Reprise du message précédent :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=363112
 

Vrossi, tu t'es inscrit sur la liste yahoo ?

 
 
non, tu peux me dire son nom?

Je l'avais mis (page 8)

 
 
ça me revient maintenant  

drapal j'ai vu un article dans libération pas lu enocre mais en gros ils disent qu'un commisssaire européen à visité la Tchechenie et à constater une situation de retour à la normale mais bien sûr  

ça doit être l'article que vrossi a posté hier

lol j''étais ko yep c'est l'article juste au dessus

 
Le Premier ministre tchétchène pro-russe démissionne

Tchétchénie : mettre un terme au silence

Par André Glucksmann, Václav Havel, Prince Hassan bin Talal, Frederik Willem de Klerk, Mary Robinson, Yohei Sasakawa, Karel Schwarzenberg, George Soros et Desmond Tutu
 
 
L’observateur de bonne foi éprouve de grandes difficultés à percer le huis clos qui isole la Tchétchénie du reste du monde. Combien de morts dans la population civile en dix ans de guerre ? Au moins 100.000, au plus 300.000
selon les estimations des ONG. Soit un civil sur dix ou sur 4. Combien de votants aux élections de Novembre 2005 ? Entre 60 à 80% selon les autorités russes, 20%, estiment les témoins indépendants. Le black out qui
règne sur cette parcelle de Caucase interdit toute évaluation chiffrée des ravages d’un conflit que chacun sait impitoyable.
 
La censure ne masque pas l’horreur. Sous nos yeux, une capitale (Grozny, 400.000 habitants) a été rasée pour la première fois depuis 1944 quand Hitler punit Varsovie. L’étiquette « lutte anti-terroriste » ne saurait
coiffer une telle inhumanité. L’État-major russe prétend lutter contre une poignée de terroristes qu’il chiffre entre 700 et 2000 combattants. Qu’aurions-nous dit si le gouvernement anglais avait bombardé Belfast, ou
le gouvernement espagnol Bilbao, sous prétexte de réduire l’IRA ou l’ETA ? Le sac de Grozny, des villes et des villages de Tchétchénie se repaît du silence mondial. Les femmes, les enfants, tous les civils tchétchènes
sont-ils moins dignes de respect que le reste de l’humanité ? Sont-ils encore considérés comme des êtres humains ?
 
Rien n’excuse notre planétaire silence.
 
1/ Il en va de notre morale la plus élémentaire. Comment accepter le viol des filles enlevées par les troupes d’occupation ou leurs milices ? Pourquoi supporter le meurtre des enfants et le rapt des garçons,
torturés, brisés et revendus, vivants ou morts, à leur famille ? Et les camps de « filtration »? Et les « fagots humains » ? Et les villages décimés pour l’exemple ? Quelques ONG et journalistes courageux, russes ou
occidentaux, témoignent des forfaits innombrables. Nous ne pourrons pas dire « nous ne savions pas».
 
2/ Il en va du principe fondamental des démocraties et des états civilisés : le droit à la vie des civils, la protection due à l’innocent, à la veuve et à l’orphelin. Les accords internationaux et la charte de l’ONU
obligent. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes n’implique pas le droit des gouvernants à disposer de leurs peuples.
 
3/ Il en va de la lutte anti-terroriste elle-même. Qui ne s’aperçoit que l’armée russe joue les pompiers pyromanes ? Au bout de dix années de répression à grande échelle, le feu, loin de s’éteindre, s’étend, franchit
les frontières, embrase le Nord Caucase et ensauvage les combattants.
 
4/ Il en va du réalisme politique et du bon sens. Allons-nous longtemps ignorer que, brandissant l’épouvantail du « terrorisme tchétchène », le gouvernement russe supprime les libertés acquises à la chute de l’empire
soviétique ? Reprise en main des mass media, lois contre les ONG, renforcement de la « verticale du pouvoir », la guerre camoufle et motive le rétablissement d’un pouvoir central sans contre-pouvoirs qui le
limitent, c’est-à-dire : couvre le retour à l’autocratie.
 
Les guerres de Tchétchénie durent depuis 300 ans. Elles furent sauvagement coloniales sous le Tsar, quasi génocidaires sous Staline qui déporta l’entière population, dont un tiers périt dans le seul transfert au Goulag. Aujourd’hui, il s’agit, eu égard à la proportion des morts et à la cruauté des moyens, du pire conflit inaugurant le XXIème siècle.
 
