tout comme le rythme du film qui est maitrisé.
 
Plutôt déçu par les bouchers verts :
Le thème "manger des humains" n'est pas du tout exploité dans le film : ça aurait pu être utilisé pour rendre le film glauque, ou malsain, ou encore pour amener une réflexion sur notre façon de s'alimenter, mais rien de tout ça n'est présent dans ce film finalement très plan plan. L'intrigue aurait pu être sur une magouille quelconque dans un boucherie, le film aurait été identique.
Les personnages sont sans profondeurs, du coup on se fout de ce qui leur arrive tout comme on se fout de ce qui risque de leur arriver à cause de leurs pratiques, car ça a été traité d'une façon trop détaché aussi. Qu'apportes au film les personnages de son frère ou de sa copine ? Rien de mon point de vue surtout que la liaison avec cette fille n'est pas crédible dans le mesure où on ne voit pas pourquoi ils se fréquentent, ça arrive comme un cheveu sur la soupe.
Il reste quelques répliques assez drôles et décalés mais ça ne ma pas suffit. Seul réussite du film :

J'viens de finir de regarder "« American Murder : The Family Next Door »"
 
J'ai bien aimé, surtout que je n'ai pas lu exprès le résumé pour laisser le doute planer jusqu'au bout ! Quelle bonne expérience!  
 
edit: Un travail "journalistique" très intéressant là: https://camilleg.fr/comprendre-laff [...] -partie-1/
 
Je n'ai pas besoin de préciser que le film en question est une oeuvre tellement ennivrante, morbide et réelle que ça a toute sa place sur le topic!

drapal

Possession

Le truc avec Isabelle Adjani et Sam Neill ?

J'ai tenté ce truc et arrêté au bout d'un quart d'heure je crois.

Excusez moi platement, c'est Possessor, du fils Cronenberg

https://www.imdb.com/title/tt5918982/

Tu parles, enfin je ne parlais pas, de https://www.imdb.com/title/tt0082933/?ref_=fn_al_tt_1 en effet que j'ai jamais vu et jamais entendu parler

Oui je parle de ça  
 
C'est... Spécial.

Vu Vivarium : https://www.allocine.fr/film/fichef [...] 56558.html
Les critiques sont globalement mauvaises, mais si on était tous d'accord avec les critiques, on ne suivrait pas ce topic.  
Je conseille personnellement, suffisamment court pour ne pas s'ennuyer, et plusieurs niveaux de lecture servis par deux jeux d'acteurs maitrisés.

Je l'ai trouvé beaucoup trop étiré et répétitif, il aurait mieux fonctionné en court-métrage selon moi.

J'ai bien aimé quand-même.

Swallow.
Habituellement, j'en ai rien à foutre de ce genre film, mais là non :  
 
Haley Bennett mange un clou, et hop : tout part en vrille.
 
Ensuite ?
 

 
 
Plié.

Je l'ai vu au ciné, j'ai bien aimé.
La photo est magnifique et l'ambiance... particulière.
Haley Bennett est troublante, son érotisme est inversement proportionnel à ses bizarreries comportementales  
Du coup on est un peu perdu
 
C'est vrai que la dernière partie boucle le tout en mode accéléré, mais ça évite quand même de tomber dans du féminisme simplet.
J'en garde un bon souvenir.

Y'en a qui ont osé Kuso ?

De Sfephen King ?

Je vais t’envoyer le film en DVD par la Poste tu vas moins rigoler monsieur papier.

En cherchant le trailer, je suis tombé une mini review du film sur la chaîne YT Le Coin du Bis : https://www.youtube.com/watch?v=0U-mOoyxXcg
Ca me semble de bon augure, je suis sûr que ça se mange sans faim

Edit : ya aussi David Firth derrière le film, le type qui a fait entre autres Salad Fingers

Oui j’avais déjà lu un article sur Chaos Reign et après j’ai vu la vidéo du CDB.
J’ai kiffé Thé Greasy Stranglers donc si ça se trouve je tiendrai le coup devant Kuso mais no way mon mec acceptera de regarder ça (et je le comprends parfaitement)
Quand la vie sociale sera de nouveau à la mode je ferai une soirée avec quelques amis avertis  

C'est étrange, je n'ai pas trouvé de version 2160p

Bonsoir
j'ai Kuso et vous me donnez l'occasion de donner mon avis.
Il remplit pour sûr le critère "glauque, space, bizarre" etc    
J'ai aimé, mais j'en garde un avis mitigé.
En tout cas c'est à voir...j'ai beaucoup vu et un peu travaillé sur bien des films bis ou Z. Celui-ci me déconcerte, non pas sur la forme, mais sur la conscience des images qui bougent.
Voici mon pavé en spoiler,pour ceux qui ne l'ont pas vu. Je sais , c'est TLDR, navré.
Vous me direz si vous avez le même sentiment que moi.
 
Film réalisé par le rappeur Flying lotus que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam.
Difficile de le qualifier… cinéma Z, avant-garde, clip vidéo, film de genre (trash), comédie  ?
C’est un film tout en sécrétions (salive, sang, sperme, merde, lait, vomi … ) qui giclent ou pas de leurs orifices « naturels » ou d’autres moins naturels, et qui barbouillent tout le film...Tous ne sont pas traités à la même enseigne.

 
Le film est à peu près linéaire, fait de segments, presque des sketches, où l’on suit la vie des gens dans une Californie dystopique, avec l’obsession de ce qui peut entrer ou naviguer dans le corps avant d’en sortir. Il y a des-idées-jamais-vues, de l’humour et de l’auto-dérision (georges clinton   , les deux frères à fourrure de « l’héroïne »   …) Je ne pense pas que ce film se prenne au sérieux et cela me va.
 
