Reprise du message précédent :

 
je suis bien d'accord.

Clair!
A+,

Ah, j'aime pas quand c'est des gosses

Soit ils sont cons, soit on écrit toujours genre ils sont ultra mature et du coup je trouve pas ça réaliste

'fin j'vais jeter un oeil quand même

Enfin l'ile c'est vraiment un des rares conseillé ici qui m'a globalement déplu, que ça ne se reproduise pas

[quotemsg=32751870,19202,863209]Ah, j'aime pas quand c'est des gosses
 
Soit ils sont cons, soit on écrit toujours genre ils sont ultra mature et du coup je trouve pas ça réaliste /quotemsg]
 
t'inquiète pas trop pour ça à mon avis.  

J'aime pas les gosses

Et pourtant, c'est pas super bien écrit.

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
Je crois que c'était moi Je m'en souviens pas très bien mais j'avoue ne pas comprendre ta critique.
 
D'une manière générale j'aime beaucoup les récits/romans de voyage, naufrage, survie, exploration, donc forcément ça aide

Sa Majesté des mouches n'est pas du tout dans le même registre, le naufrage et la survie ne sont qu'un prétexte. Le film (Peter Brook) est très beau aussi, bien qu'un peu court forcément.

Moi aussi, je suis friand de ce genre de chose, mais la j'ai pas eu le déclic. C'est trop convenu, on ressent pas assez l'isolement.
 
ça m'a beaucoup fait penser à l'ile au trésor sur beaucoup de point, mais j'ai trouvé ce dernier bien meilleur, bien plus captivant.
 
 
La.... j'sais pas, pas pu accrocher. Surtout que le héro m'agace à toujours chouinasser.

J'ai terminé Gagner la guerre de Jaworski, j'avais bien aimé Janua Vera et celui-ci a d'excellent retour donc allons y.

Au final je suis quelque peu déception. Je m'attendais à de la grosse intrigue politique, un truc d'envergure dans une république travaillée tous ça et en fait non. Au début ça commence bien, on découvre un tueur froid, intelligent et machiavélique au service d'un grand politique manipulateur de talent, je me dis que 700 pages la dessus ça va donner, malheureusement non.

Finalement on suit l'aventure de cet assassin présenté comme une ombre, le meilleur des meilleurs, mais qui se révèle une catastrophe ambulante mais s'en sort seulement grâce à ses talents de combattant et du bol. Il passe son temps à faire les pires bourdes et mauvais choix, mais attention il est en conscient car on est prévenu à chaque fois "je savais que c'était une connerie mais j'y vais quand même" "bon normalement un assassin de la guilde ne doit pas faire ça mais là je le fais, ah mince boulette", etc...
En soit c'est pas grave, sauf que ça m'a un peu ruiné la crédibilité du perso qui est quand même le héros du livre et sa présentation de départ qui était parfaite. J'en retire surtout l'image d'un bourrin.

Second point concernant les intrigues politiques, les événements font que notre excité se retrouve plus ou moins écarté de la scène, ça devient donc plutôt les aventures de notre héros ballotté par les conséquences de ses actes, même si le sujet revient plus ou moins périodiquement ça reste périphérique.

Sur le style d'écriture, au départ j'ai été gêné par des tournures inutilement "je me la pète avec des mots compliqués" mais on s'habitue, c'est aussi (souvent) assez "familier" comme langage, le caractère du personnage principal le voulant.

Notez que c'est pas un mauvais bouquin, c'est bien écrit, l'univers, inspiré des états Italien comme Venise est travaillé, pas trop fantasy, dynamique, scénario bien foutu,... Je m'attendais à autre chose en fait et ça me casse un peu l'effet du livre.
Je me faisais le parallèle avec ma série en cours, Fortune de France, et sur le même thème du perso annexe qui est pris dans les intrigues politique de la cour c'est largement supérieur, autant pour les personnages, l'écriture, l'intrigue que l'humour. A la défense de Jaworski, lui a complètement imaginé son univers (même si inspiré) alors que Merle s'inspire largement de la réalité.
Ça vaut pas un bon Dumas non plus niveau croisement du fer ou vendetta.

 
justement, j'ai perso beaucoup aimé, parce que non seulement ça colle très bien (à mon sens) à l'univers baroque, mais en plus ça nourrit le côté pauvre branleur du héros, qui a tout de même un sacré balai coincé dans le fondement et doit tenir sa dague main gauche avec le petit doigt en l'air.  

