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  ecriture d'un roman fantastique

 


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Auteur Sujet :

ecriture d'un roman fantastique

n°7891557
dad075
Posté le 14-03-2006 à 13:55:07  profilanswer
 

bon voila, j'ai déjà crée un sujet dans une autre page et le premier pessage m'a particulièremennt fait réfléchir et je voulais m'excuser ( la personne se reconnaitra si elle li le message). J'ai utiliséé certain argument pour pousser les gens à lire mon histoire peut être un peu tro for mais cétè parce ke je voulè attirer un mininum de lecteur ce dont j'ai besoinn c'est de critiques qui me servent et non de medire ke cé naz. J'aimerai savoir ce ki va et va pa alors cé pour koi je poste ce nouveau message esperant cette fois ke personne le prendra mal car j'ai besoin de critiques interessante
 
Je Vous REMERCI Merci.
 
 
___________________________________
voici le début de mon histoire ( pour la 2ème fois)
Prologue
LES TENEBRES
 
 
L’air était frais et humide. L’obscurité envahissait presque entièrement le ciel d’azur. Le vent, plus vigoureux que jamais, faisait s’agiter les hautes herbes qui recouvraient l’immense plaine. Quelques minutes plus tard la nuit atteint son apogée, et les étoiles scintillaient vivement tapissant ainsi le ciel sibyllin.
 Au centre de la grande étendue, luisaient des lumières de chandelles qui éclairaient vivement les centaines de campements établis dans la plaine depuis plus d’une semaine.
 A l’extérieur de leurs tentes, des hommes étaient réunis autour d’un gigantesque feu qui s’élevait très haut dans le ciel. Tous festoyaient, buvaient ; s’agitant gaiement dans tous les sens tandis que certains rassemblés dans un coin, bavardaient joyeusement en entonnant de tant à autre des airs reposants.
 Les festivités se prolongèrent ainsi tout au long de la nuit. Chacun put  manger à sa faim, boire à sa guise et trinquer à volonté, tous les cœurs étaient emplis d’allégresse.
 Personne ne fut assez limpide pour s’apercevoir qu’au fur à mesure que le temps passait des étoiles déclinaient dans le ciel, laissant libre cour à la venue d’une brume ténébreuse qui se répandait dans toute la plaine… et peu à peu, le mal commença par s’étendre à l’insu des regards.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UN CHOIX INATTENDU
 
 
Une fois que la fête se fut estompée, les hommes regagnèrent leurs tentes, et huit gardes se postèrent tout autour du campement. Désormais, la douce odeur du vin avait disparue. Subitement l’air s’était transformé en un chant glacial frigorifiant. Un vent violent s’abattait sur toute la plaine, s’engouffrant à l’est dans les hautes montagnes qui bordaient l’horizon.
 
Et les étoiles ne cessaient de s’éteindre dans le noir…plusieurs heures passèrent alors que l’aube, toujours tardive, continuait de se cacher dans les ténèbres.
 
  Au milieu du campement, une tente continuait de briller sous l’éclat des lueurs de quelques dernières bougies. A l’intérieur s’y tenaient deux hommes :
L’un assit tout au fond, était silencieusement installé dans un gigantesque fauteuil de marbre, perché au sommet d’une impressionnante pile de coussins. Il pressait contre sa poitrine un petit coffret de bois garnis de magnifiques pierres turquoise, reflétant l’éclat des bougies. L’homme était vêtu d’une large tunique couleur beige. Une dizaine de bagues ornaient ses doigts. A son coup : pendait un nombre considérable de chaîne en or. Le vieil homme avait de petits yeux bleus avec de lourdes paupières repliées sur elle-même et  possédait de longs cheveux gris. Il avait l’air épuisé, extenué par les dur moments qu’ils avait vécu : son visage était pâle et couvert de rides, et son regard était vide. Il concentrait  un surcroît de forces pour maintenir au mieux que possible le coffret de bois entre ses bras.
Non loin de lui, un homme à forte carrure aux longs cheveux bruns scrutait l’entrée en se déplaçant de long en large. Il portait un manteau et une épaisse paire de bottes ; à sa ceinture était nouée une longue épée. A plusieurs reprises il se retourna pour examiner l’état de son supérieur qui semblait le préoccuper. Les plis sur son visage trahissaient des signes d’angoisse mêlés à de l’épuisement  et par ailleurs un sentiment de faiblesse, compte tenu de la situation… il souhaitait pouvoir venir en aide au vieil homme souffrant au fond de la pièce.
Brusquement après un mur instant de réflexion, l’individu aux cheveux bruns se décida d’un pas vifs et se dirigea au fond de la tente. Il appliqua délicatement sa grosse main velue sur le front du vieil homme à bout de forces et poussa un énorme soupir d’ahurissement. Après quoi ; il ramassa un récipient posé près de son maître qu’il examina avec déception : le bol débordait d’un substance visqueuse affreusement blafarde, qui à première vue semblait être un mélange de boue et de plantes hachée.  
Il s’approcha lentement de l’oreille de son maître, contre laquelle il murmura des paroles incompréhensibles pour essayer de provoquer son attention. Aussitôt  le regard vide du vieil homme s’affola ; sa tête s’agitait dans tous les sens ; ses narines se gonflèrent et il marmotta un long soupir de jurons…  
Il lui fallut un court instant d’entendement pour enfin s’exprimer à voix haute :  
 - Par tous les dieux, qu’est-ce dont cela ?! S’exclama t’il.
 Plus rassuré, l’homme aux cheveux brun répondit :
 - Maître, cela fait maintenant deux jours et deux nuits que je contemple votre posture de revenant. Vous ne dormez pas, vous ne buvez pas et de plus vous manquez de sommeil !  
 L’homme serra plus fermement le bol qu’il tenait dans les mains, et le brandit en direction de son maître.
 - Regardez, vous n’avez même pas daigné effleurer votre remède !  
 Le vieil homme descendit de son fauteuil avec précaution, agrippant toujours d’une main le coffret en bois. Il ramassa doucement une fine canne qui traînassait sur le sol et commença à faire les cent pas à l’intérieur de la tente. Le regard surpris de l’homme brun épiait sa course. Son pas était lourd et difficile. Il s’arrêta près du meuble ou étaient posés les bougies, celles-ci étant presque entièrement consumées, se racla la gorge et dit :
 - Tu ne croyais tout de même pas que j’allais avaler ce breuvage infect, qui seul par son aspect répugnant et son odeur nauséabonde me dégoûte. Ecoutes-moi attentivement Meriden : je suis vieux, malade, à bout de force et je ne sais toujours pas si je serais en mesure d’assurer la lourde tâche qu’il m’a été confié…
 Le jeune homme avait violement jeté le nectar qui clapotait entre ses mains et s’écria :
 - Mais tout le monde compte sur vous maître, vos hommes vous vénèrent à tel point qu’il vous suivraient jusqu’au bout du monde !  Nous avons remporté des batailles pour obtenir le coffret que vous tenez si ardemment entre vos bras. Mais la guerre n’est pas finie, les hommes de l’est sont près à vous suivre ! Sans vous nous sommes perdus, votre présence nous est éperdument indispensable.
 - Je suis persuadé, reprit le vieil homme, que d’autres personnes fortes et courageuses pourraient très bien combattre à ma place le Mal contre lequel je mène une lutte acharnée depuis bien fort longtemps. Vois-tu, quand un homme est satisfait de sa récolte, il a droit au repos. J’estimes que j’ais accompli ma tâche et qu’il est temps pour moi de me retirer de la course.
 L’homme aux cheveux brun, encore plus en exaspéré s’écria dans un dernier espoir :
 - Maître, pensez à tout ce que vous avez accompli dans le passé ! Qui d’autre aurait pu à par vous, et qui pourra après vous. Des vies se sont envolées comme le vent emporte les feuilles pour obtenir ce coffret, pour obtenir ce qu’il contient…  
 - J’ai déjà pris ma décision et je suis ferme sur ce point. Tu prendras le commandement de mes armées à l’est et mon fils mènera celles du sud. Tu es la seule personne en qui j’ai  réellement confiance, c’est donc sur toi que je déverse ce lourd fardeau entre tes mains surs et saines.  
 Pendant un court instant l’homme aux cheveux bruns demeura la tête recroquevillée. Son maître vint lui passer un bras autour des épaules comme un père apporte de la chaleur à son fils. Ils perduraient ainsi un long moment avant que le vieil homme ne reprenne d’une voix apaisante :
 - J’ai du méditer de la sorte consciencieusement avant d’en arriver à un tel choix, chose que je te demandes d’accepter. Je sens ma fin proche Meriden, l’ombre de la mort me traque sans relâche depuis que j’escorte ce coffret… et je ne regrette pas d’avoir accepter cette tâche accablante.  
 - Etes-vous sur d’avoir prit la bonne décision maître, en êtes-vous persuadé ?
 - J’en suis convaincu.
 - Alors que votre volonté soit exaucée et sachez je vous servirais jusqu’à la mort, enchaîna solennellement Meriden.
 
 Le vieil homme retourna s’asseoir, toujours d’une démarche posée avec cette fois plus de difficulté. Une fois installé il invita Meriden d’un signe de la main et celui-ci s’empressa obéir. Le vieil homme tendit le petit coffre qu’il tenait auparavant dans ses bras et dit :
 - Ceci est à toi maintenant et surtout prend en soin. Tu sais ce qu’il renferme, prévint le vieil homme, et tu sais également qu’il ne devrait en aucun cas être détenu entre de mauvaises mains : sinon le monde courrait à sa perte… Je n’ais plus rien à faire car ma mission est désormais tiennes, ce coffre doit revenir à l’Alliance et elle seule sera en mesure de juger quoi en faire.
 Meriden reçut le coffret entre ses bras : il ne s’imaginait pas à quel point cette chose était lourde. L’énergie qui en émanait l’envoûtai et troublai ses pensée : son esprit percevait vaguement une odeur pourtant inodore, une image invisible et un son inaudible. Soudain des clichés défilèrent dans sa tête lui évoquant vaguement d’atroces souvenirs obscurs qui n’était pas les siens, ou du moins qu’il ne se souvenait pas d’avoir jamais vécu ; se mains frémissaient. Troublé, dans un sursaut inattendu il faillit faire tomber le coffret mais se rattrapa de justesse. Le vieil homme ne semblait pas du tout surpris par la réaction de Meriden :
 - Ne t’en fais pas tu viens seulement de ressentir une part de « son » énergie, dit-il, tu devrais t’y habituer au fil du temps, les réactions varient en fonction des personnes.  
 - A présent que dois-je faire ? Questionna Meriden, quelle tâche dois-je accomplir ?
 - Isole toi un moment dans la forêt ou dans un endroit calme. Cela te laissera le temps de méditer un bref instant avant de t’engager dans une traversée de tous les périls, car il faut que tu sois près aussi bien physiquement que mentalement.  
 Soudain le vieil homme se leva de son fauteuil avec force, comme si son corps avait recouvré toute vitalité.
- La route qui t’attend est longue et périlleuse, et je ne serais peut-être plus de ce monde pour te porter secours. Tu affronteras les pires dangers et tu connaîtras le mal sous son état pur, en t’aventurant aux confins ce monde obscur. Seul, tu ne vaincras : entoures toi de tes plus proches amis et n’est confiance qu’en toi. Mais prends garde, le mal peut être si proche que ton cœur désemparé n’a de refuge qu’un  reflet trompeur. Ne renonces jamais même quand tu sens que le mort est proche, car un homme n’a de valeur que lorsqu’il est convaincu qu’il a lutté aussi longtemps qu’il a pu. Et pour finir, je te le dis haut et fort ainsi les dieux en sont témoin :
Que ton cœur vaillant ne tombe jamais sous l’emprise du Mal, car même dans un rais de lumière, l’espoir qui s’y cache sera toujours vainqueur. A présent va et combat !
 
