Voila vu que tout le monde tente bah pourquoi pas moi !
Voila je rythme mon histoire par des "flash back" sur les principaux héros. Qui servent a la fois de rythme mais aussi qui revele une partie de l'histoire que je ne peux developper car je l'écris a la premiere personne au présent.
RIC PARETEO
La sphère du combat révèle les curs ardents
Quand lamour est haine et lorgueil vaillant
Certains reculent devant la panique du sang
Alors se révèlent le héro aux yeux du temps
Six mois de guerre interminable. Six mois dans des camps de fortune où pousse les toiles de tentes et de vélums, comme pousse les chardons dans les près verdoyants. Six mois à patauger dans la crasse et la boue. Six mois dhiver glacial imposés par les mages. Ou les morts par la maladie ont dépassés les trépas de la bataille. Beaucoup ici, mon roi, tombe sous les engelures ou les toux récurrentes. Les couleurs chatoyantes de notre armée ont disparues. Ainsi que les blanches armures de Rechords, jen conviens. Mais eux se battent pour sauver leur vie. Je connais, moi, la cause de ces maux. Mais aucun de ceux qui luttent pour nous, ne sait. Leur courage est sans pareil, je vous laffirme. Mais aucune âme ne peut se surpasser au combat si son cur, au fond, se langui que tout cesse. Le gel que les mages de Gornions nous on imposés suite à leur victoire ne glace pas que les corps.
Pas un ne reculera, pas un détournera le regard, croyez moi. Mais lactuelle situation ne me laisse que peu despoir de triomphe. Jai du renvoyer les vingt mille cavaliers. Car si les hommes supportent le froid, un tiers des chevaux est déjà mort.
Alors si je vous écrit aujourdhui cest pour une nouvelle fois vous demander daccéder à ma requête. Laissez les miréons et les koalis se joindre à nous. Les miréons sont de fantastiques guerriers à la force légendaire et dont le froid est lami. Les koalis sont petits mais valeureux. Leur insouciance cumulée à leur enthousiasme naturel ne serait quénergie supplémentaire pour nos hommes.
Je crois que notre seule chance de salut réside dans la collaboration qui pourrait naître de nos peuples.
Réunissez le colloque dès aujourdhui et contacter moi au plus vite. Actuellement séjourne dans notre camp les envoyés de leur peuple. Et déjà je vois des sourires oubliés sur le visage sombre de nos soldats.
Accéder à ma requête mon roi. Accéder à ma requête.
Piorène de Rogue.
Sur lépais manteau blanc de neige qui couvre la plaine de Duliter, le vent souffle sans relâche, Soulevant les flocons en les entraînant dans un ballet céleste et infernal. Il est si beau dans sa prime jeunesse de découvrir ses danses du temps qui vous emmène dans des farandoles et des rires partagés entre camarades. Ici nul rire ne vient percer les chants du vent qui sengouffrent dans les camps et dans les pèlerines. Seules quelques plaintes de malades au bout de leur force guidées par les prières adressées aux acolytes montent dans léther éternel et font verser les larmes des dieux bienveillants.
Quand laurore et ses traits lumineux viennent caresser les visages des gardes figés, leurs muscles se détendent et leurs dents se desserrent. Alors la lueur despoir qui brille au fond de leurs yeux revit pour quelques instants. Mais il nest rien de naturel dans ces conditions climatiques et le soleil qui se lève nest accompagné ni de sa compagne la chaleur ni de son amie la douceur. Le froid reste, les curs pestent et la douleur indigeste perdure dans les membres violacés. En ce matin qui en rien ne diffère du précédent qui en rien ne diffère du poursuivant, les hommes sapprêtent à connaître encore le sombre destin qui les attend. Un homme est la, qui sur un tertre au centre du camp, lève les bras au ciel et sadresse au gardien, le créateur de la vie, le médecin des âmes.
