shadaxx | Pour info, je reposte ce tableau édifiant, que l'on peut comparer à l'aune de tes propos :
AlainCoe a écrit :
sur les incident de criticité, je crois qu'on est d'accord. visiblement mirror n'a pas la vision de ce qu'est une rétroaction positive ou négative, mais connais assez comment ca se passe pour le décrire.
Une explosion est une réaction qui s’emballe, mais le système est optimisé pour que ca se passe assez vite pour que la matrice ne soit pas détruite avant qu'une énergie énorme n'ai été produite.
Comme il l'explique bien un incident de criticité commence pareil, plus lentement (masse critique atteinte plus lentement) et la production d'énergie et de neutron détruit la matrice, augmente la température, ce qui bloque la réaction.
il y a un cas ou ca ne s'est pas passé comme car car un mélangeur entretenant la réaction dans un état assez stable, comme dans un réacteur. en coupant le mélangeur ils ont arrêté la réaction .
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Non-sens quand tu nous tiens (j'ai surligné les énormités).
Citation :
Wikipédia : Une explosion est la transformation rapide d'un ou plusieurs matériaux en une autre matière ayant un volume plus grand, généralement sous forme de gaz. Plus cette transformation s'effectue rapidement, plus la matière résultante se trouve en surpression ; en se détendant jusqu'à l'équilibre avec la pression atmosphérique, elle crée un souffle déflagrant ou détonant, selon sa vitesse, et émission de bruit.
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Pas question d'emballement ou non.
Un accident de criticité se produit quand la masse critique est atteinte (effet de seuil : rien avant tout après). Si la réaction s'interrompt, c'est parce que l'énergie dégagée par la réaction va éloigner les différents éléments, brisant ainsi la masse critique. Concernant la température, une augmentation accroit l'agitation moléculaire et augmente donc les chances de collision (et donc de fusion/fission)).
J'ajouterais que faire de la théorie sans disposer de la moindre preuve et en tirer des règles incohérentes comme ça...
AlainCoe a écrit :
un réacteur n'est rien d'autre que ca, une situation stable ou les rétroactions négative sont non destructrices.
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AlainCoe a écrit :
comme expliqué ici a Tchernobyl il y avait une conception mauvaise qui a permit un emballement qui s'est arrêté à un point de fonctionnement destructif... c'est la conséquence d'une série de dysfonctionnement humains, voire sociétaux, bien après la conception.
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C'est l'idée, mais mal expliquée (termes incorrects). Les réacteurs type Tchernobyl comportent, de par leur conception, un coefficient de vide positif à certains régimes basse puissance. Le coefficient de vide correspond à la capacité d'une réaction nucléaire à s'auto-entretenir (=1), à ralentir (<1) ou à s'emballer (>1) sans intervention externe. Un coefficient positif est à proscrire, justement pour garder la réaction sous contrôle. A Tchernobyl, les ingénieurs ont (pour un essai) maintenu le réacteur pile dans le régime interdit, ce qui a provoqué l'emballement du dispositif. Pour plus de détails, lire le wiki sur la catastrophe de Tchernobyl.
AlainCoe a écrit :
la question n'était pas là, mais dans le fait que cette rétroaction négative, entre température et puissance, ralentie par des neutrons retardés (coup de chance de la physique), n'existe pas en fusion froide, en l'état de nos connaissance. La seule rétroaction négative non destructrice c'est l'augmentation du dégagement de chaleur avec le température.
Ca rend le contrôle problématique.
Visiblement Defkalion et Rossi ont trouvé des astuces. Defkalion utilise le fait que visiblement les rétroaction positives est plus forte au début que par la suite. Rossi cache son astuce...
désolé d'avoir mélanger des situation qui en apparence sont différente, mais qui du point de vue de la théorie du controle sont similaires, des cas d'emballement contrôlé par une rétroaction négative, avec des points de fonctionnement plus ou moins destructifs.
Ca ne parle pas à certain. il est vrai que d'assimiler le contrôle d'un réacteur nucléaire à la stabilisation d'une fusée ca ne parle pas. pourtant c'est le même métier.
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L'abus des termes "rétroaction" et "destructif", qui sont inappropriés. Utilise plutôt les termes scientifiques correspondant à ce que tu décris (je ne peux rien te suggérer, puisque je n'ai rien compris à tes explications)
Des "neutrons retardés" "ralentis" OK, mais ce sont au contraire des accélérateurs de réactions (moins vite, donc plus de chance d'entrer en collision avec un noyau).
"l'augmentation du dégagement de chaleur avec le température" "contrôle d'un réacteur nucléaire à la stabilisation d'une fusée" Dans les deux cas, c'est en effet de la physique. Il faut contrôler une réaction exothermique. Cependant, la stabilisation est assurée d'un côté par le contrôle du débit d'arrivée, et de l'autre par une modération de la réaction. Donc analogie plutôt qu'identité.
AlainCoe a écrit :
j'apprécie le biais d'information avec ce torchon (que des gens qui critiquent la pseudo-science se permettent de citer ça, c'est honteux).
avec un minimum de curiosité on aurais trouvé la réponse de Bo hoistad
http://it.ibtimes.com/articles/523 [...] oistad.htm
comme Ndt dedans, ca me rapelle qqch.
mais c'est un peu normal vu que mIRROR comme les éditeurs de SciAm estiment qu'ils n'ont pas à lire les articles qui ne vont pas dans leur sens.
