Reprise du message précédent :
https://i.imgur.com/NQmZPXG.jpg  
 
   
 
Tillow je sais pas comment tu fais, mais j'ai un mal de chien à attraper les bons intervalles dans la descente

Sur ce genre de phrase, je dirais qu'il ne faut surtout pas tomber dans l'écueil de tout donner sur le lab parce qu'après t'as plus de jus et le reste s'écroule. Il faut penser la phrase comme un tout à partir de "invan la pace" etc. jusqu'au point d'orgue et surtout, penser que la phrase reste en haut après le lab. Rien ne s'écroule, tout reste bien accroché et il y a autant d'énergie partout.
Ma prof dit que tu peux relativement faire de la merde dans tes phrases, si les deux dernières notes sont nickel, ça fait oublier tout le reste

Ouaip, la magie d'un soutien "en place et constant" !

Marrante la dernière phrase aussi

Bon, nous on est à 1 mois des prochains concerts. 4 concerts en 3 jours sur une reprise (arrangée of course) d'un répertoire d'Anthony and the Johnsons.
Vivement ! Ça va être de toute beauté, même si ça va aussi chialer dans le public ... et ptêtre sur scène.

Vlà l'affiche (sur laquelle je suis) ! Et un descriptif du projet :
http://choeurauguste.ch/projets.html

Ah non c'est le public qui doit chialer, pas vous
J'aime beaucoup l'affiche

Au musée des Beaux-arts de Montréal  y a une installation temporaire géniale : ils ont enregistré les 40 voix individuelles du mottet à 40 voix de Tallis et installé 40 enceintes dans une grande salle, chaque enceinte = une voix.
Si vous passez dans le coin...

A y est, on est rentrés dans le dur.
Gros weekend de répète derrière nous. On a du faire quelque chose comme 6h le samedi, et 4h le Dimanche.
Et on remet ça ce soir, puisque créneau habituel.
 
Heureusement, avec les alternances de travail entre les différentes voix, on chante pas tout du long, mais pour la concentration demandée et donc la fatigue finale, ça se ressent.
 
Il reste à la fois très peu de temps avant les concerts, mais aussi pas mal de répètes.  
Le sprint final sera : weekend de répète probablement similaire à celui-ci, puis répète le Lundi et le Mardi, et ensuite générale le Mercredi, et représentations Vendredi, Samedi et Dimanche.
On va être cuit à la fin ^^

Les weekends de répé le pire c'est le dimanche matin, tout le monde a une voix de merde

J'ai vu une installation de ce genre à l'abbaye de Fontevrault il y a quelques années. J'en garde un souvenir ému.

 
A priori devant un (petit) public en janvier, si Sa Nouillitude me prête vie et si on n'est pas reconfinés d'ici-là  
 
Ces derniers temps, j'ai repris un peu, et on a revu des Verdi qu'on avait un peu travaillés, principalement Ritorna Vincitor + Numi Pietà (Aida) et Pace mio Dio (La Force du Destin). Et c'est plutôt une surprise pour moi : le second est plus facile que le premier, je trouve. On peut s'en sortir plus facilement avec un peu d'esbroufe, et c'est un air qui fait beaucoup de bruit et qui a quelques difficultés techniques dans l'air de Leonora, alors que dans celui d'Aida, on est moins dans le spectaculaire et plus dans quelque chose qui doit être tenu, qui demande une force discrète et dans la durée.  
 
Y a plus qu'à !
 
J'ai le souvenir d'avoir trouvé plus difficiles les deux autres airs de Verdi que j'ai travaillés, le Come in quest'ora bruna (si joli !!) de Simon Boccanegra, qui demande des aigus souples et fluides, je n'y arrive pas du tout et j'ai l'impression d'être au bout de ma vie, et le È tardi ! de la Traviata, mais lui, je ne me rappelle plus pourquoi.

