Si j'ai réussi à vous attraper avant, ne lisez pas le premier extrait, il est nul, mais liser plutôt celui-ci, il sera mieux, (du moins je l'espère)
Mais je pense qu'il doit y avoir quelques problêmes de style, je n'ai pas encore fait les relectures.
(Trouvtou, c'est une sorte de lézard, mais beacoup plus gros, et les goraix, c'est une race, (comme les nain, les elfes) mais que j'ai inventée).
Bonne lecture !
Trouvtou était en forme aujourd'hui, il se faufilait rapidement entre les pieds des personnes, obligeant son maître à s'arrêter, pour défaire les n?uds que le petit animal faisait à la corde qui le retenait.
? Calme toi Trouvtou, rugit Téhédoff qui commençait à s'impatienter.
Ils se remit en route, étreignant toujours la corde pour ne pas lâcher le Rattoneur en liberté dans un endroit comme celui-ci, car il faudrait une éternité pour le retrouver. Le goraix rattrapa rapidement les autres qui continuaient à avancer, sans se soucier de bousculer les passants. Lorsqu'il les eut rejoint, ils s'arrêtèrent au croisement d'une des petites galeries, et s'assirent sur un grand banc en pierre.
? Bérhil tient un commerce à cette étage, dit Sewin, nous n'auront pas trop de difficultés pour le trouver.
? J'espère bien, dit Téhédoff.
Il apprit ensuite le nom du commerce de Bérhil aux autres, ce qui leur arracha un ricanement moqueur.
? Suivez moi, je vais vous guider, continua Sewin.
Ils se relevèrent, et réintégrèrent la foule. Ils ne marchèrent pas bien longtemps, avant de trouver "le forgeur d'étincelle". La boutique d'arme de Bérhil, était reconnaissable parmi cent grâce au long panneau cloué sur la façade de la maison en pierre. Il était inscrit dessus le nom du commerce en grosse lettres rouges.
Les compagnons s'approchèrent vivement de cette maisonnette, impatient de revoir leur vieil ami. Ils se faufilèrent entre les personnes, avec plus d'agilité que d'habitude, Sewin le premier, et ils eurent la mauvaise surprise de voir qu'il n'y avait aucun étalage devant la porte, et que cette porte était fermée. Les compagnons se demandèrent pourquoi la porte était close, mais n'ayant pas la réponse à ces questions, Sewin s'avança, et frappa deux fois sur la porte.
? Vous ne savez pas lire, rugit une voix.
La puissance de la voix était telle, que Sewin recula comme si une rafale de vent l'eut fouettée en pleine face. Il lut le panneau, et effectivement il était dit que la boutique était exceptionnellement fermée aujourd'hui. Mais ce n'était pas ce qui allait arrêté Sewin, donc il réitéra l'expérience.
? Vous allez ma foutre la paix, vociféra la voix.
? Mais Bérhil, est-ce une façon de recevoir tes vieux amis ?
? Quels vieux amis ? Et de toute façon, je n'ait pas de vieux amis !
Ce petit contretemps rappela vaguement à Sewin, comment il avait accueillit les deux goraix chez lui, mais après avoir chassé un petit sourire, il reprit :
? Alors tu ne connais plus Liran, Téhédoff et Sewin.
Il y eut un silence pendant lequel Sewin certifia à ses amis que le nain ouvrirait, et très justement, une serrure se déverrouilla. Sewin sourit victorieusement, et lorsque la porte fut complètement ouverte, il sauta au bras du nain tout comme l'avait fait Liran et Téhédoff lorsqu'ils étaient arrivés à Vallée verte.
? Doucement mon enfant, souffla Bérhil qui volait cinquante centimètres au-dessus du sol, dans les bras de Sewin.
Celui-ci le reposa sur le sol, et ce fut au tour des deux goraix d'étreindre le nain.
? Comme c'est bon de te revoir ! sourit Téhédoff.
? Ca fait si longtemps qu'on ne s'est pas vu, dit le nain. Mais venez entrer, on ne va pas rester planté ici à bavarder, nous seront mieux à l'intérieur.
? Bien sur, dit Sewin plus heureux que jamais.
