Eh bien, il est écrit un peu rapidement, on sent qu'il y a quelque chose derrière, mais tes émotions n'ont pas réussi à se méler à l'encre de ton stylo.
Il faudrait travailler, la formulation, l'orthographe. C'est toi qui écrit, personne ne peut le faire à ta place, mais par exemple, sans rien changer à ta ponctuation, ni au choix des mots, si on prend ce petit passage :
"
Quétait-ce ? Un courrant dair ? Ou
Un signe de Dieu prévenant lun de ses fils dun danger imminent ?
Le prêtre sétait levé, mais il naurait jamais du. En feignant lignorance lesprit lui aurait laissé la vie sauve et serait reparti. Malheureusement pour lui, ce comportement nétait pas digne dun fils du Tout-puissant. Il devait combattre le « mal », quoi quil lui en coûtait, dignement
et orgueilleusement.
Tel était son destin, mourir pour son créateur.
Tel était la croyance lui envoûtant lesprit.
Cétait un homme bon
selon la religion. Il possédait nombre de qualités que devait avoir un croyant. Mais pouvait-on, dans ce cas, le considérer comme bon ? Nagissait-il pas ainsi pour franchir les portes du paradis ? Si tel était son but, il ne faisait pas preuve de bonté, mais dintérêt.
"
Et qu'on l'écrit comme ceci :
"
Quétait-ce ? Un courant dair ? Où
Un signe de Dieu, prévenant lun de ses fils dun danger imminent ?
Le prêtre sétait levé. Ce fût son erreur. Feindre lignorance lui aurait sauvé la vie. Mais comment aurait-il pu ne rien faire ? Ne pas réagir ? Cette inertie, cette lâcheté, non vraiment ! Ce nétait pas digne dun fils du Tout-puissant.
Il devait combattre, combattre "ça", qui ou quoi que ce fût. Et quoi quil lui en coûta, dignement, orgueilleusement. L'orgueil est un pêché, mon père. Mais la lâcheté un plus grand pêché encore, mon fils. Ainsi se parlait-il, et se répondait-il.
Il sentait bien, depuis longtemps, que son destin était de mourir pour son créateur. Cette certitude envahissait son lesprit tout entier. La nuit, surtout. Il voyait des lumières, il voyait le Tout Puissant. Il lui parlait.
Le prêtre était un homme bon, selon les critères de la religion catholique. Il possédait nombre de qualités qui pouvaient définir un croyant. Mais ici, dressé, gonflé d'orgueil, pouvait-on encore le considérer comme bon et sincère ? Ou n'était-il qu'un pécheur ? Nagissait-il pas ainsi pour accéder aux portes du paradis ? Si tel était son but, alors ce n'est pas de bonté dont il faisait preuve, mais bien d'intérêt.
"
etc.., je fais ça à l'arrache, juste pour dire qu'on peut dire la même chose, rigoureusement, en essayant d'y mettre un tout petit peu de forme. Mais peut-être que ça ne te plaîra pas 