Mon ancienne prof disait que le Pace avait un très bon ratio difficulté / effet sur le public
Le Numi est tenu sa mère et en haut en plus, si tu n'es pas absolument détendue, tu te retrouve avec le larynx qui sort par les oreilles. C'est toujours beaucoup plus facile de faire des phrase qui demandent une impulsion et le reste suit qu'un trait continu.

Perso je retourne humblement à des petits trucs tout faciles du genre lieder de Schu(bert + mann), le Batti Batti de don Gio (bon c'est un faux facile). Ma nouvelle prof me fait énormément travailler sur le périnée (tout part de LA   ), la position de la tête pour garantir une mobilité complète du larynx et la de détente de la ceinture abdo (totalement tendue chez moi, c'est un enfer).
C'est assez rigolo, parce qu'il est pas absolument impossible que je sois finalement mezzo colorature avec une très grande facilité dans les aigus, ce qui expliquerait que je sois curieusement à l'aise dans certains airs à la cave

Lol Tillow elle mue Tu vas nous chanter Stride la Vampa et tout ?
 
C'est toujours bien les Lieder et c'est pas si facile que ça. Quand je me suis un peu remise à chanter, j'ai fait des bouts de la Belle Meunière, c'est pas la même ambiance que Verdi et c'est plutôt facile. Mais dans les Dichterliebe de mémoire y a des trucs qui sont plus durs qu'ils n'en ont l'air… et même un Gute Nacht dans le Winterreise c'est loin d'être évident à faire bien et à tenir sur la durée !

Ma prof dit que si tu sais chanter en entier Frauenliebe und Leben de Schumann, t'as le droit de dire que tu sais chanter
En fait pour l'instant je ne sais pas où je vais, ma prof dit qu'il manque 30 % de ma voix pour vraiment savoir ce qu'il y a sous le capot mais il est probable que je puisse un peu taper dans les deux répertoires

Ah ben je ne connaissais pas celui-là
 
Je trouve que ce genre de découverte de sa voix, de ce qui reste à trouver, des trucs qui se débloquent, est l'un des grands plaisirs du chant. Et j'aime beaucoup aussi l'opposé, le fait qu'on a une voix et que bon, y a des choses qu'on ne peut pas changer dedans, et donc quand deux personnes chantent le même air, chacun doit trouver ses propres artifices, chacun va rencontrer ses propres difficultés et devoir apprendre à jouer de son instrument. Je trouve ça très stimulant.

Ben en fait, plus ça va et plus je trouve que le chant c'est un truc purement corporel et je sens de mieux en mieux les airs.
La grande difficulté c'est de savoir si on n'y arrive pas parce que c'est trop tôt ou bien parce que c'est pas dans la voix.
Ça peut être vachement frustrant parce que tu as l'impression de bloquer, voire de régresser pendant des mois et d'un coup, pouf, les pignons se mettent en face et c'est d'un coup super facile. Ça doit être facile en fait. Une belle voix saine, on ne doit pas avoir besoin d'un chausse pied à gauche ou d'un rembourrage à droite.
Ce qui est chouette en ce moment, c'est que moi qui pensais connaître ma voix, je découvre que je fais des trucs dont je ne pensais même pas que ça pouvait sonner comme ça.

Ma prof dit, Ma prof dit... Les profs de chant parlent parfois par métaphores. Mon garagiste aussi, et il me fait chanter: Quand il dit qu'il manque 30% sous le capot, c'est soit que l'auto est sans espoir, soit que le moteur est anémique et il veut 30 % de supplément.    
https://youtu.be/eXmRD8tPsrA
___________
 
Ca fait perpet que je tente d'avoir un bon vibrato sous la douche, sans y parvenir.  
Question sincère et technique (j'aime le chant) : Y-a-t'il des personnes - ça pourrait être mon cas - qui physiquement ne peuvent tout simplement pas faire/maîtriser le "vibrato" ?
 

