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  Vous avez des histoires à faire partager ? Nous avons tout pour vous !

 


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Auteur Sujet :

Vous avez des histoires à faire partager ? Nous avons tout pour vous !

n°3924880
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 09-10-2004 à 19:50:43  profilanswer
 


  Bien le bonjour  :hello:  
 
  Voilà, un ami et moi sommes en train de construire un site web qui aura pour sujet l'héroic-fantasy, les livres, les dessins, etc.    :)  
   
  Donc pour une section où nous recherchons des auteurs de fantasy qui auraient l'envie de nous faire partager et à tout les internautes leurs histoires, laissez un message, et vous pourrez voir vos textes affichés sur le site. ;)  
 
  Bien sûr, votre nom et une protection seront administrés aux textes pour qu'il n'y ait aucun risque de plagiat !  :jap:  
 
  Voilà, j'espère que vous serez nombreux à prendre cette initiative, pour que bon nombres de lecteurs soient heureux !  :hello:

mood
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Posté le 09-10-2004 à 19:50:43  profilanswer
 

n°3931145
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 10-10-2004 à 20:22:42  profilanswer
 

 Au passage, si vous connaisez des sites qui font un peu la même chose que ça, vous pourrez me les donner, thanks ! :)

n°3975886
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 16-10-2004 à 20:41:14  profilanswer
 

[:mcberd] Pas d'histoire alors ?  :(


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°3979071
nebot
Gobbi et nebot : Viva Zelda !!
Posté le 17-10-2004 à 15:38:55  profilanswer
 

Moi, si tu veux, tu disposes de mon histoire ...


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Les épées trancheront, le boucliers pareront, le mal renaîtra, le Héros Vert reviendra, et Hyrule tremblera sous les pas de l'armée, qui, de tous les temps fut la plus grande, et l'histoire deviendra légende. Pour quand ?
n°3980614
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 17-10-2004 à 20:20:06  profilanswer
 

tu voudrais la mettre sur le site internet que je fais avec un ami ?


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°3981029
nebot
Gobbi et nebot : Viva Zelda !!
Posté le 17-10-2004 à 21:18:19  profilanswer
 

Mouais, si tu veux, pourquoi pas ... ?


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Les épées trancheront, le boucliers pareront, le mal renaîtra, le Héros Vert reviendra, et Hyrule tremblera sous les pas de l'armée, qui, de tous les temps fut la plus grande, et l'histoire deviendra légende. Pour quand ?
n°3981522
Astaria
z'ai pas tout compris...
Posté le 17-10-2004 à 22:29:01  profilanswer
 

On pourrait avoir l'adresse du site, steuplait ?

n°3985993
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 18-10-2004 à 17:10:28  profilanswer
 

Eh bien il est pas encore totalement finit, il n'est donc pas encore bien, mais pour l'instant je recherche des histoires pour la section "vos histoire".
http://gueldann.freezee.org/
Les portes de Gueldann


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4035016
le textori​en
ultime et impossible
Posté le 25-10-2004 à 13:53:53  profilanswer
 

J'ai bien envie de t'envoyer un de mes textes, j'essaierais de te l'apporter dans la semaine.


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les ombres sont les enfants de la lumière
n°4035300
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 25-10-2004 à 14:25:57  profilanswer
 

Ce serait avec plaisir :)
J'attend ça avec impatience !


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
mood
Publicité
Posté le 25-10-2004 à 14:25:57  profilanswer
 

n°4374277
le textori​en
ultime et impossible
Posté le 09-12-2004 à 12:31:14  profilanswer
 

Bon c'est vrai, j'ai un mois et demi de retard mais en fait j'avais commencé à écrire un truc mais l'inspiration ne venant pas j'ai décidé de t'envoyer une de mes anciennes nouvelles. Encore désolé du retard...
 