- Ô toi créateur céleste, qui si souvent interviens dans la vie des curs, ne laisse pas mourir les vaillants soldats dans la honte de la cessation. Ils ont lardeur de la jeunesse, lespoir de briller comme leur aïeuls au combat et de démontrer leur valeur. Quelle honte intolérable sabat sur eux quant au lieu de périr en guerriers, ils tombent comme de jeunes oisillons pris au premier pas de lhiver. Si à la tiédeur tu ne peux nous faire aborder, laisse nous au moins un présage qui réchauffent les volontés.
Beaucoup étaient la, groupés, autour du prêtre de guerre, agenouillés sur le terrible suaire de neige. Ils priaient aussi Diomède lacolyte de la guerre, aux armes bien trempées. Quil leur donne la chance de combattre, de prouver leur valeur et de retrouver la chaleur dans lintensité des batailles. Les plaintes sélevaient entourées des brumes qui séchappent, par le froid de lenclos de leur bouchent.
Cest à cet instant quun kelms traverse la plaine jaillissant de la forêt. Il vient se ficher en un bruit de craquement dans la grande porte en bois de la palissade, à quelques centimètres de la tête du garde. Quel déveine pensa til, pourquoi cette belle arme nest pas venu lui prendre la vie en faisant couler lombre noire sur ses yeux mettant ainsi fin au calvaire glacial. Un petit bout de parchemin accompagne larme et cest tout excité que le hoplite parcours le camp jusquau vélum du général des armées Ferlinienne.
- Mon général ! Un message de la forêt !
- Entre et lis le moi !
Il entra et malgré ses espoirs il ne trouva nulle tiédeur sous la toile humide.
- Général des armés ! Jai réunis avec moi plus de cinq milles Miréons qui nattendent que votre bon sentiment pour pénétrer dans lenceinte et se battre pour vous. Nous sommes accompagnés de trois mille Koalis dont la joie est si salvatrice pour les curs gelés. Dautres après nous arriveront. Le triple en petits êtres et le quintuple pour ma race. Laissez nous vous favoriser et vous verrez ainsi quelle ferveur au combat et dans son attente, fait la fierté de nos peuples.
A ces mots le hoplite se senti défaillir de plaisir. Lair cessa de fuir lenclos de sa bouche par l'espérance dune réponse affirmative. Il se tenait la statufier, comme un enfant qui attend lautorisation de sa mère pour aller jouer avec les autres, il fixait son chef avec inquiétude. Le général lui sans aucune réaction avait prit un papier et de se doigt tremblotants de froid cella sous lencre lavenir de la guerre. Il roula le pli autour dune flèche blanche et la remis au soldat. Lui attendait un signe sur le visage de son supérieur lui indiquant lorientation de son choix. Il vit, dans une joie qui ne croyait plus possible, un sourire à la commissure de ses lèvres et son cur, enfin, sempli despoir.
- Va apporter cette flèche à Philocte, le meilleur dentre tous au maniement de larc. Dit lui de tirer droit, dans laxe de la porte, sur larbre le plus enfoncé dans la forêt que ces yeux perçoivent.
Sur ces mots, il bondit de la tente. Lespoir brillait de mille feux sur son visage et ses pas. Si bien que la neige paraissait fondre sous ses pieds. A la vue de cette course effrénée les autres sentir bondir leur cur. Philocte dans son adresse impériale, atteint un arbre que nul autre ne percevait. Un instant plus tard une corne de brume transperça le silence et fit sélever dans le ciel une nuée doiseaux sylvestres. A ce spectacle le camp laissa séchapper un cri de victoire qui navait plus retenti depuis des mois. Les hommes accouraient de toutes part, tel lessaim dabeilles dérangé par lapiculteur qui vient à la récolte, ils couraient en tous sens vers les hauts remparts quils avaient eux même peinés à ériger. De là haut ils scrutaient lhorizon qui seffaçait à lorée de la noire forêt. Enfin une ombre avançait doucement, seule, vers le camp. A son apparition un tumulte croissant sélevait et chacun de ses pas créait désir et créait sourire. Cétait un bâtard Miréon, moitié-tigral moitié-singal, au pelage gris bleu. Sa stature impressionnante lui conférait une puissance égale aux dieux. Méfiant il savançait seul. Il prenait les devant au cas ou tout cela ne fut quun piège, il préférait mourir seul, avec honneur, que risquer la vie de tant de ses frères. A bonne distance, il sarrêta, créant un étonnement orné dimpatience. Il scrutait lui aussi le haut des remparts, les parcourant de son regard bleu neige et fier. Alors de toute sa puissance il leva le bras qui tenait son immense bâton, son armevie millénaire, et sadressa avec ses mots divins aux troupes humaines.