Le truc c'est que depuis que je bosse avec elle, ils apparaissent progressivement, ces 30 %, donc non, ce n'est pas une vue de l'esprit
Le vibrato c'est la caractéristique d'un larynx détendu. Il apparaît tout seul quand on a un flux d'air stable et constant et une mobilité du larynx sans contrainte. Ça prend parfois plusieurs années et il n'y a rien d'autre à faire  que chercher une émission saine, on ne le fabrique pas, il s'installe quand c'est bien rangé

"Ça prend parfois plusieurs années. Je dirais 1 chance sur 1 million"
 
Chouette !!! Donc j'ai une chance !!! Thanks !

Après un travail dirigé par un bon prof aide et accélère considérablement Tu prends des cours ?

Oui, j'en ai pris à l'oeil. J'étais basse X années dans le choeur universitaire local.  
   
"Basse" car j'ai à peine une octave dans la gorge. Limité à ça.  
Si je tente de monter un p'tit peu, c'est fini => feulements de chaton de guépard cuit au microondes.

C'est très complexe les voix de basse, et pas facile à mettre en place. Une octave ça me paraît trop peu pour qu'il n'y ait pas des choses à faire sortir.

Tiens j'attire votre attention sur ce blog que je trouve très intéressant :
https://voiceteacher.com/
Beaucoup de choses pertinentes et bien expliquées, le Passage d'en bas dans la voix de femme, La cuisson à point de la soprano dramatique (autant dire que ça me parle ),Chanter léger, bien ou pas bien ? etc.
Comme d'hab, on n'apprend rien en lisant, mais ça peut donner des pistes d'exploration ou poser des mots sur des sensations dont on ne sait pas quoi faire.

 
C'est possible de chanter avec "à peine une octave" ? Ou c'est une façon de parler ?
A minima, tu dois pouvoir basculer sur une voix de tête, non ?
 
Je suis basse aussi, et si au début, je n'arrivais pas à grand chose, j'avais une tessiture environ du fa(1) au la(2) ou si(2) (donc déjà un peu plus qu'une octave) en voix de poitrine. Et je détestais passer en voix de tête ou justement, taper sur la voix mixte (parce que pas maîtrisée du tout, donc ça faisait les à coups d'un ado en plein mue).
Après, à force de bosser les répertoires proposés puis de prendre des cours de chant particuliers, ça s'est nettement assoupli, tant dans la tessiture globale que dans le passage entre voix de poitrine et voix de tête (et donc aussi utiliser la voix mixte).
 
Maintenant, je reste un grand débutant et une immensité de progrès à faire devant moi, mais au moins, je couvre maintenant "correctement" 2 octaves (fa 1 au fa 3). Et c'est tout récent ! Alors que je suis dans le chœur depuis 5 ans, et c'est ma troisième année de cours individuel, y'a 3 mois, en déchiffrage d'une partition avec un passage en forte situé entre le mi et le fa (3), j'avais des sueurs froides. Et maintenant, ça sort convenablement.
 
Pareil pour le vibrato : je ne le cherche absolument pas mais de temps en temps, il vient comme ça, et je le prends comme ça vient.  
 
Bref, comme pour beaucoup de pratiques, je dirais : faut prendre des cours avec un pro (et un bon), et être prêt à l'écouter quitte à être par moments, très déboussolé.

 
Ce moment où tu reviens sur tes anciens morceaux et tu te rends compte que le truc super difficile à l'époque, en fait ça va