L’enfant et le guerrier
 
A quelques minutes de la fin de son petit monde, Antonin flânait dans la rue. Son père l’avait, à contre cœur laissé sortir en ville. Du haut de ses douze printemps, il avait déjà arpenté la plus part des rues de la dernière cité libre des hommes, il connaissait Midar comme sa poche. Le marché n’avait plus de secret pour lui, le forum était le terrain de mille batailles imaginaires avec ses amis Octave, Alexandre et Julia.
Une fois, son père lui avait permis de venir avec lui pour voir l’empereur Théodoric II. Depuis ce jour, cinq années s’étaient écoulées. Le souvenir du premier des citoyens était devenu flou avec le temps. Le garçon ne se souvenait plus que du grand âge de l’empereur. Il y avait des années de cela l’empire couvrait la majeure partie du monde. Mais à l’image de son dirigeant, l’empire vieillissait. Il ne restait plus qu’une ville, les autres gisaient aux quatre coins du monde. Seul les monstres habitaient ces cités.
Les habitants de Midar ne prêtaient aucune attention à l’adolescent, chacun se préparait pour le siège tant redouté. Les étales des marchands avaient été remplacés par des catapultes, des trébuchés et diverses machines de siège. Les citoyens en arme patrouillaient en ville. Sur les murs de la cité, des hommes, des femmes et des enfants emmenaient des flèches, des pierres et de l’huile.
« Eh gamin pousse-toi ! »
Antonin fit un bond de côté et laissa passé la catapulte, l’homme qui la poussait le remercia et continua sa route. Les roues de l’antique machine grinçaient horriblement. A chaque cahot de la route, Antonin craignait que la catapulte ne tombe en morceau. Son père lui avait dit qu’elle n’avait pas servit depuis plus de cinq cent ans.
A cette époque, arborer une arme en ville était punit de mort. Antonin jeta un regard sur tous les militaires défilant dans la rue et se dit que les temps avaient bien changé. La plus part des citoyens participeraient ce soir à leur première bataille, leurs épées neuves seraient bientôt émoussées, leurs armures brillantes partiraient en morceau dans quelques heures. Le soleil ne se lèverait plus pour beaucoup de ces hommes et de ces femmes.
Antonin marchait dans la Grand rue, lorsqu’un homme attira son regard. Cet homme ne semblait pas s’occuper de toute la fièvre guerrière qui montait en ville. Il aiguisait tranquillement la lame de son long glaive avec une pierre. Assis sur un tonneau, il fixait son arme de manière ostentatoire. Des cheveux blancs lui cascadaient le long du cou. L’homme semblait tellement vieux, le poids de l’empire paraissait l’affliger.
Antonin se rapprocha de lui et ce dernier posa ses lourds yeux d’azur sur le gamin, il reprit ensuite son travail, ses mains calleuses firent glisser la pierre sur la lame. Il portait une vielle armure dont certains pans avaient disparu. Le fer datait de plusieurs hivers, mais il tenait encore debout. Antonin reconnu une armure de légionnaire, les cours de Marcus portait leurs fruits. Mais cette armure là ne brillait plus depuis longtemps. Le vieil aigle impérial symbole d’honneur se distinguait à peine sous la crasse.
Autours du cou, Antonin identifia un célèbre insigne de cohorte. C’était une tête de loup en argent, elle brillait comme si elle n’avait pas souffert du temps. Le loup ouvrait grand la gueule. Le garçon entama la conversation.
« Vous étiez de la cohorte du Loup, n’est-ce pas ? »
L’inconnu toisa à nouveau Antonin qui faillit prendre ses jambes à son cou et détaler dans les jupes de sa nourrice. Il y avait une tristesse et une fatigue perceptible de ce regard froid. Antonin serait bientôt un homme, il était fâcheux d’avoir peur du premier inconnu rencontré.
« C’est exact petit. »
Dans la grande artère adjacente, des légionnaires anonymes passèrent sans prêter la moindre attention au vieux ou au gamin. L’homme recommença à aiguiser la lame. Un étrange silence s’installa entre les deux. Encore une fois ce fut l’enfant qui brisa le silence.
« Mon grand-père l’a commandé de son vivant. »
Une sorte de lueur de surprise éclaira le visage du vieux légionnaire et dans ses yeux naquit une lueur d’intérêt.
« Tu es de la famille de Métolus dans ce cas là. J’ai bien connu ton grand-père.
-Père dit qu’un jour je pourrais commander une cohorte et peut-être même une légion comme mon grand-père. »
Le vieux hocha en signe de dénégation et souffla comme pour appuyer son geste.
« Arrête de rêver petit, je ne sais pas si on t’a prévenu mais la rumeur dit qu’on est à la fin du monde.
-Mais il y a des tas de militaires, de soldats et de légionnaires compétents ici, n’est-ce pas ? Mon père dit que si on passe la nuit on aura fait le plus gros.