Le nain fit passer ses amis, puis il claqua la porte, un énorme sourire au visage. Il dirigea tout le monde dans une grande salle, où se trouvait une table, des chaises et d'autres meubles. Sur les murs de pierres apparentes, se trouvaient des ustensiles de cuisines, mais c'étaient les armes en toutes sortes que l'on remarquait le plus. Il y avait parmi elles des épées, des couteaux, des lances, des arbalètes, des gourdins, des boucliers, même une armure, et bien d'autres, mais toutes étaient en parfait état et scintillaient comme à leur premier jour.
Après que Bérhil les ait invité, les compagnons s'assirent sur les chaises, qui étaient au nombre exact,. Ils se regardèrent un petit moment, sans dire mot, mais toujours souriants, et alors que Trémendhil fut prit d'une quinte de toux, Sewin entama les présentations. Il apprit à Bérhil les noms de ses amis, ainsi que quelques principaux traits de caractères, puis lorsque Sewin termina par Trémendhil, Bérhil ne fut nullement impressionner, contrairement aux autres.
La raison de son manque de réaction était très simple, et paraissait justifiée pour la plupart des nains : la magie n'existe pas. Cette mentalité c'était considérablement développée ces dernières année, car aucun nain ne possédait de pouvoir magique. Bérhil en connu bien un, mais il disait qu'il y avait toujours une explication rationnelle à ses tours, ou lorsqu'il ne trouvait plus d'argument, il disait qu'il était dans un rêve qui commençait à l'agacer, et qu'il n'allait pas tardé à se réveiller. Beaucoup appelait ça de la mauvaise foi, mais pour tout nain digne de ce nom, la magie n'était pas réelle. Sauf que la magie était bien vraie, pour toutes les personnes de Nasoel, pour autant qu'elles ne soient pas naine.
? Alors comme ça vous êtes magicien, ricana Bérhil, je vous assure que je ne veux pas paraître méchant, mais pour moi la magie n'existe pas.
Avant même que Trémendhil n'ait pu répondre, le nain reprit :
? Mais aujourd'hui, je ne veux pas me lancer dans une discussion sans fin, où je sais très bien que j'ai raison et vous tort, donc s'il vous plaît? ne parlons pas de magie, et croyons ce que nous voulons croire, aussi fou que cela puisse être.
Il s'enfonça contre le dossier de sa chaise, visiblement content d'avoir embêter un homme qui se prétend savoir faire des choses irréelles. Trémendhil, le principal visé, ne paraissait pas pour autant très meurtrit par les propos du nain. Après tout, il pourrait faire un tour qui clouerait le bec de ce nabot.
? Alors mes amis, comment allez-vous ? dit Bérhil avec entrain.
? Très bien, assura Sewin, nous allons tous très bien, et toi, comment te portes tu ?
? Assez bien, le travail est parfois difficile, mais je le supporte, ricana t-il. Et qu'est ce qui vous amène par ici, demanda le nain, et comment avez-vous réussit à venir tous ensemble ?
Sewin raconta comment les goraix l'avaient convaincu de venir jusqu'à Arda-ondo, comment ils avaient ensuite rencontré Nono et Téno et Traïn, puis comment Trémendhil était apparu lors de l'attaque des trolls.
? Vous vous êtes fait attaquer par des trolls, souffla Bérhil.
? Oui, affirma Sewin, par quatre trolls féroces, qui voulaient revenir dans le tunnel "Talqué", mais heureusement, une escouade de nain et venu nous aider, car sinon nous ne serions pas là pour t'en parler. Ensuite, alors que nous croyons que tout les trolls avaient péris, Trémendhil empêcha l'un d'entre eux de me fracasser le crâne.
? Com?
? Et je puis t'affirmer, coupa Sewin, qu'il m'a sauvé en usant d'un tour de magie, n'est-ce pas Trémendhil ?
Le mage acquiesça d'un signe de tête, mais Bérhil n'était toujours pas convaincu que la magie existait. Il allait contredire Sewin, mais il s'abstint d'entrer dans un débat qui pouvait durer des heures, se rapellant ce qu'il avait dit il y a à peine cinq minutes.
? Et toi, que devient tu ? dit Téhédoff joyeusement.
