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  Extrait de mon livre !

 


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Extrait de mon livre !

n°5034898
donguyl
Posté le 10-03-2005 à 11:24:26  profilanswer
 

Voila vu que tout le monde tente bah pourquoi pas moi ! :)
 
Voila je rythme mon histoire par des "flash back" sur les principaux héros. Qui servent a la fois de rythme mais aussi qui revele une partie de l'histoire que je ne peux developper car je l'écris a la premiere personne au présent.  
 
RIC PARETEO
 
La sphère du combat révèle les cœurs ardents
Quand l’amour est haine et l’orgueil vaillant
Certains reculent devant la panique du sang
Alors se révèlent le héro aux yeux du temps
 
 
 
Six mois de guerre interminable. Six mois dans des camps de fortune où pousse les toiles de tentes et de vélums, comme pousse les chardons dans les près verdoyants. Six mois à patauger dans la crasse et la boue. Six mois d’hiver glacial imposés par les mages. Ou les morts par la maladie ont dépassés les trépas de la bataille. Beaucoup ici, mon roi, tombe sous les engelures ou les toux récurrentes. Les couleurs chatoyantes de notre armée ont disparues. Ainsi que les blanches armures de Rechords, j’en conviens. Mais eux se battent pour sauver leur vie. Je connais, moi, la cause de ces maux. Mais aucun de ceux qui luttent pour nous, ne sait. Leur courage est sans pareil, je vous l’affirme. Mais aucune âme ne peut se surpasser au combat si son cœur, au fond, se langui que tout cesse. Le gel que les mages de Gornions nous on imposés suite à leur victoire ne glace pas que les corps.
Pas un ne reculera, pas un détournera le regard, croyez moi. Mais l’actuelle situation ne me laisse que peu d’espoir de triomphe. J’ai du renvoyer les vingt mille cavaliers. Car si les hommes supportent le froid, un tiers des chevaux est déjà mort.
Alors si je vous écrit aujourd’hui c’est pour une nouvelle fois vous demander d’accéder à ma requête.  Laissez les miréons et les koalis se joindre à nous.  Les miréons sont de fantastiques guerriers à la force légendaire et dont le froid est l’ami. Les koalis sont petits mais valeureux. Leur insouciance cumulée à leur enthousiasme naturel ne serait qu’énergie supplémentaire pour nos hommes.
Je crois que notre seule chance de salut réside dans la collaboration qui pourrait naître de nos peuples.
Réunissez le colloque dès aujourd’hui et contacter moi au plus vite. Actuellement séjourne dans notre camp les envoyés de leur peuple. Et déjà je vois des sourires oubliés sur le visage sombre de nos soldats.
Accéder à ma requête mon roi. Accéder à ma requête.
 
Piorène de Rogue.

 
Sur l’épais manteau blanc de neige qui couvre la plaine de Duliter, le vent souffle sans relâche, Soulevant les flocons en les entraînant dans un ballet céleste et infernal. Il est si beau dans sa prime jeunesse de découvrir ses danses du temps qui vous emmène dans des farandoles et des rires partagés entre camarades. Ici nul rire ne vient percer les chants du vent qui s’engouffrent dans les camps et dans les pèlerines. Seules quelques plaintes de malades au bout de leur force guidées par les prières adressées aux acolytes montent dans l’éther éternel et font verser les larmes des dieux bienveillants.  
Quand l’aurore et ses traits lumineux viennent caresser les visages des gardes figés, leurs muscles se détendent et leurs dents se desserrent. Alors la lueur d’espoir qui brille au fond de leurs yeux revit pour quelques instants. Mais il n’est rien de naturel dans ces conditions climatiques et le soleil qui se lève n’est accompagné ni de sa compagne la chaleur ni de son amie la douceur. Le froid reste, les cœurs pestent et la douleur indigeste perdure dans les membres violacés. En ce matin qui en rien ne diffère du précédent qui en rien ne diffère du poursuivant, les hommes s’apprêtent à connaître encore le sombre destin qui les attend. Un homme est la, qui sur un tertre au centre du camp, lève les bras au ciel et s’adresse au gardien, le créateur de la vie, le médecin des âmes.  
 
