sidorku a écrit :
Ce que je pense c'est que quelque soit les réponses que l'on te donnera, tu trouveras toujours un point sur lequel tu pourras déverser ton blabla, comme tu le fais depuis le début, c'est ton métier après tout. Mais ne compte pas sur moi pour rentrer dans ce petit jeu.
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Bien, dans ce cas, je m'étonne que vous n'ayez pas cité l'extrait de l'émission de la BBC où G. Corley va beaucoup plus loin et affirme au journaliste qui l'interroge que non seulement, il a eu accès à Ground Zero mais que les équipes de la Fema ont eu la possibilité de fouiller les décombres pour vérifier par eux-mêmes que ces débris ne renfermaient pas de trace d'explosifs, avant d'exclure qu'il ait pu s'agir d'une démolition contrôlée.
Citation :
"We looked at everything and there was no sign of explosives"
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Connaissiez-vous cette émission de la BBC? http://video.google.com/videoplay? [...] 229593250#
Le passage intéressant se situe vers la trentième minute environ. A nouveau, c'est mon ami Charmord (Je pourrais sans doute l'appeler par son nom, vu la proximité acquise par certains de ses détracteurs d'avec sa personne), qui m'a parlé de cette étrange allégation.
Etrange, parce qu'elle heurte de plein fouet des informations données par des grands médias mais aussi par un organe législatif selon lesquelles la Fema, dont G. Corley était l'enquêteur chargé de l'enquête, n'avait pas du tout eu accès à Ground Zero...
http://query.nytimes.com/gst/fullp [...] gewanted=1
Citation :
The most intense criticism from both Republican and Democratic House members centered on the confusion over just who is overseeing the investigation -- the Federal Emergency Management Agency, the National Institute of Standards and Technology or the American Society of Civil Engineers.
At one point, Representative Anthony D. Weiner, a Democrat from New York City, asked for the official in charge to raise his hand, and two men, and then three appeared to do so. ''We have very serious problems here,'' added Representative John B. Larson, a Connecticut Democrat.
The lack of clear authority has had unfortunate consequences, the House members said. The Giuliani administration started to send World Trade Center steel off to recycling yards before investigators could examine it to determine whether it might hold crucial clues as to why the buildings fell. The full investigative team set up by FEMA was not allowed to enter ground zero to collect other potentially critical evidence in the weeks after the attack, and it did not get a copy of the World Trade Center blueprints until early January, a delay House members found infuriating.
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Traduction de la dernière partie :
L'absence d'autorité clairement établie sur l'enquête eu eu des conséquences fâcheuses, a dit le membre de la Chambre. L'administration de Giuliani a commencé à l'acier des WTC dans les centres de recyclages avant que les enquêteurs aient pu examiner si celui-ci pouvait contenir des indices cruciaux permettant de comprendre les raisons de l'effondrement. L'équipe des enquêteurs mise en place par la Fema n'a pas été autorisée à se rendre à Ground Zero pour collecter des preuves, dans les semaines ayant suivi les attaques (...).
Cette information donnée dans un article du 7 mars 2002, soit à la fin des travaux de déblaiement, ne corrobore évidemment pas l'affirmation émise avec force par G. Corley en 2009, en face d'un journaliste de la BBC ni l'extrait de sa déclaration figurant dans le site auquel vous m'avez renvoyé.
En effet, si l'on en croit cette déclaration d'un membre de la chambre rapportée en style direct par le New York Times, les enquêteurs de la Fema, en ce compris G. Corley, n'ont pas eu accès à Ground zero, de sorte la déclaration de G. Corley à la BBC est au minimum très surprenante et peu vraisemblable.
En réalité, les enquêteurs de la Fema ont uniquement pu examiner durant une semaine (la première d’octobre 2001) une infime partie des débris prélevés entreprosés en dehors de Ground Zero, à Fresh Kills (cette partie ferait moins de 1% de la structure d'acier, selon des sources fiables).
Ce qui est sûr, c'est qu'une grande partie de l'acier - spécialement celui des parties supérieures des tours, avait été recyclé ou expatrié avant que les enquêteurs n'aient accès
Citation :
In the month that lapsed between the terrorist attacks and the deployment of the BPAT team, a significant amount of steel debris—including most of the steel from the upper floors—was removed from the rubble pile, cut into smaller sections, and either melted at the recycling plant or shipped out of the U.S.”
