Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
422 connectés 

 


 Mot :   Pseudo :  
 
 Page :   1  2  3  4  5  6  7  8
Auteur Sujet :

Pinochet est mort

n°10143360
Biroute
j'aime les andouillettes !:op
Posté le 13-12-2006 à 02:37:22  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Dantiste a écrit :

Un démocrate te laissera manger manger même si tu ne l'aimes pas. Un dictateur te tuera si tu oses dire que tu ne l'aimes pas.


 
tout à fait d'accord, mais tu n'as pas compris ce que j'ai dit. Ce que j'ai voulu dire, c'est que malgrès le fait que ce fut une dictature, il a apporté des trucs, comme à manger, et Allende, autant démocrate qu'il était, ne l'a pas fait (en fait si, il a juste pas eu le temps, en effet, il a lancé l'idée du Pollo a lo pobre, afin que chacun puisse manger de la viande, et maintenant, c'est un plat que l'on trouve partout au chili, dans n'importe quel restau de bord de route)
 
sinon, j'ai lu le forum des cathos vengeurs, enfin je me suis vite arrété pour aller vomir...
nan mais ce sont des fous furieux????? Pinochet un grand héro catholique???? J'ai l'impression que dans ce forum, le fait d'être catho implique d'être anticommuniste... Faut pas prendre les écrits de Pie je sais pas combien pour paroles d'évangile.


---------------
Ma vie en Polonie: http://ketchupnchantilly.blogspot.com/
mood
Publicité
Posté le 13-12-2006 à 02:37:22  profilanswer
 

n°10143557
Tboulba
Posté le 13-12-2006 à 07:54:26  profilanswer
 

carambar6 a écrit :

D'ailleurs s'il n'avait pas eu un assez large soutien populaire, Pinochet n'aurait pas pu gouverner aussi facilement qu'il l'a fait. Il ne faut pas oublier que le Chili ce n'était pas l'URSS ou l'allemagne nazie. La junte au pouvoir n'avait pas les mêmes moyens pour surveiller la population. ;)

Remarque stupide et indécente! As-tu déjà vécu en dictature? Sais-tu à quoi ça ressemble un type en uniforme qui braque une arme sur toi? Tu crois que parce qu'il n'y a pas eu de manif monstres dans les rues, ça signifie que le peuple appuyait le putsch? Je te rappelle que la junte a pris le pouvoir à coups de chars et de bombardement de l'aviation, ça calme toute velléité de protestation évidement. 3000 tués et disparus, ça s'appelle gouverner par la terreur. Tu crois que quand tout le monde sait que le régime pratique la torture, que des gens disparaissent, que les militaires assassinent à tour de bras, tu crois que dans un tel contexte il va y avoir beaucoup de gens pour oser protester? Il n'y a que ceux qui n'ont rien à perdre qui le font et ils le payent de leur vie en général.
 
Par ailleurs, quand tu parles de manif de la population contre Allende et son rejet par le peuple, je cite: "La CIA a pour mission de déstabiliser le régime chilien afin "d'alimenter un climat propice au coup d'Etat". William Colby, directeur de la CIA de 1973 à 1976, affirme dans ses mémoires[10], que sept millions de dollars ont été dépensés par la centrale dans ce but. Le mouvement de la grève des camionneurs qui paralyse le pays en octobre 1972 est soutenu financièrement par la centrale de renseignement américaine. Réagissant aux nationalisations effectuées par le gouvernement d'Allende, plusieurs firmes américaines dont ITT apportent leur concours à cette stratégie[11]."
 
Arrête de raconter n'importe quoi, ça vaut mieux.

Message cité 1 fois
Message édité par Tboulba le 13-12-2006 à 09:49:23
n°10143606
Tboulba
Posté le 13-12-2006 à 08:29:22  profilanswer
 

carambar6 a écrit :

Voir ici,le texte de la résolution publiée au journal officiel de la république chilienne du 25 août 1973
http://www.josepinera.com/pag/pag_tex_quiebredemoc.htm
Je n'ai pas tout traduit mais les signataires accusent Allende de violer la constitution, de ne pas respecter la séparation des pouvoirs, de se faire juge de l'application des lois, d'attenter à la liberté d'expression en emprisonnant illégalement des journalistes d'opposition...
Ils appellent en conséquence l'armée à rétablir la paix civile. Compte tenu des accusations portées par eux mêmes contre le président, on doit bien entendu comprendre qu'ils appelent l'armée à chasser Allende du pouvoir.


Tu es gavant avec ta volonté de tromper les gens et de manipuler ton monde. C'est la droite  qui, voyant qu'elle avait perdu les élections, s'est empressée de modifier la constitution pour limiter les pouvoirs du futur président. Tu inverses les rôles de la façon la plus malhonnête qui soit. Allende s'est retrouvé au pouvoir avec des adversaires politiques qui ne jouaient pas le jeu institutionnel et qui ne cachaient pas leur intention de faire un coup d'État. Il aurait dû rester à rien faire selon toi? Il s'est défendu comme il a pu, il a essayé de repousser la menace d'un putsch en nommant ce chien de Pinochet mais comme chacun le sait, ça n'a servi à rien.  
 
Justifier le régime de terreur de Pinochet, c'est au mieux de la connerie, au pire avoir des affinités idéologiques nauséabondes avec ce fasciste. Oser minimiser les saloperies d'une ordure en affirmant sans aucune preuve (ouvre un livre d'Histoire plutôt que de citer des résolutions adoptées par des opposants qui ont réclamé un putsch de l'armée) que le gouvernement d'Allende a fait pareil, c'est écoeurant.
 
Encore un peu et tu vas nous sortir que Pinochet est un bienfaiteur de l'humanité et qu'il a, comme tous les fascistes de cette terre le pensent, sauver le Chili des méchants rouges. Tu te crois encore à l'époque de la guerre froide? Depuis on a appris pas mal de chose sur le rôle de la CIA, les boucheries de Pinochet, le Plan Condors et les milliers de disparitions de la salle guerre des petits soldats de Washington. Il est fini le temps du fanatisme, tu peux ouvrir les yeux maintenant.


Message édité par Tboulba le 13-12-2006 à 08:40:52
n°10143630
Domi9999
Posté le 13-12-2006 à 08:46:45  profilanswer
 

Dantiste a écrit :

Sans la moindre torture, muni des saints sacrements de l'église depuis quelques jours, après avoir failli ressuciter...
 
Qu'est-ce qu'il en restera dans vos mémoires ? Ira-t-il au paradis ?


que D. n'ait pas son âme.

n°10143782
la questio​n
Posté le 13-12-2006 à 09:46:18  profilanswer
 


 
Comme je l'ai dit plus avant, un groupe  a décidé de vandaliser les pages concernant Allende et Pinochet (en soupconnant le premier d'anitésmitisme et en minimisant/omettant les crimes du second).
Sachant que Pinochet y est vu comme un champion de l'ultralibéralisme et que pas mal des liens se retrouvent sur le site d'un petit parti français d'idéologie ultralibérale, la conclusion est vite faite. Surtout que ce parti a constaté que sa propre version de wikipédia, n'avait pas le succès excompté, et qu'il avait par conséquent préféré modifier eux-même les articles de wikipédia origiinal.  
 
