Reprise du message précédent :
Belle métaphore de l'alcool  

En parlant de films liés à l'alcool, je conseille fortement =
 
- Un singe sur le dos
- Le dernier pour la route
 
Le premier est plus axé sur la chute d'un alcoolique (Gilles Lelouche)
Le second, sur la cure en elle même (François Cluzet)
 
D'autres à conseiller ?

 
Le programme PHARES (ajouter alcool dans la recherche)    
 
J'ai vu un film avec Sophie Marceau et Christophe Lambert, très lent, très lent, qui couvrait plusieurs addictions et dépendances. Pas trop mal mais lent et impossible de me rappeler du titre.  
 
Le dernier pour la route avec Cluzet est vraiment très bon.

"Le dernier pour la route", me le suis remis hier soir.
 
C'est vraiment un acteur phénoménal. Je me suis laissé dire qu'il était alcoolique abstinent et que c'était pour cette raison que le réalisateur (Chavanel) du film l'avait choisi. Pour qu'il colle au mieux à son rôle.
 

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Merci pour le lien.
 

 
Je regrette d'avoir allumé la chaudière comme ça.. Déjà énervé et fatigué, je me sentais déjà comme un vendredi le mercredi, additionné à une réunion intense au taff, du coup j'étais plutôt agressif et très énervé ces deux derniers jours.. Alors que même si y'a des trucs que je cautionne pas qui se sont passés au taff qui m'ont fait pas mal de mourons j'aurais pu être plus avenant et constructif pour le faire passer...

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Je consomme pas au taff... C'est les effets de la conso de la veille.

Aux toilettes

 
J'ai bossé 3 ans dans un open space avec une petite vingtaine de personnes, il y avait un genre d'îlot central sur lequel était posés journaux et revues du secteur, et à l'intérieur, un bar bien garni. Je n'y ai touché qu'une seule fois suite à une opération de maintenance serveur qui s'est passé sans accro une nuit à pas d'heure. Jamais bu autrement au boulot sinon, mais certains ne se privaient pas...

Hors gros pots (départ/arrivée, gros changement d'échelon), je ne bois pas au boulot.

Me tarde mes 1 an pour fêter ça
 
XaT

Leaving Las Vegas de Mike Figgis, avec un Nicolas Cage étonnant.
http://www.imdb.com/title/tt0113627/?ref_=nv_sr_1
 
Ce n'est pas très gai mais c'est poignant, plutôt centré sur la résignation face à l'alcoolisme, l'acceptation de la chute.
Indépendamment du sujet, c'est un très beau film.

Tout à fait d'accord Brown.
Très glauque comme film, et comme tu dis plus axé sur la résignation face à la dépendance.
 
Mais j'ai beaucoup aimé également

Y'a aussi Barfly dans le genre un peu glauque

Excellent celui-là ! Avec la grande époque de Mickey Rourke

Quand il avait encore visage humain

Ya Un singe en hiver et Le feu follet qui sont deux autres très bons films français aussi

J'adore Un singe en hiver, un film avec des dialogues d'Audiard plus qu'inspirés, un Gabin possédé et un Belmondo à peine jeune
 
"Si je buvais moins, je serais un autre homme, et j'y tiens pas !"

Le bouquin d'Antoine Blondin dont est tiré le film est très bien aussi au passage

J'ai lu le bouquin il y a tellement longtemps que mes souvenirs sont flous.
Ca donne envie de le relire

Si on s'attaque aux références littéraires ayant à trait à l'alcool, on est pas sorti de l'auberge ( ), déjà rien qu'en ayant parlé films dans les derniers posts, on peut remonter à leur version initiale écrite par Blondin ou Bukowski

Pour la réalite de l'alcoolisme y a Burroughs. C'est vraiment infame, donc proche de la réalité.  

Ouais mais chez Burroughs (que j'aime beaucoup, au passage, comme toute cette génération d'écrivains "beatniks" dégénérés ), ça se mélange à l'addiction à l'héroïne et suivant l'époque, on ne sait plus à quoi on à affaire

 
 
M'dit bien ça.
 
