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Auteur Sujet :

[blabla@olympe] Le topic du modo, dieu de la fibre et du monde

n°905117
chrisbk
-
Posté le 22-11-2004 à 23:54:47  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
[:mlc]

mood
Publicité
Posté le 22-11-2004 à 23:54:47  profilanswer
 

n°905123
masklinn
í dag viðrar vel til loftárása
Posté le 23-11-2004 à 00:01:18  profilanswer
 

the real moins moins a écrit :

et ça fait quoi, en réalité?


Exactement je sais pas, mais la navigation est bien plus rapide, j'ai l'impression de surfer sur une Moox M1 stable (les Moox crashent sur mon PC)
 
La gestion de la RAM semble plus agressive déjà
modifie ptet les priorités de certains threads
c'est ptet un effet placebo
mais j'ai vraiment l'impression que le browser va plus vite (niveau interface toussa)
 
et non schnaps, ca accélère pas l'internet [:mmmfff]
 
Sur ce, [:dodo]


Message édité par masklinn le 23-11-2004 à 00:02:37

---------------
I mean, true, a cancer will probably destroy its host organism. But what about the cells whose mutations allow them to think outside the box by throwing away the limits imposed by overbearing genetic regulations? Isn't that a good thing?
n°905125
mareek
Et de 3 \o/
Posté le 23-11-2004 à 00:02:28  profilanswer
 

Harkonnen a écrit :

'tain, il a fait pire que Balladur dans le métro sur ce coup [:petrus75]
remarque, une fois j'avais croisé Cantat au Régent, ça fait un choc [:petrus75]


skoi ? [:opus dei]


---------------
"I wonder if the internal negative pressure in self pumping toothpaste tubes is adjusted for different market altitudes." John Carmack
n°905126
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:02:58  profilanswer
 

YA DES JOURS TU SAIS PAS POURQUOI, CA DEVRAIT MARCHER ET CA MARCHE PAS? YADES NUITS TU SAIS PAS POURQUOI TU DEVRAIS DORMIR MAIS TU DORS PAS §§§§§

n°905127
mareek
Et de 3 \o/
Posté le 23-11-2004 à 00:04:54  profilanswer
 

Masklinn a écrit :


c'est ptet un effet placebo


http://blog.vactory.de/archives/sdw/Placebo.jpg
[:opus dei]


---------------
"I wonder if the internal negative pressure in self pumping toothpaste tubes is adjusted for different market altitudes." John Carmack
n°905128
mareek
Et de 3 \o/
Posté le 23-11-2004 à 00:07:43  profilanswer
 

chrisbk a écrit :

YA DES JOURS TU SAIS PAS POURQUOI, CA DEVRAIT MARCHER ET CA MARCHE PAS? YADES NUITS TU SAIS PAS POURQUOI TU DEVRAIS DORMIR MAIS TU DORS PAS §§§§§


Moi j'ai ça dans la tête:
 

Citation :

N'aie pas de regret
Fais moi confiance, et pense
A tous les no way
L'indifférence des sens
N'aie pas des regret
Fais la promesse,tu sais que
L'hiver et l'automne n'ont pu s'aimer


---------------
"I wonder if the internal negative pressure in self pumping toothpaste tubes is adjusted for different market altitudes." John Carmack
n°905129
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:08:43  profilanswer
 

ALLOCUTION PRONONCÉE PAR FIDEL CASTRO RUZ, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE CUBA A L’OCCASION DU 51 ANNIVERSAIRE DES ATTAQUES ÀUX CASERNES MONCADA ET CARLOS MANUEL DE CÉSPEDES. LE 26 JUILLET 2004, A L'UNIVERSITE CENTRALE DE LAS VILLAS
 
Chers compatriotes,
 
Chers invités,
 
En ce cinquante et unième anniversaire du 26 juillet 1953, date de l’attaque de la caserne Moncada, je consacrerai mon allocution à un sinistre personnage qui nous menace, nous insulte et nous calomnie. Ce n’est pas un caprice ou un choix agréable, c’est une nécessité et un devoir.
 
Le 21 juin, à la Tribune anti-impérialiste, j’ai lu ma deuxième Epître au président des Etats-Unis pour répondre à un rapport infâme du département d’Etat sur le trafic d’êtres humains – l’un des nombreux documents que prépare le gouvernement de ce pays en s’érigeant en juge suprême de la morale du monde – dans lequel on accusait Cuba de faire partie des pays qui stimulent le tourisme sexuel et la pornographie infantile.
 
À peine deux semaines plus tard, loin de garder un silence décent devant les vérités irréfutables contenues dans mon épître, Bush, selon les dépêches de presse, prononçait un discours électoral à Tampa (Floride), où il lançait des nouvelles accusations et de nouvelles insultes encore plus écoeurantes en vue, clairement, de calomnier Cuba et de justifier ses menaces d’agression et les mesures brutales qu’il vient d’adopter contre notre peuple.
 
L’Agence française de presse (AFP) dépêchait ce qui suit depuis Tampa, le 16 juillet :
 
Le président George W. Bush a attaqué durement Cuba qu’il a qualifié de « principales destination du tourisme sexuel » et affirmé que les Etats-Unis avaient le devoir de conduire la lutte mondiale contre le trafic d’êtres humains à des fins de travaux forcés ou d’exploitation sexuelle.
 
Cuba fait partie des dix pays cités par le département d’Etat dans un rapport publié en juin et signalant les gouvernements qui tolèrent le trafic d’êtres humains ou ne luttent pas assez contre ce crime.
 
« Le régime de Fidel Castro a transformé Cuba en la principale destination du tourisme sexuel », remplaçant l’Asie du Sud-Est comme la destination favorite des pédophiles des Etats-Unis et du Canada, a affirmé Bush.
 
Durant une conférence à Tampa (Floride), le président a signalé Cuba comme l’une des pires violatrices dans ce domaine.
 
« Le tourisme sexuel est une source de devises vitale qui lui permet de maintenir son gouvernement corrompu », a-t-il accusé.
 
Bush a signalé qu’en finir avec le trafic d’êtres humains fera partie intégrante de sa politique étrangère.
 
« Le trafic d’êtres humains cause des souffrances et de la honte à notre pays, et nous dirigerons la lutte contre lui », a-t-il promis.
 
« Nous livrons une lutte contre le mal, et les Nord-Américains vous savent gré de votre dévouement et de vos services », a-t-il dit aux délégués de la conférence. « La vie humaine est un don de notre Créateur et ne doit jamais être vendue ».
 
Une dépêche de l’agence espagnole EFE signalait :
 
« Nous avons un problème à seulement cent cinquante kilomètres de nos côtes », a déclaré Bush dans l’Etat de la Floride.
 
Il a cité une étude selon laquelle « Cuba a remplacé le Sud-Est asiatique comme site des voyages de pédérastes et touristes en quête de sexe ».
 
« Quand les restrictions aux voyages à Cuba se sont relâchées dans les années 90, le flux de Nord-Américains et de Canadiens, selon cette étude, avait contribué à aggraver sévèrement la prostitution infantile à Cuba. »
 
« Mon administration travaille à régler complètement ce problème : la transition rapide et pacifique à la démocratie à Cuba. »
 
« Nous avons mis en marche une stratégie pour hâter le jour où aucun garçonnet ni aucune fillette de Cuba ne sera exploité pour financer une révolution qui a échoué et où tous les Cubains vivront en liberté. »
 
Selon Bush, « la vie humaine est un don de notre Créateur et ne doit jamais être vendue ».
 
« Il faut faire preuve d’une dépravation spéciale pour exploiter et blesser les membres les plus vulnérables de la société. »
 
« Les trafiquants d’êtres humains volent leur innocence aux enfants, les exposent à ce que la vie a de pire avant qu’ils en aient vu beaucoup. Les trafiquants séparent les familles et traitent leurs victimes comme de biens à vendre au plus offrant. »
 
Au comble de nouvelles bizarres, cette même dépêche citait John Ashcroft dans son discours de présentation de Bush à la Conférence nationale sur le trafic d’êtres humains :
 
« Le président Abraham Lincoln a défini au XIXe siècle sa vision de la liberté pour tous, et ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le grand émancipateur.
 
« Nous avons au XXIe siècle un grand leader qui nous appelle à comprendre la liberté, non comme un don des Etats-Unis au monde, mais comme un don du Tout-Puissant à l’humanité. »
 
Une dépêche de l’agence anglaise Reuters informait :
 
Le président des Etats-Unis a, ce vendredi, accusé le président cubain d’avoir converti son île antillaise en une destination du tourisme sexuel et de contribuer au problème mondial du trafic d’êtres humains.
 
L’agence italienne ANSA communiquait à son tour :
 
« Le régime de La Havane accumule les crimes : en donnant la bienvenue au tourisme sexuel », a dit Bush qui a même repris à son compte une citation prétendue de Castro : « Cuba a les prostituées les plus propres et les plus instruites au monde ».
 
Des dépêches postérieures ont précisé que cette phrase - citée par le président des Etats-Unis dans son discours de Tampa pour sous-tendre ses graves accusations – apparaît dans une dissertation sur Cuba rédigée par Charles Trumbull, alors élève de propédeutique et maintenant étudiant de droit de l’Université nord-américaine de Vanderbilt, qui a déclaré avec insistance que la citation de Bush dénaturait le sens d’une phrase de cette dissertation et qui a ajouté les précisions suivantes :
 
La prostitution s’est brusquement aggravée dans la nation antillaise après l’effondrement de l’Union soviétique.
 
Castro, qui a déclaré la prostitution illégale en prenant le pouvoir en 1959, a eu au départ peu de ressources pour la combattre. Mais, début 1996, les autorités cubaines ont entrepris d’adopter de sévères mesures dans ce domaine.
 
Bien qu’elle existe toujours, elle est bien moins visible et il serait inexact de dire que le gouvernement la stimule.
 
Le 19 juillet, des fonctionnaires de l’administration Bush ont reconnu qu’ils n’avaient pas d’autres sources à ce sujet que le texte de cet étudiant.
 
Bien qu’il soit prouvé que le président nord-américain avait formulé une accusation gravissime à partir d’une phrase contenue dans la dissertation d’un étudiant qui a démenti lui-même cette interprétation mal intentionnée, la réponse du porte-parole de la Maison-Blanche à ce démenti ne pouvait être plus inouïe. Toujours selon cette même dépêche, « il a défendu l’inclusion de cette phrase au prétexte qu’elle exprimait une vérité essentielle sur Cuba ». Bref, pour la Maison-Blanche, « vérité essentielle sur Cuba » est n’importe quoi que le président imagine, que cela corresponde ou non à la réalité.
 
C’est exactement le type d’approche fondamentaliste auquel le président Bush recourt constamment, une approche où les données, les arguments, les vérités, les raisonnements, les réalités importent peu et où ce qui compte absolument c’est l’idée qu’il se fait ou qu’il lui convient de se faire sur un thème en particulier, quelque chose qui se convertit en une vérité absolue et irréfutable, simplement parce que M. Bush le veut.
 
Bien des gens dans le monde savent très peu de la Révolution cubaine et risquent d’être victimes des mensonges et des tromperies que le gouvernement des Etats-Unis répand grâce aux énormes médias dont il dispose.
 