Le plus comique ds l'histoire étant que certains intervenants ici citent à la fois les deux articles détournés mais aussi le site de ce parti politique pour continuer le même procédé.

n°10144679
carambar6
Posté le 13-12-2006 à 12:47:10  profilanswer
 

Je voudrais faire une petite remarque à Tboulba et lui dire de respecter les gens qui ne sont pas sur la même ligne que lui, et de ne pas leur répondre par des attaques personnelles ou en leur faisant des procès de Moscou.  Moi je respecte Tboulba en tant qu'intervenant sur ce forum et s'il a des informations ou des sources historiques à apporter qui me permettent de mieux connaître la situation du Chili sous Allende et Pinochet, je suis prêt à les recevoir. A l'inverse j'estime être également en droit de citer des sources qui élargissent le champ d'analyse du sujet sans devoir subir l'anathème et l'excommunication.  
A moins que Tboulba considère qu'un seul angle de vue est légitime et que toutes les sources historiques qui ne paraissent pas appuyer sa démonstration doivent être censurées ? Mais non cher Toulba, les internautes ont le droit de s'informer et d'examiner tous les aspects de la question. Ils ont le droit d'apprendre qu'Allende avait une forte opposition parlementaire en face de lui, et pas uniquement une junte militaire et la CIA.
Pour revenir sur le rôle de Pinochet, je ne suis en rien révisionniste et ne cherche pas à minimiser ses responsabilités ni à nier les faits : les 3000 morts, les 20000 victimes de tortures et les 200000 exilés. Encore moins à les justifier.
Moi c'est la connaissance historique qui m'intéresse, je ne suis militant d'aucune cause politique.
Maintenant, quand Tboulba affirme que la droite "voyant qu'elle avait perdu les élections, s'est empressée de modifier la constitution", j'aimerais qu'il nous apporte des sources. A priori, je vois mal comment un groupe politique peut modifier la constitution après qu'il ait perdu les élections. Puisque dans la plupart des constitutions, il faut une majorité renforcée pour la modifier. ;)

n°10145013
LooSHA
D'abord !
Posté le 13-12-2006 à 13:52:46  profilanswer
 

carambar6 a écrit :

Les députés de la majorité (droite et centre) ont voté une résolution appelant l'armée à déposer le pouvoir en place. Les USA ont fait savoir qu'ils appuieraient l'initiative. C'est alors que quatre généraux (Pinochet, Leigh, Mendosa, Merino) ont relevé le gant, et instauré la dictature voulue par la majorité fraichement élue des représentants du peuple chilien.


carambar6 a écrit :

Pour la source de la résolution du Parlement chilien, appelant l'armée à la rescousse voir ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvador_Allende.
Egalement vue dans des articles du Monde et de RadioFrance.


Je n'ai pas vraiment la même version et la même interprétation :

Citation :

L'armée au secours d'Allende :
 
Pour faire face aux menaces qui l'assaillent de toutes parts, Salvador Allende appelle les militaires à son secours. Se méfiant à juste titre de l'armée de l'air et de la marine, aux traditions aristocratiques, il se repose sur l'armée de terre, légitimiste et au recrutement plus populaire.
 
Il lui donne un nouveau commandant en chef en la personne de Carlos Prat. Celui-ci nomme à ses côtés, comme chef d'état-major, un général falot de 58 ans, peu suspect d'activisme, issu d'un milieu populaire et franc-maçon comme le président, un certain Augusto Pinochet.
 
En novembre 1972, Carlos Prats devient chef du gouvernement et ministre de l'Intérieur tandis que Pinochet le remplace à la tête de l'armée de terre. Le 19 juin 1973, ils font face ensemble à la rébellion d'un groupe d'officiers.
 
Comme la situation économique ne fait qu'empirer, le Parlement prive Salvador Allende de tout moyen d'action et tente de le récuser. Le président ne voit bientôt plus d'autre issue que dans un référendum...
 
 
L'armée s'insurge
 
Le 23 août 1973, Carlos Prats laisse le commandement de l'armée de terre à Augusto Pinochet.
 
A peine deux semaines plus tard, les commandants de l'armée de l'air et de la marine décident de mettre un terme par la force à l'expérience socialiste. Non sans peine, le 9 septembre, ils persuadent le général Pinochet de se joindre à la junte.


http://www.herodote.net/histoire09110.htm
 

Citation :

Dès le 12 septembre 1973, Augusto Pinochet prend cependant l'ascendant sur les autres membres de la junte et met fin aux espérances de la droite chilienne des conservateurs et des démocrates chrétiens qui s'attendaient à récupérer le pouvoir exécutif. Au contraire, le parlement est dissous. Le communisme est interdit et les partis politiques sont suspendus. Les opposants sont traqués, y compris à l'étranger (opération Condor, 1975).


http://fr.wikipedia.org/wiki/Augus [...] 73-1990.29
 
 
 
Allez, quelques sites libéraux tout à fait apolitiques qui nous servent de belles leçons d'histoire :
>> http://www.catallaxia.org/article.php?sid=646
>> http://ase.skynetblogs.be/post/571 [...] embre-1973
>> http://www.stephane.info/show.php? [...] =436&lg=fr

n°10145195
Tboulba
Posté le 13-12-2006 à 14:13:03  profilanswer
 

Je respecte pas les gens qui font du révisionnisme, qui relativisent les régimes dictatoriaux et qui lancent des pseudo polémiques dans l'unique but de réhabilité des bouchers. Tu vois, c'est clair. Vu la quantité de mensonges, dont certains franchement indécents, que tu distilles subtilement tout au long de tes interventions, y a de quoi te rentrer dedans. Pinochet était un chien, point barre. Au nom de quel principe, si ce n'est celui de l'affinité idéologique (tu peux le nier, je n'en crois pas un mot), tu veux nous faire croire que la dictature féroce de Pinochet était nécessaire et voulu par le peuple chilien? Rien ne justifie la dictature et la mort d’hommes et de femmes innocents. Sur ce, je laisse ceux qui ont la patiente et la tolérance nécessaire répondre à tes opinions nauséabondes qui ne sont rien d’autres que celles qui ont servi à Pinochet pour justifier sa boucherie, moi je peux pas rester calme face à des gens comme toi.

n°10145305
carambar6
Posté le 13-12-2006 à 14:30:05  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

Je n'ai pas vraiment la même version et la même interprétation :
[quote]L'armée au secours d'Allende :
 
Pour faire face aux menaces qui l'assaillent de toutes parts, Salvador Allende appelle les militaires à son secours. Se méfiant à juste titre de l'armée de l'air et de la marine, aux traditions aristocratiques, il se repose sur l'armée de terre, légitimiste et au recrutement plus populaire....
 