 
 
 

mood
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Posté le 14-03-2006 à 13:55:07  profilanswer
 

n°7891791
barnabe
Posté le 14-03-2006 à 14:21:54  profilanswer
 

dad075 a écrit :

bon voila, j'ai déjà crée un sujet dans une autre page et le premier pessage m'a particulièremennt fait réfléchir et je voulais m'excuser ( la personne se reconnaitra si elle li le message). J'ai utiliséé certain argument pour pousser les gens à lire mon histoire peut être un peu tro for mais cétè parce ke je voulè attirer un mininum de lecteur ce dont j'ai besoinn c'est de critiques qui me servent et non de medire ke cé naz. J'aimerai savoir ce ki va et va pa alors cé pour koi je poste ce nouveau message esperant cette fois ke personne le prendra mal car j'ai besoin de critiques interessante
 
Je Vous REMERCI Merci.
 
 
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voici le début de mon histoire ( pour la 2ème fois)
Prologue
LES TENEBRES
 
 
L’air était frais et humide. L’obscurité envahissait presque entièrement le ciel d’azur. Le vent, plus vigoureux que jamais, faisait s’agiter les hautes herbes qui recouvraient l’immense plaine. Quelques minutes plus tard la nuit atteint son apogée, et les étoiles scintillaient vivement tapissant ainsi le ciel sibyllin.
 Au centre de la grande étendue, luisaient des lumières de chandelles qui éclairaient vivement les centaines de campements établis dans la plaine depuis plus d’une semaine.
 A l’extérieur de leurs tentes, des hommes étaient réunis autour d’un gigantesque feu qui s’élevait très haut dans le ciel. Tous festoyaient, buvaient ; s’agitant gaiement dans tous les sens tandis que certains rassemblés dans un coin, bavardaient joyeusement en entonnant de tant à autre des airs reposants.
 Les festivités se prolongèrent ainsi tout au long de la nuit. Chacun put  manger à sa faim, boire à sa guise et trinquer à volonté, tous les cœurs étaient emplis d’allégresse.
 Personne ne fut assez limpide pour s’apercevoir qu’au fur à mesure que le temps passait des étoiles déclinaient dans le ciel, laissant libre cour à la venue d’une brume ténébreuse qui se répandait dans toute la plaine… et peu à peu, le mal commença par s’étendre à l’insu des regards.
 
(...)


 
Tu devrais faire moins de fautes, dans tout ce que tu écris, même dans ce qui ne fait pas parti de ton roman, au moins te relire et éviter le SMS...ça le fait pas trop dans un topic "j'écris mon roman"
 
Bon voila, j'ai déjà crée un sujet dans une autre page et le premier message m'a particulièremennt fait réfléchir et je voulais m'excuser (la personne se reconnaitra si elle lit le message). J'ai utilisé certains arguments pour pousser les gens à lire mon histoire peut-être un peu trop forts mais c'était parce que je voulais attirer un mininum de lecteurs. Ce dont j'ai besoin c'est de critiques qui me servent et non de me dire que c'est naze. J'aimerais savoir ce qui va et ce qui ne va pas alors c'est pourquoi je poste ce nouveau message en esperant cette fois que personne le prendra mal car j'ai besoin de critiques interessantes.
 
Je vous remercie.

 
Juste mon opinion sur l'introduction. Un peu trop de remplissage maladroits et d'expressions qui ne veulent rien dire :
-comment l'obscurité peut-elle envahir un ciel azur ?
-Qu'est-ce qu'une "apogée de nuit" ?
-Qu'est-ce qu'un "ciel sibyllin" ? (sibyllin : dont le sens est caché)
-Comment des chandelles peuvent-elles éclairer vivement un campement ? (ce sont des chandelles "surefire" ? :D)
-"...bavardaient joyeusement en entonnant de temps à autre des airs reposants."  
-Qu'est-ce qu'une "personne limpide" ? (lucide ?)
 
Je n'ai pas lu le reste, mais tu devrais simplifier tes phrases (le style est parfois un peu lourd et maladroit), et éviter d'utiliser ou d'inventer des expressions ou des mots dont tu ne maitrises pas bien le sens.

Message cité 1 fois
Message édité par barnabe le 14-03-2006 à 14:22:31
n°7891933
Mario_
Vive le pingouiboulga !!
Posté le 14-03-2006 à 14:39:17  profilanswer
 

barnabe a écrit :

Tu devrais faire moins de fautes, dans tout ce que tu écris, même dans ce qui ne fait pas parti de ton roman, au moins te relire et éviter le SMS...ça le fait pas trop dans un topic "j'écris mon roman"


+1 sur ce point, ça ne donne pas envie de lire la suite :/


---------------
Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
n°7891977
troon93
Posté le 14-03-2006 à 14:46:16  profilanswer
 

D'accord avec ce qui a été dit plus haut.  
 
Je rajouterais, même si ca a sans doute déjà été dit, qu'il y a clairement trop d'adjectifs et d'averbes en "-ment" ce qui rend la lecture lourde.
 
Pour ce qui est du fond, est ce que tu ne pourrais pas décrire des choses un peu moins "banales" ? Par exemple :  
 

Citation :

Les festivités se prolongèrent ainsi tout au long de la nuit. Chacun put  manger à sa faim, boire à sa guise et trinquer à volonté, tous les cœurs étaient emplis d’allégresse.


Bon, on se doute un peu que pendant des festivités, les gens mangent, boivent et sont joyeux... Il y aurait sans doute quelque chose de plus intéressant, de moins évident à dire à ce niveau là.

n°7895729
barnabe
Posté le 14-03-2006 à 21:02:11  profilanswer
 

Bon j'ai lu le reste.
Je m'abstiendrait de faire des remarques sur le style, mais il y a pas mal de lourdeurs et quelques fautes encore.
 
Ce que j'ai compris : dans un campement de guerre des soldats fêtent quelque chose (une récente victoire sans doute.
Dans la tente principale, la tente de commandement, il y a une passation de pouvoir entre le  roi (ou équivalent), vieux et usé, mais qui semble avoir été un vaillant commandant et guerrier, et son plus fidèle lieutenant (maximus ?). Il lui confit un trésor, et le commandement conjoint de son armée avec son fils (comode ?).
 
C'est un début pas mal, on se pose pas mal de questions sur la nature de ce combat et on a envi de connaître la suite.
Il manque peut-être un peu plus de description physique sur le roi (à part ses ornements) et son lieutenant ; on ne sait pas si ils sont petits ou grand, ni quel age ils ont, ni trop à quoi ils ressemblent. Pour leur caractère c'est peut-être prématuré...
Je trouve que la fin de la fête est un peu abrupte également, j'aurais plus vu cette scène en plein milieu des festivités, mais tu as peut-être tes raisons.
Egalement je pense que le discours du vieil homme est un peu trop simple, il aurait dû préparer un discours un peu plus pensé et construit, là j'ai l'impression qu'il s'adresse à son lieutenant comme si il lui annonçait qu'il va dormir.
"depuis plus de 25 ans j'ai guidé et mené des hommes dans cette guerre, j'ai tué plus d'hommes que je n'en ai connus, j'ai parcouru les montagnes et les plaines, j'ai affronté le froid et le soleil. Je me suis voué corps et âmes à combattre le mal par tous les moyens...
aujourd'hui il est temps pour moi de retirer. Je suis à présent vieux et faible..."
(Un truc dans le genre, un peu plus solennel même...)


Message édité par barnabe le 14-03-2006 à 21:03:39
n°7895766
dad075
Posté le 14-03-2006 à 21:05:10  profilanswer
 

franchement merci c'est ma première bonne critique et je tiendrais compte de tes remarques très interressante et si cele  ne te dérange pas je vais un peu m'inspirer de ce que tu as écrit

n°7895962
dad075
Posté le 14-03-2006 à 21:23:51  profilanswer
 

bon et bien j'ai un peu essayer de corriger mon histoire en tenant compte des critiques. Je pense refaire une correction global en le relisant plus tard, sinon je vous remet l'histoire depuis le début avec une partie du deuxième chapitre. Et merci de me conseiller
 
________________________________________________
 
 
Prologue
LES TENEBRES
 
 
L’air était frais et humide. Les ténèbres envahissaient presque entièrement le ciel d’azur. Le vent, plus vigoureux que jamais, faisait s’agiter les herbes qui recouvraient la plaine. Quelques minutes plus tard la nuit s’était complètement installée, et les étoiles scintillaient vivement tapissant ainsi le ciel sibyllin.
 Au centre de la grande étendue, luisaient des lumières de chandelles qui éclairaient les centaines de campements établis dans la plaine depuis plus d’une semaine.
 A l’extérieur de leurs tentes, des hommes étaient réunis autour d’un gigantesque feu qui s’élevait très haut dans le ciel. Tous festoyaient, buvaient ; s’agitant gaiement dans tous les sens tandis que certains rassemblés dans un coin, bavardaient joyeusement en entonnant de tant à autre des airs reposants.
 Les festivités se prolongèrent ainsi tout au long de la nuit. Chacun put  manger à sa faim, boire à sa guise et trinquer à volonté, tous les cœurs étaient emplis d’allégresse.
 Personne ne fut assez lucide pour s’apercevoir qu’au fur à mesure que le temps passait des étoiles déclinaient dans le ciel, laissant libre cour à la venue d’une brume ténébreuse qui se répandait dans toute la plaine… et peu à peu, le mal commença par s’étendre à l’insu des regards.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UN CHOIX INATTENDU
 
 
Une fois que la fête se fut estompée, les hommes regagnèrent leurs tentes, et huit gardes se postèrent tout autour du campement. Désormais, la douce odeur du vin avait disparue. Subitement l’air s’était transformé en un chant glacial frigorifiant. Un vent violent s’abattait sur toute la plaine, s’engouffrant à l’est dans les hautes montagnes qui bordaient l’horizon.
 
Et les étoiles ne cessaient de s’éteindre dans le noir…plusieurs heures passèrent alors que l’aube, toujours tardive, continuait de se cacher dans les ténèbres.
 