Mais beaucoup d’autres aussi, surtout dans les pays pauvres, savent ce qu’est la Révolution cubaine, savent avec quel soin elle s’est consacrée dès les premiers instants à l’éducation et à la santé des enfants et de toute la population, connaissent sa solidarité qui l’a conduite à coopérer d’une manière désintéressée avec des dizaines de pays du tiers monde, connaissent son attachement aux valeurs morales les plus élevées, ses principes moraux, sa conception insurpassable de la dignité et de l’honneur de la patrie et de son peuple, toutes choses pour lesquelles les révolutionnaires cubains ont toujours été disposés à donner leur vie. Ces nombreux amis, à n’importe quel endroit du monde, se demanderont sans doute comment on peut lancer contre Cuba des calomnies aussi inqualifiables et aussi grossières.
 
Ceci me contraint à expliquer à fond et en toute franchise les causes qui, de mon point de vue, expliquent les affirmations si inconcevables et si irresponsables du président de la nation la plus puissante de la planète qui menace en plus de rayer la Révolution cubaine de la carte.
 
Je le ferai avec le plus d’objectivité possible, sans lancer d’affirmations arbitraires ni dénaturer de manière éhontée des phrases, des mots et des concepts d’autrui, sans me laisser guider par des sentiments de vengeance ou de haine personnelle mesquins.
 
S’il est une question qui a été profusément éclaircie dans plusieurs ouvrages de scientifiques éminents et d’autres personnalités nord-américaines, c’est la dépendance du président des Etats-Unis à l’alcool pendant deux décennies, quand il avait entre vingt et quarante ans. Ce point a été abordé avec une rigueur scientifique impressionnante par le psychiatre Justin A. Frank dans un livre déjà célèbre intitulé Bush on the Couch.
 
Le docteur Frank commencer par préciser qu’il vaut la peine de définir scientifiquement si Bush était un alcoolique ou s’il continue de l’être. Il écrit textuellement :
 
…La question la plus pressante est de savoir si ces années de buveur impénitent, puis son abstinence postérieure exercent encore une influence sur lui et sur son entourage.
 
Il poursuit, et je le cite toujours textuellement :
 
L’alcoolisme est une maladie potentiellement fatale, un mal de toute la vie qui est extrêmement difficile de stopper d’une manière définitive. (p. 40).
 
Puis, parlant du président des Etats-Unis en particulier, il affirme :
 
Bush a dit en public qu’il avait cessé de boire sans l’aide d’Alcooliques anonymes [une organisation qui se consacre à aider ces derniers] ni d’aucun programme contre l’utilisation indue de substances prohibées, et il affirmé qu’il avait renoncé à jamais à cette habitude à l’aide d’instruments spirituels, comme l’étude de la Bible et des conversations avec le prédicateur évangéliste Billy Graham.
 
Page 40, Frank raconte que, selon l’ancien écrivain de discours David Frum, Bush, entrant au Bureau ovale, a convoqué un groupe de leaders religieux, leur a demandé de prier et leur a dit :
 
La seule raison pour laquelle je suis à la Maison-Blanche et non dans un bar, c’est parce que j’ai découvert la foi, j’ai rencontré Dieu : je suis ici grâce au pouvoir de la prière.
 
Le docteur Frank, estimant que cette assertion peut être vraie, écrit :
 
Tous les Nord-Américains aimeraient sûrement savoir que le président ne boit plus, même si nous n’avons pas les moyens de savoir si c’est vrai. En ce cas, cela s’ajuste au profil de l’ancien buveur dont l’alcoolisme a été stoppé mais non traité.
 
Et d’ajouter :
 
On connaît les anciens buveurs qui arrêtent de boire sans l’aide du programme des Alcooliques anonymes comme des « ivrognes secs », cette étiquette ayant circulé sur Internet et ailleurs au sujet de Bush. « Ivrogne sec » n’est pas un terme médical, non plus qu’un terme que j’utiliserais dans un environnement clinique. Mais, même sans taxer Bush comme tel, il est difficile de faire silence sur les nombreux facteurs problématiques de son caractère parmi les traits que la littérature relative à la récupération associe à l’alcoolisme, entre autre la manie des grandeurs, la nature sentencieuse, l’intolérance, la désaffection, le déni des responsabilités, la tendance aux réactions excessives et l’aversion pour l’introspection. (p. 41)
 
Le docteur Frank insiste sur le fait qu’il a traité personnellement des alcooliques qui avaient arrêtés de boire sans le traitement adéquat et qui réussissent très mal, en règle générale, à apprendre à contrôler l’anxiété qu’ils avaient tenté autrefois de supprimer par la consommation d’alcool. Et il explique :
 
Leurs efforts rigides pour contrôler l’anxiété gênent toute analyse psychologique. Certains ne peuvent même pas assumer l’anxiété qu’implique le fait d’admettre leur alcoolisme.
 
Le docteur Frank poursuit :
 
J’ai observé que, sans cette admission, les anciens buveurs ne peuvent même pas changer réellement ni apprendre de leur propre expérience.
 
Puis, parlant de Bush concrètement, il raisonne comme suit :
 
Le modèle faute-déni que les alcooliques en étape de récupération travaillent si dur à briser semble être enraciné dans la personnalité alcoolique ; il se limite rarement à leur alcoolisme. L’habitude d’accuser les autres et de nier sa responsabilité est si dominante dans l’histoire personnelle de George W. Bush qu’elle se déclenche de toute évidence à la moindre menace.
 
Là où la rigidité typique de la conduite de Bush est peut-être la plus évidente, c’est sa confiance notoire dans la routine quotidienne – les réunions bien connues pour leur brièveté, le programme d’exercice sacro-saint, la lecture journalière de la Bible et les heures de bureau limitées. Une personne saine est capable de modifier sa routine ; une personne rigide, non. (p. 43)
 
Bien entendu, nous avons tous besoin de repos et de relaxation, de temps pour nous retrouver, mais Bush, apparemment, en a plus besoin que la plupart d’entre nous. Ce qui n’est pas surprenant, entre autres raisons parce que l’anxiété qu’implique être président pourrait constituer un risque réel d’un retour à la boisson. (p. 43)
 
Les processus de pensée rigide – une autre caractéristique de la présidence Bush – s’associent aux routines rigides. Nous le constatons dans la façon têtue, presque obsessionnelle, avec laquelle il s’accroche aux idées et aux plans même discrédités, depuis son propre image comme un « unificateur, non un diviseur », jusqu’à sa conviction que l’Irak détenait des armes de destruction massive (ou, à défaut de ces armes, que « les Etats-Unis ont fait de toute façon ce qu’il fallait faire »). Cette rigidité de pensée n’est pas motivée par un simple entêtement : l’alcoolique non traité, dévoré par la tâche de devoir contrôler les anxiétés qui pourraient le pousser de nouveau à la boisson, ne peut tout simplement pas tolérer la moindre menace à son statu quo.
 
Et le docteur Frank ajoute que cette intolérance a généralement pour conséquence des réponses disproportionnées par rapport à l’ampleur de la menace réelle qu’il perçoit.
 
Ceci pourrait aider à expliquer le contraste radical entre la réponse de George W. à Saddam Hussein et celle de son père qui créa avec soin une coalition, n’entra en action qu’une fois le Koweït envahi, puis agit avec prudence et mesure une fois la lutte engagée, autrement dit la conduite d’un leader expérimenté qui se savait responsable d’une foule de vies, non celle d’un alcoolique accoutumé à prendre des mesures radicales pour se protéger lui-même.
 
Poursuivant son analyse, le docteur Frank précise :
 
Il existe deux questions que la presse semble décidée à passer sous silence et qui planent en silence dès avant que Bush ne monte à la présidence : consomme-t-il toujours de l’alcool, et si non, est-il inhabilité par toutes ces années où il bu ? Tout examen sérieux de son état psychologique implique une réponse à ces deux questions. (p. 48)
 
Au sujet de la première question, il signale qu’il se pourrait que Bush calme son anxiété par des médicaments qui le maintiennent éloigné de l’alcool, et il cite en particulier son comportement bizarre durant les conférences de presse. Il ajoute :
 
Commentant l’attitude apparemment hésitante de Bush lors d’une conférence de presse offerte justement avec le début de la guerre contre l’Irak, le critique du Washington Post, Tom Shales pensait que « le Président était probablement sous légère médication ».
 
Plus inquiétantes sont toutefois les conférences qui soulèvent des suspicions, non par sa façon de parler, mais par ce qu’il dit. On l’a vu à maintes reprises en pleine affabulation, remplissant les vides de sa mémoire par ce qu’il croit des faits – le plus significatif a été le 14 juillet 2003 quand, placé à côté de Kofi Annan,il inventa que les Etats-Unis avaient donné à Saddam Hussein « une chance de permettre l’entrée des inspecteurs et qu’il ne l’avait pas saisie ». (Comme le signalait The Washington Post, « Hussein avait de fait admis les inspecteurs et Bush avait refusé de prolonger leur travail parce qu’ils ne le croyaient pas efficaces ». L’affabulation est un phénomène courant chez les consommateurs d’alcool, tout autant que la persévérance, qui se traduit par la tendance de Bush à répéter des mots et des phrases clefs, comme si la répétition l’aidait à rester calme et à maintenir l’attention. (p. 49)
 
Et le docteur Frank conclut comme suit son analyse de ces deux questions :
 
Même en admettant que les jours d’alcoolisme de Bush sont révolus, reste la question du dommage permanent qu’il a pu lui causer avant qu’il y renonce – au-delà de l’impact considérable sur sa personnalité que nous pouvons suivre jusqu’à son abstinence sans traitement. Toute étude psychologique ou psychanalytique intégrale du président Bush devra explorer à quel point son cerveau et ses fonctions ont changé en plus de vingt ans d’alcoolisme. Lors d’une étude récente réalisée par le centre médical de l’Université de Californie/San Francisco, les chercheurs ont constaté que chez les buveurs impénitents qui ne se considèrent pas eux-mêmes comme des alcooliques, « le niveau de consommation d’alcool constitue un problème qui exige un traitement ». Les chercheurs ont constaté que les buveurs impénitents analysés étaient « significativement handicapés en ce qui concerne les indices relatifs à la mémoire active, la vitesse de traitement, l’attention, les fonctions exécutives et l’équilibre ». Une recherche sérieuse est en cours sur le rétablissement à long terme après une consommation d’alcool indue. La science a établi que l’alcool en soi est toxique pour le cerveau, tant pour son anatomie (car le cerveau se réduit et les fissures entre les hémisphères et autour d’eux s’amplifient) que pour sa neurophysiologie. Mais de nombreux alcooliques se rétablissent après une abstinence permanente de plus de cinq ans. Bush affirme qu’il est sobre depuis plus de quinze ans et il se pourrait très bien qu’il se soit amélioré jusqu’aux niveaux antérieurs à la consommation d’alcool. Or, même les alcooliques chroniques qui récupèrent leurs fonctions mentales compromises souffrent généralement d’un dommage persistant de leur capacité à traiter toute nouvelle information. D’importantes fonctions neuropsychologiques sont touchées. La nouvelle information se place essentiellement dans un dossier qui est perdu quelque part dans le cerveau.
 
