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Auteur Sujet :

LFI [NFP] 6e République, écosocialisme, paix - Free Palestine

n°34012373
etheriel
Posté le 17-04-2013 à 21:29:16  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
... ou pas. On dirait que Melenchon n'a pas réussi à elargir son fan club. Mais bon, ça doit etre encore un complot des instituts de sondages :o

Les autres candidats, François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon, récolteraient pour leur part le même nombre de voix (respectivement 10 et 11%).


http://www.bfmtv.com/politique/sar [...] 95204.html


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"In the life of a man, there are times and there are seasons. There is a time to surf and there is a time to wax your board. And I'm not just talking about surfing" - Matthew Malone
mood
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Posté le 17-04-2013 à 21:29:16  profilanswer
 

n°34012670
Profil sup​primé
Posté le 17-04-2013 à 21:46:00  answer
 

etheriel a écrit :


... ou pas. On dirait que Melenchon n'a pas réussi à elargir son fan club. Mais bon, ça doit etre encore un complot des instituts de sondages :o

Les autres candidats, François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon, récolteraient pour leur part le même nombre de voix (respectivement 10 et 11%).


http://www.bfmtv.com/politique/sar [...] 95204.html


 
Parce que tu crois a ce genre de merde sondagière. On s'en fout royalement, l'élection aura lieu en 2017 pas demain. En 2011 la "bookmaker" Parisot ne donnait même pas 6% a Melenchon, il en a pourtant fait presque le double. La clique "sondagières" peut bien refaire 100 fois le match, Sarko est out.  :o

n°34013935
Profil sup​primé
Posté le 17-04-2013 à 23:08:39  answer
 


Le fait que l'élection n'ait pas eu lieu en 2011 mais en 2012 et qu'en 2012 justement les sondages donnaient Mélenchon très près du score qu'il a fait, évidemment, ça n'entre pas en compte dans ton analyse.

n°34014053
Profil sup​primé
Posté le 17-04-2013 à 23:18:02  answer
 


 
Parce qu'on est en 2017 peut etre ...  :pfff:

n°34014725
dobeliou
Posté le 17-04-2013 à 23:49:23  profilanswer
 

funoyr a écrit :

Le FN qui peut compter sur la bienveillance des médias. Ce qu'il ne faut pas lire. Il faut arrêter la paranoia, c'est ridicule.

 

Apprends à lire

 
zyx a écrit :

 

Il y a surtout une spécificité du comportement de Mélenchon vis à vis des médias.

 

"c'est la faute à qui" "c'est qui qui à commencé" osef, jcrois qu'on a compris ton point de vue, rien à voir avec le mot "populisme" c'est tout ce que je dit...

Message cité 2 fois
Message édité par dobeliou le 17-04-2013 à 23:49:52

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Topic Cosplay@JV Reborn
n°34015067
zyx
NCC - 1701
Posté le 18-04-2013 à 00:22:23  profilanswer
 


 

dobeliou a écrit :


 
"c'est la faute à qui" "c'est qui qui à commencé" osef, jcrois qu'on a compris ton point de vue, rien à voir avec le mot "populisme" c'est tout ce que je dit...


 
c'est pas le jeu du "qui à commencé", il s'agit d'une chose récurente


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la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34026632
alexhardwa​rez
Posté le 18-04-2013 à 22:28:16  profilanswer
 


 
On nous ressort sans cesse des sondages. Ils sont juste là pour faire bouger l'opinion publique dans un sens ou dans l'autre.
 
Je suis contre ces sondages qui n'apportent rien aux idées. Ce n'est pas parce que 9 sur 10 ont un avis favorable a une politique autre que le PG qu'ils ont vraiment toutes les données.
 
En regardant l'explication des votes, on est loin de s'aventurer dans une réelle construction politique des personnes.
 
Si on reste sur l'interet général et sur le fonctionnement de la société le programme d'EELV et PG sont les plus efficaces.  

n°34027897
zyx
NCC - 1701
Posté le 19-04-2013 à 01:37:10  profilanswer
 

alexhardwarez a écrit :


 
On nous ressort sans cesse des sondages. Ils sont juste là pour faire bouger l'opinion publique dans un sens ou dans l'autre.
 
Je suis contre ces sondages qui n'apportent rien aux idées. Ce n'est pas parce que 9 sur 10 ont un avis favorable a une politique autre que le PG qu'ils ont vraiment toutes les données.
 
En regardant l'explication des votes, on est loin de s'aventurer dans une réelle construction politique des personnes.
 
Si on reste sur l'interet général et sur le fonctionnement de la société le programme d'EELV et PG sont les plus efficaces.


 
Sur ce coup là, tout le monde dit la même chose :D


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la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34028244
Profil sup​primé
Posté le 19-04-2013 à 07:10:36  answer
 

Citation :

Le "populisme", c'est quoi ? Enquête sur un mot piège...
 
Ce contenu est accessible gratuitement pendant 24 heures. Partagez-le !
 
Alors que le terme «populiste» circule dans la parole publique comme une invective dont le sens serait admis par tous, il n’est pas inutile de se demander d’où nous tenons ce sens prétendument évident: la une du Monde de dimanche dernier sert de point de départ à une petite enquête lexicale qui fait apparaître que l’usage public de la notion s’est établi, depuis une décennie, dans un horizon sémantique éminemment discutable, que Le Monde, dans ses colonnes, se garde bien de discuter...
 
...La chose est à peine croyable et vous pouvez pourtant la vérifier par vous-mêmes, en 1996, le sens politique de la notion, si massivement en usage aujourd’hui, n’est pas seulement mentionné dans un dictionnaire qui fait pourtant référence. Cela veut donc dire qu’alors, il ne circule pas dans la parole publique, que nous n’en avons pas l’usage commun...
 
...Le tabou de l’argent
 
En repliant ainsi la dénonciation de l’élite financière contemporaine sur l’époque préfasciste, où une telle dénonciation a pu servir de tremplin à l’essor de l’antisémitisme, l’universitaire bannit toute possibilité de dénoncer l’excessif pouvoir politique qui échoit aux agents économiques les mieux dotés. "Populiste" est ce discours qui dénonce le pouvoir de l’argent. Et "populisme" est le début du fascisme.....
 