.... Allez, quelques sites libéraux tout à fait apolitiques qui nous servent de belles leçons d'histoire :
>> http://www.catallaxia.org/article.php?sid=646
>> http://ase.skynetblogs.be/post/571 [...] embre-1973
>> http://www.stephane.info/show.php? [...] =436&lg=fr


Ces versions ne sont pas incompatibles. Allende a probablement réellement pensé, en nommant Pinochet, que l'armée resterait loyale. D'un autre côté, la majorité législative appelait l'armée à intervenir....
 
Je corrige toutefois un point de ce que j'ai écrit. Les députés qui ont signé la résolution appelant l'intervention de l'armée n'ont peut être pas souhaité l'instauration de la dictature. Il escomptaient peut être que l'armée "sortirait" Allende et rendrait le pouvoir exécutif aux civils. Mais Pinochet était un opportuniste, attentiste au départ, et quand il a senti le vent tourner, et qu'il a été en situation de le faire, il n'a pas hésité à confisquer le pouvoir à son profit personnel, et à écarter ses co-putschistes.
 
En ce qui concerne les 3 sites, je ne dirais pas qu'ils sont tout à fait apolitiques, surtout catallaxia.org. Il faut bien voir que son discours est quand même assez connoté.

n°10145613
Prozac
Tout va bien
Posté le 13-12-2006 à 15:18:08  profilanswer
 

carambar6 a écrit :


En ce qui concerne les 3 sites, je ne dirais pas qu'ils sont tout à fait apolitiques, surtout catallaxia.org. Il faut bien voir que son discours est quand même assez connoté.


Je crois que c'était ironique  
 
C'est pas connoté. C'est clairement affiché ultralibéral. Et c'est ce genre d'idéologies qui arrivent à trouver des justifications et explications. Content pour eux.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
mood
Publicité
Posté le 13-12-2006 à 15:18:08  profilanswer
 

n°10146738
carambar6
Posté le 13-12-2006 à 17:57:44  profilanswer
 

Tboulba n'a toujours pas apporté les sources concernant son affirmation selon laquelle "la droite, voyant qu'elle avait perdu les élections, s'est empressée de modifier la constitution pour limiter les pouvoirs du président Allende".  
Et pour cause. Son affirmation est infondée. La coalition soutenant Allende n'a totalisé que 43,4% des suffrages aux élections législatives du 4 mars 1973, ce qui prouve le désaveu par la majorité de l'opinion de la politique suivie par le gouvernement depuis 1970. L'opposition de droite et du centre a obtenu 54,7% au total, mais n'a pas été en mesure de bloquer la politique d'Allende faute d'avoir la majorité des deux tiers des sièges.  
Je cherche des sources concernant la répartition des sièges dans l'assemblée élue en mars 1973. Si quelqu'un peut les apporter.
Ce qui est avéré également, c'est le vote d'une résolution par les députés, le 22 août 1973, condamnant, par 81 voix contre 47, la politique suivie par Allende dans des termes extrêmement durs, et l'accusant d'atteintes graves aux libertés individuelles et collectives.  
Je conclus par cette appréciation : l'action du gouvernement Allende a conduit à exacerber les tensions dans la société chilienne à un point tel qu'il ne pouvait manquer de conduire à une guerre civile ou un coup d'état.

n°10146839
LooSHA
D'abord !
Posté le 13-12-2006 à 18:09:22  profilanswer
 

Les conservateurs <> Les démocrates chrétiens

n°10147280
Peredodu
Posté le 13-12-2006 à 19:06:59  profilanswer
 

The NBoc a écrit :

D'ailleur je trouve la page wikipedia fr sacrément consensuelle à son sujet :/


 
L'histoire n'est pas la pour juger mais expliquer.

Message cité 1 fois
Message édité par Peredodu le 13-12-2006 à 19:07:14
n°10147609
Prozac
Tout va bien
Posté le 13-12-2006 à 19:38:40  profilanswer
 

carambar6 a écrit :

Tboulba n'a toujours pas apporté les sources concernant son affirmation selon laquelle "la droite, voyant qu'elle avait perdu les élections, s'est empressée de modifier la constitution pour limiter les pouvoirs du président Allende".
Et pour cause. Son affirmation est infondée. La coalition soutenant Allende n'a totalisé que 43,4% des suffrages aux élections législatives du 4 mars 1973, ce qui prouve le désaveu par la majorité de l'opinion de la politique suivie par le gouvernement depuis 1970. L'opposition de droite et du centre a obtenu 54,7% au total, mais n'a pas été en mesure de bloquer la politique d'Allende faute d'avoir la majorité des deux tiers des sièges.
Je cherche des sources concernant la répartition des sièges dans l'assemblée élue en mars 1973. Si quelqu'un peut les apporter.
Ce qui est avéré également, c'est le vote d'une résolution par les députés, le 22 août 1973, condamnant, par 81 voix contre 47, la politique suivie par Allende dans des termes extrêmement durs, et l'accusant d'atteintes graves aux libertés individuelles et collectives.
Je conclus par cette appréciation : l'action du gouvernement Allende a conduit à exacerber les tensions dans la société chilienne à un point tel qu'il ne pouvait manquer de conduire à une guerre civile ou un coup d'état.


Je ne sais pas d'où il sort cette information, je n'ai rien lu dessus. J'ai seulement lu que le système électoral chilien, si il n'avait effectivement pas été changé, avait fait perdre auparavant Allende par le même mécanisme (le gagnant est le premier au premier tour puisque pas de second tour). Je ne trouve pas trace de manipulation du système, je ne vois que des récit d'élection légale.

 

Ceci étant dit, je n'y accorde pas un importance énorme sur ce topic. Que la situation économique de l'époque ai été ou non facile à gérer, qu'elle ait été ou non correctement gérée, il n'y a rien qui légitime le régime de Pinochet, ses idéologies, les moyens employés, les résultats et surtout ses victimes.

Message cité 1 fois
Message édité par Prozac le 13-12-2006 à 19:39:29

---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°10148628
grim_fanda​ngo
I'm dead late
Posté le 13-12-2006 à 21:29:37  profilanswer
 

Une fois ramené les chiffres de la mortalité sur la route au niveau de la population chilienne, la voiture est quand même 10 fois plus dangereuse que Pinochet par année.

n°10148709
Prozac
Tout va bien
Posté le 13-12-2006 à 21:38:16  profilanswer
 

grim_fandango a écrit :

Une fois ramené les chiffres de la mortalité sur la route au niveau de la population chilienne, la voiture est quand même 10 fois plus dangereuse que Pinochet par année.


Le rapport avec la choucroute ?


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°10149258
LooSHA
D'abord !
Posté le 13-12-2006 à 22:38:14  profilanswer
 

Peredodu a écrit :

L'histoire n'est pas la pour juger mais expliquer.