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http://commdocs.house.gov/committe [...] 747_0f.htm
De plus, l'article du New York Times donne à prendre connaissance d'une autre affirmation intéressante :
Citation :
The problem, they said, was the lack of clear authority in federal law and financing. None of the investigators, for example, had subpoena power, meaning that they could not order the city to stop sending the steel off for recycling or demand a copy of the building blueprints.
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Autrement dit, pour faire court, en raison des ambiguïtés légales, aucun enquêteur n'avait par exemple un pouvoir d'injonction qui lui aurait permis de donner l'ordre à la Ville de New-York d'arrêter de recycler l'acier ou de leur transmettre les plans des WTC.
Cet article ne laisse pas entendre que le Port of Authority of New-York sur qui pesait la charge d'assurer la sécurité des tours, ait été particulièrement porté à rechercher des indices dans la scène du crime.
A ce sujet, l'autre texte cité par l'intervenant Camelot n'a évidemment pas du tout la portée que vous lui accordez, celle d'attester du fait voire de prouver que les enquêteurs ont recherché des traces d'explosifs et effectué des tests sur l'acier et tous les autres débris retrouvés à Ground Zero.
Cet article montre que l'acier et tous les débris de Ground Zero ont été recyclés à une cadence effrénée par divers compagnies, dont certaines d'origine mafieuse auraient, semble-t-il tenté de détourner l'acier, en le sortant du circuit classique vers ses propres centres, encourant le risque d'être poursuivi pour vol et "conspiration"...
Citation :
The New York Post reported that a Manhattan grand jury is investigating the theft of scrap metal from the WTC, when more than 250 tons of crime scene material found its way into three scrap yards.
The Post report said 75 tons was found at a scrap metal yard on Long Island and 180 tons were found at two New Jersey yards. The newspaper cited unnamed law enforcement sources who believe that associates from "some of the city's five crime families" are involved.
The sources told the Post that they believe the metal was taken directly to the yards in the days immediately after the attack.
All of the scrap has been returned to Fresh Kills Landfill, according to the Post. The grand jury could charge the suspects with tampering with evidence, obstruction of justice, theft and conspiracy.
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L'article précise aussi que le NYPD et le FBI examinaient certains débris.
Il semble, sauf erreur de ma part, que cette fouille ne visait que les débris envoyés à Fresh Kills mais l'article n'est pas clair sur ce point. Les fouilles n'auraient donc pas été effectués sur le site même, mais à Fresh Kills, après transport des débris hors de la scène du crime.
Je vous laisse juge de la signification de ce passage :
Citation :
The other debris is going to Fresh Kills Landfill. The Federal Bureau of Investigation and New York City Police Department are sifting through this debris for crime scene evidence.
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Ni l'article ni aucune autre source n'en dit enfin d'avantage sur le type de recherches et analyses effectuées par le FBI et le NYPD. On parle de manière très large de recherches de preuves mais on ne dit pas si des tests ont été effectués pour vérifier la présence d'explosifs.
Aucun des rapports d'enquête, que ce soit celui de la Fema ou du Nist ne se fonde du reste sur les recherches et analyses qui auraient été effectuées par le FBI ou le NYPD, pour exclure que des explosifs aient pu être utilisés le 11 septembre. Apparemment, l'idée était plutôt de rechercher des pièces reconnaissables, comme des effets personnels, que des traces d'explosifs, compte tenu du fait qu'ils semblent avoir réalisé moyennant des tamis.
En conclusion, l'article publié en interne par une compagnie ayant participé au recyclage des débris n'apporte aucun argument probant permettant de déclarer, comme vous le faites, que les enquêteurs ont recherché la trace d'explosifs dans les décombres de Ground Zero.
Quant à l'affirmation de G. Corley selon laquelle cette recherche d'explosifs aurait été effectuée sur la scène du crime par la Fema, elle est contredite par des affirmations antérieures émanant d'un membre de la Chambre des Représentants.
Je crains que vos conclusions soient dans de telles conditions au minimum hâtives, au maximum erronées ou fallacieuses.
Bien à vous,