 
..Contester les structures n’est pas haïr les personnes
 
...Peut-être faudrait-il expliquer, à Hollande comme à Birnbaum, que lorsque le corps social conteste le pouvoir démesuré qui échoit aux agents économiques les mieux dotés, ce n’est pas parce qu’il "n’aime pas les riches". Simplement, le corps social ne se satisfait pas de ce que le pouvoir soit réservé à une caste...
 
...Les «élites» parlent aux «élites»: de l’art de nous faire taire.
 
Ne comptons pas sur le journaliste qui lui tend le micro de cet entretien pour l’inviter à plus de subtilité dans l’analyse politique : il est si parfaitement acquis à David Revault d’Allones, auteur de cet entretien, que les thèses du Front de Gauche relèvent de ce "populisme" si haïssable aux yeux du professeur (et pourtant si complexe dans sa définition, comme on l’a vu) que l’adjectif "populiste" ne fait même pas l’objet de la question :
 
"Face à la montée des discours populistes, notamment à gauche avec Jean-Luc Mélenchon, M. Hollande pouvait-il tenir d’autres propos?"
 
Et le professeur émérite d’emboîter le pas du journaliste du Monde, relevant dans la «radicalisation incontestable» du discours de Mélenchon des traces de Chavisme, mais aussi de poujadisme (le «Du balai» vient de là, apparemment), et revenant bien sûr, soi disant pour l'invalider, mais la légitimant tout de même, sur l’accusation d’antisémitisme :

"si nul ne peut accuser Mélenchon de préjugés antisémites, une telle phrase appartient toutefois à un registre qui ne peut que les évoquer".

 
"...Qui ne peut que les évoquer" ; la même tournure à vocation exclusive que la question du début – "comment ne pas penser (aux années 20-30)?" : la même manière de dessiner un chemin de pensée obligatoire, pas d’échappatoire possible – on ne peut pas ne pas - la même manière de dicter à nos cerveaux les synapses qu’ils doivent produire : si tu entends "argent" dans la bouche d’un politique, pense "populisme" ; si tu entends "populisme", pense fascisme, nazisme, Shoah. Et tais-toi, surtout : tais-toi.


http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5774

n°34029026
Profil sup​primé
Posté le 19-04-2013 à 09:37:45  answer
 

dobeliou a écrit :


"c'est la faute à qui" "c'est qui qui à commencé" osef, jcrois qu'on a compris ton point de vue, rien à voir avec le mot "populisme" c'est tout ce que je dit...

 


Évidement, le combat est bien trop inégal avec ces médias qui peuvent a tout moment sortir un mot du contexte pour faire le buzz est le retourner contre leur cible. Quelque soit les précautions prises, ils peuvent coincer n'importe qui sur une phrase, un mot. Ce sont eux les maitres du jeu, ils en dictent les règles et les changes quand bon leur semble.

 

On le voit avec Pujadas, qui sait parfaitement que Melenchon a déja publier son patrimoine a maintes reprises, mais qui prend un malin plaisir a lui poser la question. C'est  Ruth Elkrief  quelques jours plus tard sur BFM qui prétend que Melenchon ne veut pas publier son patrimoine, alors qu''il l'avait publié la veille, et qui de toute façon savait pertinemment qu'il l'avait publié déjà plusieurs fois.

 

Il en va de même avec le "salopard" qui devient l'insulte suprême dans la bouche Melenchon Delapierre, alors qu'il n'est qu'anecdote dans le bouche de Hollande quand il traite de salopard Sarko. Idem pour le "coup de balai" bien venu pour Royal, inquiétant pour Melenchon, etc, etc... La litanie est infinie quand  les médias veulent habiller quelqu'un. Et bien sur les opposants s'empressent de reconnaitre l'adversaire dans l'habit., quel puisse être les mensonges, omissions, et la mauvaise foi qui a servit a construire cet habit.

 

Melenchon est un populiste violent qui insulte tout le monde et avec qui le dialogue est impossible. Le messages est bien passé.  :o

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 19-04-2013 à 12:03:47
mood
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Posté le 19-04-2013 à 09:37:45  profilanswer
 

n°34029711
zyx
NCC - 1701
Posté le 19-04-2013 à 10:24:15  profilanswer
 


 
Tu es en retoard, Mélenchon et un membre de son équipe ont déjà publiquement annoncé que la conflictualisation du débat et parler plus fort que le FN étaient leur stratégie. Ce n'est plus la peine de dire que c'est la faute au médias ....  


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la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34029866
Profil sup​primé
Posté le 19-04-2013 à 10:35:25  answer
 

zyx a écrit :


 
Tu es en retoard, Mélenchon et un membre de son équipe ont déjà publiquement annoncé que la conflictualisation du débat et parler plus fort que le FN étaient leur stratégie. Ce n'est plus la peine de dire que c'est la faute au médias ....  


 
 
En attendant, ce sont des députés UMP qui essaient d'intimider physiquement leurs adversaires à l'Assemblée  [:eddy_]  

n°34030744
zyx
NCC - 1701
Posté le 19-04-2013 à 11:18:06  profilanswer
 


 
Mélenchon tente de gueuler plus fort que le FN, l'UMP tente de gueuler plus fort que Mélenchon ... (c'est sur que les députés UMP ont fait très fort cette nuit)


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la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34030839
Profil sup​primé
Posté le 19-04-2013 à 11:23:29  answer
 

zyx a écrit :


 
Mélenchon tente de gueuler plus fort que le FN, l'UMP tente de gueuler plus fort que Mélenchon ... (c'est sur que les députés UMP ont fait très fort cette nuit)


 
 
C'est allé un peu plus loin que juste gueuler....

n°34030862
zyx
NCC - 1701
Posté le 19-04-2013 à 11:24:36  profilanswer
 


 
disons que le niveau max de la jauge "gueulage" était atteint :D


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la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34032205
helicon2
Posté le 19-04-2013 à 12:48:31  profilanswer
 