Merci pour l'info

Oh il explique bien dans le bouquin que j'avais lu. Il passe de 'laddiction à l'héroine au plus haut stade pour aller vers l'alcoolisme au plus haut stade. tout est bien décrit.  

Je te préviens c'est vraiment infâme hein. On voit vraiment a quel point on est pitoyable quand on en arrive à ce genre d'extrême. Mais au moins ça peut servir d'électrochoc.  
Et bon Burroughs a quand même une plume poétique malgré tout, génération beatnik oblige.

J'aime ca genre de films, glauque à souhait. En suis même devenu un vrai spécialiste    
 
Bon, ok je les regarde seul  , ma compagne trouve déjà "Esprits Criminels" et "NCIS" un peu dur

Dans ce style, en film français, j'ai un bon souvenir de Feux Rouges, aussi, avec Darroussin et Bouquet.

 
 
 
Blaska, c'est quoi le titre du bouquin que tu as lu ? ça m'intéresse bien, mais quand je vois la bibliographie de l'auteur...
 
Sinon et c'est pas pour faire de la pub, mais pour ceux qui on un "doute" avec leur consommation, allez voir un CSAPA, y'en a un près de chez vous. Ca n'engage à rien, et ça reste gratuit de bout en bout. Il suffit de passer un coup de fil, un premier rdv, en général avec une infirmière qui va orienter selon les envies et besoins (psy, addicto, groupe de paroles, etc... mais sans aucune obligation). Suivant les endroits, ce sont des grosses structures ou des toutes petites, mais personne ne jugent et tout le monde est bisounours (ok, les médecins sont bizarres parfois   ). Mais c'est l'essentiel, ça aide !

Je crois bien que j'avais lu son premier "Junky".  
Mais Burroughs tu peux y aller les yeux fermés. Même si je conseille quand même une approche chronologique.  
C'était la minute bibliothécaire de Blaska.

salut,
Je n'ai pas bcp intervenu ici car je n'étais pas prêt.
Mes 5 semaines d'abstinence m'ont libéré. Je me sens tout léger. Sans doute un début de période rose

Je rebondi sur les CSAPA car je pense que c'est ici que j'ai entendu parlé des CSAPA il y a des mois. Merci encore
J'ai pris rdv le jour de mon abstinence. Je veux recoller les morceaux de ma vie et surtout comprendre pourquoi j'ai bu tout ce temps.
Le rdv a suivi 3 semaines après avec une psy et une assistance sociale.
Dans la salle d'attente avec des cas plus graves que moi en apparence.
Je ne les ai pas jugés. J'avais de la compassion pour eux. Pour certains d'entre eux, j'avais une idée du mal qui les rongeaient et de la substance contre laquelle ils se battaient.

Mon rdv c'était bof. Un monologue de ma part. Je m'attendais à des questions mais très peu.
Je n'ai pas compris l'intérêt de ce premier rdv à part me décrisper.
J'ai un 2e rdv de programmé, je tiens à continuer.
Il faut dire qu'avec mon docteur et un pseudo-psy, j'ai déjà bcp avancé.

Voila pour moi
Félicitation à tous ce qui maintiennent l'abstinence.
Et bon courage pour remonter en selle à ceux qui ont rechuté.

Bravo Yan200 Toutes mes féloches    
Faut tenir, surtout ne pas lacher, ça va de mieux en mieux avec le temps
Perso, 2 ans 4 mois et 3 jours sans une goutte et tout va pour le mieux, aucune mais vraiment aucune envie de reprendre le moindre verre. On me tente parfois, j'ai du mal à comprendre où est le fun, mais ça ne marche jamais
j'ai beaucoup de mal à suivre ceux qui picolent, leurs conversations, encore, sont tellement... saoulantes, que... Pis cette haleine quand je dois me rapprocher pour essayer de comprendre ce qu'ils veulent dire sans articuler    
 
bon, y a des trucs qui sont quand même compliqués à gérer. Par exemple, j'ai été à Londres la semaine dernière (convention du Tatouage     ), on m'avait conseillé d'aller en pub pour manger pas cher, mais... c'est pas facile d'aller, je pense, dans un pub british, commander des fish'n chips et un Perrier

Bravo Yan200    
Et aussi LeKeiser que je suis en lurkeur depuis plusieurs années qui était si bas, et maintenant si haut ! Franchement bravo.
 
