Reprise du message précédent :
En fait, shamshir, tu te raccroches à n'importe quel prétexte qui peut te conduire à te défoncer (à l'alcool en ce moment...).
Un deuil, des relations humaines pas gérables/satisfaisantes, une vie professionnelle qui ne te convient pas, etc...
Dans ta logique tordue, ça te pousse à picoler, ce qui accentue ton mal-être, ce qui aggrave ton ressenti de toutes ces contrariétés et ça y est : infinite loop.  
La cause, les moyens et les effets finissent par se confondre, tu bois parce que t'es mal, ce qui te rend encore plus mal, ce qui te fait boire...
 
Dans un premier tremps, il n'y a qu'une seule façon d'arrêter la boucle infernale, arrêter de picoler
Après, tu examineras les problèmes un par un et tu constateras que la plupart ont des solutions très accessibles

Quelqu'un a vu Split ?  

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

WE clean et là je suis en déplacement avec mon boss toute la semaine, aucun moyen de picoler jusqu'à vendredi soir. Je dors pas

Le sommeil met quelques jours voire une semaine à revenir

Non mais je dors pas/mal de base en fait

Moi aussi, petit dormeur.
Faut trouver des solutions qui ne passent pas par le matraquage chimique.

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

C'est encore dans ta salle des fêtes ?

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Je ne met pas en cause ta tristesse mais là c'est l'alcool qui parle, ya pas de doute

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
C'est long et chiant au début mais passé une demie heure ça devient intéressant (très bon film, vu au ciné)...  
Je me rends compte que je suis alcoolisé h24 ; j'ai soufflé hier matin dans un "ballon", j'étais à fond dedans alors que j'avais pas bu la nuit... L'addicto' m'avait expliqué que l'élimination était beaucoup plus longue pour les consommateurs réguliers (à base de graphiques), je n'y croyais pas trop...
 
J'ai pas envie de me suicider mais je fais tout pour et lentement... J'essaie de régler mon pb de dépression qui est à la base de tout, mais je n'en vois pas le bout... Bon café à tous

Ton amie n aurait peut-être pas apprécié que tu utilises son décès comme une justification de ton alcoolisme. T es pas triste h24, t es bourré h24.

Laisse ta défunte amie ou elle est et arrête de picoler comme un polak.

Mon Pouicky tu sais bien que tu ne règlera pas ta dépression avec de l'alcool, au contraire... Tout le monde passe par cette erreur, et tout le monde la paie.  
Me souviens que trop bien de ces périodes, trop dures et franchement, là, ça me fout encore les boules
 
Je vais te paraître stupide certainement, de dire un truc aussi évident, mais on est tellement plus apte à lutter contre cette maladie (la dépression) lorsqu'on est à 0% d'alcool ou de drogue dans le corps, parce qu'au moins, on a rien qui la cachera ou la transformera. Et là, tu peux vraiment la niquer, seul ou avec de l'aide.
J'ai eu bien des problèmes depuis mon arrêt et je peux te garantir que jamais, jamais je n'en serai là aujourd'hui si j'avais replongé quand j'ai dû y faire face. Mon abstinence m'a aidé et a, je le pense, aidé ma famille et les autres autour de moi.  
 
J'ose rien dire à Sham, il est trop dans son délire en ce moment. D'ailleurs, je le trouve un peu trop "facile" dans cette descente

Félicitations

Pouicky je rejoins LeKeiser...
 
J'ai aussi mis mon alcoolisme sur le dos de la dépression. Mais je prenais le problème à l'envers, la première chose c'est d'arrêter de boire. La tête va très vite beaucoup mieux, et j'en suis la preuve. Depuis des années je ne faisais plus rien de mes weekends à part picoler. Aucune envie d'autre chose, pas de motivation rien. Même regarder un film je n'y arrivais plus, impossible de rester concentré sur l'intrigue, je voyais le film mais je ne le regardais pas.
 
Ca fait aujourd'hui à peine 10 jours que j'ai bu mon dernier verre et je peux t'assurer que ça va beaucoup mieux. Les problèmes sont toujours là, mais leur retentissement est tellement amoindri...  
 
Rien que l'absence de palpitations, des crises d'anxiétés, des réveils en pleine angoisse... Je pense que ça parle à tout le monde. C'est du bonheur !  
 
Ca coute rien d'essayer, au contraire !  

On picole souvent comme auto-médication de la dépression et au final on ne fait que l'entretenir, voire l'aggraver.
C'est un grand classique
 
Il faut aussi se méfier de la phase d'exaltation qui accompagne une période de sobriété, qu'elle soit longue ou non, ça peut être une porte ouverte sur la rechute.
On a la pêche, on se sent plein d'énergie et positif... on a envie de fêter ça et on s'imagine débarrassé du problème de l'alcoolo dépendance.
On doit bien se mettre dans le crâne qu'il ne disparaîtra jamais, qu'on soit sobre ou abstinent

C'est exactement ce dont je me rends compte !  
 
J'avais pour habitude d'arrêter 5-6 jours, d'aller beaucoup mieux (nuage rose ils appellent ça) et de replonger... Cette fois je dois tenir, c'est aussi pour ça que j'ai pris la décision de voir des spécialistes, histoire de voir ce qu'on peut mettre en place pour faire tenir cette abstinence.
Ca fait 10 jours à peine, ce matin une petite contrariété (pas grand chose) et l'envie de m'envoyer un verre pour me calmer a ressurgi.
 
