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Auteur Sujet :

Economie

n°2876306
jeuneur
Posté le 23-07-2010 à 15:06:46  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

TheDjinx a écrit :


Pas vraiment d'accord. Il y a des ES qui font de très bons masters et thèse, j'en connais même qui ont fait MASS et après master-thèse (et sont bons!), d'autres qui viennent de ES, puis licence AES, et qui se sont trouvés à aimer les maths et l'économétrie, et qui veulent faire une thèse en économétrie ou économétrie appliquée. C'est qu'une question de goût et de boulot.
 
Après, je connais que le master APE à PSE qui répond à ce qui a été écrit plus haut. Dans les autres masters, les Maths-éco, éco-gestion et magistères d'éco sont très bien représentés, même si il y en a qui ont fait prépa puis la fac.


 
+1! Les ES sont quand même fortement incités à aller en éco-g, et fournissent donc de nombreux étudiants en économie. Mais pas forcément ceux qui seront les plus connus au final...
 
Le problème c'est que ce sont les formations d'excellences en éco qui sont trustées par des non-économistes purs (APE among others). La bonne phrase serait donc plutôt: rares sont les économistes très (re)connus qui viennent d'une formation "économie" uniquement. Exemples: tous les admin INSEE (X ou ENS, ok certains à l'ENS ont fait de l'éco, mais aussi une prépa), style Gourieroux, Coeuré, Arthus... Même Tirole est X, et des ponts! encore moins éco!
 
Quand rendrons-nous l'économie aux économistes? Ou quand les meilleurs élèves intéressés par l'éco se décideront-ils à aller en éco-g à la fac plutôt qu'en MP pour se retrouver à l'X...?
 
On peut aussi trouver des économistes purs faqueux qui font de très belles carrières... mais beaucoup moins! Je le déplore...


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"La statistique est un bikini:ce qu'elle révèle est suggestif; ce qu'elle cache est vital."A.Koestler
mood
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Posté le 23-07-2010 à 15:06:46  profilanswer
 

n°2877484
fzzbnn
Posté le 24-07-2010 à 00:00:05  profilanswer
 

Citation :


Pas vraiment d'accord. Il y a des ES qui font de très bons masters etthèse, j'en connais même qui ont fait MASS et après master-thèse (etsont bons!), d'autres qui viennent de ES, puis licence AES, et qui sesont trouvés à aimer les maths et l'économétrie, et qui veulent faireune thèse en économétrie ou économétrie appliquée. C'est qu'unequestion de goût et de boulot.
 
Après, je connais que le master APE à PSE qui répond à ce quia été écrit plus haut. Dans les autres masters, les Maths-éco,éco-gestion et magistères d'éco sont très bien représentés, même si ily en a qui ont fait prépa puis la fac.
 


 
C'est pas vraiment ce que je voulais dire, je ne dénigre aucune voie, j'ai assez avancé dans mes études pour savoir qu'on retrouve de tout chez les meilleurs. Je faisais référence à l'enseignement de l'éco à l'université, ce que j'en ai ressenti, du moins (et pour éviter l'excès de généralisation, je dirais également ici que j'ai conscience que certaines universités s'en sortent bien mieux que d'autres), et particulièrement ce cocktail un peu hybride où l'on n'ose pas aborder franchement l'aspect technique / mathématique des choses parce que, dans un premier temps, ça n'est pas l'objectif de la formation (notamment dans les formations Eco-Gé où l'orientation en économie se fait souvent à la la licence). Morale de l'histoire : seuls les meilleurs n'ont pas trois trains de retard sur ce bagage aux échéances importantes et peuvent ensuite prétendre à des carrières interessantes en économie. Ce taux de "déperdition" n'est quand même pas normal. Je faisais référence au baccalauréat parce que j'ai le sentiment que la bagage technique acquis les deux-trois premières années est le plus déterminant mais structurellement, il ne peut pas être transmis efficacement à l'ensemble des étudiants d'une promotion.

n°2901136
C501
ID PSN : Ur-501
Posté le 12-08-2010 à 10:38:28  profilanswer
 

Je me permets de upper un peu le topic et de vous poser quelques petites questions.  
 
Je suis actuellement a Dauphine, fin L2 et futur eco-app, avec 15.3 de moyenne et de fait dans les tous premiers de la promo. Je pensais justement a faire économiste, les choses concrètes de la gestion n'étant pas ma tasse de thé et ayant une passion pour les sciences sociales, l'eco en particulier.  
 
Je voudrais d'abord savoir ce que vous pensiez des choix que j'ai devant moi :
- je me prepare pour le concours sciences po car je pensais que le m aster EPP serait une référence en la matière. Vous semblez plus dubitatifs ..  
- je compte présenter un dossier a PSE en APE
- je suis parisien depuis des années, et ma copine est ici donc le TSE bof bof pour moi, vous comprendrez
- ENSAE pas sur que je sois au niveau, venant de ES puis Eco-App, je doute que mon profil les intéresse, malgré mes bons résultats  
- rester a dauphine n'est pas vraiment une option, pour ma survie mentale
 
Mon niveau de Maths a longtemps été moyen mais j'ai décide de le remonter depuis lannee dernière, avec succès (15 de moyenne a la fin de l'année) et mes notes de macro sont excellentes 16/17 de moyenne.
Je fais de plus une licence de Droit par correspondance, avec de bonnes notes la aussi.
 
Quelle formation vous semble la plus appropriée ? Mon but est encore flou pour la suite, j aimerais surtout je pense travailler a Bercy ou plus largement dans une administration. La carrière universitaire peut aussi être une option.
En cas de master APE, peut on faire autre chose en même temps (j'ai l habitude maintenant hein)  
 
Dernière question, sur les carrières elles meme. J'ai du mal a situer les salaires ou plus generalement les revenus qu'on peut avoir :
- économiste d entreprise ou de banque ? C'est 3000€ au départ je crois
- carrière universitaire solide ? Aucune idée ni du départ ni de la progression
- economiste dans le public ? Pareil vu qu'on est pas dans les cases fonctionnaires  
 
Voilà, ca reprend un peu ce qui a ete dit sur le topic. Je pose la question pour moi car j'avoue être un peu perdu face a ces choix qui sur le papier ont tous leurs avantages, mais je sais que vu le peu de places dispo a la fin pour un bon centre de thèses etc, faut pas se tromper.  
 