Les anciens buveurs impénitents ont généralement des problèmes pour distinguer l’information importante de l’information sans intérêt. Ils pourraient aussi perdre une partie de leur capacité à rester concentrés. Tout ce que nous devons faire pour observer la carence d’attention de Bush, c’est le regarder quand il écoute un discours prononcé par quelqu’un d’autre, observer son attitude parfois en pleine campagne électorale ou voir l’effort de toute évidence désespéré qu’il fait pour rester concentré à tous les discours qu’il prononce. (p. 50)
 
Le docteur Frank signale enfin que Bush soulagerait les craintes de nombreux Nord-Américains s’il se soumettait à des tests psychologiques à même de mesurer scientifiquement les effets de sa dépendance à l’alcool sur le fonctionnement de son cerveau, et il avertit :
 
Sinon, nous ne pouvons que suspecter avec force raison que notre Président est handicapé quant à sa capacité de comprendre les idées et les informations complexes. (p. 51).
 
Et de conclure :
 
Nous redouterions sans doute un peu tous de le vérifier ; après tout, cela fait trois ans qu’il est à la présidence et il a conduit notre nation à la guerre. Mais si nous ne le faisons pas, les conséquences pourraient nous condamner tous. (p. 51)
 
Le docteur Justin A. Frank analyse en profondeur et en détail un autre aspect dans son ouvrage Bush on the Couch : le fondamentalisme religieux du président Bush.
 
Le docteur Frank explique comment, tâchant de soulager le chaos intérieur que la boisson calmait à certains moments tout en l’aggravant en fin de compte, Bush doit avoir trouvé dans la religion une source de calme pas si différente de l’alcool, et une série de règles qui l’aident à gérer à la fois le monde extérieur et son monde spirituel interne.
 
Selon lui, une analyse du rôle du fondamentalisme dans la vie de Bush montrera que la substitution de substances prohibées n’est que l’une des différentes manières de dépendance de Bush envers la religion comme mécanisme de défense. Bush utilise la religion pour simplifier la pensée, voire pour la remplacer de sorte qu’il n’ait même plus à penser en quelque sorte. Frank ajoute que Bush, en se plaçant du côté du bien – du côté de Dieu – se place au-dessus de la discussion et du débat du monde. La religion lui sert de bouclier pour se protéger des problèmes, voire de ceux qu’il se créerait lui-même d’une autre manière.
 
Il se demande comment Bush en est arrivé là, et signale que la tradition de la famille Bush a reposé de longues années durant sur la foi, sur la croyance en un Dieu étroitement lié à la rectitude morale, mais il apporte le distinguo suivant :
 
Or, l’orientation religieuse du président Bush marque un changement significatif par rapport à la tradition familiale. Même si certains aspects de la tradition familiale se sont maintenus, en particulier la participation religieuse formelle, sa conversion à sa maturité vers une approche plus fondamentaliste contraste radicalement avec la vie spirituelle de son père.
 
Une analyse des événements qui ont poussé Bush à embrasser consciemment le fondamentalisme prouve que ceci est en fait arrivé à un moment où il cherchait désespérément des solutions, à un moment d’impérieuse nécessité.
 
Le docteur Frank signale que les religions fondamentalistes rétrécissent l’univers des possibilités et qu’elles divisent le monde entre bons et méchants, en termes si absolus qu’ils ne laissent pas d’espaces à la mise en cause. Il explique à ce sujet :
 
La conception du moi se simplifie aussi. De même que les enseignements fondamentalistes de la création nient l’histoire, de même la notion fondamentaliste de la conversion ou de la renaissance pousse le croyant à se voir coupé lui-même de l’histoire. La défense évasive et intéressée par Bush de sa vie avant sa renaissance montre essentiellement cette tendance. « Il n’est pas bon de dresser un inventaire des erreurs que j’ai commises quand j’étais jeune », insiste Bush. « Je crois que la meilleure manière… de répondre aux questions sur des attitudes spécifiques est de rappeler aux gens que, quand j’étais jeune et irresponsable, j’étais jeune et irresponsable. J’ai changé… » Pour le croyant, le pouvoir de l’absolution spirituelle non seulement efface les péchés du passé, mais encore établit une coupure entre le moi actuel et le pécheur historique.
 
Le docteur Frank précise qu’il n’y a rien de rare en soi dans le fait que Bush cherche la protection de sa foi et que, même si celle-ci le rend plus fort, la rigidité de ses modèles de pensée et de discours, et de son ordre du jour, signale une fragilité considérable. Il explique que les terreurs de Bush face à un peu tout – depuis la dissidence jusqu’aux attaques terroristes – sont parfois douloureusement évidentes, même (et surtout) dans ses abstinences, et que c’est quelqu’un qui cherche désespérément une protection. Et il se demande : « Mais contre qui George W. Bush cherche-t-il désespérément une protection ? ». Et il se répond dans l’analyse suivante :
 
Le système de croyance qu’il soutient si fermement le protège de la remise en cause de ses idées, de ses critiques, de ses opposants et, encore plus important, de lui-même. En allant plus loin, on a du mal à ne pas croire qu’il souffre d’une peur innée de s’effondrer, d’une peur trop terrifiante pour pouvoir y faire face.
 
Pour quelqu’un qui cherche désespérément à ne pas perdre son chemin, s’accrocher à une foi (voire à quelques phrases clefs) et s’y tenir est une autre manière de se protéger de l’effondrement. Les conférences de presse du président Bush donnent des preuves alarmantes de cette anxiété continuelle – une preuve si éloquente que nul ne s’étonne que la Maison-Blanche doute tant à en organiser. Après une conférence de presse particulièrement désastreuse de juillet 2003, le commentateur politique du Slate, Timothy Noah, observa que « Bush paraissait discordant ». Dans un éditorial critique publié le lendemain, The New York Times signalait que les réponses du président étaient « vagues et parfois presque incohérentes », et il suggérait avec perspicacité que Bush était « ébloui par le mythe inventé par son administration ».
 
Il donne des exemples de phrases répétitives durant cette conférence de presse :
 
« Donc, nous progressons. C’est lent, mais nous progressons sûrement pour faire payer ceux qui terrorisent leurs compatriotes et nous progressons pour convaincre le peuple irakien que la liberté est réelle. Et plus ils se convaincront que la liberté est réelle, et plus ils assumeront les responsabilités qu’exige une société libre… »
 
« Et la menace est une menace réelle. Et c’est une menace sur laquelle nous n’avons pas bien entendu des renseignements spécifiques, nous ne savons pas quand, ni où, ni comment. Mais nous savons en tout cas deux ou trois choses… nous parlons évidemment avec des gouvernements étrangers et avec des lignes aériennes étrangères pour leur indiquer combien la menace est réelle… »
 
« Je ne sais pas combien nous sommes près de capturer Saddam Hussein. Comme vous le savez, nous sommes plus près de le capturer qu’hier. Je suppose. Tout ce que je sais c’est que nous sommes en chasse. C’est comme si vous m’aviez demandé, avant d’avoir capturé ses enfants, combien nous sommes proches de capturer ses enfants. Je dirai, je ne sais pas, mais nous sommes en chasse. »
 
« Bon, avant tout, la guerre contre le terrorisme continue, comme je le rappelle constamment aux gens… La menace sur ce que tu demandes, Steve, nous rappelle que nous devons être en chasse parce que la guerre contre le terrorisme continue… »
 
« Je viens de vous dire qu’il existe une menace contre les Etats-Unis… »
 
« Je n’ai aucun doute, Campbell, que Saddam Hussein représentait une menace à la sécurité des Etats-Unis et une menace à la paix dans la région… »
 
« Saddam Hussein était une menace. Les Nations Unies le considéraient une menace. C’est la raison pour laquelle elles ont voté douze résolutions. Mes prédécesseurs le considéraient une menace. Nous avons collecté beaucoup d’informations. Ces informations étaient bonnes, des informations solides à partir desquelles j’ai pris une décision… »
 
Et le docteur Frank poursuit :
 
Ses craintes sont si terribles qu’il ne peut même pas y faire face. Son conseil si tristement célèbre aux Nord-Américains, moins de deux semaines après les événements du 11 septembre – quand il leur a conseillé de continuer de faire des achats et de voyager comme avant, ce qui entrait en contradiction évidente avec les mesures radicales qu’il était en train de prendre pour répondre à la vulnérabilité récemment découverte de la nation – est une preuve du simplisme avec laquelle il analyse la situation, tournant le dos à l’anxiété et à la préoccupation. Comparez sa réaction à celle du maire de New York, Rudolph Giuliani, qui a fait face à ses craintes, s’est retroussé les manches et s’est mis au travail, si bien que les gens se sont sentis bien plus sûrs que devant le déni délibéré de Bush.
 
Depuis qu’il est arrivé à la présidence, Bush n’a cessé de citer les instructions divines pour justifier ses actions. Selon le Haaretz News d’Israël, Bush a dit : « Dieu m’a dit d’attaquer Al-Qaeda et je l’ai attaqué ; il m’a demandé ensuite d’attaquer Saddam, et je l’ai fait.
 
Le docteur Frank fait finalement la réflexion suivante :
 
La bataille biblique entre le bien et le mal a résonné dans tous ses discours depuis le 11 septembre, depuis son utilisation répétée du mot « croisade » et sa caractérisation des terroristes comme des « malfaiteurs » jusqu’à sa décision d’inclure l’Irak, l’Iran et la Corée du Nord dans l’ « axe du mal ». Il présente en même temps les Etats-Unis comme une nation de victimes absolument innocentes. En présentant le Mal sous cette forme, Bush, tout en absolvant les Etats-Unis de toute responsabilité, a transformé sa vision du monde désintégrée et infantile en une politique extérieure absolument militante (et primitive).
 
La rhétorique de Bush met en évidence la façon dont il identifie les concepts de lui-même en tant que président avec Dieu et les Etats-Unis. Pour lui, ces trois concepts semblent être devenus interchangeables. Incapable de pleurer assez les morts du 11 septembre pour autoriser une enquête exhaustive de la façon dont les événements se sont déroulés – et de notre propre responsabilité éventuelle – il attaque aveuglement l’ « ennemi » qu’il voit partout, comme si un terroriste avait soudain jailli de dessous chaque pierre.
 
Dans son livre Stupides hommes blancs, Michael Moore signale que Bush donne des symptômes évidents de son incapacité à lire comme lit un adulte et écrit ce qui suit dans une lettre ouverte à Bush :
 
 
George, peux-tu lire et écrire comme un adulte ?
 
Il me semble, à moi et à bien d’autres, que tu pourrais être malheureusement un analphabète fonctionnel. Il n’y a pas de quoi en avoir honte. Des millions de Nord-Américains ne peuvent lire au-delà du niveau du cours élémentaire.
 
Mais permets-moi de te demander : si tu as du mal à comprendre les documents relatifs à la situation complexe qui te sont remis en tant que Leader du Monde presque Libre, comment pouvons-nous te confier quelque chose comme nos secrets nucléaires ?
 
Tous les indices de cet analphabétisme sont là, et apparemment personne ne t’a défié à ce sujet. La première piste est que tu as nommé comme le livre favori de ton enfance The Very Hungry Caterpillar.
 
Hélas pour toi, ce livre n’a été publié qu’un an après ta sortie de l’Université.
 
Une chose est claire pour nous tous : tu ne peux parler l’anglais en des phrases que nous pouvons comprendre.
 
Si tu vas être commandant en chef, tu dois être capable de faire passer tes ordres. Que se passera-t-il si tu continues de commettre ces petites erreurs. Sais-tu combien il serait facile de convertir un petit faux-pas en un cauchemar de sécurité nationale ?
 