Nos contenus sont sous licence Creative Commons, libres de diffusion, et Copyleft. Toute parution peut donc être librement reprise et partagée à des fins non commerciales, à la condition de ne pas la modifier et de mentionner auteur·e(s) et URL d'origine activée.  
 
http://www.contretemps.eu/intervie [...] retien-ale
L’impôt des riches, l’impôt des pauvres : l’évitement du contrôle fiscal par les classes dominantes. Entretien avec Alexis Spire
 

Citation :

L'affaire Cahuzac n'est pas seulement un puissant révélateur de la collusion entre direction de l'Etat et milieux d'affaires. Elle traduit également ce "relâchement du contrôle sur les classes dominantes" dont parle Alexis Spire dans son dernier livre : Faibles et puissants devant l'impôt (Raisons d'agir, 2012). Pour Contretemps, celui-ci revient sur les principaux résultats de son enquête.
 
Alexis Spire, chercheur au CNRS, est un spécialiste de la sociologie de l’Etat et des administrations. Après avoir enquêté sur les politiques d’accueil et de traitement des étrangers (Accueillir ou reconduire. Enquête sur les guichets de l'immigration, Paris, Raisons d'agir, 2008 ; Etrangers à la carte. L'administration de l'immigration en France (1945-1975), Paris, Grasset, 2005), il s’est intéressé à l’administration fiscale. Son ouvrage (Faibles et puissants face à l’impôt, Paris, Raison d’agir, 2012) nous conduit au cœur de la collecte des impôts – comment s’opère en pratique le contrôle fiscale ? – et démonte les mécanismes par lesquels les classes dominantes sont parvenues à domestiquer l’impôt et à échapper, en partie, au contrôle fiscal.
 
En lien avec la crise de 2007 mais aussi avec plusieurs « affaires » médiatiques (Bettencourt, Depardieu, etc.), la question de la fiscalité et notamment de la contribution des plus riches à l’impôt s’est de nouveau invitée dans le débat public. Au-delà du thème de l’évasion fiscale souvent repris par les médias, tu insistes sur les transformations du contrôle fiscal et ces effets sur la moindre progressivité de l’impôt en France. Peux-tu expliquer en quoi et comment ce contrôle s’est modifié depuis les années 1970 ?
 
Les modalités du contrôle de l’impôt ont connu une véritable révolution depuis les années 1970 : pour le dire vite, on est passé d’un contrôle à la gomme et au crayon à une mise en réseau systématique de toutes les données dont dispose l’administration. Ce changement dépasse d’ailleurs largement le seul cas de l’administration fiscale : l’outil informatique a totalement bouleversé l’emprise de l’Etat sur les populations placées sous sa surveillance. Dans l’ouvrage, je montre que cette révolution technologique s’est accompagnée dans les années 1990 d’un redéploiement du contrôle sur les catégories populaires, à la faveur de deux évolutions concomitantes. D’un côté, la mise en accusation des « assistés », soupçonnés d’« abuser » des subsides de l’État, a mis à la mode le thème de la « fraude sociale ». De l’autre, les progrès de l’informatique ont démultiplié les capacités de surveillance des contribuables percevant des revenus facilement identifiables (salaires, retraites, allocations de chômage et indemnités journalières de maladie). Désormais, tout allocataire ayant déclaré un montant différent de celui enregistré sur sa feuille d’impôts est sommé par l’organisme lui versant les prestations de rendre cohérentes ses déclarations, sous peine d’en être privé. La généralisation de la transparence des données a toujours été présentée aux personnels et au grand public comme un moyen d’améliorer la qualité des services rendus. En réalité, cette mise en réseau de toutes les administrations disposant d’informations sur les populations touchant des prestations sociales, s’est traduite par l’instauration d’un contrôle par capillarité auquel il est de plus en plus difficile d’échapper. Ce recentrage de l’Etat fiscal est davantage motivé par des raisons politiques que par des considérations budgétaires, les vérifications de comptabilité des entreprises restant de loin les contrôles aux résultats les plus importants. Mais tandis que se renforçait le contrôle sur les catégories populaires, plusieurs évolutions sont venues bouleverser le rapport de l’administration fiscale aux classes dominantes. Pour ceux dont la richesse et le patrimoine sont plus dispersés, les progrès induits par la généralisation de l’informatique ont été compensés par une injonction à privilégier négociations et transactions. Comme il s’agit de contribuables qui savent s’orienter dans les méandres de la procédure et choisir les bons intermédiaires du droit, ils ont pu tirer le meilleur parti des instances de conciliation que l’administration fiscale a mis en place ces dernières années.
 
Des experts ou des économistes comme Thomas Piketty ont mis en avant le développement des niches fiscales comme principale cause de l’évitement de l’impôt par les classes dominantes. Tu avances dans ton travail une autre dimension : ce que tu appelles « la gestion différentielle des illégalismes fiscaux ». Quelles formes prend l’asymétrie de traitement des classes populaires et des classes dominantes face aux impôts? Peut-on mesurer l’impact différencié de ces formes de contournement de l’impôt?
 
J’utilise le terme d’illégalismes, emprunté à Michel Foucault, pour rompre avec une vision social blind de la fraude qui tend à en faire un problème moral et à occulter les formes différentes qu’elle peut prendre selon les classes sociales. Je pense qu’il faut en effet distinguer les illégalismes populaires qui consistent à transgresser explicitement la loi en s’exposant au contrôle de l’administration et les illégalismes des classes dominantes, qui consistent à utiliser les failles du droit en faisant jouer une règle contre une autre, de manière à pouvoir toujours afficher « sa bonne foi ». Si, comme le montre Piketty, le système fiscal français est devenu régressif à partir d’un certain niveau de revenu, ce n’est pas seulement à cause des innombrables niches fiscale.  C’est aussi en raison d’une gestion différentielle des illégalismes fiscaux qui tend à entériner, voire à amplifier, les inégalités déjà inscrites dans le droit.
 