Merci ;)


---------------
Sleep is overrated...
n°2901146
fzzbnn
Posté le 12-08-2010 à 10:43:42  profilanswer
 

Ancien éco-app de Dauphine, si tu veux des informations supplémentaires tu peux me contacter par MP.

n°2901953
Halfsup
Posté le 12-08-2010 à 22:02:15  profilanswer
 

C501 a écrit :

Je me permets de upper un peu le topic et de vous poser quelques petites questions.  
 
Je suis actuellement a Dauphine, fin L2 et futur eco-app, avec 15.3 de moyenne et de fait dans les tous premiers de la promo. Je pensais justement a faire économiste, les choses concrètes de la gestion n'étant pas ma tasse de thé et ayant une passion pour les sciences sociales, l'eco en particulier.  
 
Je voudrais d'abord savoir ce que vous pensiez des choix que j'ai devant moi :
- je me prepare pour le concours sciences po car je pensais que le m aster EPP serait une référence en la matière. Vous semblez plus dubitatifs ..  
- je compte présenter un dossier a PSE en APE
- je suis parisien depuis des années, et ma copine est ici donc le TSE bof bof pour moi, vous comprendrez
- ENSAE pas sur que je sois au niveau, venant de ES puis Eco-App, je doute que mon profil les intéresse, malgré mes bons résultats  
- rester a dauphine n'est pas vraiment une option, pour ma survie mentale
 
Mon niveau de Maths a longtemps été moyen mais j'ai décide de le remonter depuis lannee dernière, avec succès (15 de moyenne a la fin de l'année) et mes notes de macro sont excellentes 16/17 de moyenne.
Je fais de plus une licence de Droit par correspondance, avec de bonnes notes la aussi.
 
Quelle formation vous semble la plus appropriée ? Mon but est encore flou pour la suite, j aimerais surtout je pense travailler a Bercy ou plus largement dans une administration. La carrière universitaire peut aussi être une option.
En cas de master APE, peut on faire autre chose en même temps (j'ai l habitude maintenant hein)  
 
Dernière question, sur les carrières elles meme. J'ai du mal a situer les salaires ou plus generalement les revenus qu'on peut avoir :
- économiste d entreprise ou de banque ? C'est 3000€ au départ je crois
- carrière universitaire solide ? Aucune idée ni du départ ni de la progression
- economiste dans le public ? Pareil vu qu'on est pas dans les cases fonctionnaires  
 
Voilà, ca reprend un peu ce qui a ete dit sur le topic. Je pose la question pour moi car j'avoue être un peu perdu face a ces choix qui sur le papier ont tous leurs avantages, mais je sais que vu le peu de places dispo a la fin pour un bon centre de thèses etc, faut pas se tromper.  
 
Merci ;)


 
Ils commencent bas, je crois aux alentours de 1700-1900€, en revanche, selon les postes et les universités ils ont des salaires sympas en fin de carrière, je dirais 4000 à 5000€, nettement plus dans les Dom Toms (7 à 8000 à la Réunion par exemple). Si ton objectif est de faire un max de pognon oublie, en revanche tu bosseras forcément moins qu'en étant économiste de banque mais le salaire ne sera bien entendu pas le même ;)

n°2901962
Joy_Divisi​on
Posté le 12-08-2010 à 22:08:34  profilanswer
 

C501 a écrit :

Je me permets de upper un peu le topic et de vous poser quelques petites questions.  
 
Je suis actuellement a Dauphine, fin L2 et futur eco-app, avec 15.3 de moyenne et de fait dans les tous premiers de la promo. Je pensais justement a faire économiste, les choses concrètes de la gestion n'étant pas ma tasse de thé et ayant une passion pour les sciences sociales, l'eco en particulier.  
 
Je voudrais d'abord savoir ce que vous pensiez des choix que j'ai devant moi :
- je me prepare pour le concours sciences po car je pensais que le m aster EPP serait une référence en la matière. Vous semblez plus dubitatifs ..  
- je compte présenter un dossier a PSE en APE
- je suis parisien depuis des années, et ma copine est ici donc le TSE bof bof pour moi, vous comprendrez
- ENSAE pas sur que je sois au niveau, venant de ES puis Eco-App, je doute que mon profil les intéresse, malgré mes bons résultats  
- rester a dauphine n'est pas vraiment une option, pour ma survie mentale
 
Mon niveau de Maths a longtemps été moyen mais j'ai décide de le remonter depuis lannee dernière, avec succès (15 de moyenne a la fin de l'année) et mes notes de macro sont excellentes 16/17 de moyenne.
Je fais de plus une licence de Droit par correspondance, avec de bonnes notes la aussi.
 
Quelle formation vous semble la plus appropriée ? Mon but est encore flou pour la suite, j aimerais surtout je pense travailler a Bercy ou plus largement dans une administration. La carrière universitaire peut aussi être une option.
En cas de master APE, peut on faire autre chose en même temps (j'ai l habitude maintenant hein)  
 
Dernière question, sur les carrières elles meme. J'ai du mal a situer les salaires ou plus generalement les revenus qu'on peut avoir :
- économiste d entreprise ou de banque ? C'est 3000€ au départ je crois
- carrière universitaire solide ? Aucune idée ni du départ ni de la progression
- economiste dans le public ? Pareil vu qu'on est pas dans les cases fonctionnaires  
 
Voilà, ca reprend un peu ce qui a ete dit sur le topic. Je pose la question pour moi car j'avoue être un peu perdu face a ces choix qui sur le papier ont tous leurs avantages, mais je sais que vu le peu de places dispo a la fin pour un bon centre de thèses etc, faut pas se tromper.  
 
Merci ;)


 
 
Deviens prof en FE à l'EDHEC, ils payent très bien (200 k€ l'an)  :sarcastic:


Message édité par Joy_Division le 12-08-2010 à 22:10:12
n°2978073
henri-alex​andre
Posté le 11-10-2010 à 13:10:20  profilanswer
 

R.I.P
 

Citation :

Mort de Maurice Allais, le seul Nobel d'économie français
 
Décédé à l'âge de 99 ans, l'économiste, connu pour ses travaux d'économie mathématique et ses prises de position sur la mondialisation, avait reçu le prestigieux prix en 1988.
 
Maurice Allais, le seul économiste français à avoir reçu le prix Nobel, est décédé, samedi 9 octobre, à l'âge de 99 ans. Né le 31 mai 1911 à Paris, ce fils de commerçants, orphelin très tôt de père, avait reçu le prestigieux prix en 1988. Il avait été profondément marqué par la crise des années 30 ("c'est le krach de 1929 qui m'a poussé à faire de l'économie ", affirmait-il à l'AFP en recevant son prix), époque durant laquelle il mena des études brillantes, sortant major de Polytechnique en 1933.
 