- Amis ! Aujourdhui cèle le jour de notre récente amitié ! Cest avec honneur que nous joignons nos corps et nos âmes aux votre. Dans le futur, cette nouvelle alliance sera chanter par les conteurs pour le bonheur de nos peuples. Dès aujourdhui, au conseil nous prouverons à vos chefs que nous ne sommes ni des monstres, ni des insolents, ni des sots. Aux combats nous prouverons à vos chefs que nous ne sommes, ni des monstres, ni des lâches, ni des faibles ! Nous sommes ici pour prouver notre valeur et vous verrez que sans aucune crainte, nous ferons couler le sang de nos adversaires et que le sang des notre sans honte se mêlera au votre. A LA VICTOIRE !
Ces paroles ailées drainaient bien plus de chaleur que les soldats navaient eue depuis des mois, et lexcitation, qui dans un tourbillon retournait lintérieur de leur corps, laissa échapper un abyssal cri de bonheur vers léther éternel. Immense fut la clameur du camp, immense fut le bonheur du gardien à la vision de cette union. Ce jour là, sans que la vérité ne soit visible aux yeux du commun, les lauriers venaient de choisir leur tête.
Au milieu du marasme quédifiait larrivée des huit mille néo soldat une âme seule parcourait les travées du camp. Un enfant était et voyait lexcitation de ceux qui faisaient ses envies, ses désirs, sa foi. Dans la folie qui régnait, son habitude à vivre seul, lui permis de ne pas submerger sous lerreur.
Maxième lappelait les soldats, en lhonneur dun de ceux qui compose les poèmes ancestraux des héros du passé. Lui-même ne connaissait pas réellement son nom. Depuis quelques mois il était arrivé dans le camp et à part les dieux, personne ne savait comment et pourquoi il était là. Pourtant personne ne lavait renvoyé, querellé, tous laimaient et son entrain leur avait offert lespoir qui sans cesse les quittait. Aujourdhui, il ne comprenait pas tout et pourtant il voyait ses modèles sextasier devant les paroles dun inconnu et au contraire des autres, il attendait au milieu du camp en attendant dautre réaction que celle du délire qui semblait troubler les actuels débats. Il senti une main se poser sur son épaule et ny croyant pas vraiment observa son général épier lhorizon. Quelle fierté ne vint pas lenvahir.
- Je me demande si cest la solution que nous recherchons et qui nous conduira à la victoire. Si déjà nous arrivons à survivre ensemble, à se mêler et à sapprécier, alors nous aurons au moins fait un pas vers la lumière, qui dans peu, senfoncera dans les ténèbres de lintolérance.
- Que voulez vous dire mon général ?
- Que les infimes rumeurs de lest peuvent se changer en théories inébranlables à louest.
Cela navait rien livré de mieux dans lesprit du jeune hoplite. Mais déjà le général avait disparu et déjà les portes du camp souvraient.