J'ai cru lire quelque part que 6 mois étaient un minimum pour sortir de la dépendance "psychologique".
 
Parce qu'en fait je me suis rendu compte que mon mode de consommation en yoyo était encore pire. A chaque rechute on boite un peu plus, on va un peu plus mal, le sevrage est un peu plus dur.. Et c'est un vrai cercle vicieux.
 
Ya pas à dire, c'est quand même une sacrée merde l'alcool...

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Bah on remarque sur le topic que lorsque tu ne bois pas, tu gères mieux ton deuil, ce qui ne t'empêche d'être triste, bien sûr.
C'est tout

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

J ai perdu mon père en septembre 2016. Le seul humain avec qui je pouvais discuter. Voilà

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

J'suis sûr que c'est pour ça que t'as fui en Polandie
Pour échapper aux représailles de la mafia Hfrienne.
M.arc a mis un contrat sur ta tête

Moi chuis dans mon lit avec un p'tit shot de gin au klm. Pas bourré, pas à jeun. Trankil.

Tu picoles au pieu ? C'est un truc que j'ai jamais fait, tout comme j'ai jamais fumé au plumard (du temps lointain ou je fumais encore), c'est une sorte de sanctuaire mon lit en fait (#t'ybaisespasnonplusproof)

Ouais je me couche avec un verre

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Je dors (enfin j'essaie) avec une bouteille... et me force à tout finir me disant qu'il n'y aura rien de la journée...
C'est le serpent qui se mort la queue mais qui fini par se bouffer, au fur et à mesure l'effet antidépresseur de l'alcool ne se fait plus sentir laissant place à son effet dépresseur. Quand ça ne va plus du tout physiquement, j'arrive à m'arrêter quelques jours mais quand tout redevient bien je recommence. Je suis bien conscient que je suis très bien sans cette merde et que tout va bien dans ma tête dans ces moments là. C'est pas faute d'essayer de me soigner mais quand tout va bien je replonge et c'est de pire en pire. Y'a bien pire que ma situation, je ne manque "presque" de rien, mais y'a rien à faire... ça se ressent de plus en plus niveau santé physique mais j'en n'ai plus rien à faire alors que des mois en arrière c'était différent... Je ne perds pas espoir mais c'est vraiment limite limite...

bon t'arrêtes quand là??

Pourquoi il arrêterait ? Il fait son attention whore depuis des jours, il est sous les projecteurs

Putain j'ai bu 2 bières hier soir    c'te loose....
 
J'aurais au moins tenu 10 jours  

C'est la différence entre la sobriété et l'abstinence
Du moment que t'as pas bu cul-sec deux bières d'un litre à 16°, ce n'est pas bien grave
Pas de quoi se mettre martel en tête, c'est inutile de culpabiliser. T'as bu deux bières ? Et alors ? Tu n'as pas annulé tes dix jours sans alcool

Si tu ne bois pas trois, puis quatre, puis cinq, puis douze bières les jours suivants, tu as une consommation parfaitement normale : deux unités d'alcool de temps en temps, tu traverses tranquillement dans les clous et ça te permet de relâcher un peu de pression, l'abstinence totale ne réussit pas à tout-le-monde, ça peut donner lieu à des crises de boulimie alcoolique
Un verre de temps en temps, si c'est contrôlé, ça peut les éviter
Chacun gère à sa manière.

C'est toute la différence entre ce topic et un forum sur lequel je m'étais également inscrit   ! Effectivement ce n'est pas grave, mais c'est par principe. J'estime être capable à terme de boire une fois de temps en temps (j'y arrive sans pb avec la clope). Ce qui déclenchait mes périodes d'alcoolisation c'était toujours une première cuite, puis une deuxième pour se remettre de la première et ainsi de suite.

Mais j'estime aussi que je dois laisser mon corps tranquille pendant quelques semaines, voire quelques mois avant d'envisager d'avoir même une conso normale. Je l'ai assez allumé ces dernières années il y a droit  .
Ce que je regrette par rapport à hier c'est qu'il m'aurait été simple de refuser, personne ne m'aurait jugé. Mais c'était bière ou eau du robinet et j'ai été faible...

Merci en tout cas, ça rassure ! Je reprends le chemin de .. la sobriété du coup ^^

Pouicky ton récit semble être tiré de ma vie.

Les pb au niveau physiques m'ont fait prendre peur à un moment, et malgré ça il a fallu presque 2 ans pour qu'un déclic se fasse. C'était soit je plonge complètement (imbibé on sent plus trop les différentes douleurs) soit j'arrête.

Après je sais pas ou t'en es mais moi ça devenait vraiment n'importe quoi, mes "symptômes" faisaient clairement penser à un pb de foie ou pancréas, + le coeur pas au top et ne parlons pas de l'état mental.

J'ai eu une grosse claque l'année dernière après avoir vomi du sang 100% pur jus et passé une bonne journée aux urgences du coin. Ça m'a calmé quelques mois, et c'était à 2 jours de partir en cure. D'autres soucis fin de l'année dernière, pleins d'exams médicaux et un foie bien gras et bien fibreux. Autant la première fois ça m'avait bien remis à ma place, autant là je m'en fous. Et maintenant j'ai des idées noires... seul points positifs, je m'en rends compte, en suis conscient et essaie de me soigner. Sinon je ne sais pas comment je fais mais j'arrive à bien bosser dans mon coin, j'ai juste plus vraiment de vie sociale