Ses travaux ont essentiellement porté sur le développement de l'économie mathématique, notamment dans le domaine de la théorie de l'équilibre général, de la théorie du capital, de la théorie des choix, et de la théorie monétaire. Pionnier des analyses monétaires macrodynamiques, l'économiste a fait autorité pour ses études théoriques du risque, illustrées par son célèbre paradoxe: "moins le risque est grand, plus les spéculateurs fuient".

Critique de la "mondialisation généralisée"

 
Dans le débat public, Maurice Allais se définissait comme un "chantre du libéralisme", mais s'était élevé contre certaines dérives de la mondialisation. "La mondialisation ne peut qu'engendrer partout instabilité, chômage, injustices, désordres et misères de toutes sortes, et elle ne peut que se révéler finalement désavantageuse pour tous les peuples", s'insurgeait-il il y a encore quelques années dans la presse. "Une mondialisation généralisée n'est ni inévitable, ni nécessaire, ni souhaitable. La mondialisation, on ne saurait trop le souligner, ne profite qu'aux multinationales. Elles en tirent d'énormes profits".
"Beaucoup de lecteurs le considèrent comme un champion du protectionnisme", ce qui est un "jugement profondément inexact", notait néanmoins il y a quelques années l'enseignant et chercheur Thierry de Montbrial, cité dimanche par Le Figaro.
 
"Symbole de la méritocratie républicaine"
 
Auteur de plus d'une centaine d'ouvrages, Maurice Allais était Grand officier de la Légion d'honneur, médaille d'or du CNRS (1979) et Grand officier de l'Ordre national du mérite. L'Elysée a salué ses travaux "d'une grande actualité" et qui "démontrent la nécessité de l'action publique pour réguler l'économie de marché", François Fillon un chercheur "attentif aux grandes questions de son temps" et qui "s'était en particulier intéressé à l'Europe et à la mondialisation", et la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse un "symbole de la méritocratie républicaine" et un "pionnier de la modélisation des grands équilibres macroéconomiques".  
 
(Challenges.fr, avec AFP et Reuters)


 
 :jap:


Message édité par henri-alexandre le 11-10-2010 à 13:13:04
n°2978435
locosr
Posté le 11-10-2010 à 19:27:39  profilanswer
 

Dommage que Tirole n'ait pas été le second ça aurait été symbolique au lendemain de la disparition de M. Allais.


---------------

n°2978966
tebidoor
fonctionnaire
Posté le 12-10-2010 à 00:01:41  profilanswer
 

Mortensen, Diamond et Pissarides sont des économistes du marché du travail, connus pour avoir contribué à la search and matching theory.
On a une fonction de cobb-douglas dans la droite ligne néoclassique et une suite proche des anticipations adaptatives.


---------------
tada tada tada
n°2979065
TheDjinx
Posté le 12-10-2010 à 09:51:32  profilanswer
 

locosr a écrit :

Dommage que Tirole n'ait pas été le second ça aurait été symbolique au lendemain de la disparition de M. Allais.


 Son tour viendra j'en suis sûr! (enfin va peut-être falloir attendre, parce que le prix nobel 2007 je crois récompensait Hurwicz/Maskin/Myerson pour des travaux pas très différents il me semble, donc à mon avis un lot Tirole/Holmstrom/? est à venir mais pas tout de suite je pense. Il reste des grands Pontes comme Barro, Romer, Fama, Alesina et bien d'autres à récompenser. Peut-être même qu'Aghion (croissance endogène) l'aura avant :p

mood
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Posté le 12-10-2010 à 09:51:32  profilanswer
 

n°2980112
tebidoor
fonctionnaire
Posté le 12-10-2010 à 23:02:56  profilanswer
 

C'est vrai que l'on pourrait ajouter Gregory Mankiew (52 ans) aussi.
 
Tyrole est encore relativement jeune (57 ans).
En moyenne, les lauréats ont un âge proche de 70 ans.
Peter Diamond (70 ans), Dale T Mortsen (71 ans) et Pissarides (62 ans, ce qui reste jeune pour un prix nobel).
 
Pour Fama (71 ans), il est en âge d'être nobélisable mais ses travaux ne sont pas dans l'air du temps en ce moment.
La théorie des marchés efficients a été très critiquée ces temps-ci et l'association américaine des économistes accorde une grande importance à l'hypothèse des marchés adaptatifs.


Message édité par tebidoor le 12-10-2010 à 23:03:09

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tada tada tada
n°2980155
henri-alex​andre
Posté le 12-10-2010 à 23:21:06  profilanswer
 

Et dans les 10-15 ans à venir parmi les Français ?

n°2980316
TheDjinx
Posté le 13-10-2010 à 10:22:06  profilanswer
 

... Tirole et Aghion... d'autres ont des spécialités intéressantes (Piketty & Saez, Duflo...) mais est-ce suffisant? Ca sera peut-être plutôt dans 20-30 ans qu'on le saura! Ya plein d'autres très bons économistes français, mais de là à être nobélisables... (Blanchard, Gabaix, Saint-Paul, Rochet, Bourguignon, Bénabou etc...)

n°2981325
tebidoor
fonctionnaire
Posté le 13-10-2010 à 23:15:03  profilanswer
 

A propos de Fama, je pensais qu'il était beaucoup plus vieux.
La théorie des marchés efficients était le sujet de sa thèse.
A 26 ans, il devenait un théoricien majeur des marchés financiers.
 
HA, d'ici 10-15 ans, on peut espérer que Tirole soit prix nobel, croisons les doigts.


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tada tada tada
n°2981332
henri-alex​andre
Posté le 13-10-2010 à 23:16:53  profilanswer
 

tebidoor a écrit :

A propos de Fama, je pensais qu'il était beaucoup plus vieux.
La théorie des marchés efficients était le sujet de sa thèse.
A 26 ans, il devenait un théoricien majeur des marchés financiers.
 
HA, d'ici 10-15 ans, on peut espérer que Tirole soit prix nobel, croisons les doigts.


 
Espérons  ;)  

n°2981370
tebidoor
fonctionnaire
Posté le 13-10-2010 à 23:26:58  profilanswer
 

Il sera en âge d'être nobélisable.