  Au milieu du campement, une tente continuait de briller sous l’éclat des lueurs de quelques dernières bougies. A l’intérieur s’y tenaient deux hommes :
L’un assit tout au fond, était installé dans un grand fauteuil de marbre, perché au sommet d’une impressionnante pile de coussins. Il pressait contre sa poitrine un petit coffret de bois garnis de magnifiques pierres turquoise, reflétant l’éclat des bougies. L’homme était vêtu d’une large tunique couleur beige. Une dizaine de bagues ornaient ses doigts. A son coup : pendait un nombre considérable de chaîne en or. Le vieil homme avait de petits yeux bleus avec de lourdes paupières repliées sur elle-même et  possédait de longs cheveux gris. C’était un homme de petite taille avec pourtant un corps musclé. Il avait l’air épuisé, extenué par les dur moments qu’ils avait vécu : son visage était pâle et couvert de rides, et son regard était vide. Il concentrait  un surcroît de forces pour maintenir au mieux que possible le coffret de bois entre ses bras.
Non loin de lui, un grand homme à forte carrure et aux longs cheveux bruns scrutait l’entrée en se déplaçant de long en large. Il portait un manteau et une épaisse paire de bottes ; à sa ceinture était nouée une longue épée. A plusieurs reprises il se retourna pour examiner l’état de son supérieur qui semblait le préoccuper. Les plis sur son visage trahissaient des signes d’angoisse mêlés à de l’épuisement  et par ailleurs un sentiment de faiblesse, compte tenu de la situation… il souhaitait pouvoir venir en aide au vieil homme souffrant au fond de la pièce.
Brusquement après un mur instant de réflexion, l’individu aux cheveux bruns se décida d’un pas vifs et se dirigea au fond de la tente. Il appliqua avec délicatesse sa grosse main velue sur le front du vieil homme à bout de forces et poussa un énorme soupir d’ahurissement. Après quoi ; il ramassa un récipient posé près de son maître qu’il examina avec déception : le bol débordait d’un substance visqueuse affreusement blafarde, qui à première vue semblait être un mélange de boue et de plantes hachée.  
Il s’approcha lentement de l’oreille de son maître, contre laquelle il murmura des paroles incompréhensibles pour essayer de provoquer son attention. Aussitôt  le regard vide du vieil homme s’affola ; sa tête s’agitait dans tous les sens ; ses narines se gonflèrent et il marmotta un long soupir de jurons…  
Il lui fallut un court instant d’entendement pour enfin s’exprimer à voix haute :  
 - Par tous les dieux, qu’est-ce dont cela ?! S’exclama t’il.
 Plus rassuré, l’homme aux cheveux brun répondit :
 - Maître, cela fait maintenant deux jours et deux nuits que je contemple votre posture de revenant. Vous ne dormez pas, vous ne buvez pas et de plus vous manquez de sommeil !  
 L’homme serra avec plus de fermeté le bol qu’il tenait dans les mains, et le brandit en direction de son maître.
 - Regardez, vous n’avez même pas daigné effleurer votre remède !  
 Le vieil homme descendit de son fauteuil avec précaution, agrippant toujours d’une main le coffret en bois. Il ramassa doucement une fine canne qui traînassait sur le sol et commença à faire les cent pas à l’intérieur de la tente. Le regard surpris de l’homme brun épiait sa course. Son pas était lourd et difficile. Il s’arrêta près du meuble ou étaient posés les bougies, celles-ci étant presque entièrement consumées, se racla la gorge et dit :
 - Tu ne croyais tout de même pas que j’allais avaler ce breuvage infect, qui seul par son aspect répugnant et son odeur nauséabonde me dégoûte. Ecoutes-moi attentivement Meriden : je suis vieux, malade, à bout de force et je ne sais toujours pas si je serais en mesure d’assurer la lourde tâche qu’il m’a été confié…
 Le jeune homme avait violement jeté le nectar qui clapotait entre ses mains et s’écria :
 - Mais tout le monde compte sur vous maître, vos hommes vous vénèrent à tel point qu’il vous suivraient jusqu’au bout du monde !  Nous avons remporté des batailles pour obtenir le coffret que vous tenez si ardemment entre vos bras. Mais la guerre n’est pas finie, les hommes de l’est sont près à vous suivre ! Sans vous nous sommes perdus, votre présence nous est éperdument indispensable.
 - Je suis persuadé, reprit le vieil homme, que d’autres personnes fortes et courageuses pourraient très bien combattre à ma place le Mal contre lequel je mène une lutte acharnée depuis bien fort longtemps. Vois-tu, quand un homme est satisfait de sa récolte, il a droit au repos. J’estimes que j’ais accompli ma tâche et qu’il est temps pour moi de me retirer de la course.
 L’homme aux cheveux brun, encore plus en exaspéré s’écria dans un dernier espoir :
 - Maître, pensez à tout ce que vous avez accompli dans le passé ! Qui d’autre aurait pu à par vous, et qui pourra après vous. Des vies se sont envolées comme le vent emporte les feuilles pour obtenir ce coffret, pour obtenir ce qu’il contient…  
 - J’ai déjà pris ma décision et je suis ferme sur ce point. Tu prendras le commandement de mes armées à l’est et mon fils mènera celles du sud. Tu es la seule personne en qui j’ai  réellement confiance, c’est donc sur toi que je déverse ce lourd fardeau entre tes mains surs et saines.  
 Pendant un court instant l’homme aux cheveux bruns demeura la tête recroquevillée. Son maître vint lui passer un bras autour des épaules comme un père apporte de la chaleur à son fils. Ils perduraient ainsi un long moment avant que le vieil homme ne reprenne d’une voix apaisante :
 - J’ai du méditer de la sorte consciencieusement avant d’en arriver à un tel choix, chose que je te demandes d’accepter. Je sens ma fin proche Meriden, l’ombre de la mort me traque sans relâche depuis que j’escorte ce coffret… et je ne regrette pas d’avoir accepter cette tâche accablante.  Durant un grand nombre d’années j'ai mené et diriger des soldats lors de cette guerre, j'ai tué plus d'hommes que je n'en ai connus, j'ai braver les plus hautes montagnes et plaines, combattu sous le soleil brûlant et résister farouchement face au vent et au froid. Je me suis voué corps et âmes à combattre le mal par tous les moyens...  J’étais plus haut qu’un dieu et mes ennemis tremblaient en entendent mon nom. Mais aujourd'hui il est temps pour moi de me retirer
 - Etes-vous sur d’avoir prit la bonne décision maître, en êtes-vous persuadé ?
 - J’en suis convaincu.
 - Alors que votre volonté soit exaucée et sachez je vous servirais jusqu’à la mort, enchaîna solennellement Meriden.
 
 Le vieil homme retourna s’asseoir, toujours d’une démarche posée avec cette fois plus de difficulté. Une fois installé il invita Meriden d’un signe de la main et celui-ci s’empressa obéir. Le vieil homme tendit le petit coffre qu’il tenait auparavant dans ses bras et dit :
 - Ceci est à toi maintenant et surtout prend en soin. Tu sais ce qu’il renferme, prévint le vieil homme, et tu sais également qu’il ne devrait en aucun cas être détenu entre de mauvaises mains : sinon le monde courrait à sa perte… Je n’ais plus rien à faire car ma mission est désormais tiennes, ce coffre doit revenir à l’Alliance et elle seule sera en mesure de juger quoi en faire.
 Meriden reçut le coffret entre ses bras : il ne s’imaginait pas à quel point cette chose était lourde. L’énergie qui en émanait l’envoûtai et troublai ses pensée : son esprit percevait vaguement une odeur pourtant inodore, une image invisible et un son inaudible. Soudain des clichés défilèrent dans sa tête lui évoquant vaguement d’atroces souvenirs obscurs qui n’était pas les siens, ou du moins qu’il ne se souvenait pas d’avoir jamais vécu ; se mains frémissaient. Troublé, dans un sursaut inattendu il faillit faire tomber le coffret mais se rattrapa de justesse. Le vieil homme ne semblait pas du tout surpris par la réaction de Meriden :
 - Ne t’en fais pas tu viens seulement de ressentir une part de « son » énergie, dit-il, tu devrais t’y habituer au fil du temps, les réactions varient en fonction des personnes.  
 - A présent que dois-je faire ? Questionna Meriden, quelle tâche dois-je accomplir ?
 - Isole toi un moment dans la forêt ou dans un endroit calme. Cela te laissera le temps de méditer un bref instant avant de t’engager dans une traversée de tous les périls, car il faut que tu sois près aussi bien physiquement que mentalement.  
 Soudain le vieil homme se leva de son fauteuil avec force, comme si son corps avait recouvré toute vitalité.
- La route qui t’attend est longue et périlleuse, et je ne serais peut-être plus de ce monde pour te porter secours. Tu affronteras les pires dangers et tu connaîtras le mal sous son état pur, en t’aventurant aux confins ce monde obscur. Seul, tu ne vaincras : entoures toi de tes plus proches amis et n’est confiance qu’en toi. Mais prends garde, le mal peut être si proche que ton cœur désemparé n’a de refuge qu’un  reflet trompeur. Ne renonces jamais même quand tu sens que le mort est proche, car un homme n’a de valeur que lorsqu’il est convaincu qu’il a lutté aussi longtemps qu’il a pu. Et pour finir, je te le dis haut et fort ainsi les dieux en sont témoin :
Que ton cœur vaillant ne tombe jamais sous l’emprise du Mal, car même dans un rai de lumière, l’espoir qui s’y cache sera toujours vainqueur. A présent va et combat !
 
 
 
 
CE QUE CACHAIT LA NUIT NOIRE
 
 
 Cela faisait maintenant un jour entier que Meriden errait dans l’immense forêt obscure. Il était dépourvu de toute notion du temps. Le coffret en bois sous le bras, il s’avançait aveuglement sans direction déterminée, en zigzagant entre les grands arbres.  Il avait pris le temps de méditer sur les sages paroles de son maître. A maintes reprises il ressentait le pouvoir contenu dans le coffret, qui envahissait son corps de visions d’horreurs et de sentiments enfouis au plus profond de son âme. Ces images n’étaient pas les siennes mais il savait d’où elles provenaient…  
 Enfin, Meriden se sentait près à affronter le destin qui l’attendait. Il se rappellerait toujours des derniers mots de son maître : « même dans un rais de lumière, l’espoir qui s’y cache sera toujours vainqueur ». Il savait qu’une chose terrible le perturberait et l’empêcherait de poursuivre correctement sa mission, une chose cachée au plus profond de lui-même. Mais pour l’instant il ne s’en souciait guerre, car tôt ou tard, il serait près à affronter sa destinée et combattre ce Mal qui le rongeait de l’intérieur.
 
 L’air était glacial et freinait les pas de Meriden. Le vent soufflait à pleine haleine, faisant secouer violemment les hautes branches des arbres qui dissimulaient le ciel. Le hululement des hiboux résonnait dans tous les sens. Le chant de la forêt retentissait avec force ; créant ainsi une ambiance lugubre.  
Meriden était complètement perdu au cœur du grand bois, dont l’atmosphère l’intriguait. Il ne percevait pas un trait de lumière, s’étonnant presque du fait que le jour ne se soit toujours pas encore levé.  
Malgré l’épais branchage qui masquait le ciel, Meriden put s’apercevoir d’une chose encore plus troublante : le ciel était désert, dépourvue d’étoiles. Pas un nuage à l’horizon, seul le faible scintillement lunaire pour porter un léger réconfort.  
A travers les buissons, des yeux rouges d’animaux féroces brillaient dans le noir, mais ceci n’inquiétai point Meriden qui continuait de s’avancer vaillamment dans l’obscurité, essayant de se repérer tant bien que mal grâce à la qualité du sol. Depuis un certain temps, il s’emblait s’être engouffré dans un étroit sentier recouvert de pierre : le même qu’il avait empreinté pour s’aventurer au cœur de la forêt.  
Au fur et à mesure qu’il progressait, la hauteur des arbres semblait se réduire et il put enfin distinguer au loin un fragment de la plaine ou était établit son campement, alors il pressa le pas. Il était rapide et ses enjambées étaient amplement surprenantes.  
Après avoir parcouru une distance suffisamment importante, Meriden grimpa au sommet d’un énorme rocher, en escomptant apercevoir une partie de son campement, mais la seul chose qu’il put discerner fut l’image d’une fumée noire qui s’élevait a une hauteur impressionnante dans le ciel. Cette fumée l’intriguait : après les festivités de la nuit dernière, le chef avait exclu l’idée qu’un quelconque feu fusse allumé, de crainte d’attirer l’ennemi. Ou « peut-être l’ennemi s’était t’il déjà introduit au sein du campement en l’encerclant à l’insu des regards », songea Meriden. Cette idée improbable mais du moins qui n’était pas à exclure aplanait dans ses pensée. Il se rappelait que lors de la cérémonie de victoire de la nuit précédente, les hommes avaient un peut trop abusé sur leur dose respective d’alcool, et dès lors n’auraient pas étés assez vigilants pour démêlé une quelconque présence hostile. De plus, l’étendue géographique du lieu où résidait le campement offrait un large panel d’alternative offensive.
Soudain la mine de Meriden devint plus grave et les rides sur son front se plissèrent. Jusqu’alors, il n’aurait put imaginer un seul instant qu’une attaque de la part de l’ennemi était à envisager après les défaites adverses lors des derniers assauts : « Pourquoi tenteraient t’ils de nous attaquer sachant que durant les précédentes batailles leurs nombres s’est considérablement affaibli ? », réfléchi Meriden. Ou alors « ce ne serait pas une attaque direct de l’ennemi mais d’un groupe ou d’une alliance qui agit indépendamment ». Si cette pensée s’avisait être certifié, alors la Grande Alliance aurait à craindre car la formation de nouveaux rivaux était la chose en ces temps fragiles, la moins aspirée.
Dans tous les cas, qui puissent être les opposants de l’Alliance, tous voulaient une seule chose qui en ce moment, était en possession de Meriden. Celui-ci serra plus fermement le coffret en bois qu’il agrippait sous son bras droit.
Sur le coup Meriden ne fut plus sûr de rien. Si la possibilité d’une véritable attaque sur le campement s’avérait être confirmée, alors ce serait prendre un risque considérable que de regagner la plaine, car leurs ennemis trouveraient ce qu’ils cherchent ; il trouverait le coffret en bois. Mais alors qu’aurait-il put bien faire : rester quelques temps encore en retrait dans la forêt par mesure de sécurité ? Ou tenter de glisser au sein du campement pour examiner la situation.  
Dans tous les cas l’angoisse envahissait Meriden. Des gouttes de sueur courraient le long de son front, son teint vira au sombre  alors qu’il sentait de plus en plus le froid le pénétrer. Ses longs cheveux bruns se balançaient dans le vent.  
D’un air décidé, il descendit du grand rocher blanc où il s’était perché et continua sa course à travers le sentier graveleux. Il sentait le vent glisser sur son corps, un vent chargé de colère. Son pas se fit plus rapide et plus léger. Il avançait ainsi durant plusieurs minutes, des minutes qui lui semblèrent des heures, craignant d’arriver trop tard au cas ou un incident terrible se fusse produit. Car son choix était désormais tout tranché. Il devait se battre pour protéger les siens, pour protéger son maître qui comptait sur lui.  
Au bout d’un certain temps, Meriden reconnut l’herbe douce de la plaine et compris qu’il se rapprochait du campement. Il était étonné d’avoir parcouru une si longue distance… juste pour  méditer paisiblement un instant de répit, et se préparer moralement à affronter l’aventure qui l’attendait.  
Car au bout du compte, Meriden était loin d’imaginer dans quelle aventure tragique il se lançait… Une quête ultime où s’opposeraient le Bien et les forces obscures.
 