Tes adjoints nous ont dit que tu ne lis pas les documents d’instructions qu’ils te donnent et que tu leur demandes qu'ils les lisent pour toi ou de te les lire.
 
Ne prends pas ça, je t’en prie, comme quelque chose de personnel. Peut-être est-ce une incapacité à apprendre. Près de soixante millions de Nord-Américains souffrent de cette même incapacité.
 
Dans son livre Against all ennemies, Richard Clarke raconte : « Nous avons été avertis très tôt que le président n’était pas un grand lecteur », peu après son arrivée à la Maison-Blanche.
 
Dans Bush at War, Bob Woodward raconte qu’à une réunion du Conseil de sécurité national pendant la guerre d’Afghanistan, Bush a dit : « Je ne lis pas les éditoriaux. Je ne le fais pas. L’hyperventilation qui tend à se créer autour de ces dépêches, chaque expert et chaque ancien colonel et tout ça, c’est juste un bruit de fond. »
 
J’ai présenté jusqu’ici un très bref résumé de ce qu’ont dit sur certains sujets d’importantes personnalités nord-américaines, ce qui aide à expliquer la conduite étrange et le bellicisme du président des Etats-Unis.
 
Je ne veux pas m’appesantir pour l’instant sur des questions encore plus délicates, comme celles dont la communication a coûté la vie à J. H. Hatfield, l’auteur du livre Fortunate Son, ou d’autres thèmes d’un grand intérêt abordés par des auteurs nord-américains vraiment brillants et courageux.
 
Les calomnies et les mensonges de M. Bush et de ses plus proches conseillers ont été peaufinés en vitesse pour justifier les mesures atroces adoptées contre des citoyens d’origine cubaine vivant aux USA et possédant des liens avec de la famille proche à Cuba.
 
Cet outrage, comme j’en avais averti le 21 juin dernier, pourrait avoir des conséquences politiques contraires dans l’Etat de la Floride qui peut être décisif dans la bataille électorale actuelle. L’idée d’un vote sanction se renforce chez des milliers de Cubano-Américains, dont beaucoup auraient normalement voté Bush.
 
La haine et la cécité ont conduit cette administration à une action immorale et stupide, sous les pressions de la mafia terroriste qui avait donné à Bush une victoire frauduleuse alors qu’il avait obtenu un million de voix de moins que son rival à l’échelle de la nation et un avantage misérable de cinq cent trente-sept voix dans la Floride où, non seulement de nombreux morts ont « exercé » leur droit de suffrage, mais des milliers de Noirs en ont été empêchés par la force. De quinze à vingt mille électeurs pourraient torpiller ses aspirations à la réélection. Ses mesures brutales ont été aussi critiquées à l’échelle du pays.
 
Cette mafia terroriste, qui a décidé rien moins que l’élection d’un président des Etats-Unis, est formée ou dirigée dans son immense majorité par des anciens partisans de Batista et par leurs descendants ; par des groupes qui ont participé, des décennies durant, à des actions terroristes, à des attaques pirates, à des plans d’assassinat de dirigeants révolutionnaires et à toutes sortes d’agressions armées contre notre patrie ; par de gros propriétaires fonciers et des familles de la haute bourgeoisie touchée par les lois révolutionnaires et ayant, tout comme les précédents, reçu toutes sortes de privilèges, et dont beaucoup ont réuni de grosses fortunes et ont acquis une influence dans d’importants secteurs de pouvoir au sein des administrations nord-américaines.
 
Plus de 90 p. 100 de ceux qui ont émigré de Cuba depuis la victoire de la Révolution l’ont fait par des voies normales et pour des raisons économiques, et leur départ a été pleinement autorisé d’ici. Mais une fois là-bas ils étaient contraints de passer sous les fourches caudines de cette puissante mafia à l’influence de laquelle il ne leur était pas facile d’échapper.
 
À la différence de nombreux millions de Latino-Américains, dont des Haïtiens et des Caribéens, qui sont entrés aux Etats-Unis légalement ou illégalement et qui reçoivent le nom d’émigrés, l’on qualifie les Cubains, sans exception, d’exilés.
 
Par ailleurs, la loi ignoble d’Ajustement a coûté d’innombrables vies cubaines, dans la mesure où elle récompense et stimule les départs illégaux en octroyant à nos compatriotes des privilèges exceptionnels dont ne bénéficie aucun autre ressortissant étranger de n’importe quel pays du monde.
 
Or, depuis des années, même avant l’effondrement de l’Union soviétique et la Période spéciale, et malgré les risques d’espionnage et les plans terroristes en provenance des Etats-Unis qui impliquaient l’adoption des mesures défensives pertinentes, Cuba a permis aux émigrés de rendre visite à leurs familles et à leur pays d’origine, tandis que l’administration Bush leur ferme brusquement les portes, poussée par son obsession fanatique de faire rendre gorge à Cuba en l’asphyxiant économiquement.
 
C’est toujours dans ce but de priver le pays de la moindre ressources qu’elle qualifie l’industrie touristique cubaine de « tourisme sexuel » et les personnes provenants des Etats Unis qui visitent notre pays de « pédophiles » et de « chercheurs de plaisir ».
 
M. Bush n’hésite pas non plus à taxer de la même manière les touristes canadiens alors que, tout le monde le sait, ce sont dans leur immense majorité des retraités et des personnes du troisième âge qui, en compagnie de leurs familles, cherchent et trouvent la tranquillité et la sécurité exceptionnelles, l’éducation, la culture et l’hospitalité de notre pays.
 
Comment M. Bush qualifierait-il les dizaines de millions de touristes qui entrent chaque année aux Etats-Unis où abondent les casinos, les maisons de jeux, les centres de prostitution masculine et féminine et bien d’autres activités ayant à voir avec la pornographie et le sexe, dont aucune n’existe à Cuba et qui sont étrangères à la culture révolutionnaire de notre peuple ?
 
Comment qualifierait-il les dizaines de millions d’Européens qui visitent chaque année l’Espagne où nombreuses pages de presse donnent les noms, les adresses, les caractéristiques physiques, culturelles et intellectuelles, les spécialités et les dons individuels et pour tous les goûts de ceux qui pratiquent le vieux métier de la prostitution ? Qualifierait-il les industries touristiques nord-américaine et espagnole de tourisme sexuel ?
 
Aucune de ces activités-là n’existe à Cuba. N’empêche que, dans l’esprit échauffé et fondamentaliste du tout-puissant maître de la Maison-Blanche et de ses conseillers les plus intimes, il ne faut pas seulement « sauver » Cuba de la « tyrannie » : il faut maintenant « sauver les enfants cubains de l’exploitation sexuelle et du trafic d’êtres humains », « il faut délivrer le monde de ce problème atroce à seulement cent cinquante kilomètres des Etats-Unis ».
 
Personne n’a donc dit à ce monsieur qu’avant la victoire de 1959, environ cent mille femmes, poussées par la pauvreté, la discrimination et le manque d’emplois, exerçaient à Cuba, directement ou indirectement, la prostitution, et que c’est la Révolution qui les a éduquées et leur a cherché un emploi, qui a interdit les « zones de tolérance » existant alors dans la république sous tutelle et la néo-colonie imposées par les Etats-Unis ?
 
Personne n’a donc dit à ce monsieur que les enfants cubains, dont la santé physique, mentale et morale est une priorité de la Révolution sont protégés par des lois beaucoup plus sévères que celles des Etats Unis et qu’ils vont tous à l’école, y compris plus de cinquante mille qui souffrant de certaines incapacités, requièrent et reçoivent sans aucune exception, une attention soutenue dans des établissements de l’enseignement spécial ?
 
Personne n’a donc dit à ce monsieur que la mortalité infantile à Cuba est inférieure à celle des Etats-Unis et qu’elle continue de diminuer ?
 
Personne n’a osé susurrer à l’oreille de ce monsieur que Cuba occupe en éducation une place de choix reconnue à l’échelle internationale ; que tous les services d’éducation et de santé sont gratuits et touchent toute la population ; qu’elle met en place des programmes d’éducation, de santé et de culture qui la situeront largement devant tous les pays du monde ?
 
La séance d’ores et déjà historique de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire de Cuba, tenue les 1er et 2 juillet, a démasqué et ridiculisé le rapport grotesque de plus de quatre cents pages où la Maison-Blanche détaille longuement les programmes néo-coloniaux et annexionnistes que se propose d’appliquer le groupe fasciste qui a engendré un projet aussi écoeurante contre le peuple cubain et la souveraineté du pays, mais qui n’est parvenu par là qu’à unir encore plus notre peuple et renforcer son esprit de lutte.
 
Il faut vraiment être fous à lier pour parler rien moins que de mettre en place des programmes d’alphabétisation et de vaccination à Cuba où il y a belle lurette que l’analphabétisme a été liquidé, où le niveau de scolarité minimal est de neuf années et où les enfants sont vaccinés contre treize maladies. A tout prendre, il vaudrait mieux mettre en place des programmes similaires au profit des dizaines de millions de Nord-Américains exclus qui ne bénéficient même pas d’assurance-maladie ou qui ne sont pas allés à l’école ou qui sont des analphabètes complets ou fonctionnels.
 
L’administration nord-américaine n’a même pas osé dire un traître mot de l’offre généreuse que lui a fait notre pays : sauver en cinq ans seulement une vie pour chacune des victimes des attentats contre les tours jumelles, en soignant gratis trois mille Nord-Américains qui ne bénéficient pas de services de santé indispensables pour préserver leur vie. Elle n’a pas non plus répondu à la question : punira-t-elle ceux qui décideraient d’accepter cette offre et viendraient à Cuba ?
 
Il est vraiment révélateur que le jour où M. Bush proférait des calomnies des menaces si infâmes, une prestigieuse institution de Californie souscrivait avec le Centre d’immunologie moléculaire de Cuba un accord de transfert de technologie concernant les tests cliniques et la production ultérieure de trois vaccins prometteurs mis au point dans notre pays contre le cancer, une maladie qui tue chaque année, comme on le sait, plus d'un demi million de Nord-Américains par an.
 
Il est juste de reconnaître que les autorités nord-américaines n’ont dressé en l’occurrence aucun obstacle.
 
Ceci prouve que les fruits de tout ce que j’ai dit commencent à apparaître partout dans notre pays, malgré quarante-cinq ans de blocus cruel et d’agression des administrations nord-américaines.
 
Et il ne s’agit pas d’armes biologiques, d’armes chimiques ou d’armes nucléaires : il s’agit d’avancées scientifiques qui peuvent aider toute l’humanité.
 
Plaise à Dieu qu’il ne donne pas d’« instructions » à M. Bush d’attaquer notre pays et qu’il l’incite plutôt à éviter cette erreur monumentale ! Que le président s’enquière plutôt auprès du pape et d’autres prestigieux dignitaires et théologiens des Eglises chrétiennes de l’authenticité de tout éventuel mandat belliqueux, pour divin qu’il soit !
 
Veuillez m’excuser, monsieur le président des Etats-Unis, de ne pas vous avoir adressé une troisième épître. Il m’aurait été difficile d’analyser ce thème par ce biais. ǒaurait pu paraître une insulte personnelle. Quoi qu’il en soit, je m’en tiens aux règles de politesse.
 
Salve, César, - et cette fois-ci j’ajoute- nous qui sommes prêts à mourir, nous ne craignons pas ton énorme pouvoir, ton courroux incoercible, tes menaces de guerre dangereuses et lâches contre Cuba !
 