Cette gestion différentielle découle en grande partie du fait que chaque type d’impôt laisse plus ou moins de marge de manœuvre à ceux qui doivent s’y soumettre. Le mode de calcul et de prélèvement de la taxe d’habitation laisse par exemple peu de place à d’éventuelles stratégies : chaque personne occupant un logement au 1er janvier de l’année y est soumise, qu’il soit propriétaire, locataire ou hébergé à titre gratuit. En revanche, le caractère auto-déclaré de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) offre à ses assujettis des possibilités beaucoup plus importantes de transgression qui vont de la dissimulation à la sous-estimation délibérée de certains biens.
On peut par exemple facilement omettre de déclarer une résidence de villégiature à l’étranger, sans risquer d’être repéré par l’administration. Une autre stratégie peut consister à déclarer qu’une résidence secondaire vaut beaucoup moins que sa valeur réelle, sous prétexte de sa vétusté, en pariant sur le fait que l’inspecteur des impôts ne pourra pas se rendre à l’intérieur. Pour déceler toutes ces formes d’évitement plus ou moins légal de l’impôt, les vérificateurs comparent souvent leur activité à une partie de poker : lancer un contrôle revient à abattre ses cartes et à dévoiler au contribuable tout ce que sait l’administration mais aussi tout ce qu’elle ignore.
 
Dans le domaine du contournement de l’impôt, il est très difficile de proposer un chiffrage qui ne soit pas dépendant des statistiques que l’administration veut bien diffuser. Les chiffres largement médiatisés concernant la « fraude sociale » entretiennent par exemple une confusion entre des transgressions qui n’ont rien à voir entre elles : l’expression de « fraude sociale » renvoie en effet à la fois à des entreprises qui parviennent à échapper au versement des cotisations sociales et à des allocataires ayant bénéficié indûment d’une prestation. Il en est de même pour les statistiques annuelles relatives aux contrôles fiscaux : l’administration communique abondamment sur les montants redressés chaque année, au risque de faire oublier qu’il s’agit des montants notifiés et non des montants effectivement recouvrés, une part du différentiel étant justement imputable à différentes  possibilités de contournement du contrôle.
 
S’il est difficile d’objectiver statistiquement les formes de domestication de l’impôt par les classes dominantes, en revanche peux-tu présenter l’enquête qui t’a permis de les observer et de les mettre au jour ? Comment s’est négocié et réalisé l’accès à l’administration fiscale ?
 
Il existe très peu d’études sociologiques sur le fonctionnement de l’administration fiscale, alors qu’elles sont beaucoup plus nombreuses sur la police ou sur des guichets sociaux  comme ceux des Caisses d’allocation familiale. Ca tient en partie au fait que l’administration des finances publiques a une conception très extensive du secret fiscal et qu’elle préfère mandater ses propres instances d’évaluation interne. J’ai commencé mon terrain d’observation en 2006, à la faveur d’une étude qui portait sur les contentieux administratifs et les litiges entre usagers et agents de l’Etat. Cette enquête a fait naître des questions sur les différentes modalités du contrôle fiscal. L’étalement des observations sur toute une année a été riche d’enseignements. Du mois d’octobre au mois de décembre, la plupart des personnes se rendant dans les centres des impôts le font pour des questions relatives à la fiscalité locale (taxe d’habitation, taxe foncière ou taxe sur les locaux vacants). Entre le mois de février et le mois de mars, il s’agit davantage de contribuables aux prises avec des contrôles. Durant le mois de juin, ce sont plutôt les personnes concernées par l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) qui se présentent dans les services fiscaux. Enfin, entre le début du mois d’août et le mois de septembre, l’envoi des avis d’imposition sur le revenu fait venir divers contribuables imposables. L’administration fiscale constitue ainsi un point d’observation privilégié pour mesurer en pratique les différences de traitement et les inégalités qui en découlent.
 
Tu soulignes à plusieurs reprises que les agents en charge du contrôle fiscal ont reçu des « injonctions à la mansuétude » ou encore à appliquer de façon « mesurée » la loi fiscale pour les classes dominantes ? Comment se traduisent concrètement ces injonctions ?
 
Depuis la fin des années 1990, d’importantes mesures ont été prises pour convertir la culture professionnelle des agents centrée sur le contrôle en une culture de la conciliation. La première étape intervient en 1999, lorsque le Directeur général des impôts - le socialiste Jean-Pascal Beaufret qui deviendra plus tard directeur financier d’Alcatel – popularise la notion floue et extensive d’« application mesurée de la loi fiscale » : les agents sont priés de privilégier le dialogue, de tenir compte de l’environnement des entreprises et de leur proposer d’éventuelles transactions. L’intention affichée est de traiter le contribuable comme un partenaire – voire comme un client – en encourageant les pratiques de négociations, ce qui profite d’autant plus aux contribuables qui savent s’entourer. En 2004, le lancement du Programme « Pour vous faciliter l’impôt » prolonge ce processus de conversion. Parallèlement, les agents sont de plus en plus soumis à des contraintes de procédure et de délais, ce qui renforce les stratégies des avocats fiscalistes.
 
Justement, peux-tu revenir sur le développement de ces conseillers et experts en fiscalité ? Qui son-ils ? Comment interviennent-ils dans la négociation de l’impôt ?
 
Les professionnels de la fiscalité jouent un rôle crucial dans le rapport que les classes dominantes entretiennent à l’égard des règles juridiques. Ils ont toujours été davantage sollicités par les contribuables dont la situation personnelle interfère avec celle de leur entreprise (travailleurs indépendants, professions libérales ou patrons). Mais depuis la fin des années 1970, la démultiplication des possibilités de défiscalisation a considérablement élargi leur clientèle. L’optimisation fiscale est devenue un marché alimenté par les nombreuses promotions de licenciés en droit des années 1980 et 1990 : agent d’affaires, conseiller fiscaliste, expert comptable ou marchand de biens sont alors devenus des métiers en pleine expansion. La montée en puissance de l’impôt sur la fortune a également favorisé le développement de conseillers en patrimoine, voire de family offices, ces services mobilisés par les plus fortunés pour prendre en charge la gestion optimisée de leur patrimoine et de leurs avoirs économiques et financiers. Parmi ces professionnels du conseil, la frontière est poreuse entre ceux qui préconisent à leur client de rester dans les bornes du civisme fiscal et ceux qui les incitent à tenter des opérations à la limite de la légalité.  Ils jouent à mon sens un rôle crucial dans l’accroissement des inégalités devant l’impôt et il faudrait leur consacrer une étude à part entière pour le démontrer.
 