n°7896594
troon93
Posté le 14-03-2006 à 22:25:11  profilanswer
 

Citation :

franchement merci c'est ma première bonne critique


sympa pour les autres qui ont pris la peine de te répondre :/

n°7899215
Mario_
Vive le pingouiboulga !!
Posté le 15-03-2006 à 09:09:56  profilanswer
 

Faut préciser dans le titre que vous ne voulez que des louanges quand vous diffusez vos écrits  [:petrus75]


---------------
Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
n°7901052
dad075
Posté le 15-03-2006 à 14:00:12  profilanswer
 

ho non! je ne voulais vexer personne c'était juste que j'étais fier de ma première bonne critiques cela dit ça m'a fait très plaisirs que les autre me réponde car grâce à eux j'ai fait des changements fondamentaux dans mon histoire, je ne voulais pas dire que je voulais des louanges mais des critiques qui m'aident alors je tiens à me faire pardonner au près de ceux que j'ai vexer

mood
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Posté le 15-03-2006 à 14:00:12  profilanswer
 

n°7903190
Profil sup​primé
Posté le 15-03-2006 à 18:37:17  answer
 

Juste une question sur le genre de ton roman : fantastique comme tu l'affirmes sur ce topic ou bien fantasy comme sur le premier ? Parce que je n'ai pas lu tes passages.

n°7905069
dad075
Posté le 15-03-2006 à 21:45:07  profilanswer
 

excuse moi je me suis un peu embrouiller, le genre de mon roman est : fantasy

n°7913589
Profil sup​primé
Posté le 16-03-2006 à 18:22:41  answer
 

OK

n°8071188
dad075
Posté le 04-04-2006 à 12:33:29  profilanswer
 

Bon cela fait déjà un moment que je n 'ai plus écrit. Aujourd'hui je vous balance une correction de mon premiers chapitre ainsi que la suite, j'ai tenu compte de vos premières critiques mais cette fois ne vous lachez pas, conseillez moi car les critiques ça aide beaucoup et vous m'avez beaucoup aide. Bon voila:
 
 
 
 
Prologue
LA DECISION
 
 
L’air était frais et humide. Les ténèbres envahissaient presque entièrement le ciel d’azur. Le vent, plus vigoureux que jamais, faisait s’agiter les herbes qui recouvraient la plaine. Quelques minutes plus tard la nuit s’était complètement installée, et les étoiles scintillaient vivement tapissant ainsi le ciel sibyllin.
 Au centre de la grande étendue, luisaient des lumières de chandelles qui éclairaient les centaines de campements établis dans la plaine depuis plus d’une semaine.
 A l’extérieur de leurs tentes, des hommes étaient réunis autour d’un gigantesque feu qui s’élevait très haut dans le ciel. Tous festoyaient, buvaient ; s’agitant gaiement dans tous les sens tandis que certains rassemblés dans un coin, bavardaient joyeusement en entonnant de temps à autre des airs reposants.
 Les festivités se prolongèrent ainsi tout au long de la nuit. Chacun put  manger à sa faim, boire à sa guise et trinquer à volonté, tous les cœurs étaient emplis d’allégresse.
 Personne ne fut assez lucide pour s’apercevoir qu’au fur à mesure que le temps passait des étoiles déclinaient dans le ciel, laissant libre cour à l’approche d’une brume ténébreuse qui se répandait dans toute la plaine… et peu à peu, le mal commença par s’étendre à l’insu des regards.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE CHOIX
 
 
 Une fois que la fête se fut estompée, les hommes regagnèrent leurs tentes, et huit gardes se postèrent tout autour du campement. Désormais, la douce odeur du vin avait disparue. Subitement l’air s’était transformé en un chant glacial frigorifiant. Un vent violent s’abattait sur toute la plaine, s’engouffrant à l’est dans les hautes montagnes qui bordaient l’horizon. Bientôt, le sifflement de l’air vint se mêler aux sifflements que produisaient les animaux nocturnes.  
 
 Et les étoiles ne cessaient de s’éteindre dans le noir…plusieurs heures passèrent alors que l’aube, toujours tardive, continuait de se cacher dans les ténèbres.
 
  Au milieu du campement, une tente continuait de briller, sous l’éclat des lueurs de quelques dernières bougies. A l’intérieur s’y tenaient deux hommes :
L’un assit tout au fond, était installé dans un grand fauteuil de marbre, perché au sommet d’une impressionnante pile de coussins. Il pressait contre sa poitrine un petit coffret de bois garnis de magnifiques pierres turquoise, reflétant l’éclat des bougies. Des fils d’argent grimpaient le long du coffret, formant un signe majestueusement mis en relief par la présence de lettres inscrites dans une encre dorée.
 L’homme qui tenait le petit coffre en bois, était vêtu d’une large tunique couleur beige. Une dizaine de bagues ornaient ses doigts. A son coup : pendait un nombre considérable de chaîne en or. Le vieil homme avait de petits yeux bleus avec de lourdes paupières repliées sur elle-même, et  possédait de longs cheveux gris. C’était un homme de petite taille avec un corps pourtant musclé. Il avait l’air épuisé, exténué par les dur moments qu’il avait vécu : son visage était pâle et couvert de rides, et son regard était vide. Il déployait un surcroît de forces pour maintenir au mieux que possible le coffret de bois entre ses bras.
Non loin de lui, un grand homme à forte carrure et aux longs cheveux bruns scrutait l’entrée en se déplaçant de long en large. Son regard intense se déplaçait frénétiquement dans tous les sens, comme pour démêler la moindre tâche sombre sur un drap blanc.  Il portait un manteau et une épaisse paire de bottes ; à sa ceinture était nouée une longue épée dentelée, à la lame fine et recouverte sur le manche, d’étranges inscriptions.. A plusieurs reprises il se retourna pour examiner l’état de son supérieur qui semblait le préoccuper. Les plis sur son visage trahissaient des signes d’angoisse mêlés à de l’épuisement,  et par ailleurs : un sentiment de faiblesse compte tenu de la situation… il souhaitait pouvoir porter secours au vieil homme souffrant, au fond de la pièce.
Brusquement après un mur instant de réflexion, l’individu aux cheveux bruns se décida d’un pas vifs et se dirigea au fond de la tente. Il appliqua avec délicatesse sa grosse main velue sur le front du vieil homme à bout de forces et poussa un énorme soupir d’ahurissement. Après quoi ; il ramassa un récipient posé près de son maître qu’il examina avec déception : le bol débordait d’une substance visqueuse affreusement blafarde, qui à première vue semblait être un mélange de boue et de plantes hachée.  
Il s’approcha lentement de l’oreille de son maître, contre laquelle il murmura des paroles incompréhensibles pour essayer de provoquer son attention. Aussitôt  le regard vide du vieil homme s’affola ; sa tête s’agitait dans tous les sens ; ses narines se gonflèrent et il marmotta un long soupir de jurons…  
Il lui fallut un court instant d’entendement pour enfin s’exprimer à voix haute :  
 - Par tous les dieux, qu’est-ce dont cela ?! s’exclama t-il.
 Plus rassuré, l’homme aux cheveux bruns répondit :
 - Maître, cela fait maintenant deux jours et deux nuits que je contemple votre posture de revenant. Vous ne dormez pas, vous ne buvez pas et de plus vous manquez de sommeil !  
 L’homme serra avec plus de fermeté le bol qu’il tenait dans les mains, et le brandit en direction de son maître.
 - Regardez, vous n’avez même pas daigné effleurer votre remède !  
 Le vieil homme descendit de son fauteuil avec précaution, agrippant toujours d’une main le coffret en bois. Il ramassa doucement une fine canne qui traînait sur près de lui, et commença à faire les cent pas à l’intérieur de la tente. Le regard surpris de l’homme brun épiait sa course. Son pas était lourd et difficile. Il s’arrêta près du meuble ou étaient posés les bougies, celles-ci étant presque entièrement consumées, se racla la gorge et dit :
 - Tu ne croyais tout de même pas que j’allais avaler ce breuvage infect, qui seul par son aspect répugnant et son odeur nauséabonde me dégoûte. Ecoutes-moi attentivement Meriden : je suis vieux, malade, à bout de force et je ne sais toujours pas si je serai en mesure d’assurer la lourde tâche qu’il m’a été confié…
 Le jeune homme avait violemment jeté le nectar qui clapotait entre ses mains et s’écria :
 - Mais tout le monde compte sur vous maître, vos hommes vous vénèrent à tel point qu’il vous suivraient jusqu’au bout du monde ! Nous avons remporté des batailles pour obtenir le coffret que vous tenez si ardemment entre vos bras. Mais la guerre n’est pas finie, les hommes de l’est sont près à vous suivre ! Sans vous nous sommes perdus, votre présence nous est éperdument indispensable.
 - Je suis persuadé, reprit le vieil homme, que d’autres personnes fortes et courageuses pourraient très bien combattre à ma place le Mal contre lequel je mène une lutte acharnée depuis bien fort longtemps. Vois-tu, quand un homme est satisfait de sa récolte, il a droit au repos. J’estime que j’ai accompli ma tâche et qu’il est temps pour moi de me retirer de la course.
 L’homme aux cheveux bruns colla sa grosse main contre sa poitrine, et encore plus  exaspéré s’écria dans un dernier espoir :
 - Maître, pensez à tout ce que vous avez accompli dans le passé ! Qui d’autre aurait pu à par vous, et qui pourra après vous. Des vies se sont envolées comme le vent emporte les feuilles pour obtenir ce coffret, pour obtenir ce qu’il contient…  
 - J’ai déjà pris ma décision et je suis ferme sur ce point. Tu prendras le commandement de mes armées à l’est et au sud. Mon propre fils n’est pas assez mur pour diriger une armée. Tu es la seule personne en qui j’ai  réellement confiance, c’est donc sur toi que je déverse ce lourd fardeau entre tes mains surs et saines.  
 Pendant un court instant l’homme aux cheveux bruns demeura la tête recroquevillée. Son maître vint lui passer un bras autour des épaules comme un père apporte de la chaleur à son fils. Ils perduraient ainsi un long moment avant que le vieil homme reprenne d’une voix apaisante :
 - J’ai du méditer de la sorte consciencieusement avant d’en arriver à un tel choix, chose que je te demande d’accepter. Je sens ma fin proche Meriden, l’ombre de la mort me traque sans relâche depuis que j’escorte ce coffret… et je ne regrette pas d’avoir supporté cette tâche accablante.  Durant un grand nombre d’années j'ai mené et diriger des soldats lors de cette guerre, j'ai tué plus d'hommes que je n'en ai connus, j'ai braver les plus hautes montagnes et plaines, combattu sous le soleil brûlant et résister farouchement face au vent et au froid. Je me suis voué corps et âmes à combattre le mal par tous les moyens...  J’étais plus haut qu’un dieu et mes ennemis tremblaient en entendent mon nom. Mais aujourd'hui il est temps pour moi de me retirer, car à présent je suis  vulnérable au vent qui m’a repoussé, au froid qui m’a glacé les os, et au puissant feu qui a brûlé ma chaire.
 - Etes-vous sur d’avoir pris la bonne décision maître, en êtes-vous persuadé ?
 - J’en suis convaincu.
 - Alors que votre volonté soit exaucée et sachez que je vous servirais jusqu’à la mort, enchaîna solennellement Meriden.
 