Parce que nous rejetons les aventures coloniales et exterminatrices, parce que nous aimons la culture russe et que nous croyons la Russie capable de s’épanouir dans un avenir démocratique, parce que nous estimons que le
terrorisme doit être condamné, qu’il soit le fait de groupes sans état ou d’armées avec état, nous demandons que la question tchétchène ne soit plus couverte d’un mutisme complaisant. Nous devons aider les autorités russes à sortir du piège où elles sombrent aux risques et périls des Tchétchènes, des Russes et des nôtres. Il nous paraîtrait inconcevable qu’au prochain G8, réuni en juin 2006 (en Russie), la « question tchétchène » soit
évacuée d’office et ne fasse pas l’objet de discussions publiques. Au delà de nos divergences quant à l’indépendance ou non de la Tchétchénie, nous sommes tous concernés par l’épouvante d’une guerre sans fin.

vu dans un reportage
du pétrole qui suinte sur les terres, des soldats russes qui en controlent l'extraction et l'exportation ..

http://www.liberation.fr/page.php?Article=368408

Vous ne trouvez pas ça étrange, vous, que l'on qualifie de filière "tchétchène", une organisation de terroristes dont absolument aucun n'a un nom à consonnance tchétchène, et dont aucun membre n'a jamais foutu les pieds en Tchétchénie...   ?
 
 
 

Salut je dois faire un dossier sur un sujet au choix et je pensais le faire sur la Tchétchénie par contre je me demandais à quelle problématique j'allais répondre car le conflit revêts plusieurs problèmatiques est ce qu'on peut dire qu'il découle de la demande d'indépendance ou est ce juste pour flatter le nationalisme russe on sait comment Poutine s'est fait élire...
Merci pour votre aide

Je pense que la question de la problématique du conflit en Tchétchénie est trop complexe pour être débattue ou redébattue sur un simple forum. Personne ne connait vraiment la réponse à cette question. D'autant plus que le conflit dure depuis plusieurs siècles...
Tu trouveras toutes les réponses aux questions que tu te poses dans ce bouquin que tu peux te procurer dans n'importe quelle Fnac.

le conflit dure depuis des siècles mais on peut quand même se demander pourquoi après l'effondrement de l'urss les tchétchènes n'ont pas eu le droit à leur indépendance pas sinon merci pour la ref.

 
 
 
 
comme l'a dit kabale je te conseille vivement le livre dont elle t'a donné les réfèrence. il est assez court (et très abordable financièrement en plus) mais couvre la grande majorité des problématiques qui se posent à propos du conflit tchétchène. tu y verras les différentes facettes et tu seras à même de trouver la problématique qui te convient le mieux.
par exemple il y a un chapitre sur les raisons de la guerre, un sur le role des islamistes, un sur le pétrole, un sur les raisons de la poursuite de la guerre et d'autres sur les impacts du conflit sur les sociétés russes et tchétchènes.
 
le fait que la russie n'ai pas donné l'indépendance aux tchétchène est aussi abordé, dans le cadre de la politique russe vis à vis des républiques qui forment cette fédération et la crainte (non fondée) que celle ci s'effondre comme un chateau de carte par des demandes successives d'indépendance

ok merci pour les infos je vais donc me procurer ce bouquin

la démographie russe est tellement catastrophique que c'est l'avenir même de la Russie et non de la Fédération qui se pose.

En trollant un peu (et encore) on pourrait dire que la situation démographique n'est pas si dramatique si on considère le nombre d'illégaux venus des autres républiques post soviétiques
 

 
Le point que tu soulèves est intéressant. C'est une question de formalisme : lorsque on regarde le nombre de conflits intervus dans l'espace post soviétique et toujours non résolus (Transdnistrie, Nagorno Karabakh, Ossétie du Sud, Abkhazie, etc...) il s'agit presque toujours de territoires qui avaient le statut de république/oblast autonome mais pas de république à part entière au sein de l'URSS. Si ils avaient eu ce statut avant 1991 la question ne se poserait même pas, ils seraient devenus indépendants en même temps que les autres...