-Je ne doute pas des compétences de ton père gamin, mais la bataille que nous allons livrer ce soir est perdue d’avance. La plus part des citoyens militaires n’ont pas vue assez de guerre et les soldats qui ont pu se réfugier ici en ont vu beaucoup trop. L’homme qui les mènera au combat est à peine un homme fait…
-Ne dites pas de mal de Julius, c’est notre bien aimé prince, fils de l’empereur. »
Le vieil homme esquissa un petit sourire, les quelques dents qui lui restaient le rendaient effrayant.
« J’ai vu plus de bataille et plus de mort que tu n’en verra toute ta vie. J’habitais dans le nord, dans les provinces Norkiennes. »
Antonin connaissait l’histoire et la géographie de l’empire comme tout les garçons issues d’une bonne famille. Les provinces Norkiennes n’avaient été pacifiées que depuis quarante ans, à l’époque son grand père était craint de tous les barbares peuplant cette contré.
« Vous avez connu des barbares ? Se risqua le gamin. »
Pour le coup, le légionnaire explosa d’un rire sombre et caverneux. L’intonation de l’éclat de voix troubla Antonin. Le personnage en face de lui devait être un dément.
« Mais voyons petit Metolus, je suis un barbare… »
L’enfant recula d’un pas par pur automatisme, devant lui un barbare affûtait tranquillement son glaive, il était de ceux qui avait fait trembler l’empire à une époque pas si lointaine. Le monde avait bien changé depuis et la vrai guerre faisait rage.
« L’empire considère comme barbare tout ce qui n’est pas l’empire, pendant des années j’ai entendu des centaines d’idées reçues et de préjugés sur les gens de mon peuple. Regarde moi bien petit, ai-je l’air d’un mangeur d’enfant ? »
Bien que Lucia, sa nourrice,  lui avait farci la tête d’histoire sur les barbares du nord, Antonin préférait depuis toujours les histoires de magiciens et de dieux. Qui plus est, il ne souhaitait pour rien au monde contredire le barbare.
« Non, non monsieur, vous avez l’air tout à fait… civilisé. »
Antonin pesa longuement le dernier mot, en se demandant s’il n’insultait pas le vieux barbare.
« Évidement, l’empire a envahit mon village alors que je n’étais guère plus âgé que toi. Les conditions de la paix furent honorables mais ils ont recruté quelques enfants dont moi dans la légion, à cet âge là je pouvais encore être « civilisé »…
-C’est impossible, les légionnaire sont tous volontaire, lança vivement Antonin.
-Tu apprends bien tes leçons, petit. Malheureusement tu n’as pas connu l’homme que ton grand père était. Je suis certain que tu aurais pensé le contraire. Je me souviens parfaitement du jour où je lui ai prêté serment. »
L’homme marqua une longue pause et leva les yeux au ciel. Il ressemblait ainsi à une statue qu’Antonin avait vu un jour, mais pour le moment il ne se rappelait plus laquelle.
« Les gouttes de pluies chantaient sur les casques et les armures des légionnaires de la cohorte. L’eau s’infiltrait partout et le sol était une mer de boue. Chaque garçon de mon village et des villages voisins prêtaient serment en posant un genoux dans une flaque et en récitant rituellement des mots que nous ne comprendrions que plus tard : «dans la force et l’honneur… » Elle était belle la cohorte du loup, ils n’étaient qu’une bande de chiens mouillés et nous des chiots apeurés.
-Mais de part votre serment, ils sont devenu vos frères.
-Exact petit, mais pour le moment je ne pensais qu’aux frères et sœurs que je laissais au village, sans penser à ma mère qui était veuve. Tout a changé à partir de la première vraie bataille. »
Antonin crevait d’en savoir plus, il se prenait de plus en plus d’amitié pour ce vieux barbare devenu légionnaire. L’enfant s’assit à terre en croisant les jambes. N’importe qui passant ici aurait pu voir un maître en train d’apprendre une leçon à son jeune disciple. Le vieux soldat reprit son discours :
« L’entraînement avait été trop court, on nous avait distribué une armure, un bouclier, un glaive et une lance. Il ne serait vraiment mien qu’une fois la bataille gagné. Les autres légionnaires m’entouraient, mais je ne me suis jamais sentit aussi seul. Ton grand père voulait nous tester, nous autre les nouveaux. Nous étions en première ligne. Nos boucliers formaient une muraille infranchissable. Lorsque l’ordre d’avancer fut donné, mon ami Edred qui était à  côté de moi, a vomis ses tripes. Mais ses jambes avancèrent quand même. Nous avons tous avancé ce jour là, coude à coude. Les guerriers de mon ancien peuple chargèrent. La première vague est venue se briser contre nous, tandis qu’à la deuxième nous rompions nos positions. La ligne fut détruite… »
Le vieux s’arrêta de parler, Antonin cru apercevoir une larme qui perlait sur son visage fatigué, mais l’enfant ne pouvait être sûr de rien.
« Que s’est-il passé ensuite ? Continuez s’il vous plait.