---------------
tada tada tada
n°2982318
TheDjinx
Posté le 14-10-2010 à 20:58:50  profilanswer
 

Il a le même âge que Krugman (57 ans), alors que ce dernier est prix Nobel depuis 2 ans... :)

n°2982341
Maximilien​16
Posté le 14-10-2010 à 21:09:20  profilanswer
 

Si Tirole a le prix "Nobel" il l'aura effectivement surement avec Holmstrom pour leurs articles de 97 et je sais plus quand de théorie des contrats en finance et aussi avec Fudenberg mais je ne connais pas trop leur travaux mais ils ont fait des trucs important en théorie des jeux

n°2982515
tebidoor
fonctionnaire
Posté le 14-10-2010 à 23:01:14  profilanswer
 

The Djinx, il y a toujours des exceptions.
Le plus jeune lauréat a 54 ans.
Puis Krugman même avant son nobel avait une stature imposante.


---------------
tada tada tada
n°2985779
fragasouth
Posté le 17-10-2010 à 19:57:27  profilanswer
 

Je voulai savoir si dans le domaine d l'economie tout les magistere se valen?
J'imagine que la reponse est negative mais qqun aurait t il un classement en tete merci d'avance

n°2986372
TheDjinx
Posté le 18-10-2010 à 10:14:57  profilanswer
 

fragasouth a écrit :

Je voulai savoir si dans le domaine d l'economie tout les magistere se valen?
J'imagine que la reponse est negative mais qqun aurait t il un classement en tete merci d'avance


 
Il faut tout d'abord, selon moi, distinguer les magistères orientés Banque ou Finance, et ceux d'économie générale.  
J'en profite aussi pour rappeler que les dernières années de magistère (3ème année de magistère /M2), au moins en économie quantitative, se font où l'on veut. Il est donc possible de faire un magistère à Paris puis un master en province par exemple.
 
Pour les magistères de finance, le classement est souvent le suivant:
1) magistère Banque Finance Assurance (BFA) de Dauphine
2) magistère de Finance  de la Sorbonne (Paris-1)
2 bis) magistère Banque Finance d'Assas (Paris-2)
 
Je ne suis pas expert de ces magistères donc je laisse la parole aux autres. Si le BFA est apparemment clairement devant, les deux suivants sont moins départageables a priori.
 
Pour les magistères d'économie mathématique, il est plus difficile de les classer car ils ont des petites différences et le niveau est assez homogène.  
Cependant on peut les classer comme suit:
1) Magistère d'Economie de la Sorbonne (Paris-1)
2) Magistère Economiste-Statisticien de Toulouse (Toulouse School of Economics)
3) Magistère Ingénieur Economiste d'Aix-Marseille 2  (j'y suis en 3ème année donc je le connais mieux, mais je connais bien les autres aussi)

les différences (points forts et faibles):

 
- Le Mag. toulousain est le plus quantitatif, suivi du marseillais, puis du parisien. L'aspect quantitatif/mathématisé peut être plus difficile à vivre mais c'est un gage de niveau et indispensable pour la recherche.
 
- le Mag. toulousain fait partie de l'école d'économie de Toulouse et est très reconnu localement, ce qui permet de s'insérer très bien dans les meilleurs masters de la TSE mais aussi nationaux (ou de bifurquer à l'ENSAE même si c'est pas trop la culture)
 
- Le magistère d'économie de la sorbonne, bien qu'en partenariat avec l'ENS Cachan, est réputé moins mathématisé et ne conduit pas automatiquement au master APE de l'école d'économie de Paris (peut-être le plus réputé en france, avec le toulousain), mais plutôt au master ETE, qui n'est pas meilleur que les masters toulousain et marseillais.  
 
- le magistère d'économie de Paris bénéficie fortement de son partenariat avec l'ENS Cachan (qui n'est pas si terrible en éco mais qui attire les prépa forcément), et du fait un certain nombre de prépa B/L le mettent en tête de leurs voeux, même si les choses changent.
 
- la magistère marseillais reposera en 2012 sur la future école d'économie d'aix-marseille et son master unique d'économie. Sa visibilité va donc devenir à la hauteur de sa formation. Les points forts marseillais en recherche sont traditionnellement l'économie publique (Institut d'Economie Publique), l'économétrie, et la macro. Quelques point forts aussi en éco internationale (économie géographique avec P-P Combes), ou en microéconomie type théorie des jeux ou réseaux (avec Alan Kirman et plusieurs jeunes chercheurs) ou économie de l'environnement.
 
- Bien que quantitatif (point fort en économétrie appliquée / microéconométrie , très reconnu pour bosser dans le secteur Santé en tant qu'économiste ou biostatisticien ), le magistère marseillais est le seul il me semble à offrir également quelques cours de gestion: gestion des risques et gestion de portefeuille, marketing et assurance (les professeurs associés peuvent changer). Il est donc peut-être le plus professionalisant. Cependant depuis sa création il a produit des chercheurs de très bon niveau, dont plusieurs majors à l'agrégation du supérieur et médailles de bronze du CNRS (récompensant les jeunes chercheurs).
 
- Le magistère toulousain est le plus mathématique car il est effectué en partenariat avec l'université scientifique toulousaine (Paul Sabatier). Il est donc sur deux sites, ce qui n'est pas très pratique. La TSE est forte en tout, il serait vaint de le nier. Cependant elle est surtout connue en économie industrielle, finance, et microéconomie en général.  
 
-Le magistère parisien est sans doute très équilibré, à l'image du corps enseignant, qui par ailleurs n'est pas meilleur que dans les autres sites, voire moins bon depuis récemment (départs vers Science-Po ou la province, dont toulouse et marseille surtout).  
 
Par rapport aux villes, Paris est très étudiant mais peu finalement habitent autour de la fac car c'est hyper cher. Toulouse est très étudiant également, c'est d'ailleurs sans doute le meilleur des trois pour ça. Cependant c'est un peu plus isolé (pas de TGV vers Paris etc). Marseille n'est pas très étudiant (contrairement à Aix, car le magistère est à Marseille), mais bon il y a le soleil et la mer toute l'année, et la vie étudiante se réveille très vite depuis quelques années. Les prix de l'immobilier à Marseille sont également les plus bas, surtout autour de la fac du fait que le centre ville marseillais reste populaire et bon marché. Je ne sais pas pour les autres, mais l'ambiance au magistère de marseille est excellente! Je pense qu'à Toulouse c'est pareil du fait de sa position, à Paris en revanche très peu d'échos: contributions bienvenues.
 