Compte rendu de réunion de la commission des affaires étrangères - Session du Mercredi 12 avril 2006

(Audition de représentants des associations Médecins du Monde (MDM) et Action contre la Faim (ACF) sur la situation humanitaire en Tchétchénie et en Ingouchie)

Reportage : La vie quotidienne à Grozny entre enlèvements et assassinats  
LE MONDE | 18.04.06 | 10h59
GROZNY ENVOYÉE SPÉCIALE  
Dix ans après avoir été détruite par les forces russes, Grozny répare ses ruines. Les habitants de la capitale tchétchène voudraient croire à un semblant de normalisation. Proclamée objectif numéro un du pouvoir mis en place par Moscou, la "reconstruction" est surtout visible au centre-ville, le long des quelques rues que parcourent les cortèges officiels.  
   
Rebâtis dans la précipitation, certains immeubles de l'avenue de la Victoire, l'artère centrale de la ville, n'ont de neuf que leurs façades blanches. Derrière les fenêtres rutilantes, on aperçoit les intérieurs calcinés, les toits éventrés, les murs percés par les bombes et les obus lors du siège de la ville, pendant l'hiver 1999-2000.  
"Pas besoin de refaire l'intérieur ! Ceux qui nous gouvernent n'y vivent pas", explique Aza, venue retrouver une amie au salon de thé Stolitchny. "C'est le nouveau village Potemkine !", s'esclaffe Fatima, son amie (les noms et les prénoms sont changés), dans une allusion aux décors installés par le premier ministre Grigori Potemkine le long de la Volga au moment où l'impératrice Catherine II (1729-1796) y séjournait. Les deux femmes, infirmières dans le même hôpital, disent ne pas avoir attendu les subsides des autorités pour reconstruire leurs maisons. Elles s'indignent de l'impôt de 30 % prélevé désormais sur leurs salaires mensuels de 1 200 roubles, soit à peine 40 euros, pour alimenter le"fonds" du premier ministre, Ramzan Kadyrov, en faveur de la "reconstruction".  
Fatima n'a pas du tout apprécié que Ramzan Kadyrov soit allé jusqu'à jeter 100 000 roubles (3 000 euros) par la fenêtre de sa voiture alors qu'il se rendait en pèlerinage sur la tombe d'un saint au début du mois d'avril. "C'est notre argent qu'il jette", chuchote-t-elle. A 29 ans, le nouvel homme fort choisi fin février par le Kremlin pour diriger la Tchétchénie inspire la crainte. Ne règne-t-il pas sur une milice de 5 000 hommes – les"Kadyrovtsy" – qui ont droit de vie et de mort sur tout un chacun? "Une fois dans leurs mains…", amorce Aza, qui refuse d'en dire plus dans un lieu public, par crainte des dénonciations.  
Le soir, à la veillée, au pied d'un immeuble du quartier Staropromyslovski, les langues se délient. De loin, on pourrait croire à une cour ordinaire avec ses arbres en fleur, ses bancs et son point d'eau où des jeunes filles en grande tenue, talons aiguilles, jupes longues et foulards colorés, se rangent en petits groupes, leurs seaux à la main. De près, les visages sont crispés. Ici comme ailleurs, nul n'a été épargné par les dix ans de guerre et de chaos.  
Moussa, 22 ans, a appris en rentrant chez lui un jour de 2001 que sa mère et sa sœur avaient été brûlées dans leur maison alors qu'elles s'opposaient au pillage de leurs meubles par les fédéraux. Lui-même a été arrêté deux ans plus tard avec d'autres hommes sur le territoire d'une usine désaffectée alors qu'ils faisaient de la récupération d'objets métalliques. Les soldats russes, après les avoir passés par les armes, les ont défenestrés. Moussa n'était que blessé. Jeté du troisième étage de l'usine, il a survécu. Aujourd'hui, il n'a qu'un mot à la bouche : "Strasbourg", en référence à la Cour européenne des droits de l'homme, où son dossier attend.  
Assises sur les bancs autour du bac à sable, les femmes discutent. Makka, la doyenne, raconte comment, aujourd'hui même, elle a été le témoin de l'enlèvement de deux jeunes hommes, embarqués de force en plein jour par des hommes en civil au marché. "Les gens disparaissent pour un oui ou pour un non. Le tout, c'est de les localiser et de savoir très vite à qui payer la rançon, si on veut avoir une chance de récupérer les siens vivants", rapporte-t-elle. Le reste du groupe acquiesce.  
Les parents de Boulat Tchilaev, 27 ans, sans nouvelles de leur fils depuis qu'il a été enlevé par des hommes masqués sur la route de Sernovodsk, le 9 avril, auront-ils cette chance ? Depuis ce jour, ils le cherchent, en vain. Lui et son copain Aslan Israïlov ont été aperçus par des témoins alors que, les mains liées, ils étaient jetés à coups de pied par des hommes "parlant russe et tchétchène", l'un sur le siège arrière de sa voiture, l'autre dans le coffre. L'employeur de Boulat, l'ONG russe d'aide aux réfugiés Assistance civile, cherche, elle aussi. Sa fondatrice, Svetlana Ganouchkina, a eu beau remuer ciel et terre, rien n'y a fait. "Il est sans doute aux mains des 'Kadyrovtsy'", soupire-t-elle.  
L'avocat Soupian Baskhanov déplore ces derniers temps une recrudescence des assassinats et des enlèvements, "comme c'est le cas après chaque élection", souligne-t-il. En novembre 2005, gage de la "normalisation" vantée par le Kremlin, des législatives se sont tenues. Un nouveau Parlement a été élu. Une commission a même été créée, chargée de rechercher les "disparus" (entre 3 000 et 5 000 personnes). Elle ne s'est toujours pas réunie. En attendant, et malgré le retour de la Tchétchénie "sous l'égide de la Constitution russe", selon l'expression du président russe, Vladimir Poutine, les enlèvements et les règlements de comptes sont légion, l'arbitraire règne.  
Certains anciens combattants tchétchènes, intégrés par M. Kadyrov parmi ses troupes, ne sont pas les derniers à prendre part à la débauche de crimes et de règlements de comptes, à l'image des frères Echyev, Issa et Mayerbek, lesquels, nommés à la tête du Centre antiterroriste de Vedeno (sud), n'ont eu de cesse de terroriser la région tout au long de 2005. Leur spécialité ? Attacher les gens sur leur lit, les asperger d'essence, mettre le feu. Arrêtés en décembre 2005, personne n'a plus entendu parler d'eux. Ont-ils été jugés ? La question fait sourire Mourad, colonel de la milice : "Je les ai tués de mes propres mains", persuadé d'avoir accompli une "œuvre utile".  
Depuis, le Centre antiterroriste a été démembré. Sur ses restes, le premier ministre Kadyrov s'apprête à créer deux nouvelles unités de police. Un recrutement a été annoncé. Comme beaucoup de jeunes de 18 à 25 ans, Nokha, 22 ans, espère être pris. Pour lui comme pour ses copains, l'avenir est de porter l'uniforme, se voir confier une arme, recevoir un salaire et, éventuellement, protéger les siens.

