J'avais commence a poster sur l'autre topic, ferme depuis.
Je ne suis pas la pour parler de je ne sais quelle opinion sur les evenements, la lachete, les pauvres delinquants, la mechante police ou l'inverse.
Il se trouve juste que j'ai ete dans le train (aller, pas retour) avec ces jeunes, et que cela me semble pouvoir avoir eventuellement un petit interet.
Ci-dessous ce que j'avais initialement ecrit pour l'autre topic. Merci de ne pas deriver comme dans l'autre. Restons factuels.
pifou87 a écrit :
http://www.lefigaro.fr/societe/200 [...] tml?074237
EMBARQUÉS avant l'aube à bord du train numéro 17 430, quelque six cents voyageurs ont effectué dimanche dernier un sidérant voyage entre Nice et Marseille. Trois heures durant, ils se sont en effet trouvés à la merci d'une centaine de jeunes qui, selon les forces de l'ordre, ont pris le contrôle de la rame pour se livrer à de multiples dégradations avant de piller, et même d'agresser sexuellement certains d'entre eux.
Bientot ils va y avoir plus de voyous que de voyageurs.
Nous partimes 500 ,et par un prompt renfort....
|
euh, en fait je venais justement sur le topic pour decrire ce que jai vu, et ce que dit Le Figaro n'est pas du tout contradictoire ni avec le reste des articles (qui parlent de vingt jeunes qui ont agresse du monde, pas du nombre de jeunes qui etaient la a degrader) ni avec ce que j'ai vu personnellement.
J'ai pris le train dans lesquels ces jeunes sont montes la veille, le 31.
C'etait le Marseille-Nice, ou plutot il venait de je ne sais ou mais s'arretait a Marseille. C'etait a 19h.
Ils etaient facile 500, et etaient tous ensemble. Oui, je sais, vous n'allez pas me croire, a la limite je m'en fous.
C'est simple, j'ai fais tout le quai, et a CHAQUE entree de wagon, ils etaient une bonne vingtaine a s'entasser et a empecher les passagers de sortir avant qu'eux montent. Sur toutes les entrees sans exception.
Et ils etaient bel et bien tous ensemble. Facile a savoir, pres d'un tiers de ceux a chaque entree avaient la meme boite a pizza qui devait constituer leur diner avant d'aller foutre la merde dans le 06.
20 racailles (dont 90% de maghrebins, et tant pis si ca implique des commentaires bien-pensant, c'est un fait, c'est comme ca qu'au debut j'ai trouve ca bizarre) par entree, avec a chaque entree tout le monde qui se parle, et 5 des 20 ou plus qui ont la meme pizza entre les mains, c'est clairement un deplacement d'une unique cite.
Bref, ils ont rempli 80% du train. Pendant deux heures, ils ont donne des coups de pieds dans les portes, les fenetres, cogne les murs, fume des petards, insulte les gens qui passaient, mis des mains aux fesses les plus jolies. Les gens, deja le 31 au soir, s'enfermaient dans leurs compartiments, pour ceux qui n'avaient pas abandonne avant de monter dans le train et attendu le suivant.
Je suis sorti du compartiment quand j'ai recu un coup de fil, j'ai recu quelques remarques et un des mecs a fait genre de piquer mon portable. Il a du se dire qu'il allait d'abord passer le nouvel an tranquille et faire ca le lendemain matin.
Quand je suis descendu, une bande me barrait le passage. Pas vraiment ostensiblement, plutot genre ils m'ont pas vu avec mes deux grosses valises, et donc ils ne bougent pas d'un poil. J'ai ete oblige d'en bousculer deux, et bien evidemment c'est ce qu'ils attendaient. Il y en a un qui m'a immediatement attrape par l'epaule, je ne sais pas s'il voulait finir l'annee en tabassant un mec surl es dernieres heures, ou s'il voulait juste me foutre la frousse, en tout cas c'etait clairement tres mal intentionne. Un troisieme s'est interpose delicatement et m'a permis de descendre et m'a souhaite une bonne annee.
Bref, voila, je les ai vu prendre le train la veille au soir, et ils etaient 500. Ils n'ont pas du tous revenir ensemble, mais qu'il y en ait eu 100 dans le train a probleme ne me choque pas, a la limite je suis meme plutot surpris qu'une fois la dynamique lancee, seule une vingtaine d'entre eux aient commence a voler et soient devenus violent, vu qu'il y en avait deja plus de la moitie qui hurl;aient insultaient bousculaient et cognaient le materiel la veille.