-Après ce fut chaos, sang, cris et merde. On peut faire toute les statues, toutes les gravures, toutes les tapisseries, tout les poèmes que l’on veut la guerre se résume toujours à ça : deux parfaits inconnus qui se battent, se blessent et se tuent. Il n’y a rien d’autre, les idéaux, les principes, les sentiments, tout ça n’est que du vent, à la fin on n’est que de la viande puante.
-Mais tout a changé maintenant avec la guerre contre les monstres, n’est-ce pas ? »
Le légionnaire gratta sa barbe naissante d’une semaine et fit glisser la pierre à aiguiser sur la lame de son glaive. Le métal paru chanter pendant un instant, puis il se tut. Le glaive brillait, il trancherait et tuerait pour la liberté dans quelques heures.
« Ce que tu dit est peut-être vrai gamin, mais dans le même temps je suis un légionnaire, j’avance quand on me dit d’avancer, je recule quand on me dit de reculer et je tue quand on m’ordonne de tuer. Je ne suis qu’un maillon de la longue chaîne qu’on appelle légion.
-Peut-être mais à présent la cause est juste.
-Cela arrive parfois, mais la légion n’a pas les mains propres, nous avons déjà tué des femmes et des enfants, je ne pense pas que ce que nous avons fait était réellement juste. »
Antonin pâlit, en quelques secondes le vieux légionnaire avait détruit tous les mythes d’honneur et de gloire qu’il mettait dans l’armé. Pour lui en chaque soldat demeurait un héro, ils avaient tous fière allure dans leur armure étincelante…
« Vous avez vraiment fait ça ? Mon grand père vous a-t-il vraiment ordonné ceci ?
-Nous étions en campagne et nous sommes tombé sur un village, nos éclaireurs nous assurèrent que le village était remplit de guerrier. Ton grand-père a donné l’ordre d’encercler le village et de le brûler. Pendant vingt minute, les arcs, les scorpions et les onagres ont fait pleuvoir des milliers de petites flammes. Les maisons ont toutes brûlé. Aucun guerrier n’a tenté de sortie et pour cause, une fois l’incendie éteint, nous sommes rentré dans la ville et nous n’avons trouvé que des cadavres de femmes et d’enfants. Plus tard, nous avons appris à nos dépend que les hommes étaient partit à un conseil de guerre, pendant la nuit. »
Antonin n’avait jamais entendu parler de cette histoire, les légionnaires impliqués devaient bien se garder de crier cette histoire sur le forum. Ces révélations coûtaient beaucoup au vieil homme, son visage s’était peu à peu fermer pendant le récit. Il regardait dans le vide à présent.
Antonin décida de revenir à un sujet plus léger.
« Avez- vous participé à la bataille des trois jours ? »
Si tout les enfants Midariens retenait une date, c’était celle de 2521 après la fondation de Midar : la bataille des trois jours. Ce fut par cette illustre bataille mainte fois conté et chanté que les hommes remportèrent leur première et dernière victoire sur les dieux. Pendant trois jours et deux nuits des centaines de milliers de légionnaires combattirent  contre les faux dieux et leurs armés. Grâce aux mages impériaux et à des anges venus du ciel, la bataille fut gagnée. Depuis ce jour, l’empire fêtait la date anniversaire de la bataille en brûlant des statues des dieux.
« Lorsque les nouvelles faisant état de l’imminence d’une guerre, nous sont parvenu, ton grand-père a foncé tête baissé vers le sud. A l’époque, il venait de me nommer centurion. Te rend-tu compte, j’avais une manipule de cent hommes sous mes ordres et je siégeais au conseil de guerre de ton grand père.
-Je suppose que vous avez réussit à arriver au sud sur le lieu de la bataille.
-Nous avons couru pendant des jours et des jours, des chevaux sont morts par dizaines, mais lorsque nous sommes arrivé à destination, la plaine était remplit de cadavres. Le sang avait coulé pendant trois jours, une boue noire remplaçait l’herbe verte. Des hommes, des chevaux, des monstres et des anges gisaient au sol. Le monde entier puait, des bataillons de mouches volaient dans un enfer de bourdonnement, les corbeaux et les vautours se repaissaient déjà. Notre cohorte a dû faire dix grands bûcher pour éviter la contagion des maladies. Mais personne ne parle jamais de ceci. Quand on te parle de bataille, on parle toujours des hauts faits, de résistances impossibles, de charges héroïques, d’épées et de boucliers. On oublie de mentionner la boue, la terreur de la mort, les cris de tes frères agonisants et du sort des cadavres. A-t-on dressé des monuments pour tous les hommes qui n’arrive plus à dormir parce qu’on les a obliger à ramasser les tripes de leurs frères ?
-Mais vous êtes horrible !
-Non petit, c’est la guerre qui est horrible. »
Antonin détourna les yeux du vieux guerrier, une escouade de miliciens passait. Combien d’entre eux seraient encore vivant le lendemain ? Antonin lui-même serait-il  encore en vie le lendemain ?
« Vous pensez qu’on passera la nuit ?
-J’ai passé quarante années de ma vie à suivre des ordres, la légion n’apprend pas à penser gamin. Mais je te répondrais qu’il n’y a pas beaucoup d’espoir.