D'ailleur Eriksson &pomp n'ont pas non plus lu correctement le rapport.
attitude typique de pseudo science? j'ai l'habitude de voir ca chez les conspirationistes.
En passant l'aticle de Toyota, http://jjap.jsap.jp/link?JJAP/52/107301/
comme celui de Mitsubishi http://jjap.jsap.jp/link?JJAP/41/4642/
sont publié (comme beaucoup d'autre que mIRROR refuse de lire) dans une revue à comité de lecture
https://en.wikipedia.org/wiki/Japan [...] ed_Physics
étrangement au japon, pays de fou furieux c'est connu, la fusion froide à droit de cité, même sur wikipravda.
L'administrateur japonais a ainsi rejeté les demandes des mindguards (gardiens de la pensée) américains de supprimer les références aux sources dérangeantes.
J'attend votre explication sur le fait que Elforsk soutienne l'Ecat, comme NI... no conspiracy please (le torchon de Eriksson&Pomp entre dans cette catégorie malheureusement).
le POUIC. (qui sais lire,lui).
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Comme le tableau le rappelle, la pseudo-science hurle à la conspiration pour soutenir ses points de vue défectueux. Wikipedia n'a pas non plus vocation à faire de la publicité pour une fumisterie et des sites polémiques. J'ai lu l'article de Bo hoistad : il reproche à Ericsson ce qu'Ericsson reproche à Rossi, sa clique et ses prétendues "expériences" :
Citation :
Leur papier, au lieu de discuter directement nos résultats de manière scientifique, se concentre sur un certain nombre de questions circonstancielles qui n'ont pas de pertinence pour la solution principale à savoir si nos résultats sont corrects dans les erreurs estimées.
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Vu que vos résultats ne sont pas scientifiques, à quoi bon les discuter. Et au contraire, les questions soulevées sont pertinentes, puisque suivant les réponses apportées, il est possible d'invalider la totalité de l'expérience (simplement par une ou plusieurs lacunes dans le protocole expérimental).
De toute façon, il est normal qu'une expérience incapable de soutenir les critiques soit rejetée. Tel a toujours été le fondement de la science.
Citation :
Sur la question de l'indépendance, est une contradiction évidente que le résultat de nos mesures peut être rejetée que parce que l'un de nos auteurs (Levi) connait Rossi . Notre résultat doit être jugé sur des bases scientifiques et non pas sur la base de relations insignifiantes.
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Citation :
Bo Höistad: Comment les chercheurs en physique expérimentale, la chimie et la radiologie ayant une longue expérience dans les techniques de pointe de haute précision Notre expertise est évidente. Il convient de noter que les deux Ericsson Pomp qui sont physiciens nucléaires, alors que notre groupe comprend un champ beaucoup plus large de la science.
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Et donc, cet argument vous suffit pour invalider l'avis de deux experts dans leur domaine, domaine qui est justement l'objet de l'expérience ?
Citation :
Bo Höistad: Nous avons utilisé nos outils expérimentaux. Rossi n'a fourni son réacteur E-Cat avec sa boîte électrique. Il nous a également permis d'utiliser son laboratoire, nous avons soigneusement inspecté avant le test. Rossi n'a pas participé à l'épreuve de toute façon. Un de ses techniciens nous ont aidés à faire fonctionner l'E-Cat, mais n'ont pas participé de quelque manière aux mesures.
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Mais bien sûr : "aidé à faire fonctionner". Et ils n'ont pas participé
Citation :
Bo Höistad: Nous étions là quand Rossi vidé le combustible du réacteur, même si nous n'avons pas vu le faire. Nous avons également mis en place une analyse du carburant après le fonctionnement du réacteur. Mais à proprement parler, nous ne pouvons pas être sûr à 100% que le carburant que nous avons analysé est le même qui était présente dans le réacteur. Toutefois, cela n'a rien à voir avec le principal résultat de la mesure qui a produit un grand excès de chaleur par rapport à la chimie de la combustion d'une substance (voir l'article)
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Donc en clair, ce qu'il y avait dans le réacteur et son analyse n'ont rien à voir avec les mesures relevées ? Rien ne permet d'affirmer que la réaction est une combustion (ça a déjà été discuté).
Citation :
Bo Höistad: Si vous faites allusion à une certaine forme d'énergie cachée de tricher, nous avons fait tous les efforts pour démasquer un accord de ce genre.
À ce stade de notre enquête n'a pas de sens de faire des hypothèses sur la nature de l'excès de chaleur produite par le combustible du réacteur. En particulier, aucune hypothèse sur la prévalence d'une réaction nucléaire est compréhensible que si une transition nucléaire peut être localisé, et jusqu'à présent n'a pas été le cas.
Notez que nous communiquions dans le «Indication de la production d'énergie thermique anormale dans un dispositif de réacteur contenant de l'hydrogène poudre chargée de nickel" (le titre de l'essai par une tierce partie, ndlr), et nos résultats devraient certainement être contrôlés par des études plus approfondies. Nos résultats actuels sont suffisamment intéressantes pour poursuivre ces études. Vraisemblablement il ya encore un long chemin à parcourir avant que nous puissions confirmer ou infirmer l'exploitation du réacteur E-Cat (j'ai fait cette observation au journal suédois Ny Tekink, les nouvelles technologies, et Ericsson et Pomp sais).
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Aucune certitude, donc
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