Reprise du message précédent :
 
 
 
Ca ressemble fortement au jeu du "petit pont massacreur"...  
 
Un jeu bien dégueulasse...

   Merci pour le lien. Y'en a des très bons.
Celui-là :  
https://www.facebook.com/video.php? [...] 04&theater  

c'est comme le topak bash icite

Mais non, c'est Krezke c'est pas pareil

 
 
y'avait pas ca dans mon collège de zep, ni à l'école primaire. Je m'en souviens pas d'ailleurs au lycée par contre, quand j'étais au lycée, le jeu du foulard était en plein boom au collège.

 
J'avais précisé dans mon post que ça (la violence) existait mais pas sous forme ludique. Et attention, ça ne veut pas dire que je cautionne bien sûr.  
Après, bien sûr, il s'agissait à mon époque vraiment d'un truc de mec. T'es un bonhomme si tu te laisses pas faire et que tu vas casser la gueule à celui qui te cherche. A cet âge là, les questions de virilité, ça travaille énormément.

Y a quand même une forme de banalisation de la violence. Quand j'engueule des gamins qui se tapent dans le couloir, ils protestent immanquablement (y compris celui qui se fait taper) : "ben quoi, on s'amuse ". J'ai souvent du mal à savoir s'ils essaient juste de minimiser pour pas se faire saquer, ou si c'est vraiment un jeu pour eux

moi je mets l'augmentation de cette violence quasi-inconsciente et banalisée chez les jeunes en corrélation avec le temps passé devant les écrans, et ce dès le plus jeune âge

Plaquer l'élève contre le mur "Moi aussi j'ai envie de jouer avec vous".
 
Fin du jeu

ah mais t'as bien eu raison d'être choquée. Et de les pourrir. J'aurais fait pareil. Mais je crois qu'on est naïf si on découvre seulement maintenant que ça existe. Les rapports entre eux (surtout au collège) sont parfois d'une violence assez inquiètante, que ce soit physiquement ou psychologiquement (cf. réseaux sociaux). Et c'est là que nous, les adultes, on se doit d'être vigilants pour y mettre le hola. J'ai la chance d'être dans un établissement privé où toute forme de violence est aussitôt sanctionnée au moins d'une exclusion temporaire après conseil de discipline et d'une bonne grosse pancarte "si tu fais le con une autre fois, c'est la porte".

Vraiment un jeu dans au moins un des cas dont j'ai été témoin.

J'ai menacé (ironiquement) une des mongoles du bahut ou je fais un remplacement hier de lui taper dessus à coup de livre, elle m'a aussitôt répondu que j'avais pas le droit, qu'elle irait se plaindre et que j'irai en prison ; qu'il y avait des règles.  
 
Je lui ai expliqué que si elle ne suivait pas les règles de la classe alors moi non plus. Elle m'a répondu que moi c'était pas pareil, parce que j'étais un prof et donc j'étais obligé d’obéir. Je lui ai répondu que j'étais prêt à tenter ma chance... elle a fini par s'écraser.  
 
Vla le problème peut-être, le moment ou l'élève est pleinement conscient que tu n'a aucun moyen de pression sur lui.

L'administration a aussi un rôle à jouer dans le rapport à l'autorité non ?

tiens j'ai des élèves primo arrivants qui m'ont expliqué qu'en Hongrie, en Bulgarie et au Maroc, c'est encore la règle sur les doigts qui régit...
(2 coups si tu bavardes sur l'intérieur de la main présenté à plat, par exemple)

faudrait peut être rétablir ça

peut etre qu'il faudrait plutot regarder du cote des jeux de gladiateurs, de cette superbe société romaine qui aimait temps voir des gens se faire massacrer dans des arenes. une société trop propre ca peut pas exister. Une ecole trop propre ca donne ca.

en meme temps, la violence sur élèves est interdite depuis 1830. mais à l'époque (et jusque dans les années 90) quand tu te faisais démonter par le prof, t'avais les parents derrière pour te mettre une torgnole et rajouter une couche. maintenant que les parents disent que les profs servent à rien et se mettent à défendre le morveux...  

Faut pas non plus oublier que les plus grands "experts" de ce pays expliquent à qui veut l'entendre que mettre une claque ou une fessée à un enfant le traumatisée.
Faut dialoguer à ce qu'il parait  

 
en meme temps y'a pas un seul enseignant dans les experts de l'EN

CAPES après demain

Autant te dire que je suis pas DU TOUT prêt.
edit : oups.

moi si le sujet est en relation avec le numérique, je pense que je peux gérer. si c'est en relation avec le travail des bibliothèques, je suis moins prêt mais j'ai deux ou trois trucs à dire. par contre la question épistémo, c'est tellement random...