Pour ce qui est de la visibilité des universités à l'étranger, la Sorbonne est un nom prestigieux qui aide peut-être à l'insertion, mais Toulouse est clairement la plus connue en économie. De façon générale, Aix-Marseille 2 est une université scientifique reconnue, et la fusion des trois universités devrait l'amenée dans le top 100 mondial. Toulouse (gobalement) pourra être bien plus visible à l'étranger si les 3 universités locales fusionnent, mais cela totaliserait un nombre colossal d'étudiants (plus qu'à Aix-Marseille) donc je ne sais pas si c'est faisable simplement, d'autant qu'elles sont assez spécialisées et fonctionnent différemment. Pour ce qui est de Paris-1 je ne sais pas où elle va mais elle semble être assez isolée dans le jeu de mariages parisiens d'uniersités (il suffit de regarder les différents PRES regroupant des universités pour s'en rendre compte). D'autre part, l'offensive réussie de Sciences Po en économie et le regroupement ParisTech sur le plateau de Saclay affaiblissent déjà l'école d'économie de Paris qui est un regroupement très composite, à l'inverse de Toulouse et bientôt de Marseille, qui sont conçus comme de vértiables départements d'économie.
 
Pour ce qui est des accords d'échanges, ça peut être un point à considérer également. Je ne connais pas les partenariats toulousains et parisiens, mais à Marseille il y a une ou deux places tous les ans pour l'University of Washington à Seattle (top 20 mondial), et la majorité des magistèriens partent au Canada (MacGill, UdeM, Western Ontario essentiellement) au second semestre de 2ème année (M1). Certains partent à Barcelone ou à Lund (Suède) également. Parfois pour an an même si cela doit être très bien motivé et validé au niveau des cours.
 
 
Il faut noter également qu'il y a un magistère d'économie du développement connu à Clermont-Ferrand, mais il est spécialisé ce qui n'est pas un très bon point pour faire de la recherche ou travailler dans un autre domaine. Cependant ce sont de grands spécialistes du sujet.
Il existe aussi, je crois, un magistère d'économie à Bordeaux, mais le corps professoral est plutôt médiocre et il n'est pas reconnu comme un magistère d'économie quantitative comme les trois plus haut.
 
Voilà pour l'instant :)

Message cité 2 fois
Message édité par TheDjinx le 19-10-2010 à 20:36:06
n°2986397
henri-alex​andre
Posté le 18-10-2010 à 11:17:37  profilanswer
 

Que peut-on ajouter d'autre ? :)  
Je pense que TheDjinx a fait un résumé intéressant des magistères qui comptent vraiment en économie.

n°2986474
Maximilien​16
Posté le 18-10-2010 à 14:09:42  profilanswer
 

Par contre pour ce qui est du magistère de finance d'Assas il est clairement devant celui de la Sorbonne à mon sens, aussi bien d'un point de vue des étudiants que d'un point de vue de la technicité des cours (en plus il propose une vraie dernière année de M2 unique intégré contrairement aux autres magistère qui proposent de bifurquer vers un autre M2 non spécifique ou qui offre une dernière année non reconnue comme un M2).
 
Enfin je dirais que par rapport aux magistère de finance de la sorbonne et de dauphine il faut bien prendre conscience que ce n'est pas un magistère de gestion mais répertorié comme économie (on obtient licence et M1 d'économie) : en effet on se tappe des cours tels qu'économétrie, macro, micro, économie financière jusqu'au M1 ce qui est pour moi un gage de qualité et m'a permis par exemple dêtre admis dans un M2 Recherche d'économie, en plus de mon magistère de finance (la dernière année, le M2, est clairement finance généraliste mais quand même assez orienté marché).
 
Enfin je finirais par noter que les gros plus du magistère d'assas sont l'informatique : 3H par semaine tous les semestres de la L3 au M2 avec projet à chaque semestre (3 premiers semestres : VBA, 3 derniers : C++).
 
L'autre point positif est l'anglais (3 heures par semaine tout au long du magistère en groupe de 13 14)

n°2986488
bolbi
Posté le 18-10-2010 à 14:29:28  profilanswer
 

Alors mon cher Maximilien. . . merci pour ta petite pub mais dans ce que tu dis la moitié est faux sur les autres magitères . . .  
 
Alors le magistère BFA de dauphine délivre un master 2 professionnel banque finance assurance à tous ses élèves (la 3e année du Magistere est un master 2 à lui meme mais reserver qu'aux magisteriens contrairement à assas ). . . et pour ceux interessé par la recherche il delivre en plus le master 2 recherche economie monetaire et financiere. .  
 
Le magistere BFA est n'est pas un magistere de gestion mais un magistere d'economie (d'ou son nom magistere d'economie bfa) et les etudiants obtiennent aussi une L3 et M1 Economie et ingenierie financiere. . . les series temporelles ou le calcul stochastique, ce n'est pas enseigné qu'assas :)  
 
Mettre en avant sa formation mais sans dénigrer les autres c'est mieux quand meme :)
 
Petite question sur l'anglais justement, à Assas, c'est marqué sur le site qu'il y a des échanges avec des universités etrangères mais il n'est pas indiqué les noms des universités. . . Peut tu nous en dire un peu plus  . . .  
 

n°2987314
Maximilien​16
Posté le 19-10-2010 à 00:22:53  profilanswer
 

bolbi a écrit :

Alors mon cher Maximilien. . . merci pour ta petite pub mais dans ce que tu dis la moitié est faux sur les autres magitères . . .  
 
Alors le magistère BFA de dauphine délivre un master 2 professionnel banque finance assurance à tous ses élèves (la 3e année du Magistere est un master 2 à lui meme mais reserver qu'aux magisteriens contrairement à assas ). . . et pour ceux interessé par la recherche il delivre en plus le master 2 recherche economie monetaire et financiere. .  
 
Le magistere BFA est n'est pas un magistere de gestion mais un magistere d'economie (d'ou son nom magistere d'economie bfa) et les etudiants obtiennent aussi une L3 et M1 Economie et ingenierie financiere. . . les series temporelles ou le calcul stochastique, ce n'est pas enseigné qu'assas :)  
 
Mettre en avant sa formation mais sans dénigrer les autres c'est mieux quand meme :)
 
Petite question sur l'anglais justement, à Assas, c'est marqué sur le site qu'il y a des échanges avec des universités etrangères mais il n'est pas indiqué les noms des universités. . . Peut tu nous en dire un peu plus  . . .  
 