- Ô toi créateur céleste, qui si souvent interviens dans la vie des cœurs, ne laisse pas mourir les vaillants soldats dans la honte de la cessation. Ils ont l’ardeur de la jeunesse, l’espoir de briller comme leur aïeuls au combat et de démontrer leur valeur. Quelle honte intolérable s’abat sur eux quant au lieu de périr en guerriers, ils tombent comme de jeunes oisillons pris au premier pas de l’hiver. Si à la tiédeur tu ne peux nous faire aborder, laisse nous au moins un présage qui réchauffent les volontés.  
 
Beaucoup étaient la, groupés, autour du prêtre de guerre, agenouillés sur le terrible suaire de neige. Ils priaient aussi Diomède l’acolyte de la guerre, aux armes bien trempées. Qu’il leur donne la chance de combattre, de prouver leur valeur et de retrouver la chaleur dans l’intensité des batailles. Les plaintes s’élevaient entourées des brumes qui s’échappent, par le froid de l’enclos de leur bouchent.  
C’est à cet instant qu’un kelms traverse la plaine jaillissant de la forêt. Il vient se ficher en un bruit de craquement dans la grande porte en bois de la palissade, à quelques centimètres de la tête du garde. Quel déveine pensa t’il, pourquoi cette belle arme n’est pas venu lui prendre la vie en faisant couler l’ombre noire sur ses yeux mettant ainsi fin au  calvaire glacial. Un petit bout de parchemin accompagne l’arme et c’est tout excité que le hoplite parcours le camp jusqu’au vélum du général des armées Ferlinienne.  
 
- Mon général ! Un message de la forêt !
- Entre et lis le moi !
Il entra et malgré ses espoirs il ne trouva nulle tiédeur sous la toile humide.  
- Général des armés ! J’ai réunis avec moi plus de cinq milles Miréons qui n’attendent que votre bon sentiment pour pénétrer dans l’enceinte et se battre pour vous. Nous sommes accompagnés de trois mille Koalis dont la joie est si salvatrice pour les cœurs gelés. D’autres après nous arriveront. Le triple en petits êtres et le quintuple pour ma race. Laissez nous vous favoriser et vous verrez ainsi quelle ferveur au combat et dans son attente, fait la fierté de nos peuples.
A ces mots le hoplite se senti défaillir de plaisir. L’air cessa de fuir l’enclos de sa bouche par l'espérance d’une réponse affirmative. Il se tenait la statufier, comme un enfant qui attend l’autorisation de sa mère pour aller jouer avec les autres, il fixait son chef avec inquiétude. Le général lui sans aucune réaction avait prit un papier et de se doigt tremblotants de froid cella sous l’encre l’avenir de la guerre. Il roula le pli autour d’une flèche blanche et la remis au soldat. Lui attendait un signe sur le visage de son supérieur lui indiquant l’orientation de son choix. Il vit, dans une joie qui ne croyait plus possible, un sourire à la commissure de ses lèvres et son cœur, enfin, s’empli d’espoir.
 
- Va apporter cette flèche à Philocte, le meilleur d’entre tous au maniement de l’arc. Dit lui de tirer droit, dans l’axe de la porte, sur l’arbre le plus enfoncé dans la forêt que ces yeux perçoivent.
Sur ces mots, il bondit de la tente. L’espoir brillait de mille feux sur son visage et ses pas. Si bien que la neige paraissait fondre sous ses pieds. A la vue de cette course effrénée les autres sentir bondir leur cœur. Philocte dans son adresse impériale, atteint un arbre que nul autre ne percevait. Un instant plus tard une corne de brume transperça le silence et fit s’élever dans le ciel une nuée d’oiseaux sylvestres. A ce spectacle le camp laissa s’échapper un cri de victoire qui n’avait plus retenti depuis des mois. Les hommes accouraient de toutes part, tel l’essaim d’abeilles dérangé par l’apiculteur qui vient à la récolte, ils couraient en tous sens vers les hauts remparts qu’ils avaient eux même peinés à ériger. De là haut ils scrutaient l’horizon qui s’effaçait à l’orée de la noire forêt. Enfin une ombre avançait doucement, seule, vers le camp. A son apparition un tumulte croissant s’élevait et chacun de ses pas créait désir et créait sourire. C’était un bâtard Miréon, moitié-tigral moitié-singal, au pelage gris bleu. Sa stature impressionnante lui conférait une puissance égale aux dieux. Méfiant il s’avançait seul. Il prenait les devant au cas ou tout cela ne fut qu’un piège, il préférait mourir seul, avec honneur, que risquer la vie de tant de ses frères. A bonne distance, il s’arrêta, créant un étonnement orné d’impatience. Il scrutait lui aussi le haut des remparts, les parcourant de son regard bleu neige et fier. Alors de toute sa puissance il leva le bras qui tenait son immense bâton, son armevie millénaire, et s’adressa avec ses mots divins aux troupes humaines.
 