En Tchétchénie, un mal mystérieux et inquiétant frappe quatre villages
LE MONDE | 22.04.06 | 13h49  o  Mis à jour le 22.04.06 | 13h49
CHTCHIOLKOVSKOÏE (NORD-EST DE LA TCHÉTCHÉNIE) ENVOYÉE SPÉCIALE
 
Directrice adjointe de l'école numéro 2 de Chtchiolko-Zavodskaïa, un petit village du nord-est de la Tchétchénie, Khalissat aimerait bien connaître l'origine de la maladie qui l'affecte depuis le 20 décembre 2005. Ce jour-là, elle et 22 autres personnes de l'établissement (douze adultes, onze enfants), pris de violents malaises (nausées, difficultés respiratoires, pertes de connaissance, convulsions), avaient dû être hospitalisés.
 
"A la fin de ma troisième heure de cours, je me suis sentie mal, le sol se dérobait, l'air me manquait, tout mon corps tremblait. Je suis allée dans mon bureau et je me suis assise. Impossible de me relever. A ce moment, la directrice a téléphoné pour me dire qu'elle venait de conduire à l'hôpital deux autres enseignantes dans un état semblable au mien", raconte la jeune femme à la voix posée et à la mise soignée.
 
Très vite, onze enfants et neuf autres enseignants sont gagnés par les mêmes symptômes. Pour la plupart, il s'agit de femmes et de fillettes. Toutes sont conduites à l'hôpital du district. Au début, les médecins pensent à une intoxication alimentaire, mais les traitements apparaissent vite impuissants à soulager les malades, pris de convulsions. Ils sont transférés vers deux établissements hospitaliers de Grozny, la capitale. Bientôt d'autres patients y affluent, ceux de trois autres villages (Chtchiolkovskoïe, Starogladkovsoïe, Kobi), touchés par la même mystérieuse maladie. Un parallèle est alors fait avec le village de Starochtchedrinskaïa où, en septembre 2005, vingt  
personnes avaient développé les mêmes symptômes.
 