Vive la vérité !
 
Vive la dignité humaine !

n°905131
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:12:10  profilanswer
 

L'Eglise Notre Dame de la Couture
 
Description de l'Eglise
 
Quand on approche de l’entrée de l’église, on est tout de suite frappé par la dissymétrie entre les deux grandes tours du porche. En fait la tour nord a brûlé dans un incendie aux causes indéterminées en 1915. Ces deux tours sont de style gothique et sont postérieures au reste de l’église (XIIIe s.). A leur sommet se trouvent les cloches qui annonçaient les nombreux offices qui rythmaient les journées des moines.
Une fois sur le parvis de l’église, on aperçoit le porche. Il comporte de nombreuses sculptures à la symbolique très forte et parfois difficile à interpréter.
Le tympan représente la scène du jugement dernier : on voit Jésus assis avec les deux mains levées, et de chaque côté de lui saint Jean et la Vierge qui implorent sa clémence pour les humains. Sous la ligne des nuages, saint Michel, entouré de Pierre et de Marie pèse les âmes qui vont d’un côté en enfer (où des personnages personnifient les sept péchés capitaux), de l’autre au paradis (on y reconnaît des fondateurs d'ordres religieux : saint Benoît, saint Bernard, saint Dominique, saint François d'Assise mais aussi le seul roi de France canonisé, saint Louis.
 
C’est la pièce maîtresse du porche, même s’il faut aussi remarquer les trois belles voussures et les statues d’apôtres qui servent de base à l’ensemble.
     
 
La nef impressionne immédiatement par sa largeur (15,7m). Elle se compose de trois travées. On remarque les arcs angevins qui ont servi à renforcer les murs du XIe s. et parfois entre ces arcs, on aperçoit des restes d’ouvertures de l’époque qui ont été comblées. Sur la droite de la troisième travée de la nef se trouve une Vierge de Germain Pilon de 1570 qui est d’une grande beauté. Les murs sont également couverts de nombreuses toiles (dont une de Philippe de Champaigne et une de Louis Carrache), ainsi que de belles tapisseries.
Le transept est assez large, car il se compose de deux travées de chaque côté. Des passages permettent d’accéder de la nef au transept. Au-dessus on remarque des restes d’arcs qui faisaient communiquer les bas-côtés au transept.
Le chœur est très profond, avec deux travées dont une droite. Il faut savoir qu’à l’époque, l’autel se trouvait au fond du chœur. Pendant les offices, les moines s’installaient dans le chœur, et le reste des fidèles prenait place dans la nef.
Dans sa partie basse, il se compose de colonnes massives qui soutiennent des arcs romans très élevés. Au deuxième niveau on aperçoit des statues colonnes qui s’insèrent dans les arcs de soutien des voûtes. Elles représentent saint Pierre et saint Paul (les deux patrons du monastère), deux saints du nouveau testament, David et une reine biblique.
     
Le déambulatoire est bordé de chapelles qui datent pour la plupart du XIVe-XVIe s. et qui ont donc été ajoutées à l’édifice original. Toutes les chapelles romanes du XIe s. ont disparu à l’exception de celle de Saint-Joseph au sud-est. Elle est admirable de simplicité. Les voûtes du déambulatoire sont romanes mais ont été reconstruites plus tard.
 
Sous le chœur se trouve la crypte. Elle se compose de trois nefs soutenues par deux rangées de piliers. Ces piliers sont très intéressants car ils ont été conçus avec des vestiges de l’époque gallo-romaine (ce sont les éléments les plus anciens de l’église).
En effet les anciens monuments de l’époque romaine servirent souvent de carrières de pierre pour la construction d’églises ou de monuments. On remarque d’ailleurs que ces piliers ne sont pas tous de taille similaire et un pilier est même posé sur un chapiteau renversé. Dans cette crypte se trouvent le tombeau de saint Bertrand et son suaire, un tissu sassanide qui date
des VIe-VIIe s.
L’église Notre Dame de la Couture doit donc son charme autant à sa beauté architecturale, qu’aux efforts des bâtisseurs pour «recycler» les édifices anciens et les mettre au goût du jour.

n°905133
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:13:27  profilanswer
 

Résumé
Ce document présente un ensemble minimum de règles d'étiquette en matière de réseau (la Netiquette) que les institutions peuvent utiliser et adapter pour leur propre usage. Comme tel, il est délibérément écrit sous forme de liste, de manière à en rendre l'adaptation plus aisée et rendre facile (ou plus facile) la recherche d'un élément donné. Il convient aussi comme ensemble minimum de lignes de conduite pour les personnes, tant les utilisateurs que les gestionnaires. Cette note est l'oeuvre du groupe de travail Responsible Use of the Network  (RUN) de l'IETF.  
1. Introduction
Dans le passé, la population des gens qui utilisaient l'Internet avaient "grandi" avec l'Internet, étaient techniquement attentifs et comprenaient la nature du transport et des protocoles. Aujourd'hui, la communauté des utilisateurs de l'Internet compte des gens qui sont nouveaux dans cet environnement. Ces "Bleus" ne sont pas au courant de la culture et n'ont plus besoin de connaître le mode de transport et les protocoles. Afin d'amener rapidement ces nouveaux utilisateurs à la culture de l'Internet, ce guide présente un ensemble minimum de règles que les institutions et les personnes peuvent utiliser et adapter pour leur propre usage. Les personnes tiendront compte que, quelque soit leur fournisseur d'accès à l'Internet, que ce soit par un fournisseur de service Internet via une identification privée, une identification comme étudiant dans une université ou comme membre d'une société, ces organismes ont des règles concernant la propriété du courrier et des fichiers, concernant ce qu'il est approprié de poster ou d'envoyer et comment se présenter soi-même. Veillez à vérifier les règles de conduite particulières auprès des autorités locales.
 
Ce document est organisé en trois parties :
 
    * la communication de personne à personne, qui comprend le courrier électronique et talk
    * la communication d'une personne à plusieurs, qui comprend les listes de distribution et les Nouvelles
    * les services d'information, qui comprend FTP, WWW, Wais, Gopher, MUD et MOO.
 
Enfin, une bibliographie choisie peut servir de référence.  
2. Communication de personne à personne (courrier électronique, talk)
Considérons la communication de personne à personne comme celle dans laquelle une personne communique avec une autre, comme dans un face-à-face : un dialogue. En général, les règles de courtoisie habituelle dans les rapports entre les gens devraient être de mise en toute circonstance et sur l'Internet, c'est doublement important là où, par exemple, l'expression corporelle et le ton de la voix doivent être déduits. Pour plus d'information concernant la Netiquette en matière de communication par courrier électronique et talk, voyez les références [1, 23, 25, 27] dans la bibliographie choisie.  
2.1 Règles pour l'utilisateur
2.1.1 Courrier électronique
 
    * A moins d'avoir votre propre accès à l'Internet via un fournisseur d'Internet, veillez à vérifier avec votre employeur ce qu'il en est concernant la propriété du courrier électronique. Les règles concernant la propriété du courrier électronique diffèrent d'un endroit à l'autre.
    * A moins d'utiliser un outil de cryptage (matériel ou logiciel), vous supposerez que le courrier sur l'Internet n'est pas sûr. Ne mettez jamais dans un message électronique quelque chose que vous ne mettriez pas sur une carte postale.
    * Respectez les droits d'auteur de ce que vous reproduisez. Presque tous les pays ont des lois sur les droits d'auteur.
    * Si vous faites suivre ou re-postez un message que vous avez reçu, n'en modifiez pas les termes. Si le message était un message personnel à vous et que vous le re-postez à un groupe, vous en demanderez d'abord l'autorisation. Vous pouvez raccourcir le message et ne citer que les parties intéressantes, mais veillez à l'attribuer correctement.
    * N'envoyez jamais de lettre-chaîne par courrier électronique. Les lettres-chaînes sont interdites sur l'Internet. Vos privilèges au réseau peuvent être révoqués. Avertissez votre gestionnaire local si vous en recevez.
    * Une bonne méthode : Soyez rigoureux dans vos envois et tolérant face à ce que vous recevez. Vous n'enverrez pas de messages haineux (on les appelle des "flammes" ) même si on vous provoque. D'autre part, vous ne serez pas surpris de vous faire incendier et il est prudent de ne pas répondre aux flammes.
    * En général, il est de bon ton de vérifier au moins tous les sujets de votre courrier avant de répondre à un message. Il peut arriver qu'une personne qui vous demande de l'aide (ou des éclaircissements), vous envoie un autre message qui signifie en fait "Plus besoin". Vérifiez aussi que chaque message auquel vous répondez, vous était adressé. Vous pouvez l'avoir reçu via le Cc:, plutôt que comme premier destinataire.
    * Rendez les choses faciles pour le destinataire. Certains relais de courrier enlèvent l'information d'en-tête qui reprend votre adresse d'expéditeur. Pour être sûr que les gens sachent qui vous êtes, veillez à mettre une ligne ou deux à la fin de votre message avec vos coordonnées. Vous pouvez créer ce fichier à l'avance et l'ajouter à la fin de vos messages. (Certains programmes de courrier font cela automatiquement.) En langage Internet, cela s'appelle un fichier .sig ou "signature". Votre fichier .sig remplace votre carte de visite. (Et vous pouvez en avoir plusieurs pour diverses circonstances.)
    * Faites attention aux adresses de courrier. Il y a des adresses qui concernent des groupes, mais qui ressemblent à des adresses individuelles. Sachez à qui vous envoyez.
    * Regardez aux Cc lorsque vous répondez. Ne continuez pas à inclure des gens si les messages deviennent une conversation bilatérale.
    * En général, la plupart des gens qui utilisent l'Internet n'ont pas le temps de répondre à des questions générales à propos de l'Internet et ses travaux. N'envoyez pas spontanément du courrier pour demander de l'information à des gens dont vous avez vu le nom dans des RFC ou des listes de distribution.
    * Souvenez-vous que les gens avec lesquels vous communiquez sont situés partout dans le monde. Si vous envoyez un message auquel vous désirez une réponse immédiate, il se peut que la personne qui le reçoit soit chez elle, en train de dormir. Laissez-lui une chance de se réveiller, d'aller au travail et de se connecter, avant de supposer que le courrier n'est pas arrivé ou qu'il a été négligé.
    * Vérifiez toutes les adresses avant de commencer des discours longs ou personnels. Il est de bonne pratique aussi de mettre le mot Long dans la ligne d'en-tête Subject:, pour permettre au destinataire de savoir que le message va demander un temps certain de lecture et de réponse. A partir d'une centaine de lignes, c'est considéré comme "long".
    * Sachez à qui demander de l'aide. Normalement vous devez avoir des ressources près de vous. Cherchez autour de vous après des gens qui peuvent vous aider pour les problèmes de logiciel et de système. Sachez aussi chez qui aller si vous recevez quelque chose de contestable ou d'illégal. La plupart des sites ont aussi un Postmaster correspondant à un utilisateur compétent et à l'adresse de qui vous pouvez câbler pour obtenir de l'aide en matière de courrier.
    * Souvenez-vous que le destinataire est un humain dont la culture, la langue et l'humour ont d'autres références que les vôtres. Souvenez-vous que les formats de date, les unités de mesure et les idiomes peuvent mal s'exporter. Soyez particulièrement prudent avec les sarcasmes.
    * Utilisez des minuscules et des majuscules. LES MAJUSCULES DONNENT L'IMPRESSION QUE VOUS CRIEZ.
    * Utilisez des symboles pour accentuer. C'est *juste* ce que je veux dire. Utilisez des blancs soulignés pour souligner. _Guerre et Paix_ est mon livre favori.
    * Utilisez des souriards pour indiquer votre ton de voix, mais utilisez-les modérément. :-) est un exemple de souriard (regardez de côté). Ne supposez pas que l'ajout d'un souriard va rendre votre correspondant heureux de ce que vous dites ou effacer un commentaire insultant par ailleurs.
    * Attendez d'avoir dormi avant d'envoyer des réponses chargées d'émotion. Si vous en avez vraiment gros sur le coeur à propos d'un sujet donné, indiquez-le via des jalons FLAME ON/OFF. Par exemple : FLAME ON: Ce type d'argument ne vaut pas la bande passante qu'il consomme à l'envoi. C'est raisonné pauvrement et sans cohérence. Tout le monde m'en veut. FLAME OFF
    * Ne mettez pas de caractères de contrôle ou des annexes non-ASCII dans les messages, à moins qu'il ne s'agisse d'annexes MIME ou que votre relais de courrier ne les encode. Si vous envoyez des messages, vérifiez que le destinataire puisse les décoder.
    * Soyez concis, sans être excessivement bref. Lorsque vous répondez à un message, citez suffisamment de texte original pour être compris, mais pas plus. Il est extrêmement de mauvais goût de répondre simplement à un message, en reprenant tout le message reçu : supprimez tout ce qui est hors propos.
    * Limitez les lignes à une longueur de quelque 65 caractères et terminez-les par un retour chariot.
    * Les messages auront une ligne d'en-tête Subject: qui se rapporte au contenu.
    * Si vous mettez une signature, gardez-la courte. Une bonne chose est de ne pas dépasser 4 lignes. Souvenez-vous que beaucoup de gens paient leurs connexions à la minute et, plus long est votre message, plus ils paient.
    * Tout comme le courrier peut (aujourd'hui) n'être pas secret, le courrier (et les Nouvelles) sont sujets (aujourd'hui) à falsification et imposture, à des degrés divers de détection. Faites jouer votre bon sens et votre sens de la réalité avant de considérer un message comme authentique.
    * Si vous estimez que l'importance d'un message le justifie, répondez brièvement immédiatement pour signaler à l'expéditeur que vous l'avez reçu, même si vous allez répondre plus longuement ultérieurement.
    * Les attentes "raisonnables" en matière de comportement via courrier électronique dépendent de vos relations avec la personne et du contexte de la communication. Des règles apprises dans un certain environnement de courrier peuvent ne pas s'appliquer à la communication en général avec des gens sur l'Internet. Soyez prudent avec l'argot et les expressions locales.
    * Les frais d'expédition d'un message électronique sont payés en moyenne à peu près moitié-moitié par l'expéditeur et le destinataire (ou leurs institutions). C'est différents des autres médias comme le courrier postal, le téléphone, la TV ou la radio. Envoyer du courrier à quelqu'un peut aussi lui coûter par ailleurs, comme en termes de bande passante, de disque de stockage ou de temps machine. C'est là une raison fondamentale d'ordre économique qui veut que la publicité par courrier électronique est malvenue (et interdite dans bien des contextes).
    * Soyez conscient de la longueur des messages que vous envoyez. Annexer de grands fichiers, tels que des documents en Postscript ou des programmes, peut rendre vos messages si grands qu'ils peuvent ne pas être transmis ou au moins consommer une part exagérée de ressources. Une bonne règle sera de ne pas envoyer de fichier dépassant les 50 Ko. Comme alternative, réfléchissez au transfert de fichier, ou à découper le fichier en morceaux plus petits et à les envoyer séparément.
    * N'envoyez pas aux gens, de grandes quantités d'information non demandée.
    * Si votre système vous permet de faire suivre du courrier, méfiez-vous de l'épouvantable boucle de suivis. Soyez sûr de ne pas avoir installé des faire-suivre sur différents hôtes, de sorte qu'un message qui vous est envoyé entre dans une ronde sans fin d'un hôte vers un autre, puis un autre.
 