Les pages wikipedia sur l'histoire sont les plus sujettes à caution, car il y a toujours des petits rigolos pour y changer quelque chose. Plus le sujet est sensible, plus c'est le cas. de plus, Wikipedia <> Histoire :non:  
 

grim_fandango a écrit :

Une fois ramené les chiffres de la mortalité sur la route au niveau de la population chilienne, la voiture est quand même 10 fois plus dangereuse que Pinochet par année.


loule

n°10149545
Dantiste
Posté le 13-12-2006 à 23:12:47  profilanswer
 

grim_fandango a écrit :

Une fois ramené les chiffres de la mortalité sur la route au niveau de la population chilienne, la voiture est quand même 10 fois plus dangereuse que Pinochet par année.


 
Faux.  
En ce qui concerne le Chili, la route a fait bien moins de morts que Pinochet, puisque la récession qu'il a déclenchée a permis de réintroduire le lama comme moyen de transport pour la population rurale (70 % du pays). Les bus et les camions étaient réservés au transports des corps des victimes de la junte, et des militaires.

n°10149960
grim_fanda​ngo
I'm dead late
Posté le 14-12-2006 à 00:24:53  profilanswer
 

Tout le monde se contrefout du Chili.
Mais les gens ont besoin de se mobiliser sur des grandes idées, pour se sentir bien ensemble.
 
Alors on choisit Pinochet. Pas qu'il soit le plus terrible (c'était pire en Argentine), mais il représente le fascisme, le truc de droite, celui qu'on cherchait depuis des années !
 
Non, mais honnetement, tout le monde se fout des morts. Quelle mobilisation pour le Darfour ?
 
De plus en plus, que ce soit au Rwanda, en Bosnie, au Darfour, au Chili, je me rend compte que la seule chose qui compte et qui est déterminante, c'est l'identité de l'agresseur.
 
Quand cette identité est celle de quelque chose qu'on n'aime pas, alors là oui, on va devenir véhément. Les victimes n'interviennent pas dans l'équation. Elles ne servent que de prétexte (oh, 3000 morts ! torture ! viols !) et d' "arguments" pour inculper le seul qui nous intéresse -le méchant. Si on peut se payer le luxe de descendre un fasciste (un vrai, pas ceux qu'on traite de facho à longueur d'année sans qu'ils en soient), on s'en prive pas.
Mais quelle hypocrisie ! Quelle sélectivité ! Et ceux qui tombent là-dedans, quelle naïveté !
 
Personnellement, je désapprouve totalement ce qu'a fait ce salopard.
Et voilà. J'en fais pas une maladie. C'est le passé.
 
Ah oui, un dernier truc : l'idée de juger quelqu'un après sa mort, c'est de la débilité profonde. Ce n'est plus juger, c'est dire à l'opinion ce qu'elle doit penser.
 
Et les droits de la défense ?
Et qu'est-ce que cette notion de "présumé coupable" ? On est présumé innocent, pas coupable, ou alors seulement... en dictature.
 
Ainsi certains posts dans ce topic relèvent d'un esprit totalement anti-démocratique.
 
Voilà, pourquoi je dis que je vois énormément d'hypocrisie ici.

n°10149962
qedepieds
et en plus c'est vrai!
Posté le 14-12-2006 à 00:25:16  profilanswer
 

Tboulba a écrit :

Remarque stupide et indécente! As-tu déjà vécu en dictature? Sais-tu à quoi ça ressemble un type en uniforme qui braque une arme sur toi? Tu crois que parce qu'il n'y a pas eu de manif monstres dans les rues, ça signifie que le peuple appuyait le putsch? Je te rappelle que la junte a pris le pouvoir à coups de chars et de bombardement de l'aviation, ça calme toute velléité de protestation évidement. 3000 tués et disparus, ça s'appelle gouverner par la terreur. Tu crois que quand tout le monde sait que le régime pratique la torture, que des gens disparaissent, que les militaires assassinent à tour de bras, tu crois que dans un tel contexte il va y avoir beaucoup de gens pour oser protester? Il n'y a que ceux qui n'ont rien à perdre qui le font et ils le payent de leur vie en général.
 
Par ailleurs, quand tu parles de manif de la population contre Allende et son rejet par le peuple, je cite: "La CIA a pour mission de déstabiliser le régime chilien afin "d'alimenter un climat propice au coup d'Etat". William Colby, directeur de la CIA de 1973 à 1976, affirme dans ses mémoires[10], que sept millions de dollars ont été dépensés par la centrale dans ce but. Le mouvement de la grève des camionneurs qui paralyse le pays en octobre 1972 est soutenu financièrement par la centrale de renseignement américaine. Réagissant aux nationalisations effectuées par le gouvernement d'Allende, plusieurs firmes américaines dont ITT apportent leur concours à cette stratégie[11]."
 
Arrête de raconter n'importe quoi, ça vaut mieux.


 
des camionneurs racontaient récemment qu'ils gagnaient + d'argent en faisant grève qu'en travaillant
 
pour Pinochet c'est du bol qu'il ait été catho: il ira en enfer à coup sur

n°10149974
grim_fanda​ngo
I'm dead late
Posté le 14-12-2006 à 00:27:34  profilanswer
 

Je tiens par ailleur à dire que les funérailles militaires au Chili pour Pinochet sont totalement déplacées, car c'est un militaire qui a trahi sa patrie, qui a trahi les valeurs de son armée, et qui ne devrait certainement pas être montré en exemple... aux jeunes Cadets !
 
Il aurait dû être enterré dans l'intimité. C'est tout.

n°10150007
Juju_Zero
Live Fast, Die Young
Posté le 14-12-2006 à 00:34:10  profilanswer
 

grim_fandango a écrit :

Je tiens par ailleur à dire que les funérailles militaires au Chili pour Pinochet sont totalement déplacées, car c'est un militaire qui a trahi sa patrie, qui a trahi les valeurs de son armée, et qui ne devrait certainement pas être montré en exemple... aux jeunes Cadets !
 
Il aurait dû être enterré dans l'intimité. C'est tout.


Dans l'intimité de qui ? [:xx_xx]


---------------
iRacing, LA simu automobile
n°10150022
grim_fanda​ngo
I'm dead late
Posté le 14-12-2006 à 00:40:02  profilanswer
 

Juju_Zero a écrit :

Dans l'intimité de qui ? [:xx_xx]


 
Tu connais quand même l'expression "dans l'intimité" ?
Ses gosses, son éventuelle veuve, et basta.
 
Pas de cérémonie.

n°10150028
Juju_Zero
Live Fast, Die Young
Posté le 14-12-2006 à 00:41:16  profilanswer
 

grim_fandango a écrit :

Tu connais quand même l'expression "dans l'intimité" ?
Ses gosses, son éventuelle veuve, et basta.
 
Pas de cérémonie.


Et toi, tu connais qd meme le second degré ? :sweat:


---------------
iRacing, LA simu automobile
n°10150029
grim_fanda​ngo
I'm dead late
Posté le 14-12-2006 à 00:42:11  profilanswer
 

Juju_Zero a écrit :

Et toi, tu connais qd meme le second degré ? :sweat:


 
Ben pas à minuit 40, faut pas déconner ;)

n°10150031
Juju_Zero
Live Fast, Die Young
Posté le 14-12-2006 à 00:43:03  profilanswer
 

Chacun son créneau horaire :o


---------------
iRacing, LA simu automobile
n°10150205
LooSHA
D'abord !
Posté le 14-12-2006 à 01:21:03  profilanswer
 

grim_fandango a écrit :

Ah oui, un dernier truc : l'idée de juger quelqu'un après sa mort, c'est de la débilité profonde. Ce n'est plus juger, c'est dire à l'opinion ce qu'elle doit penser.