 Le vieil homme retourna s’asseoir, toujours d’une démarche posée, avec cette fois plus de difficultés. Une fois installé il invita Meriden d’un signe de la main et celui-ci s’empressa d’obéir. Il  tendit le petit coffre qu’il tenait auparavant dans ses bras, et dit d’un air soulagé :
 - Ceci est à toi maintenant et surtout prend en soin. Tu sais ce qu’il renferme, prévint le vieil homme, et tu sais également qu’il ne devrait en aucun cas être détenu entre de mauvaises mains : sinon le monde courrait à sa perte… Je n’ai plus rien à faire car ma mission est désormais tiennes, ce coffre doit revenir à l’Alliance et elle seule sera en mesure de juger quoi en faire. Cependant j’aimerais assister sur un point : tu ne doutes guerre que l’Alliance se méfit de toi à cause du pouvoir que tu détiens, ils craignent que l’empire ne te manipule pour aboutir à leur fin. Et n’oubli pas, un autre coffret erre encore dans la nature depuis des déceignis, et ce fait les rend très méfiants.
 - Maître, j’aimerais que vous m’éclaircissiez sur un point très important : quel est l’attitude adoptée par l’Alliance, vis-à-vis de la prophétie qui annonce la venue d’un nouveau Grakuns ?
 Soudain le vieil homme prit un ton plus grave :
 - En toute franchise, je doute encore un peu sur la venue d’un nouvel  avatar. Il semblerait que le temps des Grakuns s’est éteint il y a déjà plusieurs milliers d’années. Néanmoins, l’Alliance du Alanos espère encore l’arrivée d’un homme aux pouvoirs divins, qui anéantirait complètement l’empire. D’ailleurs, je pense qu’ils recherchent cet être depuis maintenant fort longtemps. Voila tout, je pense avoir répondu à ta question…
 
 Meriden reçut le coffret entre ses bras : il ne s’imaginait pas à quel point cette chose était lourde. L’énergie qui en émanait l’envoûtai et troublai ses pensées : son esprit percevait vaguement une odeur pourtant inodore, une image invisible et un son inaudible. Soudain des clichés défilèrent dans sa tête lui évoquant vaguement d’atroces souvenirs obscurs qui n’était pas les siens, ou du moins qu’il ne se souvenait pas d’avoir jamais vécu ; se mains frémissaient. Troublé, dans un sursaut inattendu il faillit faire tomber le coffret mais se rattrapa de justesse. Le vieil homme ne semblait pas du tout surpris par la réaction de Meriden :
 - Ne t’en fais pas tu viens seulement de ressentir une part de  son  énergie, dit-il, tu devrais t’y habituer au fil du temps, les réactions varient en fonction des personnes.  
 - A présent que dois-je faire ? questionna Meriden, quelle tâche dois-je accomplir ?
 - Isole toi un moment dans la forêt ou dans un endroit calme. Cela te laissera le temps de méditer un bref instant avant de t’engager dans une traversée de tous les périls, car il faut que tu sois près aussi bien physiquement que mentalement. De plus, nous devrons bientôt quitter la plaine, sur quoi il serait préférable d’envoyer une sentinelle en observation, à fin de s’assurer que l’ennemi ne nous attende pas sur la route que nous nous préparons à engager.
 Soudain le vieil homme se leva de son fauteuil avec force, comme si son corps avait recouvré toute vitalité. Il se tenait droit et fier. Dans son regard on ressentait une lueur de fierté. Un long moment de silence s’installa, puis il reprit sur un ton solennel.  
- La route qui t’attend est longue et périlleuse, et je ne serais peut-être plus de ce monde pour te porter secours. Tu affronteras les pires dangers, et en t’aventurant aux confins de ce monde obscur, tu connaîtras le mal sous son état pur. Seul, tu ne vaincras : entoures toi de tes plus proches amis et n’ai confiance qu’en toi. Mais prends garde, le mal peut être si proche que ton cœur désemparé n’a de refuge qu’un  reflet trompeur. Ne renonces jamais même quand tu sens que la mort est proche, car un homme n’a de valeur que lorsqu’il est convaincu qu’il a lutté aussi longtemps qu’il a pu. Et pour finir, je te le dis haut et fort ainsi les dieux en sont témoin :
Que ton cœur vaillant ne tombe jamais sous l’emprise du Mal, car même dans un rai de lumière, l’espoir qui s’y cache sera toujours vainqueur. A présent va et combat !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’ATTAQUE
 
 
 Cela faisait maintenant un jour entier que Meriden errait dans l’immense forêt obscure. Il était dépourvu de toute notion du temps. Le coffret en bois sous le bras, il s’avançait aveuglement sans direction déterminée, en zigzaguant entre les grands arbres. Aucun signe d’une présence hostile dans les environs, il pourrait donc retourner au campement pour prévenir les hommes que la voix était libre.
 Il avait pris le temps de méditer sur les sages paroles de son maître. A maintes reprises, il ressentait le pouvoir contenu dans le coffret, qui envahissait son corps de visions d’horreurs et de sentiments enfouis au plus profond de son âme. Ces images n’étaient pas les siennes, mais il savait d’où elles provenaient…  
 Enfin, Meriden se sentait près à affronter le destin qui l’attendait. Il se rappellerait toujours des derniers mots de son maître : « même dans un rais de lumière, l’espoir qui s’y cache sera toujours vainqueur ». Il savait qu’une chose terrible le perturberait et l’empêcherait de poursuivre correctement sa mission, une chose cachée au plus profond de lui-même. Mais pour l’instant il ne s’en souciait guerre, car tôt ou tard, il serait près à affronter sa destinée et combattre ce Mal qui le rongeait de l’intérieur.
 
 L’air était glacial et freinait les pas de Meriden. Le vent soufflait à pleine haleine, faisant secouer violemment les hautes branches des arbres qui dissimulaient le ciel. Le hululement des hiboux résonnait dans tous les sens. Le chant de la forêt retentissait avec force ; créant ainsi une ambiance lugubre.  
Meriden était complètement perdu au cœur du grand bois, dont l’atmosphère l’intriguait. Il ne percevait pas un trait de lumière, s’étonnant presque du fait que le jour ne se soit toujours pas encore levé.  
Malgré l’épais branchage qui masquait le ciel, Meriden put s’apercevoir d’une chose encore plus troublante : le ciel était désert, dépourvue d’étoiles. Pas un nuage à l’horizon, seul le faible scintillement lunaire pour porter un léger réconfort.  
A travers les buissons, des yeux rouges d’animaux féroces brillaient dans le noir, mais ceci n’inquiétait point Meriden qui continuait de s’avancer vaillamment dans l’obscurité, essayant de se repérer tant bien que mal grâce à la qualité du sol. Depuis un certain temps, il s’emblait s’être engouffré dans un étroit sentier recouvert de pierre : le même qu’il avait engagé pour s’aventurer au cœur de la forêt.  
Au fur et à mesure qu’il progressait, la hauteur des arbres semblait se réduire et il put enfin distinguer au loin un fragment de la plaine ou était établit son campement, alors il pressa le pas. Il était rapide et ses enjambées étaient amplement surprenantes.  
Après avoir parcouru une distance suffisamment importante, Meriden grimpa au sommet d’un énorme rocher, en escomptant apercevoir une partie de son campement, mais la seul chose qu’il put discerner fut l’image d’une fumée noire qui s’élevait à une hauteur impressionnante dans le ciel. Cette fumée l’intriguait : après les festivités de la nuit dernière, le chef avait exclu l’idée qu’un quelconque feu fusse allumé, de crainte d’attirer l’ennemi. Ou « peut-être l’ennemi s’était t-il déjà introduit au sein du campement en l’encerclant à l’insu des regards », songea Meriden. Cette idée soudaine  qui n’était pas à exclure planait dans ses pensées. Il se rappelait que lors de la cérémonie de victoire de la nuit précédente, les hommes avaient un peu trop abusé sur leur dose respective d’alcool, et dès lors n’auraient pas étés assez vigilants pour démêler une quelconque présence hostile. De plus, l’étendue géographique du lieu où résidait le campement offrait un large panel d’alternative offensive.
Soudain, la mine de Meriden devint plus grave et les rides sur son front se plissèrent. Jusqu’alors, il n’aurait pu imaginer un seul instant qu’une attaque de la part de l’ennemi était à envisager après les défaites adverses lors des derniers assauts : « Pourquoi tenteraient t-ils de nous attaquer sachant que durant les précédentes batailles leur nombre s’est considérablement affaibli ? », réfléchi Meriden. Ou alors « ce ne serait pas une attaque directe de l’ennemi mais d’un groupe ou d’une alliance qui agit indépendamment ». Si cette pensée s’avisait être certifiée, alors la Grande Alliance aurait à craindre, car la formation de nouveaux rivaux était la chose en ces temps fragiles, la moins aspirée.
Dans tous les cas, qui puissent être les opposants de l’Alliance, tous voulaient une seule chose qui en ce moment, était en possession de Meriden. Celui-ci serra plus fermement le coffret en bois qu’il agrippait sous son bras droit.
Sur le coup Meriden ne fut plus sûr de rien. Si la possibilité d’une véritable attaque sur le campement s’avérait être confirmée, alors ce serait prendre un risque considérable que de regagner la plaine, car leurs ennemis trouveraient ce qu’ils cherchent ; ils trouveraient le coffret en bois. Mais alors qu’aurait-il put bien faire : rester quelques temps encore en retrait dans la forêt par mesure de sécurité ? Ou tenter de glisser au sein du campement pour examiner la situation.  
L’angoisse envahissait Meriden. Des gouttes de sueur courraient le long de son front, son teint vira au sombre  alors qu’il sentait de plus en plus le froid le pénétrer. Ses longs cheveux bruns se balançaient dans le vent.  
D’un air décidé, il descendit du rocher où il s’était perché et continua sa course à travers le sentier graveleux. Il sentait le vent glisser sur son corps, un vent chargé de colère. Son pas se fit plus rapide et plus léger. Il avançait ainsi durant plusieurs minutes, des minutes qui lui semblèrent des heures, craignant d’arriver trop tard au cas ou un incident terrible se fût produit. Car son choix était désormais tout tranché. Il devait se battre pour protéger les siens, pour protéger son maître qui comptait sur lui.  
Au bout d’un certain temps, Meriden reconnut l’herbe douce de la plaine et compris qu’il se rapprochait du campement. Il était étonné d’avoir parcouru une si longue distance, afin de  méditer paisiblement un instant de répit, et se préparer moralement à affronter la mission qui l’attendait.  
Car au bout du compte, Meriden était loin d’imaginer dans quelle aventure tragique il se lançait…une quête ultime où s’opposeraient le Bien et les forces obscures.
 