Comment expliquer le tournant que tu décris en matière de politique fiscale ? Quel est le rôle des élites bureaucratiques dans ce tournant et qu’est-ce que cela nous dit des transformations récentes de l’Etat ?
 
Les années 1980 marquent un premier tournant important dans la conversion des élites politiques et bureaucratiques à l’antifiscalisme. A partir de ce moment-là, la dénonciation de l’impôt n’est plus seulement le fait de quelques petits travailleurs indépendants frappés par la modernisation de l’économie : elle est portée par des experts (comme Henri Lepage), des patrons de presse (comme Robert Hersant) ainsi que des élus de droite et de gauche qui, au nom du libéralisme économique, sont décidés à pourfendre l’État social. Dans ce contexte, plusieurs éditorialistes dénoncent les contrôles fiscaux comme autant de tracasseries qui coûtent cher et ne rapportent rien. Cette phraséologie est ancienne et bien connue ; ce qui est nouveau dans les années 1980, c’est qu’elle remporte un franc succès auprès de hauts fonctionnaires jusque-là peu enclins à fustiger l’impôt. Ce consensus antifiscal s’est poursuivi jusque très récemment, comme l’illustre cette tribune publiée par Laurent Fabius dans Le Monde du 28 août 2001 et intitulée « Baisser les impôts pour préparer l’avenir ».
 
Peut-on faire un lien entre les politiques de réformes de l’Etat (RGPP, etc.) et « le relâchement du contrôle sur les classes dominantes » ?
 
Les politiques de réformes de l’Etat et les suppressions massives d’effectifs ont plusieurs effets différents selon les catégories de contribuables. Au total, l’administration fiscale a perdu plus de 12 000 postes entre 2007 et 2012 et le phénomène se poursuit en 2013. Dans les zones habitées par les classes populaires, la baisse du nombre d’agents se traduit par une détérioration de l’accueil et de l’accompagnement des plus démunis face à la complexité de la matière fiscale. Dans les secteurs plus favorisés, et donc moins exposés à un « accueil de masse », la suppression de postes a davantage affecté le traitement quotidien des dossiers, au risque de nuire au travail de recueil d’informations nécessaire à la détection des illégalismes les plus complexes.
 
À ces différences qui tiennent aux outils et aux moyens mis à la disposition des agents s’ajoutent des variations dans les manières de justifier les missions de contrôle. Lorsqu’elle cible des transgressions de faible enjeu financier émanant le plus souvent des catégories populaires, l’administration met en avant la dimension morale de son action. En revanche, lorsqu’il s’agit d’illégalismes beaucoup plus conséquents émanant de contribuables plus fortunés, le contrôle perd cette dimension morale et ne se justifie plus qu’en fonction de sa rentabilité pour les finances de l’État. La course à la productivité engagée dans les services publics peut ainsi constituer un facteur aggravant pour le creusement des inégalités. L’injonction à réduire toujours plus le nombre de fonctionnaires au nom du sacro saint objectif de « bonne gestion des finances publiques » incite à s’interroger sur le sens même du rôle de l’État : intervenir pour réduire les inégalités ou adapter son action aux règles dictées par les économies à réaliser. La question reste un enjeu de luttes pour les agents des Finances publiques qui ont mené plusieurs mobilisations pour défendre leurs conditions de travail et la pérennité de leurs missions. Mais jusqu’à maintenant, ils n’ont pas réussi à sensibiliser au-delà des cercles habituels, alors que dans une période où la fraude et l’évasion fiscale tendent à augmenter, l’embauche de contrôleurs supplémentaires pourrait être un autre moyen de renflouer les caisses de l’Etat.
 
A partir de tes observations, tu pointes le paradoxe suivant : « alors que (les) agents sont dans l’ensemble très attachés à l’égalité devant l’impôt, les conditions d’application du droit les amènent, sans qu’ils en aient toujours conscience, à accentuer les inégalités déjà existantes entre usagers ». Toutefois, y-a-t-il eu et y-a-t-il à l’heure actuelle des luttes et des mobilisations au sein de l’administration fiscale pour renverser cette tendance à l’accroissement des inégalités sociales face à l’impôt ?
 
Ce qui caractérise l’administration des finances publiques, c’est l’attachement de ses agents à une éthique professionnelle qui recouvre plusieurs valeurs fondamentales : la défense de l’intérêt général, le principe de l’égalité des citoyens devant la loi et la qualité du service à l’usager. Bien-sûr, tous les agents des finances publiques n’attachent pas la même importance à ces différentes normes mais je pense qu’elles constituent une matrice commune, le ferment d’une identité professionnelle partagée. Or certaines orientations prises depuis quelques années font que ces principes sont de plus en plus difficiles à mettre en pratique. C’est ce qui place beaucoup d’agents dans une situation de « misère de position » pour reprendre un terme souvent employé par Pierre Bourdieu : les agents des finances publiques se heurtent sans cesse à des injonctions hiérarchiques et à des contraintes pratiques qui les empêchent d’agir conformément aux représentations qu’ils se font de leur métier et de leurs missions.
 
Ces dernières années, ces contradictions se sont traduites par des mouvements sociaux qui restent pour l’instant relativement larvés et difficilement visibles sur la scène publique. L’essentiel des tensions porte sur les suppressions de poste et l’augmentation de la charge de travail mais plus fondamentalement, ça renvoie aussi au malaise éprouvé par beaucoup d’agents de ne plus pouvoir assurer la totalité des missions dans lesquelles ils croient.
 