Bonsoir à tous,  
 
Je me permets de poster ici, et j'espère que vous me seriez d'une grande aide.  
Voilà mon "problème". Ma L3 Sciences du Langage touche bientôt à sa fin et l'heure de s'inscrire en master arrive à grands pas. J'avais toujours eu l'envie de poursuivre dans un master MEEF 1er degré. J'étais déterminée à faire professeur des écoles. Je suis en EAP (Emploi d'avenir professeur) depuis 2 ans maintenant et je me sens à l'aise avec les enfants et avec le job en lui-même (malgré toutes les "désavantages" qu'on peut y trouver). Je me suis d'ailleurs tournée vers une L3 Sciences du langage après deux ans de Lettres Modernes car une de mes profs nous avait dit que cette L3 nous donnait plus de chances pour poursuivre en master Meef 1er degré. Seulement voilà, je ne me suis pas mis d'œillères et je me suis intéressée à d'autres masters et à d'autres métiers, comme professeur de français. Et voilà que désormais j'hésite avec le master Meef second degré Lettres Modernes. Je n'ai pas fait de L3 Lettres Modernes et je me dis que cela est un frein si je veux poursuivre dans cette voie là. Le concours des professeurs des écoles me fait très peur, j'aime la pluridisciplinarité mais je me demande si au moment de les étudier, je me rende compte que j'aurai du poursuivre vers les Lettres Modernes, formation où à peu près la globalité des matières me plaît. Depuis toute petite, ma matière préférée est le français.  
Et puis, ne nous le cachons pas, il semble plus accessible de réussir le master du second degré que celui du premier (non pas que je dise qu'il est facile, loin de là, je sais qu'il est difficile mais il manque de professeurs de français). Et puis le master meef professorat des écoles me semble basé beaucoup plus sur la compétition que les master Lettres, alors que je ne suis pas compétitrice du tout.  
Enfin, j'ajoute que mon ami souhaite faire professeur de physique. Lequel des deux masters permet de rester ensemble le plus facilement, malgré les difficultés?  
 
Merci à tous!

Le concours de prof des écoles est à affectation départementale. Tu es nommé dans le département où tu passes le concours. le CAPES est à affectation nationale. Donc si tu souhaites rester dans ta région actuelle, le concours de PE est plus intéressant pour vous.

et puis éventuellement c'est pas tout à fait le même public...la même façon de travailler...mais bon ça doit être secondaire  
 
oui je suis corrosive (et pourtant je reprends même pas encore demain)

A ce propos, il y en a beaucoup qui ont choisi ce métier par vocation?
Genre au lycée vous saviez déjà que vous voudriez être prof?
 
Dans mon bahut les 3/4 des profs de sciences ont eut un autre métier avant dont une bonne moitié d'anciens ingé comme moi.
 
Si on m'avait dit que je serait prof quand j'avais 20 ans, j'aurais bien rigolé

Je veux faire prof depuis la maternelle  
 
Mais j'ai évolué : PE, prof de sport, prof d'anglais, prof de math, et je débarque en physique.
 
La physique est au dessus du lot, clairement

Pareil. Mëme à 30 ans d'ailleurs.

Moi j'ai effectivement commencé par faire ingénieur, mais c'était ça l'erreur. la vocation de prof était là, j'étais juste en déni.

moi j'ai toujours voulu être prof, et en 6eme j'ai flashé sur l'anglais il n' y avait plus qu'à ... Je ne me suis jamais vu faire autre chose (même si j'ai fait autre chose en attendant)

bon j'ai fait cours j'ai un peu hésité avec PE ,mais à la fac stage prépro en CE2 j'ai su

Perso je sais que j'aime donner des conseils et apprendre des trucs aux autres. Mais je sais pas encore à qui et sur quels sujets. C'est pour ça que j'ai choisi la doc, on peut toucher à tout sans avoir une classe "fixe".  
Mais ça se trouve dans deux mois j'aurais changé d'avis.

Je n'ai pas eu la vocation. Je savais que j'avais des qualités pour mais j'avais d'autres envies et puis c'était trop "évident" : les autres m'appelaient le prof et faut croire que ça se voyait aux yeux de tous mais pas pour moi.
Et donc, les études d'anglais arrivant à leur fin, il fallait bien faire quelque chose pour gagner sa croute. Gros coup de bol : c'est exactement ce qui me correspond et j'aurais du mal à m'imaginer faire autre chose maintenant.
 
Mais putain, que c'est dur de patienter encore deux semaines avant les vacances !

Moi j'ai déjà fini la partie vraiment bossée, maintenant c'est essentiellement des contrôles + brevets blancs, le tout saupoudré de vidéos

Pense un peu à ceux qui doivent encore attendre 3 semaines ! Et je suis crevée !
 
Au collège, je voulais... ne rien faire.
En terminale, je savais que je voulais être prof, j'ai fait les études pour.
Entrée dans le métier, je me suis demandée combien de temps j'allais tenir...
Mais pour le moment, je tiens encore.
Même si je ne serais pas contre une reconversion en bibliothécaire quelques années avant la retraite. Mais je ne sais pas si c'est possible.