- Amis ! Aujourd’hui cèle le jour de notre récente amitié ! C’est avec honneur que nous joignons nos corps et nos âmes aux votre. Dans le futur, cette nouvelle alliance sera chanter par les conteurs pour le bonheur de nos peuples. Dès aujourd’hui, au conseil nous prouverons à vos chefs que nous ne sommes ni des monstres, ni des insolents, ni des sots. Aux  combats nous prouverons à vos chefs que nous ne sommes, ni des monstres, ni des lâches, ni des faibles ! Nous sommes ici pour prouver notre valeur et vous verrez que sans aucune crainte, nous ferons couler le sang de nos adversaires et que le sang des notre sans honte se mêlera au votre. A LA VICTOIRE !
 
Ces paroles ailées drainaient bien plus de chaleur que les soldats n’avaient eue depuis des mois, et l’excitation, qui dans un tourbillon retournait l’intérieur de leur corps, laissa échapper un abyssal cri de bonheur vers l’éther éternel. Immense fut la clameur du camp, immense fut le bonheur du gardien à la vision de cette union. Ce jour là, sans que la vérité ne soit visible aux yeux du commun, les lauriers venaient de choisir leur tête.
Au milieu du marasme qu’édifiait l’arrivée des huit  mille néo soldat une âme seule parcourait les travées  du camp.  Un enfant était et voyait l’excitation de ceux qui faisaient ses envies, ses désirs, sa foi. Dans la folie qui régnait, son habitude à  vivre seul, lui permis de ne pas submerger sous l’erreur.    
Maxième l’appelait les soldats, en l’honneur d’un de ceux qui compose les poèmes ancestraux des héros du passé. Lui-même ne connaissait pas réellement son nom. Depuis quelques mois il était arrivé dans le camp et à part les dieux, personne ne savait comment et pourquoi  il était là. Pourtant personne ne l’avait renvoyé, querellé, tous l’aimaient et son entrain leur avait offert l’espoir qui sans cesse les quittait. Aujourd’hui, il ne comprenait pas tout et pourtant il voyait ses modèles s’extasier devant les paroles d’un inconnu et au contraire des autres, il attendait au milieu du camp en attendant d’autre réaction que celle du délire qui semblait troubler les actuels débats. Il senti une main se poser sur son épaule et n’y croyant pas vraiment observa son général épier l’horizon. Quelle fierté ne vint pas l’envahir.  
 
- Je me demande si c’est la solution que nous recherchons et qui nous conduira à la victoire. Si déjà nous arrivons à survivre ensemble, à se mêler et à s’apprécier, alors nous aurons au moins fait un pas vers la lumière, qui dans peu, s’enfoncera dans les ténèbres de l’intolérance.
- Que voulez vous dire  mon général ?
- Que les infimes rumeurs de l’est peuvent se changer en théories inébranlables à l’ouest.  
 
Cela n’avait rien livré de mieux dans l’esprit du jeune hoplite. Mais déjà le général avait disparu et déjà les portes du camp s’ouvraient.
Alors que les chefs des clans Koalis et Miréons se rendaient dans le vélum du général au grand cœur. Leurs hommes s’affairaient auprès des êtres nécessiteux. Cette solidarité, non réfléchie, non concertées, frappaient de plein fouet les humains. Plus fort même que le cuir l’eut pu. Ce peuple qui donnait son temps à maltraiter, conspuer les autres races, se sentait faible et arriéré devant l’amour inconditionné. Mais les portes de leur cœur s’ouvraient entraînant un flot dont la nation humaine serait l’entière bénéficiaire. De tous les hommes qui arpentaient les travées de ce camp, pas uns ne fomenteraient la chute de la vision qui venait de s’écrire ici. Piorène le savait. Même si l’ombre sombre était la seule issue, l'ange divin de l’espoir lui survivra et cela lui suffisait.
 