-Mais toutes les légions sont en ville, les citoyens sont parés au combat, le fils de l’empereur mènera les troupes, on raconte que même des gens venu d’ailleurs nous aiderons.
-Nos ennemis sont dix fois plus nombreux et les dieux les soutiennent. Nous n’avons aucune chance. Tout espoir semble vain.
-Non, je suis certain que les hommes de la ville se battront jusqu’au dernier et que les monstres ne rentreront pas. Vous aussi vous allez vous battre, n’est-ce pas ?
-Évidemment, je compte mourir sur scène comme un acteur de théâtre des temps ancien, je veux une mort de guerrier.
-Personne ne vous attend ? Personne ne vous retrouvera après la bataille ?
-Je suis un guerrier de la légion, si mes frères meurent tous, je serais seul.
-Vous n’avez pas de famille ?
-Le citoyen militaire et les gardes d’une ville ont une vie rangée, ils peuvent avoir une famille. Les légionnaires sont tout le temps en mouvement, aucune femme ne voudrait d’un homme constamment absent. »
Antonin hocha la tête. Le vieil homme avait raison. Le désespoir s’empara du gamin qui commençait à comprendre le légionnaire. Si les murs de la ville tombaient et que la légion était défaite, la ville serait détruite et tout ce qu’il aimait serait détruit. Lui-même agoniserait sans aucun doute.
« Nous allons tous mourir.
-C’est possible, mais je te garantie qu’aucun des hommes portant une épée n’abandonnera devant l’ennemi, des mercenaires abandonneraient car leur seule motivation est l’argent, mais les citoyens savent pourquoi ils prennent les armes, ils défendent leur famille, leur ville et leur patrie.
-Il y a un espoir dans ce cas là… »
Antonin n’y croyait qu’a demi, il voulait espérer que la vie reprendrait son cours normal et que demain il pourrait courir dans la rue comme n’importe quel enfant.
« J’ai déjà défendu des centaines de villes et à chaque fois, c’est la même rengaine avec les monstres. Les premières vagues se brisent contre les défenseurs, mais lorsque tout le monde est fatigué, il se passe quelque chose d’incroyable et nous perdons la cité.
-Quelque chose d’incroyable ?
-La première fois, lorsque ton grand père a trouvé la mort, il y a eu des sapeurs et les monstres sont passés sous la muraille. Une autre fois, un bélier a craché du feu et il a détruit la porte. Parfois les dieux envoient leurs disciples et ils usent de magie pour briser nos murailles. Dernièrement à Estal, ils ont bombardé la ville avec de tonneau de feu pendant des heures et des heures.
-Vous avez peur ?
-Oui, tout le monde a peur, mais il y a bien des années j’ai fait un serment et mon honneur m’oblige à le respecter jusqu’à la fin : Dans la force et l’honneur, je jure de ne jamais n’enfuir par lâcheté, de ne jamais quitter les rangs sauf pour ramasser mon arme qui est ma seule possession, de frapper mon ennemi et de protéger mes concitoyens. »
Le soleil baissait dans le ciel et le crépuscule de la journée commençait lorsque le bruit d’un cor retentit au-delà des murailles. Pendant quelques secondes la ville retint son souffle, l’euphorie des préparatifs fit place à la stupeur. Une goutte de sueur coula sur le visage du vieil homme.
« La bataille va débuter, petit. Tu devrais rentrer chez toi. »
Le légionnaire mit son casque et l’attacha, il rengaina son glaive et prit son bouclier et sa lance. Antonin n’osa rien dire, mais ainsi paré, il ressemblait à une statue Trémienne. Il avait le regard droit et majestueux, son armure abîmée faisait de lui un vétéran, mais le reste le rendait important. Il avait connu les affres de la guerre. Il était le dernier vrai guerrier de la ville.
Antonin reconnu le visage du légionnaire mais ceci n’avait aucune logique.
« Quel est votre nom ?
-Je suis Théodoric. »
Antonin resta coi devant cette révélation. L’homme le plus important de l’empire venait de se livrer à lui pendant plus d’une heure. Il aurait dû savoir que l’empereur n’avait été qu’un simple légionnaire, mais comment savoir que ce soir il redevenait un simple légionnaire.
Peu à peu tout devenait logique dans l’esprit du gamin, l’empereur ne s’était jamais marier, il avait adopté Julius comme la coutume le voulait.
L’empereur sourit au gamin et partit vers la muraille. Antonin l’observa. Il marchait d’un pas assuré celui d’un guerrier. Au loin, Julius criait des ordres de combats aux militaires prostrés aux fortifications. Encore plus loin des monstres hurlait en signe de défit.
Antonin rentra chez lui, le cœur léger, si l’empereur défendait lui-même la ville, rien ne pourrait lui arriver.
Lorsqu’au fond de son lit il s’endormit, les cris de la bataille qui se déroulait si proche, lui parurent lointain. Lorsque le sommeil le prit, ses rêves furent peuplés de légions, de batailles et de héros.
Le monde était rempli de héros, rien ne pourrait jamais lui arriver…