Il y a un gros travail formel au niveau son (y compris du Aphex Twin, je crois aussi Amon Tobin…) et image. Coté image, il n’y a pas à proprement parler d’innovation, le grand mérite de ce film est de mettre à jour et de conjuguer les audaces formelles faites par d'autres comme les animations/superpositions, la carnitude et le « dégoutant », et enfin, l’onirisme, dans les images et la mise en scène. C’est un « beau » film.
 
Il y a des passages inoubliables,

Il y a des scènes dont j’ai aimé la beauté formelle :

.
 
Le revers de la médaille, c’est que les appropriations se font souvent trop évidentes, et parfois le film tourne au pur hommage, sinon à la copie, écrasé par ses références  : Lynch (à peu près tout Eraserhead, poulet-foetus-homme à pustules-et la bande son), Cronenberg bien sûr, Kenneth Anger (lucifer rising?), Derek Jarman... Il y a aussi beaucoup, beaucoup de passages vraiment très similaires à du Chris Cunningham, au point que je me demande si il n’est pas intervenu dans le film. Les animations superposées, aussi belles soient elles, qui approfondissent et amplifient les expériences des années 60’s-70’s, finissent par rompre la continuité du film et m’ont malheureusement lassé en fin de compte.
Cela et le reste peut donner l'impression d'un assemblage de projets de clips.
Au bout de 60 minutes, j’ai commencé à me soucier du temps restant, mauvais signe. Je trouvais que les scènes étaient prévisibles et surtout… sans enjeu.
 
J’ai trouvé la toute fin très malaisante par les places respectives données à l’Homme et à la Femme, et le regard porté sur cette dernière (la scène, l’action, les paroles) (et je suis loin d’être un féministe activiste 2.0).
En particulier, on utilise là les ressorts techniques de la pornographie "même si ce n'est pas que ça"... associés à une séquence "clip" précédente très réussie en mode chausse-pieds.  
Facilité de réalisation ou fin logique d'un discours ?
Je n’y vois rien de bien flatteur

 
Malheur, me voilà en train de faire la morale !
Que nenni. J'ai vu et travaillé sur bien des monstres de cinéma, et les images ont toujours un sens. Libre à moi de le trouver sympa ou pas.
 
Je reste donc à mi-chemin. Se contenter de faire un moyen métrage expé « tout dans la forme » aurait-il été préférable à ce long métrage qui, en fin de compte, n’a pas grand-chose à raconter , en tout cas pas tant que ça de respectable à mon goût ?

pour me faire pardonner du pavé...en très bref    
j'aime beaucoup franck Henenlotter et en particulier Bad Biology    

 ?

Tu ne connais pas ce mot ?
Ou tu ne comprends pas comment il peut s'insérer dans le film ?

Le personnage principal est une femme et après toutes les péripéties du film, elle cherche enfin à se réaproprier son corps et sa liberté, littéralement. Dans les dernières séquences elle confronte celui qui a causé son traumatisme originel, puis s'émancipe plus que symboliquement de façon assez rude à la toute fin (en plus dans un lieu réservé aux femmes ) du dernier lien imposé par son mari.
Et le mot féminisme ne t'est pas venu une seule fois à l'esprit ?
En l'occurrence, j'ai trouvé qu'il n'était ni simpliste, ni convenu. Par contre un peu brut de décoffrage, c'est certain.
Tu as vu la fin du film ? Je crois que la dernière scène se déroule en partie pendant le générique, dans mon souvenir.

C'est rose. C'est bleu. C'est Lynchien. C'est hitchcockien.

Explique moi "The Neon Demon"
Vazy qu'Eden Wood fume un pétard. Tout part en couilles, mais à la fin IL Y A QUAND MEME UNE RÉFÉRENCE À SIMONE DE BEAUVOIR.

C'est étrange, j'ai l'impression que tu ne lis pas ce que j'écris... C'est du français, pourtant
 
Le film se divise en 2 parties nettement distinctes tant thématiquement qu'esthétiquement et lorsque j'utilise le mot "féminisme", je parle de la seconde qui doit occuper le dernier quart environ :

Dont j'ai rapidement décrit le déroulé au-dessus et que je qualifie d'émancipation féministe plutôt crue et précipitée qui est en rupture avec le reste du film dont effectivement, je reconnais l'aspect lynchien très marqué (l'ambiance, la photo, la mise en scène). Lorsqu'elle sort de cet environnement et de son enfermement tant physique que psychologique, tout change, l'inclinaison thématique et l'esthétique, il y a une césure.
Bon, je reconnais que c'est très abrupt, en effet. Le film présente clairement deux parties bien distinctes. Ca pourrait d'ailleurs renvoyer au Blue Velvet de Lynch (puisqu'on parle de lui et que c'est une source d'inspiration évidente de Swallow), qui a un peu ces clivages nets entre le monde de la nuit et celui du jour, les principes masculins et féminins, le machisme et le féminisme, l'emprisonnement et l'émancipation.
 
Je ne comprend pas ce qui te perturbe autant.
Ce n'est pas un gros mot, "féminisme", hein ?

J'espère que ces gougnafiers accoucheront par la bite et que ce sera très douloureux
 
J'ai tapé "homme enceint film" dans Gogole et mis le filtre "moins d'un an" et je suis tombé sur ce film nigérian : https://www.youtube.com/watch?v=h6arGdA2E04
 
Merci ? Ou va mourir dans d'atroces souffrances à tout jamais ?

Il a même un article wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/The_Mortuary_Collection
 
Ca donne envie d'y jeter un oeil par curiosité