Quelques heures après le premier conseil, deux décisions notables avaient été prises. Ric Parétéo, bâtard Miréon banni, serait le commandant des « âmes lointaines ». Ainsi il avait été décidé de désigner les autres races en armes. Joaric un ailbals baigné dans la stratégie et dans le conseil le seconderai, ainsi qu’un vieux Koali dont la sagesse, aussi étrange pour son espèce que légendaire, présiderait les conseils.
Et le premier grand conseil eu lieu le lendemain soir. Les Koalis avaient fait disparaître le froid, rendant aux articulations leurs mouvements sans douleur, fait fondre la neige dans le camp et asséchant le sol boueux en créant une bulle tempérée, dont les parois rejetaient l’atmosphère hivernal qui présidait la région. Un feu rectangulaire d’une dizaine de mètre de longueur et de plus de deux mètres de large, crépitait aux plus grand bonheur de humains dont les yeux suivaient les étincelles qui s’enfuyaient dans l’éther noir et constellé.
 
- Après demain Rechords va attaquer. plus de vingt mille têtes et des armes si puissantes que le camp d’un seul coup serait détruit. Je propose de se replier dans les tunnels, le temps de laisser passer le gros des frappes lointaines.
- Leur faire croire a notre mort ! Rusé et efficace, j’en conviens ! Mais si nous restons dans l’enceinte pour combattre l’armée, nous serons tous tués ici. Nous sommes trop peu nombreux.
- Je le pense aussi ! Feintons les en évacuant ! Laissons quelques hommes qui feront diversions. Rechords ainsi attiré par sa cupidité démoniaque avancera au camp, et nous, dans une embuscade bien dirigé, leur tomberons dessus.
- Certes tout ceci est intéressant, mais ni la ruse ni le nombre ne pourra nous sauver. Combien ici sont prêt à mourir pour cette cause ? Combien ici contre l’échange d’un souffle de vie est prêt à rejoindre l’armée d’Armiante ?
- Je crois que ce camp, qui a traversé tant de souffrances, c’est uni autour de la mort. Plus un ne la craint ici, maître conseil ! Pas un ne reculera devant la mort, qui pour eux, si elle est glorieuse, ne sera qu’un don. Car ils savent que leur nom sera gravé sur les tablettes des héros qui ont constellés l’histoire des hommes et qui commencent à disparaître. Les derniers héros de notre espèce sont ici, dans ses murs, prêt à lever le glaive, même si c’est la dernière fois.
Un soupir de ferveur parcoura l’échine du village de toile. Ce soir, pour un moment, les hommes se retrouvaient autour d’une idée qui aurait eu la force, qui a eu la force, de les séparés. L’Ombre. Bientôt, beaucoup, peut être tous, mourront sous les coups d’autres hommes dont l’avenir se façonne avec d’autres chants. Eux même ne savent pas qu’elle vision fondera un futur florissant a leur espèce. Ils ont confiance aveugle en leurs dirigeants à qui ils obéissent depuis leur enfance. Tous en sont fiers, sauf un, le général. Maintenant il sait.
- Général ?
- Oui Maître Miréon !
- Ric suffira mon général !
- Alors Piorène me satisfera !
- Vous pensez qu’on a une chance ?
- Non pas la moindre, mais cette bataille est la plus importante. Car de part le comportement des hommes naîtra le fondement de notre foi en ces jours de nuit. Le déroulement des batailles suivantes s’esquissera ici. Nous sommes tellement moins, que si nous luttons avec honneur et courage, le gros de l’armée s’en verra embrasé. De feux en feux, de voix en voix, de prunelle en prunelle, la passion et la certitude se graveront dans les cœurs et les consciences.  
 
- En cela vous parlez comme il le faut. Le sacrifice de plusieurs milliers d’hommes et d’âmes lointaines ne vous gêne pas ?
- Et vous ?
- Je suis un miréons ! La guerre, ses prérogatives et ses priorités sont ma vie depuis plus cent ans ! Alors non !
- Moi cela me perturbe profondément et j’avoue devoir lutter pour conserver une lueur d’espoir quant à la victoire. Mais je sais que si nous voulons conserver une chance…
 
D’un bond Ric sorti du vélum et à la vitesse d’un fauve en chasse il traversait, sur ses quatre pattes, les âmes surprises en direction de l’entrée du camp. Un saut puissant le propulsa à la moitié de la hauteur de l’immense porte en pin. Ses griffes plantées dans le bois charnu, lui permirent de l’escalader aisément. Un hurlement sauvage vers l’orée de la forêt en fit frémir jusqu’au branches des chênes millénaires. Il disparu entraînant derrière lui une meute de Miréons qui passèrent aisément l’obstacle. L’étonnement du reste du camp était palpable. Le silence qui s’en suivit détrôna de loin tous ceux qui avaient pu vivre dans le campement. Tous les sens étaient tournés vers l’extérieur attendant un signe. Des Koalis attirés sur les remparts criaient des encouragements comme des enfants hurlant vers leur champions pour leur donner force et énergie. Des soldats étaient sortis plus tôt en quête de nourriture de bois et d’eau. Alors le piège s’était refermé sur eux.  
 