Je ne te connais plus

Bah moi j'l'ai fini hier justement Gagner la guerre. J'avoue que j'lis rarement des bouquins d'intrigue politique, mais là en l’occurrence j'ai trouvé ça très bien ficelé. En tout cas, j'étais parfaitement incapable de deviner ce qui allait se passer 5 ou 10 pages plus loin.
Moi ça fait clairement partie de mes gros coups de cœur de cette année.

Ah ça m'a pas dérangé non plus. C'est le style "je m'écoute écrire", comme je l'ai lu ailleurs, qui m'a un peu irrité au départ.
Ton retour et d'autres avaient placé la barre en peu haute   Je m'attendais à autre chose, je pense que mon retour aurait été plus positif sans ça (et encore mieux si le héros était pas présenté comme un gars malin et intelligent).

ça reste un de mes coups de coeur de cette année, la barre est à la bonne hauteur

Enfin c'est dommage si t'as pas aimé. Les gouts ne sont pas universels. Et parfois aussi on aborde "mal" un livre, et c'est foutu jusqu'a la fin

J'ai aimé, je mettrais un 7/10  

Une note, choppez le  
 
 
C'est peu quand même  
'fin spagrave, généralement on est plutôt d'accord, je t'autorise un écart

 
Non, connais pas. Mais ça a l'air bien, je l'ai rajouté à ma liste  

Sans compter que le fait que les personnages soient des enfants rend justement le roman encore plus éprouvant pour le lecteur adulte !

Jamais lu, j'ai toujours cru que les gens l'avait lu jeunes (même si apprécié et retenu), je retiens sur ma liste de lecture.

Y a It de Stephen King aussi qui répond à ta description sur ma liste, tu viens de me motiver pour les vacances

Je viens de finir La douce de Dostoïevski. C'est plus une grosse nouvelle qu'un petit roman. L'originalité de la chose réside dans le fait que Dosto (oui j'l'appelle par son petit nom) nous livre non pas un récit structuré classiquement mais les pensées brutes d'un homme. Celui-ci vient de perdre sa femme, il est donc un peu troublé. Du coup la structure même du texte est chaotique : des phrases inachevées, des points de suspension toutes les deux lignes,etc... Puis peu à peu les idées de ce monsieur se clarifient, il parvient à mettre de l'ordre dans sa confusion. Alors, il revient sur les évènements marquants de sa vie, jusqu'au drame.
C'est certes un peu plombant, mais c'est très très bien écrit.

avant de donner un rein afin de faire l'acquisition des histoires naturelles de pline (mille tomes à quarante euros la lourde) j'ai pris un succinct résumé chez folio classique. très franchement, la géopolitique mondiale de l'époque me fait chier, alors je suis passé directement aux animaux.  
c'était bien ce que je cherchais; c'est à la fois touchant, pitoyable, ça sent l'histoire de taverne au gros vin et à la fois les rêves gentils des poètes. c'est complètement débile, et ce qui est à peu près compréhensible (tout le monde n'a pas un éléphant chez soi, alors on peut croire qu'ils se cassent les défenses pour donner leur ivoire aux chasseurs, et qu'ils se battent avec des dragons), autant le délire s'étend à d'autre animaux un peu plus classiques.  
c'est chouette si on s'interesse au moyen-âge, vu que beaucoup de ces LdD (légendes du désert) ont intégré les bestiaires médiévaux.  
ça vaut et un livre de Prévert, et un Benny Hill. curieux.

si tu veux chopper une licorne, faut d'abord trouver une vierge, c'est moins évident, de nos jours.

 
c'est un forum de geeks, ici, ça doit bien se trouver quelque part.  

Il a écrit unE vierge.  

Alors que je suis en plein bouquin et que j'en ai plusieurs autres en attente, je rentre chez mes parents et je ne peux pas m'empêcher de me laisser alpaguer par de nouveaux livres qui me font de l'oeil.
 