 
Meriden reconnut des arbres qui lui étaient familiers, et avant de s’avancer plus loin, il s’accroupit sur le sol : il dissimula le coffret en bois derrière un buisson puis se releva. Il scruta pendant un long moment le feuillage pour être bien sûr de le reconnaître, ensuite reprit sa course. La distance qui le séparait du campement n’était plus que de quelques mètres. Et déjà le cœur de Meriden faisait des bonds énormes à l’intérieur de sa poitrine. Il n’était pas très rassuré d’avoir abandonné le coffret seul dans la forêt.  Seulement, c’était par mesure de sécurité car de toute façon il comptait venir le rechercher plus tard, après être certain que la situation était sans danger.
Le jeune homme arpenta avec difficulté une descente à surface lisse et humide, puis courut en ligne entre une rangée d’arbres. De loin, on pouvait déjà apercevoir le campement : celui-ci semblait calme, silencieux, dépourvu de toute vie humaine…  
Au fur et à mesure que Meriden s’en approchait, il sentait le froid l’atteindre plus profondément. L’air glacial imprégnait ses yeux et l’empêchait de discerner avec attention ce qui se trouvait sur son passage. Soudain, il crut voir une forme noire dérouler à toute vitesse devant lui et s’enfoncer à sa gauche derrière les arbres qui bordaient  la plaine. Aussitôt Meriden sortit l’épée de son fourreau et s’éclipsa derrière un buisson. Il analysa avec précision l’emplacement ou s’était réfugié la silhouette qu’il était persuadé d’avoir vu… un moment d’attente et toujours rien.
L’attention de Meriden fut détournée par autre chose. Il n’avait pas remarqué qu’il fût arrivé à l’arrière campement. Tout était calme, seul le vent sifflait une mélodie, qu’aucune fausse note ne se gênait d’interrompre. Lentement, Meriden rangea son épée et s’avança en gardant un œil vigilant. La plaine entière respirait une odeur de chair brûlée ; et au centre, la fumée noire qui avait attiré son attention s’était presque entièrement dissipée dans l’air.
Alors, il se précipita en avant et resta bouche bée. Le spectacle qui s’offrait devant lui était effroyable… Il n’en croyait pas ses yeux, aucun mot ne lui vint à l’esprit, il était totalement subjugué ; sous le choc. Alors ses narines se gonflèrent et doucement des larmes perlèrent sur sa joue. Meriden demeura encore un moment immobile, les yeux rivé sur le carnage : le campement baignait dans une vaste marre de sang. Des corps inertes, déchiquetés, torturés, couvraient le sol. Il était arrivé trop tard. De part et d’autre, des plantes noircit pas le feu courraient le long de l’herbe sauvagement piétinée.
« Ils sont morts dignement. » pensa Meriden. En effet, on pouvait discerner des signes de luttes : de gigantesques lances étaient enfoncées dans la chair de ces hommes, qui semblaient encore tenir fermement leurs boucliers. Au centre, un amas de corps avait été brûlé, à présent Meriden savait d’où venait la fumée qu’il avait aperçue dans la forêt. Tous avaient péris sans exception, ils n’avaient pas pu faire face à leurs assaillants. Chose curieuse : les ennemis ne s’en étaient pas épris au chevaux, ou sans doutes les avaient oubliés dans le feu de l’action.  
Meriden avait pu sauvé le coffret, mais pas ses hommes. Il espérait que de là ou ils étaient il le pardonnerait. Au fond de lui, il bouillonnait de vengeance, ne sachant sous quel œil regarder une tel carnage.
Alors Meriden leva son regard en direction du ciel : « Est-ce cela mon héritage, impitoyable Démon ? cria t-il ».  
 
Un long moment passa.  
Meriden avait prié un bout de temps afin de rendre hommage aux soldats qui avaient péris. Il avait retrouvé le corps inerte de son Maître, nu et recouvert de marques de torture. Les traces laissées par ses agresseurs, laissait deviner que le vieil homme avait terriblement souffert avant de mourir. Et la seule faveur d’adieu que Meriden put lui offrir : fut de prononcer quelques nobles paroles, devant le corps inerte.  
Désormais il ne ressentait plus la puissance du froid. Une vague d’émotion l’avait réchauffé. Un sentiment de colère et de vengeance bouillonnait en lui.
Il se demandait qui aurait eu la force commettre de telles atrocités. Mais une seule chose était sûre, cela ne pouvait être une attaque directe du principal ennemi, ce serait un trop gros risque de leur part.  
 
Une seule chose était certaine, l’Alliance avait de nouveaux ennemis et c’était une mauvaise chose, surtout si les nouveaux antagonistes se ralliait auprès de la Terrible Alliance : L’alliance Grahadyenne, les terribles ennemis du Alanos.
 
Alors Meriden se fixa un objectif précis : escorter le coffret jusqu’en Terre Sacrée du Alanos. Mais trouver le repère caché de l’Alliance s’avérait être une tâche éperdument difficile, surtout sans l’aide du Maître. Car lui seul aurait été en mesure d’indiquer avec certitude l’emplacement de ce lieu sacré ; seul les principaux chefs de l’Alliance le connaissaient. De plus, un autre problème s’imposait, par quel moyen convaincrait-il les hommes de l’est de le suivre ?
Une multitude de questions et de raisonnements se bousculaient dans l’esprit de Meriden, qui les repoussa pour plus tard. Pour l’instant, il devait prendre une décision très rapidement car le temps pressait. Il mit ses mains sur son front et se remémora très rapidement les récents évènements, quand une pensée dérangeante le fit sursauter : « Le coffret ! pensa t-il ». En effet, Meriden se souvint avoir caché le petit coffre en bois dans un buisson à l’entrée de la forêt. Alors, il se précipita de l’endroit où étaient attachés les chevaux, qui paraissait tous affolés. Il caressa lentement la crinière rousse de l’un d’eux et l’appela par son nom, afin de l’apaiser:
- Doucement Gonfort, doucement !
Aussitôt le cheval se sentit rassuré, et se dressa sur ses membres antérieurs. Alors Meriden détacha l’animal puis monta en selle. Il était enfin près à partir. Avant tout, il regarda encore une fois le spectacle mortuaire qui le dégoûtait. Il s’en voulait de laisser dans un pareil état les corps de ses fidèles compagnons, mais le temps pressait : il ne pouvait pas rester plus longtemps dans les environs. Meriden sortit son épée de son fourreau et la brandit en l’air, afin de leur rendre un dernier hommage.
Au moment où l’homme voulut ranger son épée, il aperçut à travers le vague reflet de sa lame, l’éclat d’une lumière rougeoyante qui provenait de derrière lui. Alors il sentit une forte chaleur l’envahir. Il n’avait rien vu venir. Paniqué, il tira sur les rennes de son cheval et fit volte-face, puis soubresauta, ahuri par la surprise. En face de Meriden, à a peine cinq mètres, se dressait un cavalier. Son visage était masqué par une cagoule qui ne laissait nullement deviner la forme de son visage. Il portait une longue cape noire qui dissimulait son corps long et fin.  
Bien qu’il eu été couvert, l’étrange individu dégageait un air menaçant. Il se tenait droit et fier sur son cheval au pelage noir. L’animal faisait racler frénétiquement ses sabots sur le sol. Un spectacle bien plus impressionnant retint l’attention de Meriden : brusquement après avoir prononcé des paroles incompréhensibles, les bras tendus, l’individu fit jaillir de ses mains, deux gigantesques flammes qui atteignaient au moins 10 mètres de haut. Tout d’un coup, le cheval de Meriden s’affola dans tout sens. « De la magie ! pensa t-il en essayant de calmer la bête ». Mais l’étonnement fut plus que moindre. Le campement entier s’éclaira sous l’impressionnant flamboiement du feu : alors  Meriden put apercevoir au loin, derrière l’individu qui lui faisait face, un alignement d’une vingtaine de cavaliers disposés en longueur. Bien sur il était difficile de cerner leurs visages, mais à son plus grand étonnement, Meriden remarqua que ces cavaliers bandaient leurs arcs tout droits en sa direction. Alors aussitôt il comprit qu’il se trouvait en mauvaise posture. Se sentant menacé, il serra plus fermement son épée.  Le corps entier de Meriden tremblait. Il était seul face une vingtaine d’hommes, qui n’étaient sûrement pas la pour discuter tranquillement avec lui. Il savait parfaitement ce qu’ils voulaient, mais heureusement le coffret se trouvait à l’abri, bien caché dans les bois.  
Soudain, l’étrange individu projeta des flammes sur tout le campement, dont une s’enfuit dans les airs. « Sans doutes un signal, en  Meriden. ». Sur le coup, les cavaliers commencèrent à chevaucher en sa direction : « J’avais raison ! ».  
Meriden n’avait qu’une seule possibilité. Aussitôt  y songea t-il, qu’il tira avec force sur les rennes de son cheval, pour échapper au danger de plus en plus menaçant. Désormais le cheval de Meriden galopait à toute allure, tentant de s’arracher de ses assaillants. Leurs chevaux étaient rapides et gagnaient rapidement du terrain.
 « Au galop! Plus vite Gonfort, plus vite ! cria Meriden ». Les flammes envahissaient de plus en plus le campement. Meriden tourna précipitamment la tête pour jeter un coup d’œil sur ses arrières. L’espace d’un instant il crut que le feu ralentiraient ses poursuivant, mais ce fut une erreur. Il aperçut dans le ciel une pluie de flèches tomber tout droit vers lui. Alerté, il ramassa agilement un bouclier couvert de sang, avec lequel il se protégea de l’assaut. Une flèche l’atteint de plein fouet dans le dos, alors il poussa un énorme cri de douleur.  
Meriden se rapprochait péniblement de l’entrée de la forêt, affaibli par la souffrance. Il réfléchit rapidement et dut prendre une décision sur le champ. Il conclut que tenter de récupérer le coffret maintenant, était une tâche impossible, car il perdrait de la vitesse et ses ennemis risqueraient de s’en emparer. Alors il entreprit une autre direction. Il longea le long de l’entrée du bois avant d’y plonger brusquement entre deux arbres, et ses ennemis le suivirent.
La douleur dans son dos le démangeait, alors Meriden arracha d’un coup sec la flèche qui s’était imprégné très profondément dans sa chaire, quand une autre, sortie de nulle part, vint l’atteindre dans le bras gauche. Puis une deuxième, puis une troisième.  
Encore une fois il poussa un hurlement effrayant. Bien qu’un seul membre eu été touché, ses deux bras ne répondaient plus à l’appel. Meriden avait un mal fou à tenir les rennes. Il perdait de la vitesse. A plusieurs mètres sur ses côtés, galopaient les cavaliers qui encochaient des flèches, qui heureusement s’enfonçaient dans les arbres.  
« Plus vite ! Plus vite, cria Meriden à son cheval. »  La douleur le paralysait. Meriden avait rangé son épée dans son fourreau, pour ne pas avoir à supporter son poids. Il sentait le sang couler sur son bras et dans son dos. Meriden se sentait pris au piège, mais il ne pouvait pas abandonner, une mission de grande envergure lui avait été confiée.  
Néanmoins, une solution de dernier recours bouillonnait dans ses pensées, bien que de réfléchir lui était pénible et l’atteignait physiquement :
« Je ne peux pas, pensa Meriden, c’est trop risqué ! ». Alors, une voix grave cachée au plus profond de son âme, résonna dans une langue secrète : « Jtafra ska, loïxpo lek ».
 « Non, cria Meriden, non ! ». Il refusait de répondre à l’appel de sa force cachée. Alors la voix résonna encore une fois, plus fort, dans des mots clairs et simples : « Délivres-moi et je t’aiderais ».
Meriden ne put résister à l’appel, de plus c’était sa seule chance de s’en sortir. Soudainement, de sa main droite, il tira sur les rennes de son cheval pour ordonner à celui de s’arrêter. Les cavaliers se placèrent tout autour de lui. Meriden était totalement encerclé. L’individu qui l’avait surpris tout à l’heure, s’avança. Il ordonna à ses hommes d’un signe de la main, de garder en joue Meriden, qui semblait particulièrement calme, puis s’adressa à lui :
- Donnes nous ce qui nous revient de droit, et alors tes souffrances seront abrégées.  
L’individu parlait d’une voie grave qui n’impressionnait en aucun cas Meriden. Celui-ci ce contenta de répondre par le silence.
- On dirait que tu ne tiens pas à la vie, sale humain ! Tu sembles aussi sot que tes hommes qui ont péris comme des chiens, sous les lames acérés de mes guerriers.  
Meriden tenta de se retenir sous le feu de la provocation, alors que la voie de l’individu devint subitement plus grave :
- D’ailleurs, vous êtes tous des sales chiens puants ! Vous et votre Alliance maudite. Le pouvoir doit revenir aux Grahadyen ! Le pouvoir doit revenir à notre maître suprême, dont tu ne serais même pas digne de prononcer le nom.
Soudain les hommes tout autour de Meriden se mirent à pousser des cris hystériques. Leurs visages demeuraient dans l’ombre alors qu’ils continuaient de bander leurs arcs sur lui. Meriden plissait les yeux pour résister à la douleur qui s’intensifiait chaque seconde.
- Garrash, wihitouj ! S’exclama l’individu.  
Au même moment une flèche atteint l’épaule gauche de Meriden, qui sursauta violemment. Son cheval affolé se soulevait frénétiquement. Meriden tenta tant bien que mal de calmer l’animal, tandis que l’individu au milieu de la foule grognait gaiement.  
Meriden ne pouvait plus attendre, il fallait qu’il le fasse, c’était le seul moyen de s’en sortir. Et temps pis pour le reste.  
L’espace d’un instant Meriden ferma les yeux et retint son souffle. Il s’efforçait d’oublier la douleur. Il rassembla alors toutes les forces qui lui restaient, puis essaya d’élever son bras gauche. Sous ses pieds les feuilles se soulevaient. La force du vent s’amplifia et une vague de froid parcouru l’atmosphère. Les branches des arbres commencèrent à s’agiter. Meriden prononçait des formules étranges à voix basse.
Surpris, les cavaliers demeurèrent silencieux, dans le but d’observer le phénomène étrange.
Les oiseaux et autres animaux à proximité s’éloignèrent, interceptant le message de Meriden qui les prévenait de quitter le lieu. Sa force se répandait dans l’air.  
- Qu’est-ce que tu mijotes, questionna le chef du groupe, je t’ordonne d’arrêter sur le champ, à moins que tu ne veuilles subir le même sort que ton maître !
Une chaleur intense parcourue le corps tout entier de Meriden. Des étincelles semblaient se former autour de lui. Il sentit une puissance l’engloutir, et alors un sentiment de colère l’envahit. Il aurait voulu conserver cette impression de force indéfiniment, cette sensation de pouvoir ultime. Ses membres ne tremblaient plus et, l’espace d’un instant, sa douleur s’estompa. Il creusa au plus profond de son esprit pour en extraire son pouvoir. Son âme se lia avec tous les éléments naturels autour de lui pour, y puiser de l’énergie nécessaire.
Enfin Meriden était prêt à user de son pouvoir. Ses muscles se contractèrent et ses poils s’hérissèrent. Ses cheveux décolèrent  dans tous les sens.
- Tirez ! cria le chef du groupe.
Mais hélas il était trop tard pour eux. Quand Meriden rouvrit les yeux, des flammes luisaient dans ses pupilles, il avait le regard terrible d’un démon. Alors il ouvrit la bouche et prononçât le mot ultime :
- Shrigit !
Aussitôt, une énergie surhumaine se dégagea du corps de son corps enflammé, un souffle violent explosa autour de lui, déracinant les arbres, renvoyant les flèches des archers, et propulsant dans une tornade de feu les cavaliers et leurs chevaux. Un feu destructeur aussi brûlant que la lave s’échappait du bras gauche de Meriden, dévastant tout  sur son passage. Le spectacle perdura ainsi au moins une dizaine de minutes, dévastant la forêt dans un rayon d’environ cinq cents mètres. Un grondement du tonnerre résonna bruyamment.
 