La voix mixée c'est même tarif pour tout le monde, c'est la merde au début, mais quand ça progresse, quel pied d'arriver à tout faire passer dans le même couloir.
J'avais un énorme trou dans la voix au début, le fa3 partait en couille une fois sur deux et je me retrouvais à poitriner dégueulassement à des hauteurs pas acceptables. Il se trouve en fait que j'ai une grosse voix de poitrine (je sors des sol2 100% beurre) et que la transition tête / poitrine est une merdasse sans nom parce mon corps veut utiliser un mécanisme lourd alors qu'il faut que la transition se fasse de manière smooth.
Ça représente des années de travail et encore aujourd'hui, il y a souvent des fois où c'est mon larynx qui décide si la note va sortir en voix mixée, en poitrine ou en poulet en caoutchouc
Y a pas de miraque, faut travailler sur un souffle doux, constant, à un volume modéré des exercices ou des morceaux qui font balader la voix au-dessus et au-dessous du passage.
C'est d'autant plus important que selon l'écriture, la forme vocale du jour, les intentions qu'on veut donner, on peut avoir à négocier le passage de plusieurs manières différentes.
Et ces grosses morues de voyelles ouvertes là, le a et è, oui c'est à vous que je parle, vous avez intérêt à rester là où on vous met  

Mettons 1 octave et demie à tout casser, à peine plus. Certainement pas 2.  
Je ne bascule sur rien, ni voix de tête - je sais ce que c'est, mais chez moi ça donne des frissons d'épouvante. Moi là où je bascule bien, c'est dans mon plumard, après un bon miam miam arrosé de litron et une petite marche digestive.  
 
Oui, on peut chanter avec des limites étroites je pense. On peut si les passages sont p.e. les "Freude Freude" + quelques autres phrases à la gomme - soit pas grand chose de compliqué - dans la 9me de Beethoven. J'étais perdu dans le choeur du dernier CD de cette oeuvre (magnifique, mais je ne la supporte pas) par un célèbre chef d'orchestre. Enfin, célèbre dans le bled.   Il a dû me garder dans son choeur probablement par amitié, ou par manque de bénévoles.

La 9e je ne connais pas beaucoup de choristes expérimentés qui ne la détestent pas

 
Être une basse c'est un peu comme être un altiste, tu peux faire partie d'un cheptel rare et recherché

Pas autant que les ténors

Je sais pas, les ténors je pense que ça existe pas vraiment sinon on en verrait des fois  
 
(Je sais pas quel est la stat actuelle dans mon cours de chant, mais le concert où on a eu le plus d'hommes qui ont participé, ils étaient quatre en comptant le prof : un ténor, enfin si ça existe, une basse, un contre-ténor et un soprano.)

Les ténors, ça existe  
C'est juste qu'on est tellement à se toucher la nouille entre nous qu'on en oublie de venir chanter avec les zotres  

A l'opéra en bas de chez moi, ils ont donné Eugène Onéguine de Tchaïkovski. C'était la première fois que j'entendais une oeuvre en russe : qu'est-ce que c'est beau comme langue   le seul repère que j'ai c'est le commandant suprême du pays. Rien de fou donc. Et ben, chanté, c'est top.
Je ne connaissais pas Tchaïkovski en opéra, et si le livret ne me touche pas plus que ça, j'ai adoré les mélodies.

Vous me conseillez quoi pour approfondir les opéras russes ?  

J'avoue, je n'y connais rien du tout

Je suis ULTRA FAN de la Khovanchtchina de Moussorgski.

Pour l'argument, ça se passe à un moment compliqué de l'histoire russe. Le titre veut dire quelque chose comme « le boxon Khovansky » ou « l'affaire Khovansky ». Ce gars est un grand prince russe de l'époque, au XVII siècle, et attise la Révolte des Streltsy. Il est dénoncé par un de ses proches manipulateurs, qui l'assassine en passant. Autour de ça gravitent plein de personnages dans tous les sens : les streltsy (régiments de soldats) avec des personnages burlesques, le vilain traître, la jeune fille pure qui essaie d'échapper au fils Khovansky débauché, des princes envoyés en exil, la secte des Vrais Croyants qui prône une orthodoxie très rigoriste et le suicide collectif, tout ça. Il y a beaucoup de morts

Pour la musique, c'est la Russie et c'est Moussorgsky (edit : plus, selon les versions, soit Rimsky soit Chostakovitch, c'est cette dernière orchestration que je connais), ça veut dire un orchestre coloré qui fait patching, des cuivres, des percussions de toutes les sortes imaginables, des gongs et des carillons de partout. C'est ouf. Et tout ce DRAME, toute cette fresque historique colorée et tragique, est encadrée par un motif musical parfaitement paisible et lumineux, le lever de soleil sur la Moskova