Il y a un échange avec l'université de Flinders en Australie et un échange avec l'university of Southern California aux States, les deux en M1 (après je crois qu'il y a d'autres échanges mais je ne connais pas de gens du Magistère qui les ont fait, mais je sais qu'en éco inter un est parti au Brésil)  :jap:  
En L3 il y a Upsala en Suède.

n°2987549
bolbi
Posté le 19-10-2010 à 12:28:00  profilanswer
 

Merci. . . je pense que c'est plus les échanges universitaires à mettre en avant au sein des magistères que les 3h d'anglais par semaine . . . (car ca n'a rien d'extraordinaire . . . a dauphine il y a aussi 3h par semaine et des cours de finance en anglais fait par des prof qui viennent de l'etranger . . . )  
 
A la sorbonne, il y a 6 place pour partir soit à Laval ou à l'université d'amsterdam. . .
A dauphine, il y a une vingtaine de places pour partir à McGill, Laval, Washington Université in St Louis, CUNEF, Toronto. . .  (et LSE et Bocconi en echange diplomant mais payant)
A Assas, il y a les echanges que tu as cité . . . (tu peux peut etre nous préciser le nombre de place)

n°2987650
Horehound
Posté le 19-10-2010 à 13:38:35  profilanswer
 

Quel post! Je me permettrais juste de faire une petite remarque
 

TheDjinx a écrit :


 
 
- le magistère d'économie de Paris bénéficie fortement de son partenariat avec l'ENS Cachan (qui n'est pas si terrible en éco mais qui attire les prépa forcément), et du fait un certain nombre de prépa B/L le mettent en tête de leurs voeux, même si les choses changent.
 
Voilà pour l'instant :)


 
Niveau recherche l'ENS Cachan souffre de quelques carences, il n'y a pas de doutes. Cependant, pour expliquer ces faiblesses, il convient toute fois de regarder la taille des équipes de recherche (moins de 10 personnes rattachées en Economie) pour comprendre  l'effet de taille qui pénalise la visibilité. Quand on regarde en détail, quelques (très) bon chercheurs sont présents au sein du département (André De Palma pour ne pas le citer et quelques autres).
 
Ce qui fait la réelle force du département c'est la formation scolaire à en juger par:
 
-Le taux de reussite à l'agreg (Grosso Modo 90% d'admis pour une moyenne nationale oscillant entre 5 et 10% pour le dpt Eco-Gestion)
 
-Les formations d'application intégrées après le M1/passage de l'agreg: ENSAE et corps de l'INSEE, M2 APE, M2 EPP,M2 TSE, M2 EDEE. En règle général, pas de soucis au niveau de l'acceptation dans ces formations, tous les élèves demandant l'ENSAE étant reçus malgè un nombre de places limités, idem pour les M2 TSE intégration direct en M2 APE, admission de droit en ETE &...
 
- Bien souvent les élèves du département continuant en économie réussissent bien dans les formations citées au vu des écoles doctorales intégrées (PSE et TSE en France, mais également de tête Chicago et Columbia pour les US), des directeurs de thèse trouvés (Jacques Crémer, Gilles Saint Paul, Paul Seabright par exemple pour la TSE, Bourguignon, Piketty à Paris, Trannoy à Marseille également, Becker à Chicago & ...), des placements post-thèse (écoles déja citées, autres facs étrangères comme University California, séjours à Harvard, mais aussi Orga Internationales etc ), des quelques titres obtenus (nomination au prix du meilleur jeune economiste pour une ancienne élève en 2010...) et publications (AER, JET etc).
 
Certes, le niveau n'est pas celui de ULM (bien que encore une fois un effet de taille joue également, le nombre d'élèves se lançant en économie à cachan devant être d'environ 15 par an...), mais de la à qualifierle niveau de pas terrible, il y'a un pas que personnellement je ne franchirais pas ;-)

n°2988032
TheDjinx
Posté le 19-10-2010 à 17:45:53  profilanswer
 

Je suis d'accord avec toi! On est à l'ENS donc évidemment je ne critique pas la formation ni la préparation à l'agrégation (qui est quand même la marque de l'ENS), et encore moins le niveau des étudiants évidemment! La seule chose c'est que le département d'économie de l'ENS est tout petit et qu'il n'y a qu'André de Palma qui est clairement un grand chercheur. On notera par ailleurs qu'il n'y est professeur que depuis 2008. Avant il était aux Ponts et un peu à l'X. Les autres chercheurs sont sans doute d'excellents profs mais le fait est qu'ils ne publient pas bcp/ pas de haut niveau.  
 
C'est aussi la spécificité de l'ENS Cachan, elle prépare autant à la gestion qu'à l'économie, et pense avant tout à l'agreg. Les étudiants qui ont été sélectionnés après prépa B/L sont en moyenne de très bons éléments qui réussissent leurs doctorats dans les meilleurs institutions/ avec les meilleurs directeurs de thèse. Je crois qu'il y en a 2 ou 3 chaque année qui viennent à Marseille (je ne suis pas sûr du nombre de bourses) donc j'en connais quelques uns. Après il y a aussi de très bons thésards qui viennent de magistère, mais ça fait toujours plaisir en principe de recevoir des normaliens pour leur doctorat.

n°2988103
henri-alex​andre
Posté le 19-10-2010 à 19:06:42  profilanswer
 

Horehound a écrit :

Quel post! Je me permettrais juste de faire une petite remarque
 


 

Horehound a écrit :


 
Niveau recherche l'ENS Cachan souffre de quelques carences, il n'y a pas de doutes. Cependant, pour expliquer ces faiblesses, il convient toute fois de regarder la taille des équipes de recherche (moins de 10 personnes rattachées en Economie) pour comprendre  l'effet de taille qui pénalise la visibilité. Quand on regarde en détail, quelques (très) bon chercheurs sont présents au sein du département (André De Palma pour ne pas le citer et quelques autres).
 
Ce qui fait la réelle force du département c'est la formation scolaire à en juger par:
 
-Le taux de reussite à l'agreg (Grosso Modo 90% d'admis pour une moyenne nationale oscillant entre 5 et 10% pour le dpt Eco-Gestion)
 
-Les formations d'application intégrées après le M1/passage de l'agreg: ENSAE et corps de l'INSEE, M2 APE, M2 EPP,M2 TSE, M2 EDEE. En règle général, pas de soucis au niveau de l'acceptation dans ces formations, tous les élèves demandant l'ENSAE étant reçus malgè un nombre de places limités, idem pour les M2 TSE intégration direct en M2 APE, admission de droit en ETE &...
 
- Bien souvent les élèves du département continuant en économie réussissent bien dans les formations citées au vu des écoles doctorales intégrées (PSE et TSE en France, mais également de tête Chicago et Columbia pour les US), des directeurs de thèse trouvés (Jacques Crémer, Gilles Saint Paul, Paul Seabright par exemple pour la TSE, Bourguignon, Piketty à Paris, Trannoy à Marseille également, Becker à Chicago & ...), des placements post-thèse (écoles déja citées, autres facs étrangères comme University California, séjours à Harvard, mais aussi Orga Internationales etc ), des quelques titres obtenus (nomination au prix du meilleur jeune economiste pour une ancienne élève en 2010...) et publications (AER, JET etc).
 