Alors que les chefs des clans Koalis et Miréons se rendaient dans le vélum du général au grand cur. Leurs hommes saffairaient auprès des êtres nécessiteux. Cette solidarité, non réfléchie, non concertées, frappaient de plein fouet les humains. Plus fort même que le cuir leut pu. Ce peuple qui donnait son temps à maltraiter, conspuer les autres races, se sentait faible et arriéré devant lamour inconditionné. Mais les portes de leur cur souvraient entraînant un flot dont la nation humaine serait lentière bénéficiaire. De tous les hommes qui arpentaient les travées de ce camp, pas uns ne fomenteraient la chute de la vision qui venait de sécrire ici. Piorène le savait. Même si lombre sombre était la seule issue, l'ange divin de lespoir lui survivra et cela lui suffisait.
Quelques heures après le premier conseil, deux décisions notables avaient été prises. Ric Parétéo, bâtard Miréon banni, serait le commandant des « âmes lointaines ». Ainsi il avait été décidé de désigner les autres races en armes. Joaric un ailbals baigné dans la stratégie et dans le conseil le seconderai, ainsi quun vieux Koali dont la sagesse, aussi étrange pour son espèce que légendaire, présiderait les conseils.
Et le premier grand conseil eu lieu le lendemain soir. Les Koalis avaient fait disparaître le froid, rendant aux articulations leurs mouvements sans douleur, fait fondre la neige dans le camp et asséchant le sol boueux en créant une bulle tempérée, dont les parois rejetaient latmosphère hivernal qui présidait la région. Un feu rectangulaire dune dizaine de mètre de longueur et de plus de deux mètres de large, crépitait aux plus grand bonheur de humains dont les yeux suivaient les étincelles qui senfuyaient dans léther noir et constellé.
- Après demain Rechords va attaquer. plus de vingt mille têtes et des armes si puissantes que le camp dun seul coup serait détruit. Je propose de se replier dans les tunnels, le temps de laisser passer le gros des frappes lointaines.
- Leur faire croire a notre mort ! Rusé et efficace, jen conviens ! Mais si nous restons dans lenceinte pour combattre larmée, nous serons tous tués ici. Nous sommes trop peu nombreux.
- Je le pense aussi ! Feintons les en évacuant ! Laissons quelques hommes qui feront diversions. Rechords ainsi attiré par sa cupidité démoniaque avancera au camp, et nous, dans une embuscade bien dirigé, leur tomberons dessus.
- Certes tout ceci est intéressant, mais ni la ruse ni le nombre ne pourra nous sauver. Combien ici sont prêt à mourir pour cette cause ? Combien ici contre léchange dun souffle de vie est prêt à rejoindre larmée dArmiante ?
- Je crois que ce camp, qui a traversé tant de souffrances, cest uni autour de la mort. Plus un ne la craint ici, maître conseil ! Pas un ne reculera devant la mort, qui pour eux, si elle est glorieuse, ne sera quun don. Car ils savent que leur nom sera gravé sur les tablettes des héros qui ont constellés lhistoire des hommes et qui commencent à disparaître. Les derniers héros de notre espèce sont ici, dans ses murs, prêt à lever le glaive, même si cest la dernière fois.
Un soupir de ferveur parcoura léchine du village de toile. Ce soir, pour un moment, les hommes se retrouvaient autour dune idée qui aurait eu la force, qui a eu la force, de les séparés. LOmbre. Bientôt, beaucoup, peut être tous, mourront sous les coups dautres hommes dont lavenir se façonne avec dautres chants. Eux même ne savent pas quelle vision fondera un futur florissant a leur espèce. Ils ont confiance aveugle en leurs dirigeants à qui ils obéissent depuis leur enfance. Tous en sont fiers, sauf un, le général. Maintenant il sait.
- Général ?
- Oui Maître Miréon !
- Ric suffira mon général !
- Alors Piorène me satisfera !
- Vous pensez quon a une chance ?
- Non pas la moindre, mais cette bataille est la plus importante. Car de part le comportement des hommes naîtra le fondement de notre foi en ces jours de nuit. Le déroulement des batailles suivantes sesquissera ici. Nous sommes tellement moins, que si nous luttons avec honneur et courage, le gros de larmée sen verra embrasé. De feux en feux, de voix en voix, de prunelle en prunelle, la passion et la certitude se graveront dans les curs et les consciences.
