Itv Olivier Rey 17/04
Olivier Rey, journaliste, repreneur de France Soir en association avec Jean-Pierre Brunois, était l'invité de RTL, ce matin, lundi de Pâques, à 7h50.
On connait les difficultés de France Soir. La pente de ses ventes décline depuis trente ans, voire quarante. Le journal est sans doute proche du fond. Passé de mains en mains ces dernières années, il échoit donc au couple Brunois-Rey, un promoteur immobilier plus un journaliste, qui pense qu'une relance du titre est possible.
Les salariés de France Soir, eux, affichent une hostilité profonde aux repreneurs. Ils disent n'aimer ni le projet, ni les personnes. Olivier Rey, surtout, cristallise ce refus. Des attitudes, des phrases, lui sont reprochées. Celle ci par exemple, que certains salariés jurent avoir entendu dans sa bouche, en guise d'explication de projet de presse: "On ne va pas couvrir un match de foot pour raconter que Juninho a marqué un coup franc... Ca, on s'en bat les couilles. Moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir dans quelle boite de Lyon les joueurs sont sortis et si Juninho s'est tapé une pute."
J'ai vérifié, ce matin, dans le studio de RTL, s'il avait bien prononcé cette phrase. Je dois avouer qu'à ma surprise, Olivier Rey l'a assumée, même s'il a ajouté qu'il ne fallait pas la prendre, selon lui, au premier degré, et qu'elle était surtout l'expression d'une manière de parler courante, assure-t-il dans la presse.
Quoiqu'il en soit, l'avenir de France Soir parait fragile, sinon incertain.
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