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les ombres sont les enfants de la lumière
n°4386135
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 10-12-2004 à 20:26:21  profilanswer
 

 Parfait :)  Je vais lire ça et je t'en reparlerai !


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4386177
eraser17
Posté le 10-12-2004 à 20:31:47  profilanswer
 

j'ai lu 2 phrases, j'ai vu 2 fautes d'ortho [:joce]

n°4392115
Alexander
Quelqu'un, quelque part...
Posté le 11-12-2004 à 22:32:21  profilanswer
 

J'aime bien le design du site mais est-il normal que presque tous les liens soient morts?...
Enfin, si tu cherches des sites qui exposent également des oeuvres d'amateurs, je pourrai te proposer le mien une fois qu'il sera achevé (d'ailleurs, il sera aussi le tien si tu commence à écrire ;) ).


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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
n°4398091
patapon
I Was Here
Posté le 12-12-2004 à 23:27:37  profilanswer
 

spam non ?


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.
n°4398252
eraser17
Posté le 12-12-2004 à 23:47:20  profilanswer
 

si peu :o

n°4398555
zurman
Parti définitivement
Posté le 13-12-2004 à 00:37:06  profilanswer
 

Pas dès le début en tout cas :o

n°4400265
Alexander
Quelqu'un, quelque part...
Posté le 13-12-2004 à 12:40:24  profilanswer
 


 
De la part de qui?
Au cas où se serait de la mienne, j'ai dû mal m'exprimer. Karnh a des chances de faire partie de Gaïa, on en a discuté. Et je ne fais nullement de la pub: je n'ai pas donnée l'adresse du site en question bien qu'elle existe. Si je la donne, ce ne sera pas ici, ce n'est pas le sujet du topic.
 