C’était un pouvoir terrible qu’avait utilisé Meriden. Il avait dépensé toutes ses ressources. Ses ennemis avaient été repoussé mais lui s’était gravement affaibli, après quoi, comme pris par un sommeil précoce, il s’écroula sur son cheval.
 
 
*
 
 
Les premiers rayons du soleil s’abattaient sur la forêt fumante. A l’intérieur du bois, un gigantesque cratère s’enfonçait dans le sol. L’air y était encore extrêmement chaud. L’immense ciel bleu était dépourvu de nuages. Le champ matinal des oiseaux s’était estompé pour laisser place au triste silence du vent. Des arbres déracinés couraient le sol, ainsi que des chevaux morts et leurs cavaliers. Chaque animal s’était arrêter de v ivre un court instant.
Quelque part, pas très loin du lieu, un coffret en bois caché près d’un épais feuillage se fissura légèrement dans un claquement suraiguë, sous le poids d’un arbre tombé à la renverse : il s’en fallut de très peu pour causer un désastre.
Au nord de la forêt dévastée, une rivière ruisselait comme à son habitude. Près de celle-ci, un cheval au pelage roux s’abreuvait paisiblement. De fines blessures étaient visibles sur la peau de la bête. Un homme brun tout ensanglanté, avec quatre flèches enfoncées profondément dans son bras gauche, reposait sur le dos de l’animal. L’homme n’éprouvait aucun signe de vie, il paraissait mort.  
Après quelques instants, le cheval redressa son long coup et huma l’air. L’animal fit remuer sa queue puis s’en alla, toujours vers le nord.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’ETRANGER
 
 
 « Encore raté ! s’écria Telreg »
 Le jeune garçon regarda son seau rempli d’eau avec exaspération, puis jeta un œil stupéfait sur celui de son grand-père. A son plus grand  mécontentement, le récipient du vieil homme débordait d’une multitude de poissons. Dépassé, Telreg éjecta sa canne à pêche très loin dans les plantes qui bordaient la rivière, puis croisa les bras d’un air aveuli.
 Le soleil frappait vigoureusement la douce peau de son visage l’obligeant à replier ses paupières sur ses yeux bleus – ce qui lui donnait un air plus contrarié. Le vent s’incrustait doucement dans ses fins cheveux blonds et bouclés. Parfois une mèche blonde venait frapper son front, qu’il renvoyait d’un geste de la main avec nervosité.  Les rides sur son front exprimaient clairement sa nervosité.
 - Tu ne devrais pas t’emporter de la sorte, dit le grand-père en fixant le fil de l’eau.
 - Ce n’est pas juste du tout. Regarde le nombre de poissons que tu as réussi à te dégoter en moins d’une heure. Le garçon montra du doigt le seau du vieil homme. Celui-ci déposa calmement sa canne sur le sol, puis reprit :
 - Serais-tu jaloux petit bonhomme ?
 Les joues du garçon prirent alors une soudaine teinte rouge, puis il marcha près d’une zone d’ombre, sous un arbre :
 - Pas du tout. Seulement, j’aimerais pour une fois réussir à attraper un poisson.
 - Ne t’inquiètes donc pas, la technique découle du temps : il te suffit d’un peu plus d’entraînement et de confiance en soi.
 
 Telreg eu un léger rictus. Il écoutait avec attention tous les conseils qui venaient de son grand-père. Plusieurs heures passèrent. Ainsi, les deux êtres continuèrent à pêcher jusqu’au coucher du soleil, quand enfin arriva le moment de rentrer au village.
 - Il commence à se faire tard Telreg, nous devrions rentrer, suggéra le vieil homme. Les loups ne vont pas tarder à envahir les environs, et je n’aimerais en aucun cas devenir une de leur proie. Je te charge du matériel.  
 Le jeune garçon obéit et s’empressa de rassembler leurs affaires. Après ça, ils s’en allèrent.  
 Ils parcoururent un bon bout de chemin et tout le long du trajet bavardèrent gaiement, en anticipant la longue journée qui les attendait le lendemain matin. Parfois Telreg faisait tomber une partie du matériel, et à chaque fois il se courbait avec fainéantise pour le ramasser.  
 L’ai était paisible, et les mélodies de la nuit s’emportait avec le vent, pour après venir siffler avec tendresse aux oreilles des deux hommes.
 Quand le jeune garçon et son grand – père arrivèrent au village, la nuit était déjà tombé depuis fort longtemps. Les étoiles brillaient vivement dans le ciel, tandis qu’un léger vent humide circulait dans l’air. Des lanternes disposées à chaque angle de maisons, éclairaient le village. Des rais de lumière s’enfuyaient à travers les recoins de fenêtres qui ornaient les murs des maisons, construites dans un bois solide. Le sol était recouvert de pavés qui s’étaient dégradés au fil du temps, retraçant clairement les trajets empreintés par les chariots.  
 L’ambiance était plutôt placide : les habitants du village avaient pour habitude de regagner très tôt leurs  logis, dès qu’il était lassés de longues discutions entamées avec les marchands venant de l’extérieur, qui suscitaient comme par habitude l’attention des regards. Seul quelques stands étaient restés fermés malgré l’heure tardive  
 
 Namberenne était un charmant petit village, situé au sud des Petites Terres D’Alzur. Le lieu était bordé par des hautes montagnes enrobées de neige, à l’est et à l’ouest : ce qui expliquait la présence habituelle de courants glacés. Au printemps, une multitude de fleurs tout autant rare et sublimes les unes aux autres, décoraient les jardins. Le soleil faisait rayonner le village de temps à autre.
 Les habitants de Namberenne étaient familièrement de grands fleuristes. Bien que la grande majorité de la population vive dans la ville de Caubout, une minorité de paysans et de forgerons étaient installés dans ce village, où ils vivaient dans la tranquillité à l’abri des conflits.
 Les habitants de Namberenne ne possédaient pas une grande culture du monde extérieur. Leur culture générale était alimentée par les rumeurs des marchands, qui circulaient à travers le pays, afin de vendre leurs produits aux villageois.  
 Ainsi, le bruit courrait qu’une guerre terrible faisait ravage à l’intérieur même du Pays D’Alzur, confrontant une alliance secrète à l’armée Grahadyenne ; l’armée du grand empire ; la plus puissante du monde.
 C’est donc au fin fond de ces contrées lointaines que grandit le jeune Telreg, sous la tutelle de son  
grand-père, un vieil homme nommé Grimji.
 