Certes, le niveau n'est pas celui de ULM (bien que encore une fois un effet de taille joue également, le nombre d'élèves se lançant en économie à cachan devant être d'environ 15 par an...), mais de la à qualifierle niveau de pas terrible, il y'a un pas que personnellement je ne franchirais pas ;-)


 
Le meilleur jeune économiste 2010, c'est pas Saez (qui est à Berkley) ? Mais bon, ce n'est qu'un "détail"  :)

n°2988119
Horehound
Posté le 19-10-2010 à 19:17:32  profilanswer
 

TheDjinx a écrit :

Je suis d'accord avec toi! On est à l'ENS donc évidemment je ne critique pas la formation ni la préparation à l'agrégation (qui est quand même la marque de l'ENS), et encore moins le niveau des étudiants évidemment! La seule chose c'est que le département d'économie de l'ENS est tout petit et qu'il n'y a qu'André de Palma qui est clairement un grand chercheur. On notera par ailleurs qu'il n'y est professeur que depuis 2008. Avant il était aux Ponts et un peu à l'X. Les autres chercheurs sont sans doute d'excellents profs mais le fait est qu'ils ne publient pas bcp/ pas de haut niveau.  
 
C'est aussi la spécificité de l'ENS Cachan, elle prépare autant à la gestion qu'à l'économie, et pense avant tout à l'agreg. Les étudiants qui ont été sélectionnés après prépa B/L sont en moyenne de très bons éléments qui réussissent leurs doctorats dans les meilleurs institutions/ avec les meilleurs directeurs de thèse. Je crois qu'il y en a 2 ou 3 chaque année qui viennent à Marseille (je ne suis pas sûr du nombre de bourses) donc j'en connais quelques uns. Après il y a aussi de très bons thésards qui viennent de magistère, mais ça fait toujours plaisir en principe de recevoir des normaliens pour leur doctorat.


 
On est d'accord ;-)
 
Je ne faisais que rebondir à ta phrase "le magistère d'économie de Paris bénéficie fortement de son partenariat avec l'ENS Cachan (qui n'est pas si terrible en éco mais qui attire les prépa forcément)" en attirant l'attention, maladroitement je te l'accorde, sur le fait qu'il est difficile à mes yeux de dire que l'ENSC n'est "pas terrible en éco" uniquement sur des critères de recherche dans le sens où les fameux étudiants de prepa rejoingnent l'école pour le projet éducatif proposé.
 
(Et juste pour être un peu/très chiant et pointilleux, à la spécificité de l'école n'oublions pas en plus de la gestion la formation en sociologie et en histoire au sein des départements de sciences humaines.)

n°2988146
Horehound
Posté le 19-10-2010 à 19:24:59  profilanswer
 

henri-alexandre a écrit :


 
Le meilleur jeune économiste 2010, c'est pas Saez (qui est à Berkley) ? Mais bon, ce n'est qu'un "détail"  :)


 
 
Si si bien évidement!!  
 
Mais en plus du lauréat sont déclarés des nominés (Au passage Saez l'a été en 2006 l'année ou Wasmer a reçu le prix... après avoir été nominé en 2004), idem pour Duflo, Askénazy,Algan, Hautcoeur, Martimort etc etc)
 
Dans cette continuité, cette année ont été nominés Rancière, Galichon et Patricia Crifo, cette dernière issue de l'ENS Cachan. :)  

n°2990499
izu
Posté le 21-10-2010 à 16:52:27  profilanswer
 

TheDjinx a écrit :


 Je ne sais pas pour les autres, mais l'ambiance au magistère de marseille est excellente! Je pense qu'à Toulouse c'est pareil du fait de sa position, à Paris en revanche très peu d'échos: contributions bienvenues. Tres bonne ambiance a paris : un wei, un bon esprit promo surtout 1A 2A ( les 3A sont un peu disperses). Je pense que l espürit magistere marche bien dans chaque fac =)

 
Pour ce qui est des accords d'échanges, ça peut être un point à considérer également. Je ne connais pas les partenariats toulousains et parisiens, mais à Marseille il y a une ou deux places tous les ans pour l'University of Washington à Seattle ( :heink: top 20 mondial :heink: ), et la majorité des magistèriens partent au Canada (MacGill, UdeM, Western Ontario essentiellement) au second semestre de 2ème année (M1). Certains partent à Barcelone ou à Lund (Suède) également.
Pour le magistere de Paris, quelques places sympathiques pour U. Stockholm et U. Warwick.
Et de maniere generale c est en effet un critere super important aujourd hui !



Sinon comme critere de qualite on peut regarder les admissions en ast a l ensae et la.... aucun marseillais  :D

n°2990676
TheDjinx
Posté le 21-10-2010 à 19:09:19  profilanswer
 

izu a écrit :


Sinon comme critere de qualite on peut regarder les admissions en ast a l ensae et la.... aucun marseillais  :D


 
lol bah oui aucun postulant... Une habitude courante à marseille (en magistère, car en master il y en a qui tentent et qui l'ont) c'est de finir le magistère et après de faire un MS à l'ENSAE. Postuler en magistère c'est aussi se projeter pour trois ans biens ouvent, donc les gens font pas une année ou deux de magistère pour ensuite faire l'ENSAE, mais c'est vrai qu'ils le pourraient.
 
Pour Seattle: http://www.arwu.org/ARWU2010.jsp   ( elle a pas bougé depuis le début du classement).
 
Sinon, bien Warwick comme échange aussi. Je crois que Stockholm on a mais je suis pas sur. La grosse mode c'est le Canada chez nous.  
Et merci pour ton apport concernant l'ambiance.

n°2991287
Maximilien​16
Posté le 22-10-2010 à 03:13:55  profilanswer
 

Vous feriez mieux d'aller au M.I.T au lieu de perdre votre temps!
Ah escusez moi mais les cours du MIT sont quasi tous disponibles sur le net, alors qu'est ce que vous foutez sur FH!!!
 
http://ocw.mit.edu/courses/economics/
 
Sinon sympas aussi
 
http://oyc.yale.edu/economics/game-theory/

n°2991482
TheDjinx
Posté le 22-10-2010 à 15:32:07  profilanswer
 

On part pas pour les cours... :)  (et merci pour les liens mais il y a aussi youtube c'est encore plus simple).

n°2991553
Horehound
Posté le 22-10-2010 à 17:08:54  profilanswer
 

TheDjinx a écrit :

 


Pour Seattle: http://www.arwu.org/ARWU2010.jsp   ( elle a pas bougé depuis le début du classement).