Ca commence par Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Je l'avais déjà lu il y a bien longtemps, mais en partie seulement. Je le relis d'une traite. C'est fort bien . Ca m'a fait prendre conscience de ma chance d'être un Béta. Je suis bien content d'être un Béta ! Je ne travaille pas aussi dur qu'un Alpha, mais je suis tellement supérieur aux Gamma et Delta ! Sans parler des Epsilons de kaki vêtus, quelle horreur le kaki
 
Ensuite transition naturelle vers Shakespeare. De ce type je ne connaissais que La Mégère apprivoisée, bien drôle dans mon souvenir, avant de mettre la main sur une version bilingue de Hamlet. Alors là, je suis bluffé  . Outre une dramaturgie au cordeau, la langue, la langue est une vraie merveille.  Incroyable. Je comprends pourquoi Shakespeare a tant fait parler de lui. C'est fort, c'est beau, c'est imagé, c'est spirituel, ça danse sur la langue... je ne sais pas si tous les auteurs britons de l'époque s'exprimaient comme ça, mais là c'est de l'art. Du coup, hors de question de lire du Shakespeare traduit, on perd tant de choses. Hors de question de le lire en anglais aussi parce que c'est incompréhensible, déjà que je suis loin d'être bilingue en anglais actuel. Bref il va falloir mettre la main sur d'autres versions bilingues du genre.
 
Et là j'ai un Dos Passos qui me fait de l'oeil, un Cendrars, sans parler du Seigneur des Anneaux et de Bilbo le Hobbit (si j'arrive à remettre la main dessus). Je vais encore repartir avec plus de choses à lire que je n'en ai apporté.
 
Par ailleurs on en parlait il y a quelques pages, j'ai vu la pièce Des Fleurs pour Algernon au Studio des Champs-Elysées. Adaptation très réussie du bouquin, très intelligente, très bien jouée. Ca m'a fait le même effet que le bouquin    
 
Seul bémol, dans la salle il n'y avait que des petites vieilles et de mignonnes jeunes filles (j'ai découvert que la classe sociale Alpha Plus pouvait engendrer des rejetons de fort belle facture   , si j'avais su je me serais habillé convenablement, bref), à l'exception d'un et unique type d'un mètre quatre-vingt dix qui était assis juste devant moi. J'avais envie de lui arracher la tête, ne serait-ce que pour une heure et demie.
 

Alcibiade de Jacqueline de Romilly, pour ma part.
 
J'en profite pour saluer la mémoire de l'ancienne académicienne, décédée en fin d'année 2010. Livre très intéressant car je ne connaissais d'Alcibiade que peu d'éléments ; son évocation dans Le Banquet de Platon (livre fantastique et d'une richesse salutaire sur le thème de l'amour, dont les différentes couches de lecture me fascinent encore) et les informations historique le concernant glanées ici et là. Ce n'est évidemment pas un roman sur le personnage historique, mais une plongée dans son parcours homérique, sa traitrise et ses interactions avec ses ennemis d'Athènes et de Perse. Un héros/anti-héros vraiment haut en couleur, à une époque qui ne l'est pas moins !

Drapal... Je découvre ce topic seulement maintenant.

Ces dernières semaines:

Voyage au bout de la nuit de vous savez qui. Je me demande pourquoi je n'ai rien lu de Céline avant et j'ai vraiment l'impression d'être passée à coté de quelque chose (ouf que je me rattrape maintenant, donc ). Je ne vais pas en dire plus que ce qui a déjà été dit sur ce livre.

Le style est remarquable, l'auteur arrive à retranscrire du langage parlé à l'écrit tout en nuance et en subtilité, entre argot et point de suspension. On suit les aventures de Bardamu, qui est une caricature et un mélange de sentiments contradictoires, d'abord dans l'absurdité de la guerre, puis au milieu des terres d'Afrique, face aux buildings américains pour finir dans un dispensaire de banlieue parisienne. Mais le personnage principal est surtout un prétexte pour nous exposer un tour d'horizon de la raison humaine: une fois que le récit quitte la guerre, c'est du pareil au même puisque pour les pauvres, c'est toujours la guerre.      