2.1.2 talk
Talk est un ensemble de protocoles qui permet à deux personnes de tenir un dialogue interactif via ordinateurs.
 
    * Utilisez des majuscules et minuscules, et une ponctuation appropriée, tout comme si vous tapiez une lettre ou envoyiez du courrier électronique.
    * Ne dépassez pas la fin de ligne, en laissant le terminal s'occuper des sauts à la ligne. Utilisez le retour chariot en fin de ligne. De même, ne supposez pas que la taille de votre écran est la même que tout le monde. Une bonne règle est de ne pas écrire plus de 70 caractères par ligne et pas plus de 12 lignes par écran (vu que vous utilisez un écran coupé en deux).
    * Laissez un peu de marge. N'écrivez pas jusqu'aux bords de l'écran.
    * Utilisez deux retours chariot pour indiquer que vous avez fini et que l'autre personne peut commencer à taper (ligne blanche).
    * Dites toujours un au revoir ou autre adieu, et attendez de voir l'adieu de l'autre personne, avant de terminer la session. Ceci est particulièrement important lorsque vous êtes en communication avec quelqu'un depuis longtemps. Souvenez-vous que votre communication dépend à la fois de la bande passante (la taille du tuyau) et du délai (la vitesse de la lumière).
    * Souvenez-vous que talk est un dérangement pour l'autre personne. Ne l'utilisez qu'à bon escient, et ne faites jamais talk vers des inconnus.
    * Les raisons pour ne pas recevoir de réponse sont nombreuses. Ne supposez pas que tout fonctionne correctement. Toutes les versions de talk ne sont pas compatibles.
    * Laissé à lui-même, talk rappelle le destinataire. Laissez-le sonner une ou deux fois, puis coupez-le.
    * Si une personne ne répond pas, vous pouvez essayer une autre tty. Utilisez finger pour voir celles qui sont ouvertes. Si la personne ne répond toujours pas, cessez d'envoyer.
    * Talk laisse paraître votre habilité de dactylo. Si vous tapez lentement et faites des fautes de frappe, cela ne vaut souvent pas la peine d'essayer de corriger, vu que l'autre personne pourra en général voir ce que vous voulez dire.
    * Soyez prudent si vous tenez plusieurs sessions talk en même temps !
 
2.2 Règles pour le gestionnaire
 
    * Veillez à avoir des règles écrites à suivre dans des situations particulièrement illégales, contraires aux bonnes règles ou de trafic falsifié.
    * Prenez les requêtes en charge de manière opportune - au cours du jour ouvrable suivant.
    * Répondez avec diligence aux gens qui ont des soucis suite à la réception de messages illégaux ou contraires aux bonnes règles. Les requêtes concernant les lettres-chaînes seront prises en charge immédiatement.
    * Expliquez à vos utilisateurs chacune des règles du système, telles que les quotas disque, par exemple. Vérifiez qu'ils comprennent les implications de demander des fichiers par courrier électronique, implications telles que saturation de disques, note de téléphone, retard de courrier, etc.
    * Veillez à bien avoir un répondant pour Postmaster Veillez à bien avoir un répondant pour Root Assurez-vous que quelqu'un lit bien ce courrier.
    * Investiguez au sujet des plaintes concernant vos utilisateurs, sans parti pris. N'oubliez pas que les adresses peuvent être falsifiées et trafiquées.
 
3. Communication d'une personne à plusieurs (listes de distribution, Nouvelles)
Chaque fois que vous vous engagez dans la communication d'une personne à plusieurs, toutes les règles relatives au courrier sont d'application aussi. Après tout, communiquer avec plusieurs personnes via le courrier électronique ou en postant, est assez semblable à communiquer avec une personne, avec l'exception qu'il est possible d'offenser un bien plus grand nombre de gens qu'avec la communication de personne à personne. Il est donc fort important d'en savoir autant que possible à propos de l'audience de votre message.  
3.1 Règles pour l'utilisateur
3.1.1 Règles générales pour les listes de distribution et les Nouvelles
 
    * Lisez tant les listes de distribution que les groupes de Nouvelles pendant un ou deux mois, avant d'y câbler ou poster quelque chose. Cela vous aidera à acquérir une compréhension de la culture du groupe.
    * Ne reprochez pas au gestionnaire du système, le comportement des utilisateurs.
    * Tenez compte qu'une large audience va voir ce que vous postez. Cela peut comprendre votre chef actuel ou futur. Faites attention à ce que vous écrivez. Souvenez-vous aussi que les listes de distribution et les groupes de Nouvelles sont souvent archivés et que vos mots peuvent être stockés pour très longtemps, à un endroit où beaucoup de gens ont accès.
    * Considérez que les personnes parlent pour elles-mêmes et que ce qu'elles disent ne représente pas leur institution (sauf mention explicite).
    * Souvenez-vous que le courrier et les Nouvelles consomment tous deux des ressources. Tenez compte des règles particulières qui régissent leur usage dans votre institution.
    * Les messages et articles seront brefs et ciblés. Ne vagabondez pas hors sujet, ne divaguez pas et ne câblez, ni postez simplement pour faire remarquer les fautes de frappe ou d'orthographe des autres. Cela, plus que tout autre comportement, vous signale comme débutant puéril.
    * Les lignes Subject suivront les conventions du groupe.
    * La falsification et la mystification ne sont pas admis comme comportement.
    * La publicité est bienvenue sur certains listes et groupes de Nouvelles, et exécrée sur d'autres ! Ceci est un autre exemple de connaissance de votre audience avant de poster. De la publicité non demandée et complètement hors sujet va plus que certainement vous garantir une bordée de messages haineux.
    * Si vous envoyez une réponse à un message ou un article, veillez à résumer l'original au début du message ou à inclure juste assez du texte original pour donner le contexte. Ceci donnera la garantie que les lecteurs comprennent lorsqu'ils commencent à lire votre réponse. Comme les Nouvelles, en particulier, sont propagées par distribution des articles d'un relais à l'autre, il est possible de voir une réponse à un message, avant de voir l'original. Donnez le contexte aide tout le monde. Mais ne mettez pas le texte original en entier !
    * A nouveau, veillez à avoir une signature que vous attachez à votre message. Cela va garantir qu'aucune particularité de relais de courrier ou lecteurs de Nouvelles qui évacuent de l'information d'en-tête, ne va supprimer la seule référence dans le message qui indique aux gens comment vous atteindre.
    * Soyez attentif lorsque vous répondez à des messages ou des articles. Souvent les réponses sont envoyées en retour à l'adresse d'expédition - qui dans bien des cas est l'adresse d'une liste ou d'un groupe ! Vous pouvez envoyer accidentellement une réponse personnelle à un grand nombre de gens, embarrassant tout le monde. Il vaut mieux retaper l'adresse que de se fier au reply.
    * Les accusés de réception, les notes de non-délivrance et les programmes de vacance ne sont ni totalement standardisés, ni totalement fiables à travers l'ensemble des systèmes connectés au courrier Internet. Ils sont envahissants lorsqu'envoyés à des listes de distribution et certaines personnes considèrent les accusés de réception comme une atteinte à la vie privée. Bref ! ne les utilisez pas.
    * Si vous découvrez qu'un message personnel a été délivré à une liste ou à un groupe, envoyez vos excuses à la personne et au groupe.
    * Si vous deviez vous trouver en désaccord avec une personne, faites vos réponses à chacun des autres par courrier plutôt que de continuer à envoyer des messages à la liste ou au groupe. Si vous débattez d'un point pour lequel le groupe peut avoir un intérêt, vous pouvez résumez plus tard pour tous.
    * Ne vous impliquez pas dans des guerres incendiaires. Ne postez, ni répondez aux matières inflammables.
    * Evitez d'envoyer des messages ou de poster des articles qui ne sont rien de plus que des réponses gratuites à des réponses.
    * Soyez attentif aux polices à chasse fixe et aux diagrammes. Ils peuvent s'afficher de manières différentes sur des systèmes différents, et avec des agents de courrier différents sur un même système.
    * Il y a des groupes de Nouvelles et des listes de distribution où on discute de sujets d'intérêts très larges et divers. Cela représente une variété de styles de vie, de religions et de cultures. Il n'est pas admis de poster des articles ou envoyer des messages à un groupe dont le point de vue vous choque, simplement pour dire qu'il vous choque. Des messages tenant du harcèlement sexuel ou racial peuvent aussi avoir des implications légales. Il existe du logiciel capable de filtrer les éléments que vous pourriez trouver choquants.
 