Désormais ont percevait leur cris horrifiés, se mêlés aux grognements et aux hurlements d’enfant loups. Les hommes perchés en haut de la palissade, épiaient l’horizon, tel les rongeurs dressés sur leurs pattes ayant flairés quelques dangers. A une bonne distance de la lisière des dizaines de Kelms volèrent droit vers leur cible comme une harde de martins-pêcheurs dont la bénéfice de l’attaque ne laissait point douter. Quand Ric arriva, il ne restait que quelques soldats vivants, regroupés en cercle et qui repoussaient vaillamment les tentatives répétées des monstres. Mais les Kelms, ayant tous trouvés preneur, avaient fais fuir les moins téméraires ou affamés. L’instant d’après, les seuls enfants loups, dont le corps ensanglanté ne jonchaient pas le sol, se tenaient inertes entre les mâchoires puissantes ou les longues griffes des Miréons.  
Ric fit sont rapport sans rien omettre qui puisse être utile au général et au conseil.  
 
Le doute persistait a savoir si ils étaient la par pur besoin ou guidés par Rechords et ses mages de Gornions. Hermilion assénait que seul des mages auraient pu faire venir dans un hiver si froid cette espèce qui le craint et dont la survie réside dans un climat tempéré. Il est vrai que quand le gel tombe, rares sont les enfants loups qui se risquent au dehors. Mais ils ne répondent pas à un appel supérieur. Ils sont indomptables et la magie n’a aucun impact sur eux. Il était d’ailleurs étrange d’en voir autant alors qu’en général ils vivent en solitaire. Le maître conseil décréta que, désormais, seuls des troupes importantes sortiraient de l’enceinte et que des ailbals sillonneraient les airs afin de surveiller les mouvements en dehors du camp. On mis en sépulture les corps et une nuit de plaintes avait été apprêtée. On tua cochons et bœufs pour les hécatombes. Leur sang mélangé au lait serait bu en libation. On découpait les bêtes en pièces que l’on jeta dans le feu. Les émanations des chairs cuitent montèrent jusqu’aux cieux et les larmes des dieux tombèrent accompagnant les chants nostalgiques des vivants. Les gouttes en percutants la bulle se muèrent en lumière illuminant les âmes. De toutes les mains jointent glissaient des prières pour son propre salut ou pour celui des ceux qui habitent les cœurs. Pas un bruit, pas une parole ne vint déranger le recueillement de la nuit, ce qui du en coûter aux Koalis.
 
Dans quelques heures, tous ici, seront morts.  
 
Ric s’en doutait. Il était venu ici sous les conseils d’une sorcière humaine dont les prédictions avaient toujours comme source la vérité. Ici il retrouverait l’honneur perdu et le droit de retour dans le monde qui l’avait banni. Il se demandait si vraiment il désirait plus que tout, rentrer sur les terres de son peuple. Les humiliations qui avaient assombris ses pensées et qui ne cessaient de harceler son esprit trouveraient elle leur maître dans les actes braves qu’il accomplirait ici, dans le cœur des braves. Même si aux yeux des ses pairs sa bâtardise perdrait de l’éclat noir de la honte. Est-ce que dans son âme il trouvera la force de pardonner. Sa terre dont il n’avait même pas foulé le sol le temps de sa jeunesse, cette terre qui devra entendre sa vie contée aux plus jeune. En aura-t-il seulement l’envie. L’envie de passer outre la haine des autres envers sa différence. Qui dans ce peuple qui le hait sans le connaître, qui hait son issue, voudra écouter ses aventures. Aujourd’hui c’est avec les autres qu’il veut tracer son chemin et nulle lueur n’indique la voie du retour. Sa terre est partout et partout il contera à qui l’aimera. Alors si un jour il doit revenir cela ne sera pas pour les plus jeunes, mais bien pour régner et apporter un nouveau souffle à ce peuple qui se meurt dans l’absurdité de certitudes vénales.
 