Rejuger quelqu'un après sa mort, c'est parfois le réhabiliter. Juger quelqu'un après sa mort, c'est établir dans l'opinion la réalité de ses crimes (il faut bien évidemment un procès en bonne et due forme et un système judiciaire équitable).
 
Je pense que ça pourrait avoir une certaine classe [:aloy]

Citation :

À la mort de Guy en 894, le pape Formose, qui a succédé à Étienne V, doit couronner le fils de Guy empereur, Lambert de Spolète. Mais lorsque celui-ci meurt en 896, Formose, rompt l'alliance de la papauté avec les Spolètes et couronne Arnulf de Carinthie. Il se libère ainsi de la tutelle de l'aristocratie romaine. Les Spolétains quittent Rome. Cependant, à la mort de Formose en 897, les Spolétains reviennent à Rome, décidés à se venger et obligent Étienne VI qui vient de succéder à Boniface VI, éphémère successeur de Formose, à organiser un jugement posthume, que l'on a appelé le concile cadavérique.
(...)
Le cadavre desséché de l'ancien pape Formose est exhumé, son linceul est remplacé par les habits pontificaux et il est installé sur son ancien siège papal afin d'être jugé par le concile (qui est en réalité un synode) composé essentiellement d'évêques italiens.
(...)
Le cadavre se voit attribuer un diacre pour avocat, ce dernier répondant aux questions à sa place. Formose est ainsi jugé, condamné et dépouillé de ses insignes pontificaux, privé des doigts de la main droite qui lui avaient servi à bénir. Son élection comme pape est déclarée invalide et tous ses actes pontificaux sont annulés. Son cadavre est livré au peuple de Rome qui le jette dans le Tibre.
 
    « Une cérémonie abominable suivit, où le mort fut dégradé, dépouillé des vêtements pontificaux auxquels collaient les chairs putréfiées, jusqu'au cilice que portait ce rude ascète ; les doigts de sa dextre [main droite] furent coupés, ces doigts indignes [selon ses juges], qui avaient béni le peuple. »
    Daniel-Rops, L’Église des temps barbares, p. 572.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_cadav%C3%A9rique
 
 [:diskobeck]  
 
 
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/53/Jean_Paul_Laurens_Le_Pape_Formose_et_Etienne_VII_1870.jpg/800px-Jean_Paul_Laurens_Le_Pape_Formose_et_Etienne_VII_1870.jpg

n°10150225
Juju_Zero
Live Fast, Die Young
Posté le 14-12-2006 à 01:23:49  profilanswer
 

C'est tres classe [:le kneu]


---------------
iRacing, LA simu automobile
n°10150486
fennecfou
Vehementer Cupio Vitam
Posté le 14-12-2006 à 04:02:45  profilanswer
 

Juju_Zero a écrit :

OMG c'est quoi ce forum de dingues ? [:mouais]
 
[...]
 


 
J'ai trouvé bien mieux et plus pernicieux :  
 
http://www.peres-fondateurs.com/fo [...] =10660&p=1
 
Extraits choisis...
 

Citation :


A chaque nouvelle sur Pinochet, j'ai toujours l'impression qu'on rappelle les 3000 morts et souvent les 28000 cas de tortures. Une manière sans doute pour que chaque personne ait une association d'"idées" automatique.


 

Citation :

Comment iinterprêter le fait qu'un sanguinaire dictateur déchu par la démocratie à laquelle il s'est soumis laisse place à la prospérité économique, et qu'un autre, pourtant admiré pour ses bonnes intentions et son romantisme révolutionnaire, se maintienne au pouvoir absolu dans un pays oû la population vit dans le dénuement?
Je pose la question sérieusement à tous les gauchistes de bonne foi (ceux de passage ici, bien entendu!).


 
avec en prime la jolie image ornant la signature du type qui a commis ce post http://img343.imageshack.us/img343/1884/ump1fa.jpg  [:tartragnan]  
 
à un type qui a l'outrecuidance de leur répondre :  
 

Citation :

Vous êtes tout simplement odieux ! Cautionner les actes de tortures me paraît être un fait particulièrement grave. Quoi qu'il en soit, ni Pinochet, ni Castro : qu'ils meurent tout les deux ! Mais vraiment, faire "l'éloge" de l'ancien dicateur me dégoûte particulièrement. Vous n'avez donc aucun respect envers les personnes torturés ???


 
à la question un autochtone de ce piteux forum lui rétorque :  
 

Citation :

non.
 
accessoirement, vous ne savez rien de Pinochet, et tout ce que vous savez, c'est ce dont on vous a bourrez le crane avec, allez vous renseigner


Citation :


Le Monde Diplomatique est un torchon castriste pour gauchistes castrés.


 
Et lorsque la mort de Pine-hochet survient c'est le drame  :cry:  
 

Citation :

Il faut avoir, ce soir, une pensée pour lui, pour sa famille, pour ses amis - les rares qui ne l'ont pas renié - ainsi que pour ceux qu'il a faits tuer et dont il a assumé la mort, mais aussi et surtout pour ceux, bien plus nombreux encore, à qui il a évité la mort et l'esclavage communiste.
Pensez à chacun et à tous, mesurer le sang et le poids des âmes et lui rendre hommage comme il se doit.


 

Citation :

C'est dans ces moments-là qu'on regrette de ne pas avoir une bouteille de vin chilien à vider.
 
Je pense qu'on ne va pas manquer d'hommages sur le net dans les jours qui vont suivre. Il faudrait peut-être songer à ouvrir un fil dédié, histoire de ne pas les mélanger avec les réactions des antis que nous n'allons sans doute pas manquer de commenter non plus.


 
on lui ouvre un registre de condoléances (j'occulte le lien)
 

Citation :

ILYS ouvre un registre de condoléances :


 

Citation :

Ils étaient 5000 dans les rues de Santiago, pas forcément un triomphe pour eux. Dans le même temps en bas de l'hopital, 3000 admpirateurs rendaient un hommage à Pinochet !


 
En commentant les images Madrilènes d'un rassemblement coco anti-Pine-hochet :  
 

Citation :

Scènes de joie à Madrid . Les raclures sont les mêmes partout


 
Image attribuée au juge Garzon :  
 


 

Citation :

Heuuu je suis plutôt sceptique sur Pinochet, mais accordons-lui au moins une chose: ça doit être l'un des hommes de pouvoir le moins meurtrier d'amérique du sud... (Et je ne parle même pas d'économie, d'autres ici le font bien mieux que moi.)
 
Vous pensez que le prix payé par les Chiliens si la canaille marxiste était parvenu au pouvoir aurait été plus faible ? Parce que franchement j'ai de très gros doutes à ce sujet.


