n'empeche que t'as plus de sensations dans la golf que dans la megane...
un avis
Avec 25 ch supplémentaires, des jantes de 18 pouces et un châssis affûté comme un rasoir, la Mégane présente une fiche technique des plus prometteuse. Rabaissée de 1,5 cm avec des suspensions au diapason et de splendides jantes de 17 pouces, la Golf GTI n'est pas en reste en matière de liaisons au sol. Sous son capot, le nouveau bloc 2.0 T met tout de suite les choses au clair. Dès 2 000 tr/mn, il colle son conducteur au siège en sifflant une musique envoûtante. Chaque pression sur le " champignon " entraîne un vroum moins rauque mais aussi émouvant qu'un moteur de Porsche Boxster. Après 3 000 tr/mn, la poussée s'intensifie jusqu'à 5 000 tr/mn puis évolue en souplesse jusqu'à 6 000 tr/mn avant de s'arrêter à la limite imposée par le rupteur. La Mégane paraît avoir moins de punch en bas et monte plus progressivement en régime mais elle accepte davantage d'évoluer en haut du compte-tours. Mais la sonorité de son moteur, granuleuse et sans noblesse, comme étouffée par l'échappement, ne provoque pas les mêmes frissons. Ses 25 ch supplémentaires se retrouvent sur les mesures d'accélération mais pas nécessairement derrière le volant. D'ailleurs, en reprises, la Golf GTI prend un peu l'avantage. Elle présente aussi une commande de boîte plus sportive. La grille courte et rapprochée peut parfois poser des problèmes pour enclencher la première. L'embrayage souple, laissant difficilement sentir le point de patinage, peut vous faire caler au démarrage. Mais en usage intensif, la boîte permet de descendre les rapports à la volée en émettant un clong flatteur presque comme une Ferrari à boîte mécanique ! Quoique plus sensible au roulis, la nouvelle bombe de Volkswagen parvient à suivre le rythme de l'effrénée Mégane. La Golf paraît juste un peu plus lourde à inscrire dans les virages serrés. Mais sa direction très très précise et communicative permet d'anticiper magnifiquement cette sensation d'embonpoint. Les plus extrémistes pourront même déconnecter partiellement l'antidérapage ESP pour provoquer de petites glissades du train arrière (jusqu'à un certain degré). Plus incisive, la Mégane aspire le bitume et offre davantage de mordant au freinage. Faute de se montrer plus joueuse que sa rivale, elle joue de son antidérapage ESP (non déconnectable) pour rester neutre en toutes circonstances. Dommage que sa direction imprécise et peu informative gigote désagréablement sur les accélérations musclées.
Message édité par ledingue le 30-12-2004 à 23:10:58