3.1.2 Règles pour les listes de distribution
Il y a différentes manières de trouver de l'information à propos de quelles listes existent sur l'Internet et comment les joindre. Assurez-vous de comprendre la politique de votre institution concernant l'abonnement et l'envoi à ces listes. En général, il vaut toujours mieux chercher d'abord dans les ressources locales avant d'essayer de trouver de l'information via l'Internet. Néanmoins, il y a un ensemble de documents postés régulièrement dans news.answers et qui reprennent les listes de distribution l'Internet et expliquent comment s'y abonner. Cela constitue une ressource inestimable pour trouver des listes sur tout sujet. Voyez aussi les références [9, 13, 15] dans la bibliographie choisie.
 
    * Envoyez les messages de souscription et de désabonnement aux bonnes adresses. Bien que le logiciel de certaines listes de distribution est assez malin pour attraper ceux-ci, ils ne sont pas dénichés partout. L'apprentissage de la manière dont fonctionne la liste et comment y câbler correctement au bon endroit, est de votre responsabilité . Bien que beaucoup de listes de distribution suivent la convention d'avoir un pseudonyme request à qui envoyer les messages de souscription et de désabonnement, toutes ne le font pas. Veillez à connaître les conventions utilisées par les listes auxquelles vous vous abonnez.
    * Enregistrez les messages d'abonnement de chacune des listes auxquelles vous vous inscrivez. Ils signalent habituellement aussi comment vous en désabonner.
    * En général, il n'est pas possible de rattraper les messages une fois que vous les avez envoyés. Même votre gestionnaire de système ne peut pas reprendre un message une fois que vous l'avez envoyé. Cela signifie que vous devez vous assurer que vous voulez vraiment envoyer le message tel que vous l'avez écrit.
    * La fonction de réponse automatique qu'ont plusieurs agents de courrier est utile pour les communications internes, mais plutôt gênante lorsqu'elles concernent des listes de distribution entières. Regardez aux adresses Reply-To lorsque vous répondez à des messages de listes. La plupart des réponses automatiques vont aller à tous les membres de la liste.
    * N'envoyez pas de grands fichiers à des listes de distribution lorsqu'existent des repères uniformes de ressource (URL - Uniform Resource Locator) ou des pointeurs vers des versions disponibles par FTP. Si vous désirez les envoyer comme fichiers multiples, veillez à respecter la culture du groupe. Si vous ignorez ce qu'elle est, demandez.
    * Envisagez de vous désabonner ou de choisir l'option nomail (quand elle existe) lorsque vous ne pouvez pas relever votre courrier pour une certaine période.
    * Lorsque vous envoyez un message à plus d'une liste de distribution, en particulier si les listes sont étroitement liées, excusez-vous pour le trans-postage.
    * Lorsque vous posez une question, veillez à poster un résumé. En procédant comme cela, résumez vraiment plutôt que d'envoyer l'accumulation des messages reçus.
    * Certaines listes de distribution sont privées. N'envoyez pas de courrier à ces listes sans y avoir été invité. Ne diffusez pas à une plus large audience, du courrier de ces listes.
    * Si vous échangez des arguments, gardez la discussion centrée sur le sujet plutôt que sur les personnes concernées.
 
3.1.3 Règles pour les Nouvelles
Les Nouvelles forment un système distribué globalement et qui permet à des gens de communiquer sur des sujets d'intérêt particulier. Elles sont divisées en hiérarchies dont les principales sont : sci - sujets liés aux sciences; comp - sujets liés aux ordinateurs; news - pour les discussions en rapport avec le système des Nouvelles lui-même; rec - activités récréatives; soc - sujets de société; talk - discussions verbeuses et sans fin; biz - sujets liés aux affaires et alt - la hiérarchie alternative. Alt est appelé ainsi parce que la création d'un groupe alt ne se fait pas suivant la même procédure que celle d'un groupe dans les autres hiérarchies. Il y a aussi des hiérarchies régionales, des hiérarchies largement distribuées comme Bionet et votre lieu d'affaires peut aussi avoir ces propres groupes. Récemment, une hiérarchie "humanities" a été ajoutée et, comme vont les choses, il est vraisemblable que d'autres vont s'ajouter encore. Pour plus de discussions sur les Nouvelles, voyez les références [2, 8, 22, 23] dans la bibliographie choisie.
 
    * Dans le langage des Nouvelles, "poster" s'applique au postage d'un nouvel article dans un groupe ou à la réponse à un article que quelqu'un d'autre a posté. Le "trans-postage" s'applique au postage d'un article dans plus d'un groupe. Si vous introduisez du trans-postage dans un groupe ou si vous mettez un Followup-To: dans l'en-tête de votre article, prévenez les lecteurs ! Les lecteurs vont en général supposer que les message ont été postés dans un groupe précis et que le suivi va aller dans ce groupe. Les en-têtes modifient ce comportement.
    * Lisez toute la discussion en cours (nous appelons cela une enfilade) avant de poster des réponses. Evitez de poster des messages "Moi aussi", dont le contenu se limite à un accord avec les articles précédents. Le contenu d'un article de suite sera plus long que le texte qui en est cité.
    * Câblez lorsqu'une réponse à une question est destiné à une seule personne. Souvenez-vous que les Nouvelles jouissent d'une distribution globale et que le monde entier n'est probablement pas intéressé par les réponses personnelles. N'hésitez cependant pas à poster lorsque quelque chose est d'intérêt général pour les participants au groupe de Nouvelles.
    * Regardez à la ligne d'en-tête Distribution mais ne comptez pas dessus. Vu la méthode complexe de propagation des Nouvelles, l'en-tête Distribution est peu fiable. Mais, si vous postez quelque chose qui intéresse un nombre limité de lecteurs, utilisez une ligne distribution pour tenter de limiter la distribution de votre article à ces gens. Par exemple, mettez "nj" comme Distribution si vous postez un article qui n'intéresse que des lecteurs du New Jersey.
    * Si vous estimez qu'un article intéressera plus d'un groupe de Nouvelles, veillez à TRANS-POSTER l'article plutôt que de le poster individuellement dans chacun des groupes. En général, probablement seuls cinq à six groupes vont avoir des intérêts suffisamment communs pour justifier cela.
    * Veillez à utiliser des sources de références (manuels d'ordinateur, journaux, fichiers d'aide) avant de poster une question. Demander dans un groupe de Nouvelles où des réponses sont facilement disponibles ailleurs, génère d'amers messages "RTFM" (réfère-toi au fameux manuel - bien qu'un sens plus populaire est en général associé au mot commençant par "f" ).
    * Bien qu'il y ait des groupes de Nouvelles qui apprécient la publicité, c'est en général vu comme rien de moins que criminel de faire de la publicité pour des produits hors sujet. Envoyer de la publicité à chacun de tous les groupes donne une garantie quasi absolue de vous faire retirer votre connexion.
    * Si vous découvrez une erreur dans votre article, supprimez-le aussi vite que possible.
    * N'essayez pas de supprimer des articles, à part les vôtres. Prenez contact avec votre gestionnaire si vous ignorez comment supprimer votre article ou si d'autres articles, tels que des lettres-chaînes, doivent être supprimés.
    * Si vous avez posté quelque chose et ne le voyez pas immédiatement, ne supposez pas que cela a échoué et ne repostez pas.
    * Certains groupes autorisent (et certains voient d'un bon oeil) des articles qui en d'autres circonstances seraient considérés comme d'un goût douteux. Il n'y a tout de même pas de garantie que tous les gens qui lisent le groupe vont apprécier l'affaire autant que vous. Utilisez la fonction de rotation(qui opère une rotation de tous les caractères de votre article, de 13 positions dans l'alphabet) pour éviter de choquer. La fonction Unix Rot13 en est un exemple.
    * Dans les groupes qui discutent de films ou livres, il est considéré comme essentiel de marquer comme "Spoilers", les articles qui révèlent des parties significatives. Mettez ce mot dans votre ligne Subject:. Vous pouvez ajouter des lignes au début de votre article pour mettre le contenu hors de vue, ou lui appliquer une rotation.
    * Falsifier des articles de Nouvelles est en général critiqué. Vous pouvez vous protéger vous-même des faux en utilisant du logiciel qui génère un dépistage de manipulation de type "empreinte digitale", tel que PGP (aux Etats-Unis).
    * Les postages via des serveurs d'anonymat sont acceptés dans certains groupes de Nouvelles et désapprouvés dans d'autres. Le texte qui est inconvenant lorsque posté sous le nom de quelqu'un, reste inconvenant lorsque posté anonymement.
    * Attendez-vous à un certain délai avant de voir votre article, lorsque vous postez dans un groupe modéré. Le modérateur peut modifier votre ligne Subject pour rendre votre article conforme à une enfilade donnée.
    * Ne vous impliquez pas dans des guerres incendiaires. Ne postez, ni répondez aux matières inflammables.
 
3.2 Règles pour le gestionnaire
3.2.1 Règles générales
 
    * Clarifiez toute ligne de conduite qu'a votre site concernant son abonnement aux groupes de Nouvelles et à propos de l'abonnement aux listes de distribution.
    * Clarifiez toute ligne de conduite qu'a votre site concernant le postage dans les groupes de Nouvelles et les listes de distribution, y compris l'utilisation des décharges dans les .sigs.
    * Clarifiez et publiez la politique d'archive. (Pendant combien de temps les articles sont-ils conservés ?)
    * Investiguez au sujet des accusations concernant vos utilisateurs, immédiatement et sans parti pris.
    * Assurez-vous de bien contrôler la santé de votre système.
    * Tenez compte du temps de conservation des journaux de bord de votre système et publiez votre politique en la matière.
 
3.2.2 Listes de distribution
 
    * Tenez à jour les listes de distribution pour éviter les problèmes de "rebond de courrier".
    * Aidez les possesseurs de liste lorsque surviennent des problèmes.
    * Informez les possesseurs de liste des périodes d'entretien et des arrêts programmés.
    * Veillez à avoir des pseudonymes -request pour les abonnements et la gestion.
    * Vérifiez que tous les relais de courrier fonctionnent doucement.
 