L’arrivée au pouvoir du Parti Socialiste contribue-t-il à inverser la tendance à la « domestication de l’impôt par les classes dominantes » ? Plus globalement, comment se positionne le pouvoir politique face à cette question fiscale ?
 
Pour l’instant, le pouvoir socialiste a pris quelques mesures significatives visant à revenir sur les très nombreux cadeaux fiscaux accordés par le gouvernement précédent aux classes dominantes. Mais les suppressions de poste dans l’administration fiscale se poursuivent aujourd’hui au même rythme que sous la mandature précédente, avec les mêmes effets différenciés sur les secteurs d’habitation selon leur niveau de richesse. En outre, les évolutions que je décris sont plus structurelles que conjoncturelles : elles touchent à l’architecture de l’emprise de l’Etat sur les populations qu’il contrôle et celle-ci ne risque pas d’évoluer au gré de petites mesures d’ajustement.
 
Est-ce que le processus que tu mets au jour pour la France se retrouve dans les autres pays Européens ? Est-ce une tendance lourde et généralisée ? Y-a-t-il des tentatives des Etats pour limiter la capacité des classes dominantes à jouer sur les règles fiscales des Etats?
 
L’évolution consistant à faire passer l’administration fiscale du statut d’instance de contrôle à celui d’une institution de service à l’usager est commune à beaucoup de pays européens. La théorie implicite qui a inspiré cette évolution consiste à améliorer le service rendu au contribuable pour l’encourager à payer volontairement l’impôt. En pratique, cette conversion a beaucoup profité aux classes dominantes : beaucoup de pays européens ont même été plus loin, en supprimant purement et simplement l’imposition des gros patrimoines (mais en conservant une fiscalité foncière très conséquente). Plus récemment, le déclenchement de la crise financière de 2008 s’est traduit par un renforcement des pouvoirs de l’administration contre toute forme d’évasion, notamment en Italie. Mais là encore, il faudrait y regarder de près pour distinguer ce qui relève des déclarations d’intention et des réalités pratiques.
 
Propos recueillis par Etienne Penissat.
 


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°34033563
zyx
NCC - 1701
Posté le 19-04-2013 à 14:12:17  profilanswer
 

certes, tu as le droit de copier cet article ... mais celà ne t'empèche pas de le faire à dicernement :
- as tu pensé à la lisibilité du topic ?
- penses tu que les gens vont lire tout l'article juste parce que tu l'as copié en entier au lieu de mettre les passages + un lien ?  
 
par là, es tu sûr que copier - coller un si gros paté dans un contexte qui ne s'y prête pas vraiment va t'aider à faire passer le message ?


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la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34033759
Jeanpeche
Miaou
Posté le 19-04-2013 à 14:21:40  profilanswer
 

zyx a écrit :

certes, tu as le droit de copier cet article ... mais celà ne t'empèche pas de le faire à dicernement :
- as tu pensé à la lisibilité du topic ?
- penses tu que les gens vont lire tout l'article juste parce que tu l'as copié en entier au lieu de mettre les passages + un lien ?  
 
par là, es tu sûr que copier - coller un si gros paté dans un contexte qui ne s'y prête pas vraiment va t'aider à faire passer le message ?


 
 [:pikitfleur:4]  En tant que lurkeur, c'est vraiment pénible d'avoir à te lire en tout cas, quelle que soit la longueur de tes posts.


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Battletag : Jeanpeche#2847 | LoL : Jeanpeche2 | TM² : Jeanpeche
n°34034078
Terminatux
Communiste
Posté le 19-04-2013 à 14:38:08  profilanswer
 

zyx a écrit :

certes, tu as le droit de copier cet article ... mais celà ne t'empèche pas de le faire à dicernement :


 

Citation :

Désolé, ce pseudo est inconnu
 
Retour à la page précédente


 
:??:

n°34034121
zyx
NCC - 1701
Posté le 19-04-2013 à 14:40:01  profilanswer
 

Terminatux a écrit :


 

Citation :

Désolé, ce pseudo est inconnu
 
Retour à la page précédente


 
:??:


 
pas compris ...  


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la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34034164
Terminatux
Communiste
Posté le 19-04-2013 à 14:42:24  profilanswer
 

J'ai cherché à savoir qui était ce fameux dicernement à qui tu voulais qu'helicon2 envoie l'article. :o


Message édité par Terminatux le 19-04-2013 à 15:19:19
n°34034379
korrigan73
Membré
Posté le 19-04-2013 à 14:52:40  profilanswer
 

zyx a écrit :

certes, tu as le droit de copier cet article ... mais celà ne t'empèche pas de le faire à dicernement :
- as tu pensé à la lisibilité du topic ?
- penses tu que les gens vont lire tout l'article juste parce que tu l'as copié en entier au lieu de mettre les passages + un lien ?  
 
par là, es tu sûr que copier - coller un si gros paté dans un contexte qui ne s'y prête pas vraiment va t'aider à faire passer le message ?


tu n'as pas honte dis?
alors vous ralez pour les copyright, a juste titre, quand des gens copient collent des articles entiers.
mais la, ca va pas dans ton sens, alors tu critiques non plus le copyright, parce que l'article est libre de diffusion, alors tu te mets a t'inquieter pour la lisibilité du topic.
 
c'est moche...
 
moi j'ai lu son article et il est tres interessant.


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El predicator du topic foot
n°34034412
zyx
NCC - 1701
Posté le 19-04-2013 à 14:54:36  profilanswer
 

korrigan73 a écrit :


tu n'as pas honte dis?
alors vous ralez pour les copyright, a juste titre, quand des gens copient collent des articles entiers.
mais la, ca va pas dans ton sens, alors tu critiques non plus le copyright, parce que l'article est libre de diffusion, alors tu te mets a t'inquieter pour la lisibilité du topic.
 
c'est moche...
 
moi j'ai lu son article et il est tres interessant.


 
bon, si ca reste lisible pour vous :o  


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la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34034432
korrigan73
Membré
Posté le 19-04-2013 à 14:55:36  profilanswer
 

zyx a écrit :


 
bon, si ca reste lisible pour vous :o  


t'es pas content tu molettes, mais tu critiques pas.
et ne prends pas ca a la simili rigolade.