Sinon, je n'avais pas remarqué la phrase au sujet des liens ^^'
Et pour les dessins de la galerie, ce sont ceux d'un amateur? :heink:  (sinon, pour WoW, il remporte décidemment tous les suffrages ^^)
Ah, et s'il m'arrive de faire un texte qui ne soit aps sur Gaïa, je te les proposerai sans doute :jap:


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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
n°4403058
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 13-12-2004 à 21:08:38  profilanswer
 

Alexander a écrit :

De la part de qui?
Au cas où se serait de la mienne, j'ai dû mal m'exprimer. Karnh a des chances de faire partie de Gaïa, on en a discuté. Et je ne fais nullement de la pub: je n'ai pas donnée l'adresse du site en question bien qu'elle existe. Si je la donne, ce ne sera pas ici, ce n'est pas le sujet du topic.
 
Sinon, je n'avais pas remarqué la phrase au sujet des liens ^^'
Et pour les dessins de la galerie, ce sont ceux d'un amateur? :heink:  (sinon, pour WoW, il remporte décidemment tous les suffrages ^^)
Ah, et s'il m'arrive de faire un texte qui ne soit aps sur Gaïa, je te les proposerai sans doute :jap:


  Je pense qu'il voulait parler de moi. Mais non ce n'est pas du spam, ce n'est pas de la pub, mais juste pour renseigner ceux qui seraient interessés par ce concept :)
   
  Pas de problème pour un texte autre que Gaïa.  :hello:


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4586371
le textori​en
ultime et impossible
Posté le 10-01-2005 à 21:43:24  profilanswer
 

c'est bizarre on dirait que le lien avec le site est mort...


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les ombres sont les enfants de la lumière
n°4590724
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 11-01-2005 à 12:44:23  profilanswer
 

Nan, il n'est pas mort, mais celui avec qui je maintient le site (c lui qui s'en occupe presque exclusivement) et en Prepa, et il a un peu de mal avec ses études à tenir le site comme il faut, ca vient petit à petit ! :)
 
Au fait le textorien, je t'ai reparlé de ton texte, je m'en souviens plus ?

n°4590850
le textori​en
ultime et impossible
Posté le 11-01-2005 à 13:03:09  profilanswer
 

Non je ne crois pas que tu n'en ai reparlé et pour le lien, c'est mon ordi qui déconnait alors pas de problème.


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les ombres sont les enfants de la lumière
n°4599762
Profil sup​primé
Posté le 12-01-2005 à 14:32:13  answer
 

J'ai un ami qui désirerais beaucoup mettre des dessins a lui, mais on doit les scanners, et ben ce sera pas pour demain.
il en a de science fiction aussi, ça t'intéresse, ou alors que de l'héroic fantsay ?

n°4600936
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 12-01-2005 à 16:33:58  profilanswer
 

Tenaka a écrit :

J'ai un ami qui désirerais beaucoup mettre des dessins a lui, mais on doit les scanners, et ben ce sera pas pour demain.
il en a de science fiction aussi, ça t'intéresse, ou alors que de l'héroic fantsay ?


  Ouai, normalement, ca devrait passer. Envoie-moi en un ou deux pour que je puisse les montrer au collaborrateur  :D  Normalement c bon  ;)

n°4600958
Profil sup​primé
Posté le 12-01-2005 à 16:35:51  answer
 

ok, je vois ça ce week end par contre, car le scanner est  chez lui.

n°4600981
Jocker@
Posté le 12-01-2005 à 16:38:12  profilanswer
 

c'est l'histoire d'un troll qui manges une pomme ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 :pt1cable:  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ok je sors

n°4603446
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 12-01-2005 à 20:48:29  profilanswer
 

le textorien a écrit :

Non je ne crois pas que tu n'en ai reparlé et pour le lien, c'est mon ordi qui déconnait alors pas de problème.


 
  Ok, je t'en reparle dès que je retrouve le fichier ! Je suis un peu perdu là :D
 
  Pas de problème pour le site !   :)

n°4711602
le textori​en
ultime et impossible
Posté le 26-01-2005 à 13:38:34  profilanswer
 

Alors, tu as retrouvé les fichiers?


---------------
les ombres sont les enfants de la lumière
mood
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