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Broussard, le "tombeur" de Mesrine, met en cause le film
Dans un entretien à l'Express, mis en ligne mardi sur son site internet, l'ancien policier affirme que les faits sur la mort de Mesrine, rapportés par le film, "sont présentés de façon mensongère et partisane sans que cela ne suscite de réactions du côté des pouvoirs publics".
"Au delà de ma seule personne c'est la police dans son ensemble qui est salie" et de "nombreux anciens collègues (...) m'ont fait part de leur ras-le-bol", dit M. Broussard.
"De ce point de vue, nous ne pouvons que regretter le silence radio du ministère de l'Intérieur", ajoute l'ex "grand flic".
Il rappelle que la Cour de cassation, le 6 octobre 2006, a estimé "de façon définitive" que les policiers étaient en "légitime défense" quand Mesrine a été abattu par ses hommes à Paris.
Il conteste qu'un "coup de grâce" eut été porté à Mesrine par un policier, d'une balle dans la tête comme le montre le film, une "invention", de la "diffamation", selon lui.
Il se réserve d'ailleurs "le droit d'engager des poursuites" notamment contre des émissions de télévision où, dit-il à l'Express, il a été par exemple traité de "psychopathe".
Un mois après le succès en salles de "Mesrine, l'instinct de mort", est sorti le 18 novembre sur les écrans "Mesrine: l'ennemi public numéro un", le deuxième volet.
Ils sont signés tous deux par Jean-François Richet, l'acteur Vincent Cassel jouant le rôle de Mesrine, Broussard étant campé par Olivier Gourmet.
http://fr.news.yahoo.com/2/2008112 [...] 4785e.html
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