 

Sinon, bien Warwick comme échange aussi. Je crois que Stockholm on a mais je suis pas sur. La grosse mode c'est le Canada chez nous.
Et merci pour ton apport concernant l'ambiance.

 

Le classement géneral de l'université est quand même bien aidé par l'école de Médecine, pour le champs disciplinaire dont l'on parle ici, sans être ridicule du tout, le classement est tout de même un peu moins flatteur il me semble,mais je me trompe peut être / certainement!

 

Un petit retour sur la recherche à l'ENS Cachan pour clore la parenthèse,juste pour être un tout petit peu poitilleux, A. de Palma n'est pas le seul membre se trouvant aux dernières frontières du savoir, d'autres chercheurs sont quand même a priori des pointures dans leur domaine publiant dans les tops revues de leur sous discipline (je pense par exemple en Histoire de la Pensée avec une équipe publiant régulièrement dans le HOPE (cat 1)). A noter aussi l'arrivée / retour d'un membre ayant déja à son tableau de chasse AER, Theory and Decision, J.of Risk and Uncertainty & ...

 

Une petite question, pour la consultation de bases de données, mise a part JSTOR et EconLit, en connaissez vous d'autres bien fournies?

 

Edit: Merci Maximilien pour les liens,marrant de voir que les cours de croissance d'Acemoglu niveau Graduate ne semblent pas d'une difficulté monstre et que l'exam final semble egalement plus qu'accessible (bon après, j'ose imaginer que le niveau d'exigence est plutot élevé et que les erreurs pardonnent peu...). Les cours de Duflo ont l'air plutot attrayant par contre!

Message cité 1 fois
Message édité par Horehound le 22-10-2010 à 17:12:25
n°2991628
TheDjinx
Posté le 22-10-2010 à 18:05:54  profilanswer
 

Je suis fan de l'accent de Duflo! (en fait ça me met les deux oreilles à vif en 47 secondes).
 
Sinon pour University of Washington, 28ème en Sciences sociales ou éco/business. C'est pas dégueu ça va (le département d'éco est petit mais a quelques pointures)!
 
Pour les bases de données la plus vaste c'est ISI Web of Knowledge ou Web of Science je me souviens plus. Il y a aussi biblio shs, et RePec (IDEAS) aussi qui est super pratique une fois qu'on a l'auteur (et il fait un grand nombre de ranking que j'affectionne particulièrement). Mais le problème c'est que les économistes doivent se créer une page (80% d'entre eux l'on fait, mais il en manque donc toujours 1 sur 5...), et que les publis d'économie dans les revues de management (comme Management Science) sont pas dispo.
 
 

n°3123195
XYZXYZ
Posté le 29-01-2011 à 15:11:31  profilanswer
 

Bonjour,
 
Actuellement en M2R d'économie à Paris 1, j'aimerais devenir économiste/stratégiste de banque. Hors, je me demande si de bons postes sont disponibles dans ce domaine directement après le M2, ou vaudrait il mieux faire une thèse ?

n°3123203
crackingod​01
Posté le 29-01-2011 à 15:14:04  profilanswer
 

Horehound a écrit :


 
Le classement géneral de l'université est quand même bien aidé par l'école de Médecine, pour le champs disciplinaire dont l'on parle ici, sans être ridicule du tout, le classement est tout de même un peu moins flatteur il me semble,mais je me trompe peut être / certainement!
 
Un petit retour sur la recherche à l'ENS Cachan pour clore la parenthèse,juste pour être un tout petit peu poitilleux, A. de Palma n'est pas le seul membre se trouvant aux dernières frontières du savoir, d'autres chercheurs sont quand même a priori des pointures dans leur domaine publiant dans les tops revues de leur sous discipline (je pense par exemple en Histoire de la Pensée avec une équipe publiant régulièrement dans le HOPE (cat 1)). A noter aussi l'arrivée / retour d'un membre ayant déja à son tableau de chasse AER, Theory and Decision, J.of Risk and Uncertainty & ...  
 
Une petite question, pour la consultation de bases de données, mise a part JSTOR et EconLit, en connaissez vous d'autres bien fournies?
 
Edit: Merci Maximilien pour les liens,marrant de voir que les cours de croissance d'Acemoglu niveau Graduate ne semblent pas d'une difficulté monstre et que l'exam final semble egalement plus qu'accessible (bon après, j'ose imaginer que le niveau d'exigence est plutot élevé et que les erreurs pardonnent peu...). Les cours de Duflo ont l'air plutot attrayant par contre!


 
Pour la recherche google scholar reste quand meme tres bien, la plupart des bases de données sont référencés et ca t'évite de devoir chercher dans chaque.

n°3123215
TheDjinx
Posté le 29-01-2011 à 15:22:13  profilanswer
 

XYZXYZ a écrit :

Bonjour,
 
Actuellement en M2R d'économie à Paris 1, j'aimerais devenir économiste/stratégiste de banque. Hors, je me demande si de bons postes sont disponibles dans ce domaine directement après le M2, ou vaudrait il mieux faire une thèse ?


 
Si tu te sens de faire une thèse c'est toujours un gros plus. Ca fait de toi un véritable économiste aux yeux des autres professions et te met à égalité avec des gens qui sortent de bonnes écoles d'ingé ou de commerce. Après, ce n'est pas forcément indispensable non plus. Et puis cela suppose de faire une thèse dans un domaine très lié (politique macro & monétaire, economie financière etc...).
 
Un bon plus à un M2R est à mon avis le MS Management des Risques Internationaux d'HEC. Sur le site du MS d'ailleurs il y a un témoignage d'un gars qui a fait un M2R de macro à la Sorbonne et qui est aujourd'hui économiste dans une banque.

n°3123372
XYZXYZ
Posté le 29-01-2011 à 17:07:25  profilanswer
 

TheDjinx a écrit :


 
Si tu te sens de faire une thèse c'est toujours un gros plus. Ca fait de toi un véritable économiste aux yeux des autres professions et te met à égalité avec des gens qui sortent de bonnes écoles d'ingé ou de commerce. Après, ce n'est pas forcément indispensable non plus. Et puis cela suppose de faire une thèse dans un domaine très lié (politique macro & monétaire, economie financière etc...).
 
Un bon plus à un M2R est à mon avis le MS Management des Risques Internationaux d'HEC. Sur le site du MS d'ailleurs il y a un témoignage d'un gars qui a fait un M2R de macro à la Sorbonne et qui est aujourd'hui économiste dans une banque.


Je te remercie  :)

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