Reprise du message précédent :
Si mais ils refont toutes les maquettes je pense. C'est vrai que c'est chouette.
Je vois qu'il y'a un Crumley début Février  

Lu Demain j'arrête de G. Legardinier. Quelqu'un peut m'expliquer l'engouement général pour cet auteur ?

Facile : les chatons en couverture.

Moi aussi je l'ai lu, je suis restée "perplexe" et du coup je me suis arrêtée là avec cet auteur. Ce n'est pas catastrophique non plus, je ne regrette pas de l'avoir lu, mais c'est du genre vite-lu-vite-oublié.

- Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline
 
Un monument de la littérature où Céline expose sa vision très critique, sombre et pessimiste de l'humanité avec malgré tout aussi un certain humour (très noir).
Assez désespéré et déprimant comme livre (même si certains diraient qu'il est surtout très réaliste).

J'ai terminé les 6 tomes des Rois maudits, et j'ai commencé le 7eme mais je n'accroche pas. Quelqu'un peut me dire si cela vaut le coup de continuer ou si l'on peut rester sur les 6 premiers pour la compréhension de l'histoire ? J'avoue je n'aime pas laisser un livre commencé, mais là depuis 1 mois je traîne sans avoir fait mon choix.

Je suis certes un très petit lecteur mais je peux dire que j'ai trouvé ça même assez "naze"
Classique genre roman de plage

Le 7 tome fait l'unanimité comme quoi il est très dispensable. Comme toi j'ai tenté et lâché au bout de 40 pages

J'en suis au début du tome 4 (La Loi des mâles). J'aime bien comment Druon ne s'embarrasse pas de suspense, chaque meurtre est annoncé dès le titre du chapitre, voire celui du tome
Pas de plot twist ou de cliffhanger à la con, rien que de l'intrigue pure et dure.

Du coup j'ai eu pour Noël des bouquins d'Histoire sur les Capétiens et la guerre de cent ans

Jane freaking Eyre.
Purge, comme le veut l'expression consacrée.
Un bon petit conte des familles avec des relents de shoujo, le tout servi sur un lit bien copieux de tournures alambiquées, circonvolutions mielleuses, d'interactions sans intérêt. Sans oublier les coïncidences mystiques - je passe sur les interventions divines - qui feraient passer Grey's anatomy pour un monstre de cohérence.
Nan franchement, c'était pas ma guerre, ce livre.
J'aimerais en dire plusse mais mes forces m'abandonnent.

Oula sortons les sacs de sable, tous aux abris

Ah ben chu dedans et ça me plaît bien pour le moment.

Je vais lui donner sa chance jusqu'à la page 100 ensuite si je ne suis pas convaincu, j'attaque Les Cheveux de Bérénice

J'ai enfin reussi à chopper "Fourmis" de Werber. Sa donne pas mal, bonne intrigue avec une histoire en parallèle: avec des humains et avec des fourmis. On crève la dalle de connaitre la fin. J'imagine que ces deux petits mondes vont se rencontrer au final. Me reste une trentaine de pages à lire.

J'avais bien aimé le premier mais j'ai trouvé la fin chiante. Le deux ne m'a pas plus inspiré que ça et le 3 était carrément ridicule.
 
L'intérêt principal du premier pour moi était d'en apprendre plus sur le fonctionnement des fourmis et des fourmilières.

Werber, plus tu avances, plus c'est mauvais.
Les Fourmis & Les Thanatonautes sont sympa.

C'est valable au sein d'un même livre d'ailleurs, cf les Thanatonautes

Fini American Psycho : j'avais lu que pas mal de monde trouvait les énumérations de marques assez pénibles, perso j'ai trouvé que ça mettait bien dans l'ambiance de cette recherche de perfection compulsive qui rend cinglé, c'est très prenant mais les scènes gores sont bien gerbantes.

 
J'ai commencé par le film   je pensais que le livre aménerait des réponses à mes interrogations, mais non. Et puis cette scène   lol

On va même pas relever en fait, il a l'air perdu pour la science

Disons tout de même que c'est un roman que je relis quasiment tous les ans et dans lequel je trouve à chaque fois des motifs d'émerveillement. Il contient tellement plus que cette histoire.

La même
Bon en même temps j'ai jamais vu Grey's Anatomy, je n'ai pas de référence pour la comparaison

Cœur de chien. C'est drôle, c'est franc du collier, c'est sympa, ça se lit bien. Ça m'a rappelé Le Double, en bien. On atteint pas l'absurdité fantastique du Maître et Marguerite mais c'est malgré tout bien perché.

 
Bon, weekend à Zuydcoote, ça fait 3 soirées que j'essaie de m'y mettre, mais je n'accroche vraiment pas. La succession de dialogues sans queue ni tete n'ayant rien à voir les uns avec les autres me pose souci.
Je jète l'éponge.  

Quelqu'un a lu ça ? (et peut me dire si c'est bien, ça envoie un peu du rêve comme titre)

(Caravage par le détail, bande de proxytaffés des fêtes)

Pas lu.
Mais j'achète  

Je viens de finir :"Puissance du mythe " de Campbell. J'ai vraiment adoré, cette remise en perspective de soi même.
Vous avez des conseils de bouquin dans le même style ?