 
à un autre type osant dire

Citation :


Pour moi, tous les régimes totalitaires ou dictatorials sont les mêmes ! Cependant, si ce n'avait pas été Pinochet, ca aurait été un "coco" ; et du point de vue de l'oppression et répression politique, cela aurait été pareil voire pire (car il y aurait eu le soutien de l'URSS)


 
immédiatement on admoneste :  
 

Citation :

Donc vous n'avez pas la plus petite idée de ce qu'est un régime totalitaire.

(evidemment Pine-hochet était selon leurs dires forcément plus bénéfique, cäy évident)
 

Citation :


Thatcher, à droite, est la dernière à avoir des couilles.
http://www.rtl.be/article/67253.aspx?lg=1


 
Il y'a aussi le comique de service
 

Citation :

Les réactions anti-pinochet nous révulsent non pas parce que nous avons de l'affection pour Augusto, mais parce qu'elles sont hypocrites

 
 
On se gausse en citant la presse :  
 

Citation :

Plusieurs milliers de Chiliens, en prière ou en pleurs, ont défilé lundi devant le cercueil d'Augusto Pinochet, à la veille de ses obsèques.


 

Citation :

en tout cas les chiliens pinochelâtres  n'ont pas spécialement un respect absurde du journalisme (c'est quasiment une conviction politique), c'est très heureux !

 
 

Citation :

Pinochet avait des scrupules et des idéaux contrairement à ces pouffiasses communistes.


 
On a la mémoire sélective :  
 

Citation :

C'est surtout à partir du milieu des années 90, avec le suivi à la lettre des prescriptions du FMI ( cool ) que le libéralisme a pris toute son ampleur. Le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté s'en est retrouvé réduit de moitié (40% à 19%) .


 
On se défausse sur un autre tyran
 

Citation :

Je ne sais pas si cela a été rappelé ici, mais le tollé provoqué par la dérobade scandaleuse du sieur Pinochet à son jugement divin par le juge Garzon, occulte complètement par son intensité l'absolue impunité accordée au dictateur Castro, pourtant bien vivant et donc encore susceptible, lui, de rendre des comptes pour crimes contre l'humanité à la "justice internationale" socialiste espagnole. Une comptabilité des crimes est peut-être odieuse, mais elle rend pourtant compte de leur ampleur. 3197 chiliens victimes de la répression de Pinochet dans les années 73 pour un pays de 15 millions d'habitants, 17.000 cubains fusillés par Castro depuis 1959 dans un pays de 10 millions d'habitants. Si la justice ne comporte qu'un fléau dans la belle âme des humanistes impartiaux, pourquoi celui-ci ne penche-t-il jamais du côté le plus manifestement coupable? Deux poids, deux mesures. Si Castro n'est pas redevable devant la justice, alors Pinochet ne peut l'être.


 

Citation :

Ou bien l'on estime (c'est mon cas) que Pinochet a sauvé le Chili du totalitarisme, et alors, il a parfaitement DROIT à l'hommage de ceux qui prétendent défendre une société libre. Et cet hommage est nécessaire pour redresser l'image de la réalité historique. [...] On peut citer aussi, a contrario, la mort de Pol Pot , qui a eu lieu dans l'absence totale de réaction des médias occidentaux, sans déchaîner toute cette parafernalia médiatique à l'encontre du défunt. Cela AUSSI mérite d'être redressé.

n°10150722
Prozac
Tout va bien
Posté le 14-12-2006 à 09:07:08  profilanswer
 


Tu sais que l'Europe a connu le fascisme, qui s'est installé grace à une situation économique.
 
Passer d'un bordel en paix à un bordel meurtrier comme au Darfour n'évoque pas grand chose dans notre imaginaire.
 
Mais passer d'un pays sur la voie du développement démocratique à une caricature de dictature en botte et tenue militaire, on a connu ça. C'est presque encore frais en Espagne et en Grèce.
 
Nous sommes plus proches de cette histoire. Plus proches que ce que tous ceux d'extrème droite veulent nous faire croire, nous faire croire que de telles situations appartiennent définitivement au passé et que ces mêmes apprendis dictateurs concoctent n'a rien à voir.
 
Mais bien sûr.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°10151397
Prozac
Tout va bien
Posté le 14-12-2006 à 11:11:24  profilanswer
 

Ca reste soft :
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] r=RSS-3208


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°10151921
Daemonovae
Posté le 14-12-2006 à 12:20:20  profilanswer
 


 
Première véritable bonne nouvelle depuis le debut du topic.  [:e-nyar]

n°10152082
carambar6
Posté le 14-12-2006 à 12:49:11  profilanswer
 

Je suis frappé par le contraste entre les réactions officielles en Europe et au Chili après la mort de Pinochet.  
En Europe, les commentaires sont quasi unanimes pour déplorer que l'ancien dictateur soit mort sans avoir été jugé. On retient l'image du grand criminel impuni.
Au Chili, qui est une démocratie depuis 15 ans, l'image de Pinochet reste ambigue. Il n'a certes pas droit à des funérailles nationales (ce qui serait alors le summum de la reconnaissance en tant que héros de la patrie), mais tout de même à des honneurs militaires avec la présence d'un membre du gouvernement et non des moindres (ministre de la défense). Parallèlement le gouvernement chilien actuel a clairement condamné rétrospectivement le coup d'état de 1973 et la dictature qui a suivi.
C'est un peu comme si on condamnait en Pinochet le putschiste et le dictateur, mais qu'on respecte le chef d'Etat qu'il était devenu de ce fait. C'est un sacré paradoxe, qui illustre bien le caractère singulier de cette dictature semblable à aucune autre.
Déjà Pinochet est arrivé dans un contexte où un régime autoritaire était plus ou moins désiré par une frange significative de l'opinion, voire majoritaire (et je vais encore m'attirer les foudres des anti fascistes de service), ensuite la brutalité et la férocité de la répression qui a suivi a choqué et inspiré la peur dans l'opinion, que le régime a habilement su retourner à son profit en lâchant du lest et en se donnant des accents de démocratie à plusieurs reprises.  
Ainsi dès 77, Pinochet organise un référendum sur la "légitimité du gouvernement et la diginité du Chili" où il obtient 75,3%. (source Quid). Rebelote en 78, nouveau référendum sur la gestion du "président" et 75% d'opinions favorables. Un dictateur bien aimé en quelque sorte.  
1980 : référendum pour l'adoption d'une nouvelle constitution : 67% de oui.
Pour finir, en 1988, le vieux général, âgé de 73 ans, organise un référendum sur la "succession présidentielle" où il espère rempiler. Mais cette fois, les chiliens lui signifient que 15 ans ça suffit, par une majorité nette mais pas écrasante de 54,7%.

n°10152696
Prozac
Tout va bien
Posté le 14-12-2006 à 14:26:41  profilanswer
 

carambar6 a écrit :

