Profil supprimé | printf a écrit :
2/ La xénophobie est une opinion. Par conséquent, elle doit être protégée par la liberté d'expression.
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Conneries. L'incitation à la haine raciale est punie par la loi. La liberté d'expression n'est pas la liberté de dire n'importe quoi.
D'autre part : il n'existe pas de races au sein de l'espère humaine. Je me permet de citer LooSHA :
Dans des temps pas si anciens, LooSHA a écrit a écrit :
Je me permets de faire un copié/collé du message - trop long mais j'ai rien écrit - que je viens de faire dans un autre fil. Où l'on retrouve d'ailleurs le site de Fingerhut d'ailleurs
Allez, une piqûre de rappel, ça ne fait pas de mal.
Ce débat n'appartient ni aux biologistes, ni aux généticiens, ni aux philosophes, ni aux anthropologues, il appartient à chacun d'entre nous d'apporter sa réflexion, mais c'est à ceux qui ont des compétences particulières d'éclairer ce débat.
André Langaney, généticien, professeur au Muséum d'histoire naturelle, où il dirige le laboratoire d'anthropologie biologique.
http://www.arte-tv.com/hebdo/archi [...] verte1.jpg
Les gènes n'ont pas de race.
Quand vous entendez dire « je crois à l'inégalité des races », comme réagissez-vous?
Je bondis car, moralement, ces propos tombent sous le coup de la loi. Je trouverais normal que des poursuites judiciaires soient engagées par le gouvernement.
Du point de vue biologique en revanche, on ne doit parler ni d'inégalité ni d'égalité. Ce sont des catégories philosophiques et juridiques, pas des termes biologiques. En matière de patrimoine génétique, les individus ne sont ni égaux ni inégaux, ils ne sont pas pareils. Pourquoi? D'une part parce que, au sein de la même population, le hasard de la sexualité et de la répartition des gènes dont dispose un être humain fait qu'on ne rencontre JAMAIS le même individu. D'autre part parce les différences mesurées entre les populations sont peu de choses à côté des différences entre les individus. Il existe en réalité très peu de différences systématiques d'une population à l'autre. Bien sûr, ici on est plus grand, là on a la peau plus foncée, mais ces disparités concernent l'apparence de la carrosserie. Dans tout ce qui fait le fonctionnement de l'organisme, elles disparaissent.
Et si l'on pénètre plus avant dans la réalité, les groupes sanguins par exemple, ou les gènes, on s'aperçoit qu'il est impossible de constituer des groupes qui aient une apparence extérieure commune, comme il est impossible à partir d'une réalité géographique donnée de repérer des gènes spécifiques. Des populations qui ont vécu isolées les unes des autres depuis des dizaines de milliers d'années possèdent à peu de nuances près le même capital génétique.
Mais ce mot de race a-t-il un contenu scientifique?
Entendons-nous bien. « Race » : on prétend par ce terme évoquer des caractères physiques différents entre des groupes de personnes. Scientifiquement, pourtant, on n'a pas mis en évidence des caractères « raciaux » qui soient génétiquement repérables. Quel que soit le système génétique étudié, on n'a jamais pu isoler de phénomènes qui soient présents à la fois chez tous les Noirs et absents chez tous les Blancs, etc. Il n'y a pas, montrent aujourd'hui les biologistes, de marqueur génétique de la race.
Tous les gens que l'on range par exemple dans la catégorie « à peau noire » n'ont pas les mêmes gènes. Certains Africains seront plus proches des Européens que les Mélanésiens, les Indiens seront encore plus proches des Européens et beaucoup moins que les Asiatiques, etc. On peut toujours classer. C'est arbitraire. Les gènes, eux, n'ont pas de race. C'est une idée difficile à admettre tant elle est contraire à notre habitude de décrire nos semblables par des caractères approximatifs et apparents. C'est dire si certains préjugés sont tenaces.
Des préjugés raciaux?
Des stéréotypes racistes venus de loin. La société colonialiste par exemple s'est longtemps efforcée de faire passer l'idée de « race » hiérarchisée pour une notion scientifique afin de justifier les inégalités sociales et les oppressions économiques.
Mais pourquoi aujourd'hui encore tant d'ignorance?
Je ne crois pas que la vérité scientifique puisse à elle seule mener le combat contre les préjugés sociaux, soient-ils racistes. Toutefois elle y contribue. Pendant longtemps, l'Education nationale, notamment, n'a pas porté le niveau de la bataille où il fallait. « Les races, me suis-je entendu dire par de hauts responsables, c'est de la politique, donc on n'en parle pas à l'école. » Quelle erreur! Au nom de ce qui s'était passé sous les nazis on avait décidé de se taire. Eh bien non, les « races » c'est de la biologie et il faut précisément qu'on en parle dans la société et notamment à l'école.
http://www.homme-moderne.org/socie [...] genes.html
Albert Jacquard, généticien, biologiste, mathématicien écrivain, ancien membre du Comité National d'Ethiquen, et membres de plein de machins commençant,t par "Conseil...".
http://www.ac-grenoble.fr/mureils/ [...] cquard.jpg
il se révèle impossible de classer les différentes populations humaines en races, à moins de décider arbitrairement leurs affectations, ce qui prive la conclusion de tout lien avec la réalité. Selon le niveau de précision que l'on cherche à respecter, on peut finalement énoncer soit qu'il n'y a pas de race dans notre espèce, soit qu'il n'y en a qu'une : l'humanité, soit qu'il y en a autant que d'humains, soit que "le concept de race n'est pas opérationnel pour notre espèce". La conséquence la plus claire, qui n'est pas sans conséquence pour l'organisation de nos sociétés, est que tout raisonnement faisant référence à des races humaines est dépourvu de base scientifique.