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El predicator du topic foot
n°34034623
zyx
NCC - 1701
Posté le 19-04-2013 à 15:04:42  profilanswer
 

korrigan73 a écrit :


t'es pas content tu molettes, mais tu critiques pas.
et ne prends pas ca a la simili rigolade.


 
ah, mais je suis bien content de lire le texte, mais juste une question de présentation (en général, je clique sur les liens avec les sources ) !


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la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34035176
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 19-04-2013 à 15:30:38  profilanswer
 

Cela dit, les auteurs du texte devraient aller faire un tour du côté du site de creative commons et lire un peu comment utiliser leurs licenses, c'est ni fait ni à faire leur attribution, dans l'absolu zyx pourrait parfaitement modérer le topic si il voulait enculer des mouches, enfin c'est pas son genre [:cupra]

n°34035983
pik3
Posté le 19-04-2013 à 16:14:49  profilanswer
 

Jeanpeche a écrit :


 
 [:pikitfleur:4]  En tant que lurkeur, c'est vraiment pénible d'avoir à te lire en tout cas, quelle que soit la longueur de tes posts.


 
En tant que lurkeur j'ai pas lu l'article. Trop long.  :o  
Si quelqu'un peut faire un résume.  [:alertebricolage:2]  

n°34036221
LooSHA
D'abord !
Posté le 19-04-2013 à 16:28:38  profilanswer
 


Pas mieux :jap:  
 
 
 [:cerveau vavavoum]  
 

helicon2 a écrit :

Nos contenus sont sous licence Creative Commons, libres de diffusion, et Copyleft. Toute parution peut donc être librement reprise et partagée à des fins non commerciales, à la condition de ne pas la modifier et de mentionner auteur·e(s) et URL d'origine activée.  
 
http://www.contretemps.eu/intervie [...] retien-ale
L’impôt des riches, l’impôt des pauvres : l’évitement du contrôle fiscal par les classes dominantes. Entretien avec Alexis Spire
 

Citation :

L'affaire Cahuzac n'est pas seulement (...)



T'es lourd avec tes pavés. Si un jour tu tombes sur un texte de centaines ou milliers de lignes qui t'intéresse et qui est sous CC, tu vas nous l'infliger ?


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°34036431
helicon2
Posté le 19-04-2013 à 16:39:55  profilanswer
 

pik3 a écrit :

En tant que lurkeur j'ai pas lu l'article.


 
Tu n'as qu'à lire que les passages en gras.


---------------
Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°34036719
korrigan73
Membré
Posté le 19-04-2013 à 16:57:42  profilanswer
 


[/quotemsg]
 

LooSHA a écrit :


T'es lourd avec tes pavés. Si un jour tu tombes sur un texte de centaines ou milliers de lignes qui t'intéresse et qui est sous CC, tu vas nous l'infliger ?


"nous l'infliger" nom de dieu :/
a croire que tu t'es pris 3 des plaies d'egypte sur le rable :/


---------------
El predicator du topic foot
n°34036904
Jeanpeche
Miaou
Posté le 19-04-2013 à 17:10:39  profilanswer
 

pik3 a écrit :

 

En tant que lurkeur j'ai pas lu l'article. Trop long.  :o
Si quelqu'un peut faire un résume.  [:alertebricolage:2]  

 

TL/DR : La lutte contre la fraude fiscale est trop faible pour les gros comptes.


Message édité par Jeanpeche le 19-04-2013 à 17:11:07

---------------
Battletag : Jeanpeche#2847 | LoL : Jeanpeche2 | TM² : Jeanpeche
n°34037615
dobeliou
Posté le 19-04-2013 à 18:10:29  profilanswer
 

zyx a écrit :


 
Tu es en retoard, Mélenchon et un membre de son équipe ont déjà publiquement annoncé que la conflictualisation du débat et parler plus fort que le FN étaient leur stratégie. Ce n'est plus la peine de dire que c'est la faute au médias ....  


 
Evidemment que c'est une stratégie médiatique.  
 
Tout homme médiatique prévoit sa facon d'être devant une caméra, encore plus un politique.  
 
Par contre sa stratégie de rembarrer du journaliste hargneux, elle vient aussi du fait que les journalistes sont hargneux.  
 
Je vois pas en quoi le fait que c'est une stratégie invalide le fait qu'il est clairement malmené par beaucoup de médias depuis sa candidature.


---------------
Topic Cosplay@JV Reborn
n°34038318
zyx
NCC - 1701
Posté le 19-04-2013 à 19:27:37  profilanswer
 

dobeliou a écrit :


 
Evidemment que c'est une stratégie médiatique.  
 
Tout homme médiatique prévoit sa facon d'être devant une caméra, encore plus un politique.  
 
Par contre sa stratégie de rembarrer du journaliste hargneux, elle vient aussi du fait que les journalistes sont hargneux.
 
Je vois pas en quoi le fait que c'est une stratégie invalide le fait qu'il est clairement malmené par beaucoup de médias depuis sa candidature.


 
non, entre RMC et France 2, le plus hargneux était celui de RMC, mais c'est celui de France2 qui se fait rembarré. D’ailleurs, il dit lui même qu'il faut "conflictualisé" et considère que les interview sans "bagare" sont trop plat et ne permet pas à son message d'être exprimé.  


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la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34039189
oospioo
Posté le 19-04-2013 à 21:06:15  profilanswer
 

Et c'est reparti, non mais sérieux :sweat:  
 
Tu peux concevoir que même si c'est PARFOIS (j'insiste parce que tu met ça systématiquement de côté) stratégique, parfois ça ne l'est pas du tout et il y a de quoi et parfois il n'y a pas du tout de recherche de conflit ?
Sans oublier qu'il y a différent type de conflit, celui ou le débat d'idée s'affronte, avec des questions pertinentes, et l'autre, celui comparable a de la presse people orchestré par des prompteur humain répétant la même chose en boucle chaque jour et se contrefoutant des réponses. C'est ce 2nd type qui est malheureusement légion (et pas que par rapport a Mélenchon).
 