Quatre mois plus tard, ni Khalissat ni les autres ne savent quoi que ce soit sur le mal dont ils souffrent. Des analyses ont été pratiquées,  
mais les résultats ne leur ont pas été communiqués. Traitée avec "calmants et analgésiques", la jeune enseignante dit aller mieux. Elle n'a plus de convulsions, plus de pertes de connaissance, mais se plaint de violents maux de tête et ressent une fatigue physique permanente,  
assortie de troubles de la mémoire. "Je ne sais pas si je vais pouvoir continuer à travailler", se désole-t-elle.
 
Dans le village, un alignement de fermes proprettes bordées de champs où paissent vaches et moutons, les familles touchées sont consternées.  
Roza, mère d'une petite Louisa (12 ans), est inquiète. Elle dit que l'état de sa fille a empiré depuis son séjour à la clinique psychiatrique de Stavropol, où 50 malades ont été envoyés le 28  
janvier. "Depuis qu'elle est rentrée, elle ne fait que tomber, ce qu'elle ne faisait pas avant d'aller là-bas. Les médecins n'ont pas voulu dire ce qu'ils lui ont donné", explique-t-elle en écrasant ses  
larmes. Sa voisine, dont la fille est dans le même état, ne veut plus entendre parler de médecins et a préféré emmener la petite chez le "mullah" (religieux). Celui-ci lui a prescrit l'absorption d'une décoction de chélidoine, une plante toxique utilisée pour enlever les verrues.
 
Si 50 malades ont été dirigés vers une clinique psychiatrique de Stavropol, c'est parce que les autorités sanitaires et politiques, en  
Tchétchénie, privilégient la thèse d'un "stress post-traumatique" à mettre au compte des souffrances endurées par la population en dix années de guerre. Selon Moussa Dalsaev, chef du service de toxicologie du ministère de la santé tchétchène, il pourrait s'agir d'une sorte d'"autosuggestion" entre enfants, qualifié par lui de "syndrome pseudo-asmathique d'origine psychogène".
 
Des psychologues locaux évoquent une "panique de masse" et croient avoir détecté parmi les enfants des "personnalités meneuses". Une  
délégation de psychiatres de l'institut Serbski (où les dissidents étaient traités à la camisole chimique à l'époque soviétique) sont venus de Moscou pour se pencher sur la mystérieuse maladie. Eux aussi  
sont favorables à la thèse de la psychose de masse. Dans la foulée, certains sont même allés jusqu'à affirmer que les parents avaient  
poussé leurs enfants à la simulation afin d'obtenir des compensations financières, ce qui n'a fait que renforcer l'ire et la défiance des familles. Nombreux sont ceux qui, dans le village, pensent que les forces russes, installées dans une gigantesque base flambant neuve non loin du chef-lieu de Chtchiolkovskoïe, ont répandu un gaz innervant ou  
des substances chimiques. Pour ne rien arranger, les résultats de la vérification conduite par le centre russe Zachtchita, le 28 décembre  
2005, n'ont jamais été révélés.
 
Récemment, 30 enfants dont l'état ne s'est pas amélioré ont quitté le centre de réhabilitation de la ville d'Argoun, non loin de Grozny, où ils avaient été placés sous surveillance médicale. Pour eux, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et différentes ONG présentes sur le terrain réclament des examens médicaux poussés effectués hors de Tchétchénie et appellent à une prise en charge des soins psychologiques dans la petite république ravagée par dix ans de guerre. Leur voix sera-t-elle entendue ?
 
Sur les 100 personnes touchées par le syndrome, seule une fillette, Mielkhich Abdourakhmanova, 12 ans, a pu être guérie après un séjour à l'institut de pédiatrie de Moscou. Elle était parmi les plus atteintes, sujette à de fréquentes convulsions. "Son corps se raidissait, ses yeux  
se révulsaient : on ne voyait plus que le blanc", se souvient sa mère, Malika. L'organisation de défense des droits de l'homme Memorial et  
l'ONG Assistance civile ont organisé sa prise en charge. Aujourd'hui elle va bien. "Je ne veux plus qu'elle retourne dans cette école", dit la mère.
 