Sinon, ou est passé Vlad' ? Ca fait quelques temps que j'ai pas suivi le topic et depuis mon retour je ne l'ai point vu.

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Marcel est une bête étrange mais son abstinence est admirable.
 
Perso, je ne pourrais pas, plus je me fais violence, plus j'ai envie de transgresser (et quand ça arrive, ça prend des proportions délirantes).
Je suis condamné à trouver des solutions intermédiaires
 
D'où le choix du Baclofène, ça modère fortement mon alcoolisme

Je participe pas trop mais je vous suis depuis longtemps... J'ai du mal pour ma part à tenir plus de 3/4 mois, c'est le max que j'ai fait. J'ai de l'expérience dans les soins mais ça n'a jamais réglé mon problème, et de toute façon, on reste malade à vie pour ceux qui le sont ; pour les autres c'est bien de s'en préoccuper avant qu'il ne soit trop tard, sans vouloir être défaitiste. Je suis bien conscient et content que ce genre de problème n'arrive pas à tout le monde, mais ça peut arriver à n'importe qui, et plus vite qu'il n'y paraît...
 
J'ai "que   " 38 ans. Alcool festif avec les potes durant des années, enfin festif à bien se la mettre... Aujourd'hui j'essaie de me soigner, et depuis 6 ans, j'en était arrivé à plus d'un litre d'alcool fort par jour. Sans que ça se voit forcément à un point dingue. Mon p'tit gamin est décédé, mon ex compagne m'a fait un coup de pute de chez pute... A chaque fois que j'ai voulu m'en sortir, je suis retombé car il m'est tombé une émotion très forte, autant négative que positive. Quand je te lis Keiser, respect de chez respect. J'ai vu bien d'autres choses en cures, et chacun ses problèmes, plus difficiles les uns que les autres.
 
J'ai la chance d'avoir des parents énormes qui comprennent tout et un toit, sinon je ne serai plus là. J'ai eu des électrochocs à plusieurs reprises qui n'ont pas marchés.
 
Aujourd'hui ça va à peu près, hormis d'être associable... Je tente de me relancer d'ans l'abstinence et surtout de faire pleins de trucs à côté. Je vois quelqu'un toute les semaines et ça m'aide un peu bien Si certains veulent discuter en mp...
 
Edit . Je vois :

• un psychologue toutes les semaines dans un csapa qui me fait du bien ;
• je me prends la tête avec mon ex toutes les semaines, chose qui me fait un mal fou et que je voudrai arrêter mais j'y arrive pas et elle non plus ;
• mon processus interne décisionnel est complètement HS, donc je n'arrive pas à prendre de résolution pour le point 2.

Merci du témoignage pouicky

Comme tu le dis, à chacun de trouver sa réponse au problème, il n'y a pas de solution miracle, le cerveau se souvient mieux que nous de la limite haute qui le met "bien"
Perso j'ai tenu 3 ans sans une goutte d'alcool, mais vu le prix à payer (j'étais à la limite de l'autisme, enfermé chez moi à double tour, dépression carabinée), je ne suis pas sûr que l'abstinence totale soit une bonne approche pour moi.
Bon, en même temps je sortais d'une période où je m'enquillais 1 litre 1/2 de mauvaise vodka par jour (et j'arrivais quand même à être à peu près fonctionnel, je ne sais pas où je trouvais la force ), il fallait bien passer par un sas de décompression.

Aujourd'hui, je réduis de plus en plus les doses et j'espace les rechutes, je peux passer 2 semaines tranquilles sans boire une goutte, à part un apéro avec des potes ou un verre de vin au dîner.

Le danger, c'est quand je suis seul. Mon cerveau me fait un appel du pied du genre "et si on se mettait minable ce soir, tu te souviens, c'était cool, le bonheur à moindre effort..."