J'ai cette version avec Ghiaurov en Khovanski, c'est une tuerie. Je ne sais pas ce qui s'est fait depuis, je l'ai achetée d'occasion à la Chaumière à musique en 1997

Pour le plaisir, le tableau qui sert de couverture :

L'ouverture, qui ne laisse rien présager du drame qui arrive : https://www.youtube.com/watch?v=oYpF9rP8npE

Edit : et la révolte des Streltsy qui d'ailleurs est illustrée dans WP par cette même image : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_des_streltsy

Edit a posteriori : c'est pas réputé être son opéra le plus accessible, en raison de la multiplicité des intrigues et des personnages, et des carabistouilles politiques tsaresques. C'est vachement moins direct que Boris Godounov. Mais je sais pas, moi ça me cause. Et puis y s'passe des trucs j'vous l'dis. De la haine ! De l'amour ! Des conspirations ! Des assassinats ! Des envois en exil ! Des immolations collectives ! et hop le soleil se lève sur la Moskova comme si de rien n'était.

Bon, ben, ça y est, au pied du mur.
 
Trois représentations de suite à compter de ce soir ... et je suis malade depuis Mardi.
La grosse crève avec mal de gorge, nez pris, courbatures, etc.  
Ca va être la lutte pour tenir, mais ça devrait le faire. Par contre, y'aura pas de bamboula en après concert, et faudrait pas que je passe un contrôle anti-dopage tellement je suis gavé de médocs    
 
La générale de Mercredi avait encore quelques boulettes, tant du chef que de nous ... on va voir si avec l'adrénaline des concerts, on peut faire mieux
 
Alea jacta est !
 

 
 
Reprise des cours hier pour moi, et comme on a annulé le concert de la fin du mois, on a mis Verdi au frigo et choisi un autre morceau. Je commence donc à travailler l'Invitation au voyage, de Duparc sur un poème chelou de Baudelaire.  
 
Et vous, ça sera quoi votre premier nouveau morceau de l'année ?

Officieux ou officiel ?
 
Officiel, j'ai du Vivaldi à bosser : Amorose ai rai del sole, Ne vostre dolci sguardi et Sento in seno (plouinc plouinc). J'aime TOUT, c'est tellement confortable
 
Officieux, Mozart avec cette enflure de Farnace dans Mitridate : Venga pur, minacci e frema
(le monsieur est un élève de ma nouvelle prof, je l'ai croisé au coin d'un cours, cette voix   )
 
Donc ouais j'ai viré ma cuti mezzo

On a pu faire 2 des 3 concerts de début Décembre avant que des cas covid avérés dans nos rangs nous stoppent
 
Mais ils étaient quand même très chouettes, ceux que l'on a pu faire. Et on était contents de monter sur scène.
 
Là, sur la rentrée, on a potentiellement le même programme que ce que l'on espérait jouer en Juin 2020, puis Juin 2021, et que maintenant on espère jouer en Juin 2022 ...   putain de pandémie tiens ...
 
Ça porte sur la chanson réaliste du début XXième, avec Fréhel en figure de proue. C'est pas ce qui est le plus joyeux, mais bon

Pareil, même programme qui est repoussé depuis deux ans, franchement on en a marre...

Mon prof a fait un mini concert pandémie juste avec les quelques élèves qui avaient continué à prendre des cours, sans inviter les amis, il dit que c'était si sinistre d'être à si peu et sans public qu'il ne le refera pas.

Ah ben ça s'appelle même plus un concert, si ?
 
En Décembre, on a réussi (en respectant les consignes sanitaires du coin évidemment) à faire quasi 2 fois salle comble (200 places environ). Bien sûr, pas mal de proches ou connaissances, mais ça faisait un bien fou d'avoir une audience !