- En cela vous parlez comme il le faut. Le sacrifice de plusieurs milliers dhommes et dâmes lointaines ne vous gêne pas ?
- Et vous ?
- Je suis un miréons ! La guerre, ses prérogatives et ses priorités sont ma vie depuis plus cent ans ! Alors non !
- Moi cela me perturbe profondément et javoue devoir lutter pour conserver une lueur despoir quant à la victoire. Mais je sais que si nous voulons conserver une chance
Dun bond Ric sorti du vélum et à la vitesse dun fauve en chasse il traversait, sur ses quatre pattes, les âmes surprises en direction de lentrée du camp. Un saut puissant le propulsa à la moitié de la hauteur de limmense porte en pin. Ses griffes plantées dans le bois charnu, lui permirent de lescalader aisément. Un hurlement sauvage vers lorée de la forêt en fit frémir jusquau branches des chênes millénaires. Il disparu entraînant derrière lui une meute de Miréons qui passèrent aisément lobstacle. Létonnement du reste du camp était palpable. Le silence qui sen suivit détrôna de loin tous ceux qui avaient pu vivre dans le campement. Tous les sens étaient tournés vers lextérieur attendant un signe. Des Koalis attirés sur les remparts criaient des encouragements comme des enfants hurlant vers leur champions pour leur donner force et énergie. Des soldats étaient sortis plus tôt en quête de nourriture de bois et deau. Alors le piège sétait refermé sur eux.
Désormais ont percevait leur cris horrifiés, se mêlés aux grognements et aux hurlements denfant loups. Les hommes perchés en haut de la palissade, épiaient lhorizon, tel les rongeurs dressés sur leurs pattes ayant flairés quelques dangers. A une bonne distance de la lisière des dizaines de Kelms volèrent droit vers leur cible comme une harde de martins-pêcheurs dont la bénéfice de lattaque ne laissait point douter. Quand Ric arriva, il ne restait que quelques soldats vivants, regroupés en cercle et qui repoussaient vaillamment les tentatives répétées des monstres. Mais les Kelms, ayant tous trouvés preneur, avaient fais fuir les moins téméraires ou affamés. Linstant daprès, les seuls enfants loups, dont le corps ensanglanté ne jonchaient pas le sol, se tenaient inertes entre les mâchoires puissantes ou les longues griffes des Miréons.
Ric fit sont rapport sans rien omettre qui puisse être utile au général et au conseil.
Le doute persistait a savoir si ils étaient la par pur besoin ou guidés par Rechords et ses mages de Gornions. Hermilion assénait que seul des mages auraient pu faire venir dans un hiver si froid cette espèce qui le craint et dont la survie réside dans un climat tempéré. Il est vrai que quand le gel tombe, rares sont les enfants loups qui se risquent au dehors. Mais ils ne répondent pas à un appel supérieur. Ils sont indomptables et la magie na aucun impact sur eux. Il était dailleurs étrange den voir autant alors quen général ils vivent en solitaire. Le maître conseil décréta que, désormais, seuls des troupes importantes sortiraient de lenceinte et que des ailbals sillonneraient les airs afin de surveiller les mouvements en dehors du camp. On mis en sépulture les corps et une nuit de plaintes avait été apprêtée. On tua cochons et bufs pour les hécatombes. Leur sang mélangé au lait serait bu en libation. On découpait les bêtes en pièces que lon jeta dans le feu. Les émanations des chairs cuitent montèrent jusquaux cieux et les larmes des dieux tombèrent accompagnant les chants nostalgiques des vivants. Les gouttes en percutants la bulle se muèrent en lumière illuminant les âmes. De toutes les mains jointent glissaient des prières pour son propre salut ou pour celui des ceux qui habitent les curs. Pas un bruit, pas une parole ne vint déranger le recueillement de la nuit, ce qui du en coûter aux Koalis.