- Dans quelques heures tous seront morts ici, moi aussi peut être, mais plus le danger est grand plus mon âme s’élèvera. Alors ma légende gravira les monts de l’histoire sur mes terres ou ici et je gagnerai le respect de ceux qui savent.
 
 
- Ric !
- Oui ?
- J’ai besoin de vous entretenir ! Suivez moi. J’ai reçu la réponse mon roi au sujet de l’aide que vous nous proposiez.  
- Alors ? Une nouvelle armée va voir le jour ?  
- J’ai bien peur qu’elle ne soit qu’éphémère aux yeux de mes chefs.
 
 
J’ai bien reçu votre requête et je dois avouer que je ne suis pas un fervent adulateur. Si les monstres commencent à prendre pieds dans notre société, ils s’y installeront et nous ne pourront plus les en déloger. Notre culture si loin de la leur ne peut y trouver la paix et notre guerre contre Rechords et ses idées nouvelles perdrait tout son sens. Nous ne pouvons croire en l’universalité de cette alliance, si ce n’est dans l’unique antre des batailles. Alors accommodés vous comme vous le désirez, si seule la victoire de notre étendard est votre guide. Utilisez les durant la guerre mais nulle promesse ne sera faites quant a leur intégration dans le cœur des braves. Qu’ils se battent, qu’ils meurent mais qu’ils le fassent en leur nom. Ici cette annonce a fait un tel bruit que des rumeurs de votre traîtrise envers Ferline glisse sur toutes les lèvres. Je vous ai toujours soutenu mais je ne pourrais aller contre la pensée publique. Triomphez et votre avis ouvrira sûrement d’autres horizons. Mais les monstres ne sont pas des hommes. Les cinq qui représentent notre espèce ne les accepteront jamais dans l’enceinte de leur mur.  
 
Borneld

 
- Hé bien je vois que la haine et la stupidité n’est pas l’apanage de mon seul peuple. Que décidez vous ?
- Nous allons combattre ensemble et je vous fais des lors le serment de me battre à vos coté, avec mon armée, si nos gestes futurs ne suffisent pas à inverser ses propos indignes. Le sang qui coule pour une nation n’a qu’une source. Celle de la foi en celle-ci et nulles traditions dépassés ne sera en ébranlée les murs de sa fondation.
- Encore une fois vous parlez comme il se doit, homme. A cette idée je vais croire et guider mes frères pour la défendre. Mais je pense que seule une autre guerre aura le pouvoir de la faire accepter.  
- Alors nous nous battrons ! Mais déjà triomphons de celle ci avec  panache. Faites convoquer le conseil.


Message édité par donguyl le 12-03-2005 à 09:36:39
mood
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Posté le 10-03-2005 à 11:24:26  profilanswer
 

n°5034901
GregTtr
Posté le 10-03-2005 à 11:25:51  profilanswer
 

J'en pense que c'est illisible.
C'est peut-etre tres bien, mais un gros pate sans jamais sauter la moindre ligne, et avec des paragraphes de 20 lignes, c'est impossible a lire.
 
Consiel: edite le post.

n°5034915
docwario
Alea jacta est
Posté le 10-03-2005 à 11:27:17  profilanswer
 

Accessoirement change de catégorie !

n°5034937
GregTtr
Posté le 10-03-2005 à 11:31:31  profilanswer
 

Bon, attention, ca va depoter, mais bon je serai franc.
 
J'ai lu un extrait malgre la mise en page.
 
- Tu ne sais pas conjuguer. Non seulemetn il y a des fautes, mais tu utilises meme des temps qui n'ont rien a fiare la (passe compose pour des actions courtes qui devraient etre narrees au passe simple).
- Melange de temps entre passe present et futur, pete de la coherence temporelle.
- Style ampoule car tu n'as pas naturellement une ecriture d'un style soutenu, et comme tu te forces (ce qui est bien) mais ne reussis pas a soutenir l'effort, on passe de phrases d'un bon niveau a des phrases simplettes.
- Ecriture extrememnt hachee, denotant une absence de talent et/ou de travail: sujet+verbe+complement, avec une seule proposition dans la phrase, ca psse un epu, mais a force ca faitlecture d'ecole primaire.
 