"Quelques familles gardent leurs enfants chez eux", rapporte Khalissat depuis son bureau à l'école. Dans les couloirs, les femmes de ménage  
lessivent le sol à grande eau. L'établissement n'a pas été fermé. Il est aujourd'hui fréquenté par 170 élèves (pour 208 inscrits). La directrice sera-t-elle mise en examen pour "non-respect des règles  
sanitaires" comme l'a laissé entendre le parquet local ? Pâle, à bout de forces, Khalissat dit ne rien savoir à ce sujet. "De cette façon,  
les autorités font comprendre aux chefs des établissements concernés qu'ils n'ont pas intérêt à faire trop de bruit autour de cette affaire,  
sinon ils seront des boucs émissaires tous désignés", explique Lida Ioussoupova, de Memorial.
 
Marie Jégo
Article paru dans l'édition du MONDE du 23.04.06

KABALE (Je ne suis ni Tchétchène, ni Musulmane, et n'ai aucune raison de défendre un connard comme Khattab ou un vendu comme Bassaiev )
 
KABALE j'ai lu ton intervention  à la page 9 , et j'ai pas aimer  la  façon
que tu as répondu sur  Bassaiev et sur Khattab ,   je ne sais pas pour qui il travail peut etre même pas , mais le seul truc que je sais c'est ils font tout pour arrêter la guerre .  Et j'aime pas quand ont traite de connard  les gens décédé (Khatab).
 
 
désolé pour l'orthographe j'ai fait le mieu possible ,  ça fait seulement 5 ans que j'apprends le français.

Khattab était un wahabite jordanien, il a repris la guerre en Tchétchénie à son compte et bien farci le crâne des combattants les plus jeunes avec ses idées extrémistes. Il voulait faire le Jihad en tchétchénie. Les combattants ne se sont pas laissé faire, et je peux te dire que les guérillas tchétchènes ont lutté contre lui en même temps que contre l'armée russe. Khattab était un récupérateur et il a sali l'image de la résistance parce que les gens s'imaginent maintenant que combattant=wahabite. Je veux bien trouver un autre nom pour le qualifier, mais je n'en penserais pas moins. Et Bassaiev a revendiqué la prise d'otage de Beslan parce que c'était un coup entre lui et le FSB, il faut être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. Maintenant c'est mon avis, je ne demande qu'à ce qu'on me prouve le contraire. C'est un vendu à la botte de Moscou, comme de plus en plus de chef de guerre tchétchènes, qui ne combattent plus pour le peuple, mais pour leurs intérêts propres.
 
Source de qualitaÿ

étonnant tout ceux que tu connais sur la Tchétchénie pourtant je suis tchétchén mais je connais pas autant de chose comme toi, on dirait que tu es né la-bas.

Comment est ce possible de recevoir des lettres, en plein guerre  je parle au sujet de Khattab (empoissonné par une lettre transmise par un messager qu’il connaissait)     alors le messager qu'il connaissait doit etre un agent FSB .

ah c'est beau de lire des livres ça donne des connaissances
 
sinon merci à toi kabale et à vrossi pour les infos sur les bouquins j'ai eu une très bonne note à mon exposé

En plus c'est inpossible de c'evader dans le batiment ou il avait prit les otages parce que le batiment devrait etre surveillé . Je paris que se sont les agents qui travaille pour poutine  qui ont çut c'évater .

nhissan tu as dus faire un exposer sur la Tchétchénie ?

c'était au choix et j'ai choisi la Tchétchénie  

ok

En fait , Kabale tu as quel âge?

c'est marrant les russes de ma classe malgré avoir voté Poutine n'ont rien trouvé à redire enfin elles m'ont aussi expliqué que y avait pas d'alternative à Poutine (tu m'étonnes vu comment il musèle les opposants)

c'est horrible se qui ce passe la bas ils tuent des  enfants et  meme des femmes.

 
 
c'est ça quoi, tu sais les russes il faut pas les croires ils mentent comme ils réspire!

avec ce qu'il y  a + haut ça relativise...
 
l'âge de kabale a quoi à voir dans l'histoire?

parce que ça m'interrésse

 
Noxcho, salam
Mon âge est marqué dans mon profil... A skolko tebe let, interesno ?...