Dans quelques heures, tous ici, seront morts.
Ric sen doutait. Il était venu ici sous les conseils dune sorcière humaine dont les prédictions avaient toujours comme source la vérité. Ici il retrouverait lhonneur perdu et le droit de retour dans le monde qui lavait banni. Il se demandait si vraiment il désirait plus que tout, rentrer sur les terres de son peuple. Les humiliations qui avaient assombris ses pensées et qui ne cessaient de harceler son esprit trouveraient elle leur maître dans les actes braves quil accomplirait ici, dans le cur des braves. Même si aux yeux des ses pairs sa bâtardise perdrait de léclat noir de la honte. Est-ce que dans son âme il trouvera la force de pardonner. Sa terre dont il navait même pas foulé le sol le temps de sa jeunesse, cette terre qui devra entendre sa vie contée aux plus jeune. En aura-t-il seulement lenvie. Lenvie de passer outre la haine des autres envers sa différence. Qui dans ce peuple qui le hait sans le connaître, qui hait son issue, voudra écouter ses aventures. Aujourdhui cest avec les autres quil veut tracer son chemin et nulle lueur nindique la voie du retour. Sa terre est partout et partout il contera à qui laimera. Alors si un jour il doit revenir cela ne sera pas pour les plus jeunes, mais bien pour régner et apporter un nouveau souffle à ce peuple qui se meurt dans labsurdité de certitudes vénales.
- Dans quelques heures tous seront morts ici, moi aussi peut être, mais plus le danger est grand plus mon âme sélèvera. Alors ma légende gravira les monts de lhistoire sur mes terres ou ici et je gagnerai le respect de ceux qui savent.
- Ric !
- Oui ?
- Jai besoin de vous entretenir ! Suivez moi. Jai reçu la réponse mon roi au sujet de laide que vous nous proposiez.
- Alors ? Une nouvelle armée va voir le jour ?
- Jai bien peur quelle ne soit quéphémère aux yeux de mes chefs.
Jai bien reçu votre requête et je dois avouer que je ne suis pas un fervent adulateur. Si les monstres commencent à prendre pieds dans notre société, ils sy installeront et nous ne pourront plus les en déloger. Notre culture si loin de la leur ne peut y trouver la paix et notre guerre contre Rechords et ses idées nouvelles perdrait tout son sens. Nous ne pouvons croire en luniversalité de cette alliance, si ce nest dans lunique antre des batailles. Alors accommodés vous comme vous le désirez, si seule la victoire de notre étendard est votre guide. Utilisez les durant la guerre mais nulle promesse ne sera faites quant a leur intégration dans le cur des braves. Quils se battent, quils meurent mais quils le fassent en leur nom. Ici cette annonce a fait un tel bruit que des rumeurs de votre traîtrise envers Ferline glisse sur toutes les lèvres. Je vous ai toujours soutenu mais je ne pourrais aller contre la pensée publique. Triomphez et votre avis ouvrira sûrement dautres horizons. Mais les monstres ne sont pas des hommes. Les cinq qui représentent notre espèce ne les accepteront jamais dans lenceinte de leur mur.
Borneld
- Hé bien je vois que la haine et la stupidité nest pas lapanage de mon seul peuple. Que décidez vous ?
- Nous allons combattre ensemble et je vous fais des lors le serment de me battre à vos coté, avec mon armée, si nos gestes futurs ne suffisent pas à inverser ses propos indignes. Le sang qui coule pour une nation na quune source. Celle de la foi en celle-ci et nulles traditions dépassés ne sera en ébranlée les murs de sa fondation.
- Encore une fois vous parlez comme il se doit, homme. A cette idée je vais croire et guider mes frères pour la défendre. Mais je pense que seule une autre guerre aura le pouvoir de la faire accepter.
- Alors nous nous battrons ! Mais déjà triomphons de celle ci avec panache. Faites convoquer le conseil.
Message édité par donguyl le 12-03-2005 à 09:36:39