 Quand ils arrivèrent enfin à destination, Telreg poussa un énorme bâillement avant de foncer tel un taureau sur la porte d’entrée, qu’il amorça avec énergie. Son grand – père demeura quelque instant à l’extérieur, scrutant avec émerveillement et nostalgie la maison qu’il se ventait d’avoir bâtit de ses propres mains. C’était une splendide demeure construire en bois de charpente. Des deux côtés de l’entrée, des bancs de fleurs parfaitement bien entretenus jonchaient le mur. Un somptueux jardin qui n’avait rien à envier à ceux du voisinage, tapissait le sol.  
 Grimji s’approchât lentement du mur de la maison, et caressa le bois avec finesse comme pour attendrir un animal. Il murmura alors des mots calmes dans sa grosse barbe, encore noir malgré l’âge : «Très bientôt Telreg… tu devras t’en aller. »
 
 Telreg s’empressa d’allumer les lanternes qui éclairaient l’intérieur de la demeure, puis fila dans sa chambre. A la vision de la pièce sans dessus dessous, une pensée traversa l’esprit du garçon. « Cela fait bien des jours que je n’ai pas fait le ménage, pensa t-il ».  
 Le jeune garçon plongea aveuglement sur son lit puis grimaça d’un air douloureux. Il roula sur le côté et découvrit caché sous ses draps, un vieux bol qu’il envoya avec fureur contre un mur. Il s’assit sur le rebord du lit, après quoi il retira ses bottes recouvertes de boue d’un coup sec : une fore odeur nauséabonde se faufilait dans ses narines.  
 Telreg se dirigea vers une armoire puis défit sa chemise et en revêtu une autre de même couleur. Le garçon passa sa main dans sa douce chevelure blonde et inspira une grosse bouffée d’air. La journée qu’il venait de vivre l’avait totalement épuisé. Ses jambes tremblaient et son ventre appelait « à l’aide ». Il regrettait déjà d’avoir accompagné son grand-père à la pêche. Son corps ne répondait plus correctement à l’appel.
 D’un mouvement soudain, il étira ses longs membres et se relaissa tomber sur son matelas à la manière d’un piquet qui s’écroule. Un sentiment de fatigue intense se mêla aussitôt à son corps tout entier. Les paupières du garçon se firent plus lourdes, jusqu’à ce rabattre complètement.
 Telreg ignorait par quelle sortilège quelconque il fut propulsé dans un brusque état de sommeil. Mais il n’avait pas l’impression de dormir, plutôt d’avoir été aspirer par un souffle hypnotique, qui le maintenait dans un état d’éveil au cœur de son esprit.  La sensation ressentie était assez astreignante. Il éprouvait un sentiment de claustration qui l’empêchait d’ouvrir les yeux. Il luttait péniblement contre une force qui l’attirait au plus profond de soi même. Au bout d’un moment, ses nerfs lâchèrent.
Il n’en pouvait plus alors il se laissa faire, il se laissa absorber par l’énergie qui l’appelait.  
 Il put ressentir quelque chose se lier à lui. Il ne put repousser cette force, qui finalement s’attacha à son âme.  
 Toujours enfoncé au plus profond de son corps, Telreg senti un appel qui s’amplifiait de plus en plus. Puis il reconnut un son clair, c’était une voix qui criait à l’aide ; une voie grave et effrayante mais qui semblait tout de même en difficulté. Au bout d’un moment, l’appel s’intensifia si brusquement qu’il devint pénible. Telreg lutta de toutes ses forces pour repousser cette voix.  
 Le processus fut insupportable, mais finalement Telreg réussit à s’enfuir de son esprit et se réveilla, dans un terrible sursaut.
 
 Il s’assit sur le rebord de son lit. De grosses gouttes de sueur dégoulinaient de son visage. Même si ses membres ne tremblaient plus, il n’était pas rassuré.  
 Il ne put se résumer l’incident qu’il venait tout juste de se produire. Il appliqua une main sur son front : sa température semblait pourtant normale. Le garçon regarda à travers la vitre de sa chambre, et pourtant rien d’inquiétant – aucun horrible monstre derrière un buisson – aucun voyou aux alentours.
  Le jeune homme sentit une odeur de viande se répandre dans l’air, et se rappela qu’il lui fallait manger rapidement, peut-être cela le calmerait.  
 En se retournant il aperçut son grand – père débarquer dans la chambre.  
Celui-ci portait un énorme tablier maculé de tâches noires. Le vieil homme tenait dans sa main gauche un fin couteau recouvert de sang, dont une goutte faillit tomber sur le plancher.
 - Nous passons à table, le repas est près, déclara le vieil homme.
Il analysa avec surprise le visage de Telreg qui jetai des regards inquiets :
 - Tout va bien ?
 - Hum… Oui ! répondit le garçon.
 - Tu as l’air un peu tendu, est-tu sûr que tout va pour le mieux ? Tu as pourtant dormit un bon bout de temps.
 « Un bon bout de temps ! pensa Telreg qui fut très surpris. »
 - Ne t’en fait pas, je me suis juste un peu assoupi.
 Sur ce, le garçon se releva d’un coup sec et s’adressa à son grand – père :
 - Je meurs de faim, je me demande quel plat tu as encore pu nous concocter.
 
 Les deux hommes sortirent ensemble de la pièce et se dirigèrent dans la cuisine, ou une table en bois joliment recouverte de lanternes et de deux couverts les attendait.
Sur le mur, des ustensiles de cuisines étaient alignés, suspendus à l’aide de clous. Les murs étaient étrangement recouverts de dessins à la signification mystérieuse. Une autre porte menait au salon, ou la cheminée était actuellement allumée.
 Grimji avait déjà servi la nourriture dans les deux assiettes. Le repas était essentiellement composé de viande et de pommes de terre.  
 Le vieil homme détacha son tablier qu’il accrocha contre le mur, puis lui et Telreg s’installèrent sur leurs chaises. A la vue de la viande légèrement saignante, le garçon se frotta les mains de gourmandise.
 Les deux être dégustèrent leurs repas avec satisfaction, en bavardant de la longue journée qu’ils venaient d’entamer. Quelques heures passèrent ainsi. Ils discutèrent ensembles des récoltes de l’année, de tout et de rien - jusqu’à ironiser sur le comportement sarcastique de leur voisin d’en face. Une autre longue discussion s’enchaîna, à propos des nouvelles résolutions que devrait entreprendre Telreg pour ses prochains dix-sept ans.
 
 Au bout d’un certain temps, le jeune homme et son grand - père se levèrent de tables et se dirigèrent dans la pièce d’à côté. Ils se posèrent tranquillement sur les deux fauteuils près de la cheminée, et demeurèrent un moment dans le calme. Après quoi, Telreg rompit le silence.
 - Cela fait un long moment que tu ne m’as pas compté l’une de tes nombreuses histoires grand-père. Celle que tu me racontais assis sur le bord du lit, tandis que moi je t’écoutais en m’imaginant comme le héros de l’une d’entre elles.
 Le vieil homme se gratta la barbe et fixa le plafond, comme pour se remémorer ces précieux instants.
 - Tu as raison, dit Grimji. Te plairait-il que je te narre encore une fois l’une d’entre elles ?
 - Avec plaisir, répondit le garçon.
 - Très bien, alors sois très attentif.
 Le vieil homme prit une grande inspiration. Ses yeux scintillaient, son regard était comparable à un homme important qui s’apprêtait à réciter un long discours. Puis, le grand – père se lança :
 - Il y a de cela plusieurs milliers d’années, alors que la terre d’Alzur se faisait encore appelé le Alanos, bien après le règne absolue des puissants avatars, régnait à la tête du vaste empire un homme nommé Lénéthor.
  Tout d’un coup Telreg fronça les sourcils :
 - Excuse-moi grand – père mais, qu’est – ce qu’un avatar ?
 - Un avatar dis-tu ? Pour tout te dire, les avatars étaient en faite les incarnations de divinités suprêmes sur terre. Dans le langage du Vieux Peuple, ils se font appelés les Grahayak’kun, ou encore les Grakuns, d’où le nom de l’empire : « Grahadyen »
 - Je ne comprends pas très bien le rapport avec l’empire, serait-il constitué d’êtres aux pouvoirs divins ?
 - Non, répondu Grimji avec intérêt, d’après la légende, le monde n’abrite plus d’avatars. Mais de nombreux récits désormais inscrits sur des parchemins disparus, font l’éloge de Grakuns, qui ont combattus vaillamment pour l’ancien empire. C’est le cas du mage nommé Biclébuz, qui fut l’incarnation d’un démon.
 - Qu’est-il devenu par la suite ?
 - Je pense que l’on s’éloigne un peu du vif du sujet Telreg. Cette histoire est d’ailleurs un thème réellement passionnant, mais permet moi de terminer mon récit sans m’interrompre une nouvelle fois.  
 Le vieil homme se racla la gorge et reprit :
 Comme j’allais l’évoquer,  les plus fidèles serviteurs de l’empereur Ténéthor, six grands mages aux pouvoirs étonnants, formèrent le Conseil du Alanos : ayant pour but de maintenir l’ordre au sain de l’empire.  Aucune autre nation n’attaquait le Alanos sans craindre les représailles du Conseil. Chacun pouvait affirmer avec certitude que la paix habitait le pays, et se venter d’appartenir à l’empire du Alanos. Chaque ennemi était repoussé sans la moindre pitié. Qui cherchait la guerre avec le Alanos, tentait le diable en personne. Bientôt, la soif de conquête de l’empereur Lénéthor devint un besoin vital : il lui fallait à tout prix élargir le territoire. Au  bout d’un certain temps, les hommes et autres créatures magiques manifestèrent leur mécontentement contre cette politique adopté par l’empereur. Malheureusement pour eux, ils furent exécutés sur le champ. Une guerre terrible déchira l’empire d’Alzur, mais face à la puissance destructrice des six mages, le peuple fut écrasé.
 
 Grimji s’arrêta un instant. Il se racla la gorge dans un bruit assourdissant, puis pria Telreg de lui apporter un verre d’eau avant, avant qu’il n’eut continué de s’avancer plus profondément dans les détails de son récit.  
 Après qu’il eut servit son grand père, Telreg se rassit sur le fauteuil, le regard brillant de curiosité. A chaque fois que Grimji bougeait les lèvres, les yeux de son petit – fils s’écarquillaient.  
 - Hum où en étais-je, dit le vieil homme. A oui, cela me revient enfin :
 Comme je te l’ai expliqué, Le conseil du Alanos terrassa tous les opposants à l’Empire. Puis un jour, à la surprise de tout le monde, un oracle prédit la venue sur terre d’êtres surnaturels provenant des ténèbres et des lumières. Ces créatures aux pouvoirs inimaginables, seraient une punition envers tous les pêcheurs du monde. Personne ne teint compte des paroles du vieux divin, qui comme tu peux bien t’y attendre, fut aussitôt exécuté. Néanmoins, certain crurent à une retour des Grakuns. Malheureusement la mort de l’oracle fut l’une des plus atroces ordonnées par l’empereur, qui exigea qu’on déchire la peau du vieil homme, jusqu’à-ce qu’il succombe de ses blessures. Durant plusieurs années la prophétie fut oubliée. Au fur et à mesure que les années passaient, l’empire s’affaiblit de plus en plus. Les récoltes  
 
 
   
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

n°8071205
dad075
Posté le 04-04-2006 à 12:36:59  profilanswer
 

désolé pou " les récoltes" sans la fin de la phrase. Je me suis arrêté la sinon c'est trop long


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