Heureusement, ça arrive de moins en moins souvent mais la rééducation est longue et pénible

Edit à ton edit : il y a un moment où il faut couper tous les ponts pour repartir sur de nouvelles bases. Je ne dis pas que c'est le cas avec ton ex, mais si tu sens que ça te raccroche à un passé douloureux d'addiction, il faut trancher dans le vif.
Tu es mieux à même d'en juger que moi

 
J'allais bien quand je ne lui parlais plus mais elle a tout relancé... Je ne vais pas rentrer dans les détails même si ça me dirait bien... J'avais posté du poster un ou deux messages au mois de juin avant ou après ma cure... ça s'est super bien passé, mais au final... J'ai une impression vague de replonger à fond
 

Je suis sur 15 jours oû j'arrive a m arrêter au deuxième verre, lorsque je sens la soif venir.
Je préfère garder ma "mauvaise " humeur et passer à l'eau.
On verra combien de temps je tiendrais

Je sais ce que c'est, j'ai une relation amoureuse qui traîne depuis quelques temps, qui ne ressemble plus à rien, après 10 ans d'amour fou inconditionnel (moi complètement à l'ouest, la dame mariée avec deux gamins...ouais je sais, je n'ai pas choisi la facilité ), elle n'arrête pas de m'envoyer des sms équivoques ou d'essayer de m'appeler, voire même de me joindre via mes parents ("bonjour ! Comment va-t-il ?" )... C'est devenu pénible bien que flatteur.

Tire un trait, passe à autre chose, c'est libérateur.
Plus on picole, plus on tourne en rond car c'est rassurant mais ça ne nous rend pas service.
Pas drôle mais l'instinct de survie prime, personne n'a envie de s'enterrer dans ses propres habitudes, toi non plus

<hs>Je n'y arrive pas mais voudrais... Je m'inquiète trop pour elle. Elle n'a pas de problème d'addiction tel que le mien, mais fait une grosse dépression. On vit à milles bornes l'un de l'autre.
Elle a vécu mon problème, on dit comment ? oui, co-dépendante... Elle ne me fera plus jamais confiance, m'a fait un gros coup de traitre parano qui m'a foutu dans une merde monstre. Pourtant je reste attaché et elle aussi ; je sais que la plupart de mes problèmes seront réglés le jour o`u ça sera fini, mais je n'y arrive pas (oui, ça peut paraitre très très con). Je repense à tout ça tout le temps et je tourne en rond du coup. </hs>
 
Concernant l'alcool, fin mai, je me suis retrouvé aux urgences pour avoir vomi du sang, le truc qui n'arrivent qu'aux autres ou dans les films (Le dernier pour la route par ex.). Ils n'ont rien trouvé avec les examens subis que je ne conseille à personne (fibroscopie). Je partais en cure 2 jours après, c'était programmé depuis pleins de temps déjà. Mais je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie, c'était le dernier électrochoc que j'ai eu... Là, je retombe, c'est plus fort que moi. Je ne veux pas / plus boire car la vie est belle sans, pourtant inconsciemment j'y vais dès que je peux. Ce ne sont pas des envies, mais des cravin' plutôt incontrolables...
Je parle d'associabilité car j'ai coupé les ponts avec tous mes potes / copines, qui sont très très très au courant de mes problèmes et avec qui j'en ai déjà parlé, pour me "préserver". Le dernier en date m'a convié allègrement chez lui dans le but de fêter l'annonce de la naissance de son gamin à base de Champagne alors que je sortais de cure et que je perdais le mien.
 
La "vodka du pauvre", de la drogue parfaite pour tout cacher ; c'est ce que je pratiquais, ça ne sent rien. Je vous invite à aller voir le rayon des flashs, en général, y'a jamais de vodka, ou plein de "lignées" (faut venir le matin   )
 
Aujourd'hui, je ne sais plus trop quoi faire ; c'est un cercle vicieux, un ouroboros comme on dit à la ville dans les diners, si je pouvais lui couper la tête...