? Moi, comme tu vois, je tient mon petit forgeur d'étincelle, et tous ce passe assez tranquillement, dès fois je prend des jours de repos, comme aujourd'hui. Récemment, je me suis absenté une vingtaine de jours pour me rendre à la porte sud de Baro-Makarin, l'autre partie du royaume nain, complètement au sud des Eltrist, les montagnes sous lesquelles nous sommes, pour acheter à bon prix un lot d'armes très intéressant. Et d'ailleurs, il y a derrière vous une partie de toutes ces beautés.
Les compagnons se tournèrent vers les objets qu'ils avaient vu en arrivant, et les admirèrent.
? Je pense que je pourrais les vendre à très bon prix, leur état est parfait, elles sont de bonne qualité et il y en a certaine qui sont en Uldur.
Il se leva, décrocha soigneusement une des grandes et belles épées puis il la posa sur la table.
? C'en est une, dit-il fièrement.
L'arme, une épée d'un peu plus d'1m00, était en parfait état, sa lame argenté ne comportait aucune éraflure et se terminait en une pointe aiguisée et coupante. Son manche, en cuir marron, était parfaitement ficelée.
? Je pense que c'est la meilleur arme de mon lot, elle est vraiment excellente, en plus d'être très belle. Tiens, Sewin prend la en main et fait quelques gestes, tu te rendra mieux compte qu'en la regardant.
Sewin accepta, car étant jeune il s'était beaucoup entraîner à manipuler les armes. Il avait combattu avec Trémendhil, avant que celui-ci parte, et après quelques mois, tout deux avait obtenu un très bon niveau de combat. Il s'avait donc jugée la valeur d'une lame. Il prit l'épée en main et se recula. Il fit deux ou trois geste, comme s'il était en combat et il la porta à sa taille pour voir si elle n'était pas trop longue. Mais elle avait la taille exact : ni trop longue pour ne pas traîner par terre, ni trop courte pour le combat. Et c'était vrai, en plus de sa beauté la lame était très agréable à manier. Elle ne pesait ni trop lourd, ni trop léger. Lorsqu'il eut terminé, Sewin la pointa sur le sol, et commença à la plier. Encore une fois, la lame c'était révélée assez rigide pour ne pas se plier à chaque mouvement, et n'y trop pour ne pas se briser au contact d'une armure.
? C'est vraiment une bonne épée, dit Sewin en la reposant sur la table.
? Tu l'as dit, sourit Bérhil en la récupérant.
Il l'a contempla un instant le visage rêveur, puis il la reposa où il l'avait prit.
? Dommage qu'un nain ne puisse pas s'en servir, bougonna t-il.
Les amis eurent un sourire moqueur, mais rapidement il se dissipa quand Bérhil reprit la parole.
? Mais nous autres nains, combattons avec des belles haches, plus puissantes que vos épée ou autres arcs !
? Si tu le dit, gouailla Sewin, mais je doute que nous nous battions un jour, dit Sewin, il n'y a plus eu de grosse bataille de puis plus de cent ans, aujourd'hui le peu de mort, viennent de règlement de compte ou de vol, mais jamais de bataille intéressante.
? Oui, les seules batailles qui explosent encore, surviennent de Wenkat et Elymir, le territoire des elfes noirs et des elfes des forêts, soupira Bérhil visiblement envieux de prendre part à un combat.
? Et encore, continua Bérhil, j'ai entendu dire que ces combats deviennent de plus en plus rare, que les elfes auraient enfin trouver un terrain d'entente.
? De toute façon, intervint Liran, autant vivre en paix que dans un éternel conflit, comme chez les elfes.
Il y eut un murmure approbateur dans la pièce, tous étaient du même avis que le goraix.
? Pourquoi vouloir faire la guerre et risquer sa vie, alors que l'on peux vivre tranquillement à l'abri de la mort ?
Encore une fois, tous approuvèrent les propos de Téhédoff. Mais Trémendhil, se gardait d'intervenir. Son visage était encore plus fermé qu'a l'habitude, ses mains crispaient fortement son bâton, et il laissait échapper des faible plaintes. Il plongea la main libre dans sa poche et sortit de sa poche la pierre à l'abri des regards indiscrets. Il l'observa. Elle était devenue bleu foncée. Trémendhil la replongea dans sa poche toujours discrètement, et il revint à la discussion.
? Je vais chercher quelque chose à boire, dit Bérhil, je reviens tout de suite !