Je pense que c'est un bon roman pour débuter Céline. Je ne l'ai pas lu le reste mais on m'a dit qu'au fur et à mesure, le style s'affirmait de plus en plus et j'ai déjà eu mal à plonger dedans à cause de l'écriture. Mais une fois passées les 50 premières pages, je n'ai pas pu le lâcher La traversée et le passage sur l'Afrique sont grandioses.
Par contre, je ne le recommande pas si on est un peu déprimé. Il faut bien y réfléchir avant de lire le texte, réfléchir à ce qu'on est capable de voir et d'entendre à propos de sa propre misère, de la misère humaine et de ses impasses. Je vais continuer avec Mort à Crédit.  

Plus contemporain, j'ai poursuivi avec Strummerville de Bruno-Clément Petremann. Premier roman de l'auteur, qui a suivi des études de droit banales pour faire un métier qui l'est moins: directeur de prison. L'histoire concerne un jeune étudiant parisien dans les années 70 qui, suite à une action contre le GUD qui tourne mal, fuit en Angleterre et devient le roadie du groupe The Clash.

C'est une histoire purement fictive évidemment, mais j'ai plus eu l'impression de lire les fantasmes couchés sur papier de l'auteur, fan de la première heure du groupe punk, qu'un réel roman: les personnages ne sont pas approfondis, des critiques d'album sont glissées au fil de la lecture de manière un peu anachronique, la montée en puissance du rock anglais et la situation de l'Angleterre dans les 80's sont traitées de manière très superficielle (alors que c'est qui m'avait décidé à acheter le livre). La partie sur les prisons françaises relève un peu le niveau, très fouillée, documentée (forcément vu le métier de l'auteur ) et m'a même fait arracher une larme.  

Bref, je ne recommande pas sauf aux fans du groupe The Clash (ce que je ne suis pas du tout ! )  

En ce moment, je suis en plein dans The Great Gatsby de F. S. Fitzgerald en anglais. J'aime bien pour l'instant mais trop tôt pour en parler.  

Personnellement je pense qu'il a touché le top dès le début et après il a essayé de reproduire ça, sans jamais y arriver... Après il joue trop sur les petits points et son argot... C'est lassant...

Alors qui a eu des livres à Nowel ? Satisfaits, pas satisfaits ?

Carrément :
 

 

 
 

Han, veinard. Bon, j'ai eu de la thune, vais pouvoir me payer plein de trucs chez ombres blanches  

Alors la cachaça Engenho da Vertente ?  

/ crosstopic

- Le 6e Continent, de Daniel Pennac (mon idooooole ! )
- Cavalier seul, le dernier Lucky Luke (scénario de Benino Buenaquista et... Daniel Pennac)
- Le Chat erectus (Gelluck, of course)
- Le coffret DVD des Carnets de route de François Busnel. Si, si, c'est comme des livres : le journaliste a sillonné les USA d'est en ouest en rencontrant au passage tous les principaux auteurs américains, avec des heures d'interviews, des kilos de références (et donc de livres supplémentaires dans la LAL, la PAL, et toutes ces sortes de choses... ). Ca passait sur France 5 l'année dernière, j'en ai loupé plusieurs, je n'ai pas réussi à en enregistrer encore plus, voilà qui est réparé !

Selon moi, le récit des années de guerre (D'un château l'autre, Nord et Rigodon) est tout aussi puissant que le Voyage...  

Délicieuse, un petit goût de fumé, un petit goût d'herbe, ça change vachement du rhum "habituel" (Guadeloupe et Martinique en général chez moi).
J'ai bien voyagé, du coup, je mets un 9

 
 
Je te l'avais bien dit que c'était une excellente boutanche.    Dommage qu'elle ne soit pas en pyrex.
 
Pour en revenir au topic, sinon la modération va sévir    le bouquin consacré l'Astrance est très beau iconographiquement parlant. Il y a un tas de recettes qui te rendent tout petit d'humilité. Et il est passionnant de lire les hésitations, les questionnements d'un grand chef face aux ingrédients. On sent toute la réflexion que le chef Pascal Barbot suit pour créer un plat. La classe.

Selon moi non. C'est bien écrit, mais ça m'a pas vraiment intéressé. Plutôt lire Casse-Pipe.
A+,

Un titre pareil laisse craindre que l'ouvrage soit sponsorisé par la margarine Astra...  
A+,