Je suis frappé par le contraste entre les réactions officielles en Europe et au Chili après la mort de Pinochet.  
En Europe, les commentaires sont quasi unanimes pour déplorer que l'ancien dictateur soit mort sans avoir été jugé. On retient l'image du grand criminel impuni.
Au Chili, qui est une démocratie depuis 15 ans, l'image de Pinochet reste ambigue. Il n'a certes pas droit à des funérailles nationales (ce qui serait alors le summum de la reconnaissance en tant que héros de la patrie), mais tout de même à des honneurs militaires avec la présence d'un membre du gouvernement et non des moindres (ministre de la défense). Parallèlement le gouvernement chilien actuel a clairement condamné rétrospectivement le coup d'état de 1973 et la dictature qui a suivi.
C'est un peu comme si on condamnait en Pinochet le putschiste et le dictateur, mais qu'on respecte le chef d'Etat qu'il était devenu de ce fait. C'est un sacré paradoxe, qui illustre bien le caractère singulier de cette dictature semblable à aucune autre.
Déjà Pinochet est arrivé dans un contexte où un régime autoritaire était plus ou moins désiré par une frange significative de l'opinion, voire majoritaire (et je vais encore m'attirer les foudres des anti fascistes de service), ensuite la brutalité et la férocité de la répression qui a suivi a choqué et inspiré la peur dans l'opinion, que le régime a habilement su retourner à son profit en lâchant du lest et en se donnant des accents de démocratie à plusieurs reprises.  
Ainsi dès 77, Pinochet organise un référendum sur la "légitimité du gouvernement et la diginité du Chili" où il obtient 75,3%. (source Quid). Rebelote en 78, nouveau référendum sur la gestion du "président" et 75% d'opinions favorables. Un dictateur bien aimé en quelque sorte.  
1980 : référendum pour l'adoption d'une nouvelle constitution : 67% de oui.
Pour finir, en 1988, le vieux général, âgé de 73 ans, organise un référendum sur la "succession présidentielle" où il espère rempiler. Mais cette fois, les chiliens lui signifient que 15 ans ça suffit, par une majorité nette mais pas écrasante de 54,7%.


 
Ca me troue le cul ça.
 
Mais j'ai mieux !!
 
http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/2331951.stm
 
"Dictateur", t'es sûr de savoir ce que ça veut dire ? Tu sait ce que "démocratie" veut dire pour un dictateur ?


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°10153036
carambar6
Posté le 14-12-2006 à 15:09:22  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Ca me troue le cul ça.
 
Mais j'ai mieux !!
 
http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/2331951.stm
 
"Dictateur", t'es sûr de savoir ce que ça veut dire ? Tu sait ce que "démocratie" veut dire pour un dictateur ?


La comparaison avec Saddam Hussein n'est pas judicieuse. De nombreux régimes totalitaires organisent en effet des consultations truquées pour se faire plébisciter, selon diverses tactiques : en ne sollicitant le vote qu'auprès d'une minorité d'électeurs amis du régime, en bourrant les urnes de bulletins favorables au régime, en imposant le vote à bulletins non secrets.... Ces pratiques sont toujours dénoncées par la communauté internationale.
Les référendums de Pinochet n'ont à ma connaissance pas été signalés comme étant grossièrement truqués. Plus de 5 millions d'électeurs y participaient dans un vote à bulletins secrets, le dépouillement n'était pas sous la seule responsabilité des militaires, les observateurs extérieurs étaient autorisés.
La preuve que les résultats de ces référendums n'étaient pas fixés à l'avance est qu'en 1988, Pinochet a fini par s'y faire piéger.
Même si c'est peut être difficile à admettre, ces référendums ont permis de conférer une certaine légitimité populaire au régime de Pinochet, ce qui explique sa longévité et le fait qu'il soit encore aujourd'hui très difficile au Chili de condamner de façon claire et unanime la période Pinochet.

n°10153124
LooSHA
D'abord !
Posté le 14-12-2006 à 15:19:33  profilanswer
 

carambar6 a écrit :

Je suis frappé par le contraste entre les réactions officielles en Europe et au Chili après la mort de Pinochet.  
En Europe, les commentaires sont quasi unanimes pour déplorer que l'ancien dictateur soit mort sans avoir été jugé. On retient l'image du grand criminel impuni.
Au Chili, qui est une démocratie depuis 15 ans, l'image de Pinochet reste ambigue. Il n'a certes pas droit à des funérailles nationales (ce qui serait alors le summum de la reconnaissance en tant que héros de la patrie), mais tout de même à des honneurs militaires avec la présence d'un membre du gouvernement et non des moindres (ministre de la défense). Parallèlement le gouvernement chilien actuel a clairement condamné rétrospectivement le coup d'état de 1973 et la dictature qui a suivi.
C'est un peu comme si on condamnait en Pinochet le putschiste et le dictateur, mais qu'on respecte le chef d'Etat qu'il était devenu de ce fait. C'est un sacré paradoxe, qui illustre bien le caractère singulier de cette dictature semblable à aucune autre.
Déjà Pinochet est arrivé dans un contexte où un régime autoritaire était plus ou moins désiré par une frange significative de l'opinion, voire majoritaire (et je vais encore m'attirer les foudres des anti fascistes de service), ensuite la brutalité et la férocité de la répression qui a suivi a choqué et inspiré la peur dans l'opinion, que le régime a habilement su retourner à son profit en lâchant du lest et en se donnant des accents de démocratie à plusieurs reprises.  
Ainsi dès 77, Pinochet organise un référendum sur la "légitimité du gouvernement et la diginité du Chili" où il obtient 75,3%. (source Quid). Rebelote en 78, nouveau référendum sur la gestion du "président" et 75% d'opinions favorables. Un dictateur bien aimé en quelque sorte.  
1980 : référendum pour l'adoption d'une nouvelle constitution : 67% de oui.
Pour finir, en 1988, le vieux général, âgé de 73 ans, organise un référendum sur la "succession présidentielle" où il espère rempiler. Mais cette fois, les chiliens lui signifient que 15 ans ça suffit, par une majorité nette mais pas écrasante de 54,7%.


Contraste mon cul. je ne suis pas sûr que la société chilienne soit si partagée. Il n'a pas eu droit à des funérailles nationales (ste bonne blague) mais à des funérailles militaires (scoop : c'était un militaire).
 
« Vocal minority praises Pinochet at his funeral »
 
Ils étaient 3000 (à peu près le nombre de disparus de son régime)à son enterrement , pas un million. Si tu ne fais pas la différence entre minorité et majorité, je ne peux rien pour toi :D
 
La ministre de la défense était présente ? Présence minimale pour un ex-chef d'Etat et des armées, excusez du peu. Et elle s'est fair siffler, ce qui est classe.
 
Le Chili est tellement partagé que le petit fils s'est fait vider de l'armée pour avoir tenu ces propos :

Citation :

One of Pinochet's grandsons, Army Capt. Augusto Pinochet Molina, praised the coup that brought his grandfather to power. Pinochet was "a man who defeated in the midst of the Cold War the Marxist model, which planned to impose a totalitarian model," the grandson said. "He did it not through the vote but - even better - directly by armed means."