Cela ne signifie nullement que toutes les populations humaines sont semblables. Mais les différences entre elles ne permettent pas de tracer des frontières qui auraient un sens objectif, ni d'affecter sans ambiguïté chaque population à "sa" race.
http://www.ifrance.com/hourdequin/ [...] quard.html
pour Jacquard, il ny a pas de races humaines, il ny en a quune seule à laquelle tout individu quil soit de couleur de peau rouge, blanche, noir ou jaune appartient. LHomme est la race humaine, comme le chimpanzé est à lanimal, que la roche est au minéral et que le nénuphar est la plante/fleur
http://club-culture.com/lecture/jacquard.htm
La notion de " races humaines " nest pas fondée scientifiquement, plusieurs thèses scientifiques lont prouvé ; une race serait un groupe homogènes dindividus du point de vue des gènes, la seule chose que lon peut transmettre à ses enfants du point de vue biologique, or on ne peut découvrir les races à partir des gènes( Albert Jacquard, Génétique des populations humaines, PUF, 1974 )
http://www.eip-cifedhop.org/eipafr [...] pagne.html
Ecoutez le sur France Culture !!
--> http://www.radiofrance.fr/chaines/ [...] on_id=9048
--> http://www.radiofrance.fr/chaines/ [...] on_id=9076
Dix émissions de trois minutes chacune qui valent le coup
Axel Kahn, généticien, médecin, chercheur, membre du Comité consultatif national d'éthique.
http://www.univ-st-etienne.fr/monn [...] l_Kahn.jpg
Qu'en est-il de la notion de " race " ?
A. K.: Les races humaines, au sens strict, n'existent pas, c'est clair. Mais l'important dans le racisme, c'est que les gens voient une différence et l'appellent " race ". Et il ne suffit pas de supprimer ce mot pour supprimer le racisme. A cet égard, l'exemple de l'ancienne Yougoslavie est terrible: les trois peuples qui s'entre-tuent sont tous des Slaves du Sud, le même groupe ethnique, le même lignage indifférencié, les uns convertis au catholicisme, les autres à l'orthodoxie et les troisièmes à l'islam. Et le racisme est très fort entre eux. La réalité ou la non-réalité des races joue très peu dans l'esprit et la naissance du racisme. Scientifiquement, pour qu'il y ait une race, il faut qu'elle soit génétiquement isolée des autres, autrement on a un continuum. Chez l'Homme, il existe des groupes ethniques différents: un Viking et un Pygmée ne se ressemblent pas, et en moyenne on peut même faire la différence entre un Alsacien et un Corse, mais c'est un continuum. Du Groenland à l'Equateur, vous traverserez des régions avec un passage progressif, par exemple les gens sont de plus en plus foncés. Au sein d'une espèce animale, une race est un groupe d'individus dont les ressemblances créent une homogénéité importante, la diversité génétique au sein d'une race étant petite par rapport à la diversité génétique entre deux races. Ce n'est pas du tout le cas chez l'Homme où existent davantage de différences génétiques entre deux Noirs qu'entre un Finlandais et un Andalou ou un Chinois. Les premiers hommes se sont, semble-t-il, diversifiés en Afrique. Ce n'est qu'ensuite qu'un petit nombre d'Africains auraient émigré, peuplant le reste du monde. C'est pourquoi la diversité génétique est aujourd'hui plus grande en Afrique qu'ailleurs. Mais toutes ces considérations scientifiques, ethnologiques, ont peu d'importance car le racisme, c'est le rejet de l'autre. On craint l'autre et on veut rapidement se donner les moyens intellectuels de lui dénier la dignité qui protège les gens de son clan, de sa famille, de son groupe, de sa " race ". C'est un phénomène d'autojustification pour légitimer qu'on n'étende pas la protection due à la dignité des gens du clan aux personnes d'un groupe extérieur. Si les personnes sont physiquement très différentes, ce sera plus facile à faire valoir qu'entre Bosniaques serbes et musulmans.
D'après les principes de l'évolution, il n'y a aucune raison de penser que se soient différenciées des capacités mentales différentes selon les régions du globe. L'Homme est récent. Tous les hommes de la planète sont très probablement issus d'un petit groupe d'individus qui a vécu il y a 150 000 ou 200 000 ans en Afrique. Les conditions qui ont permis à l'homme de survivre dans une nature hostile étaient les mêmes partout. Il a pu se maintenir et proliférer parce qu'il était plus intelligent que les autres espèces vivantes.
http://www.regards.fr/archives/199 [...] ide01.html
Ecoutez-le lui aussi !
Conférence de 70 min sur le thème « Race, biologie et racisme »
--> http://societe.academique.unige.ch/forum/conf.htm
Et un J, pour changer :
Jacques Tarnero, philosophe, sociologue, chercheur au CNRS.
Au début du XXe siècle, la génétique fonde l'analyse non plus sur les caractères physiques de classement mais sur les caractères transmissibles par l'hérédité. Les néo-darwiniens veulent faire la synthèse entre la théorie de l'évolution et les mécanismes génétiques de transmission du patrimoine biologique, découverts en 1865 par Gregor Mendel (1822-1884).
Peut-on alors donner une définition au concept de race? Ce serait "un ensemble d'individus ayant une part importante de leur gènes en commun et qui peut être distingué des autres races d'après ces gènes". Pour qu'une telle "race" puisse exister, il faudrait qu'elle vive dans un isolement total pendant des centaines de générations, dans un appauvrissement génétique progressif dû à son absence de diversité.
http://www.anti-rev.org/textes/Tarnero95a/
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On peut de plus lire le site suivant : http://www.ifrance.com/hourdequin/ [...] isme1.html
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