Le héros aux mille et un visages du même auteur  

Je pensais à un autre auteur, car j'ai déjà prévu de commander celui là.

Pour commencer les classiques dans la littérature Russe que choisiriez vous ?
 
Merci

Hop, c'est le moment de la rétrospective 2016
 
Aude de Tocqueville - Atlas des Cités Perdues : la plupart des histoires urbaines qui sont exposées sont relativement connues, mais les textes sont sympas quand même, bien que l'ensemble soit un peu avare en illustrations.
 
Christophe Brusset - Vous êtes fous d'avaler ça ! : intéressant même si on ne découvre finalement pas grand chose d'inédit dans ce qu'il raconte au sujet des bidouillages de l'industrie agro-alimentaire.
 
Mykle Hansen - Au secours ! Un ours est en train de me manger ! : l'anti-héros cynique à souhait est censé servir une histoire un peu comique, mais j'ai trouvé ça finalement bien creux.
 
Arthur Koestler - Le Zéro et l'Infini : destin brisé d'un héros révolutionnaire pendant les purges staliniennes, le récit est pour le moins poignant et assez perturbant.
 
Claire North : Les quinze premières vies d'Harry August : une idée marrante (les personnages revivent entièrement leur vie à chaque incarnation, en étant du coup capables de modifier leur destin) sur laquelle se greffe une intrigue plutôt bien foutue.
 
Hubert Monteilhet - Intox, 1871-1914, La presse française en délire : un survol souvent comique des articles parfois délirants des journaux de l'époque, mais qui finit malheureusement dans une sorte de pamphlet radoteur et un peu hors de propos.
 
Svetlana Alexievitch - La guerre n'a pas un visage de femme : très bien écrit, évidemment bourré d'histoires poignantes sur la période (Seconde Guerre Mondiale en URSS).
 
Charles Bukowski - Souvenirs d'un pas grand-chose : autobiographie plutôt drôle, non content de galérer déjà pas mal au quotidien il se retrouve en prime régulièrement impliqué dans des bagarres de pochtrons assez mémorables.
 
Tim Willocks - La Religion : Très cru, parfois même un peu trop voyeuriste dans le récit des batailles, mais avec au moins le mérite raconter assez exhaustivement le Siège de Malte, un épisode pas forcément très connu de la résistance aux conquêtes ottomanes.
 
Selden Edwards - L'incroyable histoire de Wheeler Burden : une variation un peu farfelue sur le thème du voyage dans le temps, où le héros finit par croiser des ancêtres à lui dans la Vienne du début du XXème siècle, l'histoire truffée de longs flashbacks fait un peu penser à du Irving, mais il manque quand même un petit quelque chose pour donner envie de lire la suite.
 
Donald Westlake - Et vous trouvez ça drôle ? : un des derniers épisodes de la série des Dortmunder, toujours aussi bon, peut-être pas le meilleur mais ça reste chouette à lire.
 
John Dickie - Delizia ! Une histoire culinaire de l'Italie : intéressant, ça remet bien à leur place un paquet d'images folkloriques de la cuisine italienne.
 
John Varley - Persistance de la vision : de la SF transhumaniste assez débridée, avec mêmes quelques nouvelles un peu poétiques.
 
Umberto Eco - Numéro Zéro : l'histoire des fausses révélations concoctées par des pseudo-journalistes fait un peu trop penser au Pendule de Foucault, mais c'est bien mené et parfois comique.
 
Paul Auster - La musique du hasard : le fatalisme du héros aurait pu le rendre rapidement agaçant, mais le talent de l'écriture fait facilement oublier ça.
 
Vladimir Bartol - Alamut : pas récent, du coup l'orientalisme d'opérette de certaines scènes fait un peu sourire, mais ça fonctionne plutôt bien malgré certaines ficelles un peu grosses.
 
Nikos Kavvadias - Li, suivi de De la guerre et À mon cheval : petites nouvelles avec une belle écriture, à la fois douce-amères et pleines d'humanisme.
 
Donna Leon - Le garçon qui ne parlait pas : une vision originale de la Venise populaire, racontée au travers d'une enquête policière, ça donne envie de jeter un œil aux autres opus des aventures du commissaire Brunetti.
 
Arto Paasilinna - Le lièvre de Vatanen : drôle, tendre et farfelu, ça donnerait presque envie de tout plaquer pour aller se perdre dans les forêts finlandaises.
 
Chuck Palahniuk - Damnés : on y retrouve la patte habituelle de l'auteur, avec la dose quasi-obligatoire de trash et de sexe, mais le résultat tourne à l'auto-parodie fort dispensable.
 
Rick Bass - Toute la terre qui nous possède : des récits des confins du Texas un peu contemplatifs, parfois trop verbeux mais toujours écrits avec talent.
 
Umberto Eco - Confessions d'un jeune romancier : pas mal d'anecdotes pour expliquer la genèse de plusieurs de ses romans, dommage qu'à la fin il s'enlise à vouloir nous étaler sa marotte des listes en tous genres.
 
Jean-Paul Didierlaurent - Le liseur du 6h27 : frais et léger, ça ne bouleversera pas votre vie mais c'est optimiste et agréable à lire.
 
Jean-Loup Chiflet - Les mots qui me font rire : parfois laborieux, drôle de temps en temps, l'histoire des bizarreries linguistiques françaises est mieux racontée par d'autres auteurs, mais celui-ci s'en tire au final honorablement.
 
Christopher Latsch - La révolte des élites et la trahison de la démocratie : un peu fouillis mais très intéressant, avec des exposés volontairement provocateurs, seule la fin qui sent le règlement de comptes avec les psychanalystes est un peu indigeste.
 
William Boyd - Armadillo : le train-train quotidien d'un expert en assurances qui se délite petit à petit, c'est bien mené malgré le point de départ un peu terne.
 
Christopher Clark - Les somnambules, Été 1914, Comment l'Europe a marché vers la guerre : magistral exposé, avec une écriture qui rend très prenants les aspects les plus complexes de l'escalade vers la Première Guerre Mondiale, même si on sent parfois que certains jugements sont à la limite de la partialité.
 
* 3 coups de cœur : Le lièvre de Vatanen, Toute la terre qui nous possède et Persistance de la vision
 
* 3 déceptions : Au secours ! Un ours est en train de me manger !, L'incroyable histoire de Wheeler Burden et Damnés

Cool !
 
(Par contre Le liseur du 6h27 c'est de Jean-Paul Didierlaurent. )

Oups, il manquait une relecture

Faudrait que je prenne Le lièvre de Vatanen à l'occasion. Celui-là et L'ours du pasteur aussi. J'ai l'impression que ce sont des bons, et le dernier que j'ai lu était sans plus (Les prisonniers du paradis).

Je me disais aussi, ça fait longtemps que j'attends  
 

 
S'il meurt et que Brandon Sanderson écrit la fin, à mon avis ça va faire bizarre

Je dirais :  

• Dostoïevski avec Crime et châtiments et Les démons
• Ivan Gontcharov avec Oblomov
• Michaïl Lermontov avec Un heros de notre temps
• Mikhaïl Boulgakov avec Le Maître et Marguerite

C'est ce qui me vient en tête.

C'est un des moins bons de l'auteur.
 
A+,

On peut ajouter Les Nouvelles pétersbourgeoises de Gogol aussi.

Sinon honnêtement j'ai pas fini Guerre et Paix encore mais c'est un des meilleurs trucs que j'ai lus, faut simplement s'accrocher les deux premiers chapitres pour bien repérer qui est qui et ça roule ensuite.

J'ajouterai du Pouchkine, avec Eugène Onéguine ou éventuellement La Fille du Capitaine (plus picaresque et léger).

Les démons c'est chaud pour commencer je trouve. L'idiot me paraît plus accessible. Tous comme les frères Karamazov.
Sinon j'ai voulu prendre Guerre et Paix en flânant à Gibert, j'ai regardé trois éditions, trois traductions différentes (serviteur devient esclave ) et même le titre n'est pas le même.

J'ai lu 20 livres cette année, je voulais en faire 2 par mois, donc pas loin, mais raté...

Lectures préférées (pas dans l'ordre):

Une histoire de tout ou presque - Bill Bryson
Vulgarisation scientifique très divertissante. Ca a presque 10 ans, donc pas à la pointe complètement, mais comme on parle plus des scientifiques et de petites histoires concernant leurs travaux que de concepts de science dure, ça passe. Et avec en filigrane des messages importants sur la méthode scientifique.

Lolita - Nabokov
On ne présente plus Lolita. C'es superbe ! Lu en anglais, la prose de Nabokov captive, et le protagoniste est repoussant à souhait. Très bien.

Magellan - Zweig
Beaucoup conseillé sur ce topic, je ne peux qu'approuver. Son "Marie-Antoinette" est dans ma liste d'envie Amazon.

Abattoir-5 ou la croisade des enfants - Kurt Vonnegut
L'apocalypse des bombes incendiaires sur Dresde, un vétéran halluciné, des sauts dans le temps, des réalités troubles... Le tout pour souligner l'horreur. Un style super, au passage, on se laisse prendre tellement vite par le rythme en va-et-vient.

Note vraiment négative / pire lecture de l'année :

Le cygne noir - Taleb
https://www.youtube.com/watch?v=PuCRGsC9XhU

Cette année et celle d'avant, j'ai quantifié un peu, noté des points de données qui pouvaient être intéressants... (j'ai une feuille de calcul, et tout !)

--> En moyenne 16.5 jours pour achever un livre.

--> 100% d'auteurs hommes (j'étais à 93% l'année dernière).

--> 6863 pages (+39% par rapport à 2015).

--> Nombre moyen de pages lues par jour :
          pour les romans : 40
          pour le reste : 20

Edit: altération.

C'est pas une russe mais une lituanienne (soviet powa). Ceci étant posé, j'aime beaucoup ce qu'écrit Sepetys. Style simple et efficace sur des sujets lourds.