 
Le Chili est tellement partagé que le Ministre de l'Intérieur dit ceci :

Citation :

nterior Minister Belisario Velasco said Monday that Pinochet "will be remembered as a classic dictator of the right who gravely violated human rights and who enriched himself."


 
 
Un régime autoritaire était souhaité par la majorité de la population ? Oh oui, fouettes-moi avec une pelle ! :love:  
 
Bêtise.
 
La majorité de la population, ou que ce soit dans le monde, a toujours oulu vivre dans le calme. Or la période était troublée, et l'agitation n'était nullement suscitée par les advesaires d'Allende en sous-main :non:  
 
Sur les résultats de popularité du régime, comment accorder un quelconque crédit à ces chiffres ? Comment peut-on avoir des élections libres dans un régime autoritaire ? :lol:
 
Scoop : quand bien même ces référendums étaient exempts de fraude, il existe plusieurs critères pour définir une démocratie. Des élections libres en sont un parmi plusieurs :heink:
Second scoop : en 1988, il ne pensait pas perdre.
 
 
Assez de révisionnisme :pfff:

n°10153545
carambar6
Posté le 14-12-2006 à 16:10:57  profilanswer
 

D'accord avec LooSHA quand il dit que les référendums ne font pas du régime de Pinochet une démocratie. Ca en fait une dictature plus habile que d'autres.  
C'est vrai qu'ils n'étaient que quelques milliers à sa sépulture; je n'ai jamais dit que Pinochet suscitait aujourd'hui un grand mouvement d'approbation, j'ai dit que la société chilienne garde une attitude ambigue à son encontre, à la différence de l'Europe (et des USA aussi), parce que justement dans le passé il s'est trouvé beaucoup de gens pour le soutenir.
Mais le temps a passé et les jeunes générations chiliennes tiennent à la démocratie, qui est  bien consolidée aujourd'hui. Cela écarte tout risque de retour à la dictature.
D'autre part, je maintiens l'affirmation selon laquelle à un certain moment, une large fraction du peuple peut souhaiter un régime autoritaire. Si on n'admet pas cette hypothèse, on peut difficilement comprendre comment naissent et meurent les démocraties.
En France, le terme "dictature" a été popularisé par le premier consul Bonaparte, avec l'expression célèbre "sous ma dictature...". Dictateur il l'était sans contestation aucune, et qui peut nier aujourd'hui qu'il n'a pas bénéficié d'une certaine faveur populaire. Qui a pris fin elle aussi, lorsque trop de guerres eurent décimés la jeunesse.
Cela dit je ne veux pas pousser trop loin la comparaison entre Bonaparte et Pinochet, et je ne veux pas indigner les admirateurs de l'empereur. Bonaparte n'a en effet pas créé d'escadrons de la mort et de chambres de torture. Mais il a quand même fait arrêter 2000 opposants, et exiler Mme de Stael.

n°10153551
Sylver---
Not a geek. Just a human 2.0
Posté le 14-12-2006 à 16:11:28  profilanswer
 

RIH  [:chownkey]


---------------
Aloha
n°10153686
fennecfou
Vehementer Cupio Vitam
Posté le 14-12-2006 à 16:25:19  profilanswer
 

carambar6 a écrit :

Je suis frappé par le contraste entre les réactions officielles en Europe et au Chili après la mort de Pinochet.  
En Europe, les commentaires sont quasi unanimes pour déplorer que l'ancien dictateur soit mort sans avoir été jugé. On retient l'image du grand criminel impuni.
Au Chili, qui est une démocratie depuis 15 ans, l'image de Pinochet reste ambigue. Il n'a certes pas droit à des funérailles nationales (ce qui serait alors le summum de la reconnaissance en tant que héros de la patrie), mais tout de même à des honneurs militaires avec la présence d'un membre du gouvernement et non des moindres (ministre de la défense). Parallèlement le gouvernement chilien actuel a clairement condamné rétrospectivement le coup d'état de 1973 et la dictature qui a suivi.
C'est un peu comme si on condamnait en Pinochet le putschiste et le dictateur, mais qu'on respecte le chef d'Etat qu'il était devenu de ce fait. C'est un sacré paradoxe, qui illustre bien le caractère singulier de cette dictature semblable à aucune autre.
[...]


 
Ca ne me frappe pas  :??: ou disons c'est une constante à n'importe quel pays qu'il soit démocratique, monarchique ou dictatorial. Les sphères dirigeantes ne peuvent complètement être expurgées des fondements de l'ancien régime. Exemple hegagonal, De Gaulle lui-même utilisa nombre de hauts fonctionnaires du régime de Vichy pour remettre en route la France, la real politik intimant l'ordre d'asssurer la continuité de l'administration. De même pour la population, il y' aura toujours une frange de sympatisants nostalgiques, ceci à des degrés et proportions divers.
 
edit : ortho

Message cité 1 fois
Message édité par fennecfou le 14-12-2006 à 16:59:14
n°10153733
grim_fanda​ngo
I'm dead late
Posté le 14-12-2006 à 16:30:09  profilanswer
 

fennecfou a écrit :

Exemple hegagônal, De Gaulle lui-même utilisa nombre de hauts fonctionnaires du régime de Vichy pour remettre en route la France


 
Tel Papon.


Message édité par grim_fandango le 14-12-2006 à 16:30:18
n°10153817
carambar6
Posté le 14-12-2006 à 16:40:05  profilanswer
 

Encore une remarque Pour LooSHA quand il trouve normal que Pinochet, en tant qu'ancien militaire, ait droit à des funérailles militaires. Mais non ce n'est pas normal, c'est un signe évident de l'ambiguité de l'attitude du Chili d'aujourd'hui envers Pinochet.  
Est-ce que les généraux ont droit en France à des funérailles militaires, avec la présence de leur ministre de tutelle ? Bien sûr que non, à de très rares exceptions près, justement lorsqu'il s'agît d'hommes qui se sont également distingués comme héros ou hommes d'Etat.  
Est-ce que Pétain a eu droit aux honneurs militaires lors de son enterrement ? Il me semble que non. Il avait pourtant un plus beau palmarès que Pinochet, sauveur de Verdun, maréchal de France. Mais il y avait eu ensuite la collaboration qui a totalement renversé son image,et qui l'a totalement discrédité. L'attitude de la France envers Pétain n'était pas ambigue.
Pour Pinochet, l'ambiguité c'est quand même le fait de condamner le putch et de respecter le putchiste devenu chef d'Etat.

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  6  7  8

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
Les pseudos sur msn ou la mort des logiciels de communicationLa mort, ou tchitchi ?
Une mort certaine...Polémique : "La mise à mort de Jean-Edern Hallier"
Ils veulent la mort des NTIPeine de mort dans un certains cas
Saddam condamné à mort : a-t-on le droit de tuer les tyrans ?bébé disparu et decouvert mort : la mère coupable ?
freechess.org est-il mort??Halloween est mort ?
Plus de sujets relatifs à : Pinochet est mort


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR