Citation :
À partir de ce moment, Julien met ses convictions en sourdine. Cela ne l'a pas empêché d’être «grillé». Ses camarades ont fouillé son profil sur les réseaux et vu quelques «faux pas» dans son passé, notamment le retweet d’un post du pape François sur Twitter, sur un sujet bioéthique. Sur le moment, Julien a simplement constaté qu’on ne lui parlait presque plus, que les messages sur le groupe Facebook de promo étaient plus rares et que certaines informations ne lui parvenaient pas. Un groupe parallèle avait en réalité été créé, sans lui.
Il ne l’apprendra que bien plus tard, lorsque trois filles viendront le voir lors d'une soirée étudiante en Master pour s'excuser «de ce qui s’est passé l'année dernière», disant réaliser qu’il était finalement «sympa, pas raciste et pas sexiste». Ahuri, Julien apprendra à cette occasion qu’un tag «Julien, facho» était resté tous ces mois dans les toilettes des filles. https://www.lefigaro.fr/actualite-f [...] e-20240323
|