 

n°34040333
zyx
NCC - 1701
Posté le 19-04-2013 à 23:28:03  profilanswer
 

oospioo a écrit :

Et c'est reparti, non mais sérieux :sweat:  
 
Tu peux concevoir que même si c'est PARFOIS (j'insiste parce que tu met ça systématiquement de côté) stratégique, parfois ça ne l'est pas du tout et il y a de quoi et parfois il n'y a pas du tout de recherche de conflit ?
Sans oublier qu'il y a différent type de conflit, celui ou le débat d'idée s'affronte, avec des questions pertinentes, et l'autre, celui comparable a de la presse people orchestré par des prompteur humain répétant la même chose en boucle chaque jour et se contrefoutant des réponses. C'est ce 2nd type qui est malheureusement légion (et pas que par rapport a Mélenchon).
 
 


 
Le parfois, il est de toi, pas de Mélenchon.  


---------------
la manif des radicalisés au Trocadéro
n°34040523
Profil sup​primé
Posté le 20-04-2013 à 00:11:39  answer
 

helicon2 a écrit :

Nos contenus sont sous licence Creative Commons, libres de diffusion, et Copyleft. Toute parution peut donc être librement reprise et partagée à des fins non commerciales, à la condition de ne pas la modifier et de mentionner auteur·e(s) et URL d'origine activée. [/quote]


 
Pour une fois je suis entièrement d'accord ave zyx..  :)  
 
Poster des pavés ne sert à rien, ils ne sont pas lus. Longtemps, j'ai posté des pavés passant naïvement qu'ils seront lus. En fait, c'est plutôt le contraire qui se passe, cela rebute. Il vaut mieux picorer quelques lignes bien choisies et vite lues.

n°34040806
blazkowicz
Posté le 20-04-2013 à 01:22:29  profilanswer
 

Ou alors fiche le texte dans un pastebin et donner le lien.

n°34040820
blazkowicz
Posté le 20-04-2013 à 01:24:59  profilanswer
 

Par exemple
 
L’impôt des riches, l’impôt des pauvres : l’évitement du contrôle fiscal par les classes dominantes. Entretien avec Alexis Spire
http://pastebin.com/t0LKY5QD

n°34040962
blazkowicz
Posté le 20-04-2013 à 01:52:58  profilanswer
 

il y a d'ailleurs un gros aspect pavé avec ton texte, parce qu'après copier-coller il est tout en largeur, cela le rend assez illisible.

 

alors j'ai voulu le formater : le restreindre à des lignes de 65 caractères de long maximum. en bonus, des alinéas.

 

http://pastebin.com/1yR5M0qk

 

un peu excessif, 65 caractères seulement, mais je crois que dans le temps c'était la tradition pour les e-mails (à l'époque, je n'étais pas né). ou pour les newsgroups peut-être.

 

en fait j'ai découvert un programme déjà installé sur mon ordinateur qui faisait ça :), en tapant apropos format|grep text
puis man fmt


NAME
       fmt - simple optimal text formatter

 

SYNOPSIS
       fmt [-WIDTH] [OPTION]... [FILE]...

 

DESCRIPTION
       Reformat  each  paragraph  in  the FILE(s), writing to standard output.
       The option -WIDTH is an abbreviated form of --width=DIGITS.

 

...

 

on pourrait faire un truc plus joli, avec des élisions (euh, des césures je veux dire?), de l'espacement dynamique, pour ça il y a la bonne vieille technologie des années 70/80 universellement et gratuitement accessible, Tex et LaTex. (et le logiciel Lyx). Mais c'est pour faire des impressions physiques et des PDF.

 

En fait je ne tiens pas à me la ramener, ça m'emmerde mais je veux faire la pub pour ces outils là (et en particulier ici).
Rendez-vous le 5 mai pour.. la sortie de Debian 7, le nouveau debian stable! mais pour quelque chose de légèrement plus aimable avec l'utilisateur et avec quelques détails en moins à considérer je vous recommande Linux Mint 13 Xfce, à base de Ubuntu 12.04 mais avec des conneries en moins.

 

Pour simplifier, je dis ça grossièrement même, on peut utiliser Mint sur un PC de bureau ou portable et Debian sur un serveur.

 

On peut d'ailleurs oublier Windows, les produits Adobe (et surtout oublier Apple) et essayer de s'en sortir avec les outils libres, pour graphisme et mise en page il ya les logiciels Gimp, Inkscape et Scribus par exemple.
Tout cela est dispo sous Windows également.
Enfin, les ordinateurs gratuits que l'on trouve dans les greniers, les caves, sur les trottoirs etc. sont maintenant assez puissant pour faire marcher tout ça confortablement.


Message édité par blazkowicz le 20-04-2013 à 01:59:44
n°34041023
Impacilla ​Carpisung
Posté le 20-04-2013 à 02:02:34  profilanswer
 

zyx a écrit :


 
ah, mais je suis bien content de lire le texte, mais juste une question de présentation (en général, je clique sur les liens avec les sources ) !


Tu sais, il y a des gens qui trainent sur ce forum depuis leur lieu de travail, uniquement.
Le forum de HFR est l'un des très rares à n'être pas ou très peu proxyfié.
 
Donc un article entier ici au lieu d'un access denied en cliquant sur un lien, c'est sympa, aussi.
 
Et si ça rend moins voyantes tes interventions, c'est tout bénef'. :jap:


---------------
Frédéric Lefebvre
n°34041732
nakata
frog game
Posté le 20-04-2013 à 09:25:23  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
T'es sur le topic du Parti de Gauche, tu vas avoir du mal à trouver des communistes ici. Il y a pas un topic PCF, NPA ou LO quelques part ?
 
Cela étant, quel est le rapport entre Montebourg et les communistes ? J'avoue que je vois pas.


Toujours pas de fusion des topics ? Eh bien camarade, l'union des vraies gauches n'est pas pour demain :o


Message édité par nakata le 20-04-2013 à 09:25:46
mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

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