 
Et le plus important:
Tu nous explique ce que ca fout dans la categorie "actualite"?
Deplace le sujet vers la categorie "litterature", ou "loisirs" selon que tu consideres ton acte comme de la litterature.
 
A part ca desole, je suis un peu direct, mais c'est pas mechant ;)

n°5034956
donguyl
Posté le 10-03-2005 à 11:35:22  profilanswer
 

mais grave je me suis planté de catégorie désolé ce n'était pas la que je voulais poster.
 
Han c'est a ce point que j'écrit mal ! Grumpfff ! Non j'ai pas trop approfondi quand meme je teste. bon je vois qu'il va falloir que je trime sur ma technique.
 
Tu es dur mais c mieux je sais au moins a quoi m'en tenir ! THX !

n°5034964
GregTtr
Posté le 10-03-2005 à 11:37:19  profilanswer
 

Bon, j'ai continue un peu.
Avec une vue un peu plus d'ensemble, et moins axee sur la redaction, ca donne pas mieux.
- Ca psse du coq a l'ane sans aucun lien, aucune transition ni explication.
- Il n'y a pas de coherence dans le recit, ca fait un peu n'importe quoi.
Je n'ai pas tout lu, mais j'ai vraiment de moins en moins envie de continuer.
 
Et encore une fois, je suis desole de ma critique aussi destructrice, il y a quand meme quelque chose a y trouver pour ameliorer ta prose je t'assure.
 
En tout cas n'abandonne pas, mon petit frere a commence par ecrire des merdes monumentales, et puis avec les annees c'est devenu des recits interessants et bien rediges.
 
ah, encore une remarque: le poeme au debut, ca fait un peu pompeux, mais admettons. Par contre quitte a essayer de faire des alexandrins, retravaille les, il y en a un qu'il faut torturer pour qu'il accepte d'avoir 12 pieds (le deuxieme, qui n'en a naturellement que 10), et un autre ou l'hemistiche est mal place.

n°5034970
GregTtr
Posté le 10-03-2005 à 11:38:34  profilanswer
 

donguyl a écrit :

mais grave je me suis planté de catégorie désolé ce n'était pas la que je voulais poster.
 
Han c'est a ce point que j'écrit mal ! Grumpfff ! Non j'ai pas trop approfondi quand meme je teste. bon je vois qu'il va falloir que je trime sur ma technique.
 
Tu es dur mais c mieux je sais au moins a quoi m'en tenir ! THX !


De rien.
Et desole pour le cote tres critique, je suis toujours comme ca, ca veut pas dire que c'et mechant, ni que je trouve qu'il n'y a rien a prendre.

n°5035071
donguyl
Posté le 10-03-2005 à 11:52:48  profilanswer
 

bah en fait ce n'est pas le style de base de mon histoire. tous les retours sur le passé de mes héros sont dans un style différents. C'est vachement dur alors la c'est surtout de l'entrainement. Par contre pour le temps utilisé c'est clair que je ne maitrise pas tout. Mais il sera relu et corrigé par un pro.  
Merci quand meme de tes efforts pour me lire !

n°5035088
donguyl
Posté le 10-03-2005 à 11:54:51  profilanswer
 

Pour le poeme je n'ai pas chercher a compter les pieds. C'est juste que j'aimais bien herbert dans ces ouvertures de chapitres, alors je me suis dit que j'allais inserer quelque chose ! huhuhu

n°5035118
GregTtr
Posté le 10-03-2005 à 11:59:14  profilanswer
 

Par contre, deplace ton topic, tu peux encore le faire et le mettre dans ecriture

mood
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Posté le 10-03-2005 à 11:59:14  profilanswer
 

n°5035191
donguyl
Posté le 10-03-2005 à 12:11:21  profilanswer
 

on fait comment ???

n°5035200
GregTtr
Posté le 10-03-2005 à 12:12:45  profilanswer
 

Tu edites ton premier post, et tu choisis une categorie differente.

n°5048982
sirocul
Posté le 12-03-2005 à 04:59:49  profilanswer
 

:sleep:  
mille fois revu
 :sleep:

n°5049047
Gordon Shu​mway
Ça fout la frousse.
Posté le 12-03-2005 à 08:26:59  profilanswer
 

Pense à éditer ton titre, qui n'est pas assez clair. Merci.


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n°5049187
moonboots
Posté le 12-03-2005 à 10:17:28  profilanswer
 

attention à l'orthographe, il y a moult fautes


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