3.2.3. Nouvelles
 
    * Publiez la nature de l'approvisionnement que vous recevez. Si vous ne recevez pas un approvisionnement complet, les gens peuvent vouloir savoir pourquoi.
    * Soyez conscient que la multiplicité des lecteurs de Nouvelles peut provoquer des critiques envers le serveur de Nouvelles, concernant des problèmes de client.
    * Honorez immédiatement les requêtes des utilisateurs, lorsqu'ils demandent la suppression de leurs articles ou d'articles invalides, tels que des lettres-chaînes.
    * Ayez des pseudonymes pour Usenet, Netnews et News et assurez-vous que quelqu'un en lit le courrier.
 
3.3 Règles pour le modérateur
3.3.1 Règles générales
 
    * Vérifiez que votre Foutoir/Forum aux Questions (FAQ - Frequestly Asked Questions) est posté à intervalles réguliers. Incluez-y vos règles pour les articles/messages. Si vous n'êtes pas le gestionnaire du FAQ, vérifiez qu'il procède bien ainsi.
    * Veillez à avoir un bon message de bienvenue, qui reprend l'information d'abonnement et de désabonnement.
    * Les groupes de Nouvelles auront leurs charte/règles postées régulièrement.
    * Tenez à jour les listes de distribution et les groupes de Nouvelles. Postez les messages de manière appropriée. Désignez un remplaçant lorsque vous partez en congé ou ailleurs.
 
4. Services d'information (Gopher, Wais, WWW, FTP, telnet)
Dans l'histoire récente de l'Internet, le Réseau a explosé avec de nouveaux et divers services d'information. Gopher, Wais, World Wide Web (WWW), Multi-User Dimensions (MUD), Multi-User Dimensions qui sont Orientés Objet (MOO) sont quelques uns de ces nouveaux espaces. Bien que la possibilité de trouver de l'information croît de manière explosive, "Caveat Emptor" reste de rigueur. Pour plus d'information concernant ces services, voyez les références [14, 28] dans la bibliographie choisie.  
4.1 Règles pour l'utilisateur
4.1.1. Règles générales
 
    * Souvenez-vous que tous ces services appartiennent à quelqu'un d'autre. Les gens qui paient les factures établissent les règles qui en régissent l'usage. L'information peut être libre - ou peut ne pas l'être ! Vérifiez bien.
    * Si vous avez un quelconque problème avec toute forme de service d'information, commencez par résoudre le problème en vérifiant localement : vérifiez les fichiers de configuration, les paramètres du logiciel, les connexions réseau, etc. Faites cela avant de supposer que le problème est du côté et/ou de la faute du fournisseur.
    * Bien qu'il y ait des conventions de noms pour les types de fichiers, ne comptez pas que ces conventions de noms sont obligatoires. Par exemple, un fichier .doc n'est pas toujours un document Word.
    * Les services d'information utilisent aussi des conventions, telles que www.xyz.com. Bien qu'il soit utile de connaître ces conventions, à nouveau, ne vous y fiez pas nécessairement.
    * Sachez comment fonctionnent les noms de fichiers sur votre propre système.
    * Soyez conscient des conventions utilisée pour fournir de l'information au cours des sessions. Les sites FTP ont généralement, au sommet des répertoires, des fichiers appelés README et qui contiennent de l'information à propos des fichiers disponibles. Mais ne supposez pas que ces fichiers sont nécessairement bien à jour et/ou exacts.
    * Ne supposez qu'aucune information que vous trouvez est à jour et/ou exacte. Souvenez-vous que les nouvelles techniques permettent juste à n'importe qui de devenir un éditeur, mais tout le monde n'a pas découvert les responsabilités liées à la publication.
    * Souvenez-vous que, à moins d'être sûr qu'une technique de sécurité et d'authentification est utilisée, toute information que vous soumettez à un système est transmise "en clair" sur l'Internet, sans protection contre les "renifleurs" ou faussaires.
    * Comme l'Internet embrasse le globe, souvenez-vous que les services d'information peuvent refléter des cultures et styles de vie franchement différents de ceux de votre communauté. Des choses que vous trouvez choquantes peuvent provenir de régions où elles sont acceptables. Restez sans parti pris.
    * Lorsque vous désirez de l'information d'un serveur célèbre, veillez à utiliser un serveur miroir proche, si une liste en est fournie.
    * N'utilisez pas le site FTP de quelqu'un d'autre pour déposer des affaires que vous désirez voir repris par d'autres gens. Cela s'appelle du "dumping" et n'est généralement pas un comportement acceptable.
    * Lorsque vous avez des problèmes avec un site et demandez de l'aide, veillez à fournir autant d'information que possible afin d'aider à résoudre le problème.
    * Lorsque vous installez votre propre service d'information, tel qu'une page d'accueil, veillez à vérifier avec le gestionnaire de votre système local, en quoi les règles de conduite locales sont concernées.
    * Tenez compte de l'étalement de la charge des systèmes sur les sites célèbres, en évitant les heures de pointe et en vous connectant en période creuse.
 
4.1.2 Règles pour les services interactifs en temps réel (MUD, MOO, IRC)
 
    * Comme pour d'autres environnements, il est prudent d'écouter d'abord pour apprendre à connaître la culture du groupe.
    * Il n'est pas nécessaire de saluer chacun personnellement dans une salle ou un cénacle. En général, un Hello ou équivalent suffit. L'utilisation de la fonction automatique de votre client pour saluer les gens, n'est pas un comportement acceptable.
    * Prévenez les participants si vous avez l'intention d'envoyer de grandes quantités d'information. Si tous sont d'accord de les recevoir, vous pouvez envoyer, mais l'envoi sans avertissement d'information non souhaitée est considérée de mauvais goût, juste comme dans le courrier.
    * Ne supposez pas que les gens que vous ne connaissez pas vont désirer parler avec vous. Si vous éprouvez le besoin d'envoyer des messages privés à des gens que vous ne connaissez pas, soyez disposé alors à accepter avec grâce le fait qu'ils peuvent être occupés ou simplement ne pas vouloir bavarder avec vous.
    * Respectez les règles du groupe. Cherchez les textes d'introduction du groupe. Ils sont sans doute disponibles sur un site FTP.
    * N'importunez pas les autres utilisateurs avec des informations personnelles telles que sexe, âge ou situation. Après avoir fait connaissance avec un autre utilisateur, ces questions peuvent être plus indiquées, mais beaucoup de gens hésitent à fournir ce genre d'information à des personnes avec lesquelles elles ne sont pas familières.
    * Si un utilisateur utilise un surnom ou un pseudonyme, respectez cette volonté d'anonymat de l'utilisateur. Même si cette personne et vous êtes des amis proches, il est plus courtois d'utiliser le pseudonyme. N'utilisez pas le vrai nom de cette personne sans sa permission.
 
4.2 Règles pour l'administrateur
4.2.1 Règles générales
 
    * Soyez clair quant à ce qui est disponible pour copie et ce qui ne l'est pas.
    * Décrivez ce qui est disponible sur votre site et dans votre institution. Veillez à ce que toute politique générale soit claire.
    * Tenez l'information à jour, particulièrement les README. Fournissez les README sous forme de documents de texte pur.
    * Présentez une liste des miroirs de votre site, si vous les connaissez. Veillez à inclure les instructions de droits d'auteur applicables à vos miroirs. Affichez leur bordereau de mise à jour, si possible.
    * Assurez-vous que l'information populaire (et massive) dispose de la bande passante requise pour sa diffusion.
    * Utilisez des conventions pour les suffixes des fichiers - .txt pour les textes; .html ou .htm pour HTML; .ps pour Postscript; .pdf pour Portable Document Format; .sgml ou .sgm pour SGML; .exe pour les programmes exécutables non-Unix, etc.
    * Pour les fichiers à transférer, essayez de donner des noms typiques dans leurs huit premiers caractères.
    * Lorsque vous fournissez de l'information, assurez-vous que votre site à quelque chose d'unique à offrir. Evitez de monter un service d'information qui pointe simplement vers d'autres services de l'Internet.
    * Ne pointez pas vers d'autres sites sans d'abord leur demander.
    * Souvenez-vous que mettre un service d'information en place signifie plus que juste le concevoir et l'implanter. C'est aussi en faire la maintenance.
    * Assurez-vous que les affaires mises en place sont appropriées pour l'institution qui les supporte.
    * Testez les applications avec divers outils. Ne supposez pas que tout fonctionne lorsque vous n'avez testé qu'avec un seul client. De même, tenez compte d'un niveau technique bas pour les clients et ne créez pas des applications qui ne peuvent être utilisées que par des interfaces graphiques.
    * Ayez une vue cohérente de votre information. Veillez à ce que l'aspect et la perception restent les mêmes à travers vos applications.
    * Soyez sensible à la longévité de votre information. Veillez à dater les choses sensibles au temps et soyez vigilant à tenir cette information bien à jour.
    * Les limitations à l'exportation varient d'un pays à l'autre. Assurez-vous de bien comprendre les implications des limitations à l'exportation, lorsque vous postez.
    * Dites aux utilisateurs ce que vous comptez faire avec l'information que vous collectez, telle que les réactions à WWW. Vous devez prévenir les gens si vous comptez publier leurs impressions, même passivement en les rendant juste disponibles à d'autres utilisateurs.
    * Assurez-vous que soit bien connue votre politique en matière de services d'information à l'utilisateur, tels que les pages d'accueil.

n°905134
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 23-11-2004 à 00:14:04  profilanswer
 

Antiflood :o


---------------
Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
mood
Publicité
Posté le 23-11-2004 à 00:14:04  profilanswer
 

n°905135
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:14:43  profilanswer
 

Non, ca va, j'ai dis ce que j'avais a dire.
A bon entendeur...

n°905138
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 23-11-2004 à 00:16:07  profilanswer
 

Il fallait que ce soit dit. Au moins, personne ne pourra se voiler la face, maintenant.


---------------
Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
n°905140
drasche
Posté le 23-11-2004 à 00:22:51  profilanswer
 

mareek a écrit :

Tu n'as passez de cheveux pour faire un bon intaigriss :o
Laisse tomber ces quêtes triviales :o


Quoi? Il ne suffit pas d'avoir des poils et de les laisser pousser? On m'aurait menti?


---------------
Whichever format the fan may want to listen is fine with us – vinyl, wax cylinders, shellac, 8-track, iPod, cloud storage, cranial implants – just as long as it’s loud and rockin' (Billy Gibbons, ZZ Top)
n°905143
Loom the G​loom
Even coders get the blues...
Posté le 23-11-2004 à 00:25:10  profilanswer
 

une nouvelle famille :love:
 
http://rulzofpunk.free.fr/smileys/
 
merci à Boulax


Message édité par Loom the Gloom le 23-11-2004 à 00:25:19

---------------
Music|Market|Feed|Loom|DVD
n°905144
drasche
Posté le 23-11-2004 à 00:25:32  profilanswer
 

J'arrête pas d'écouter Schnappi [:sisicaivrai]
 
(edit faute :o)


Message édité par drasche le 23-11-2004 à 00:27:58

---------------
Whichever format the fan may want to listen is fine with us – vinyl, wax cylinders, shellac, 8-track, iPod, cloud storage, cranial implants – just as long as it’s loud and rockin' (Billy Gibbons, ZZ Top)
n°905146
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:26:28  profilanswer
 

sauf que c'est schnappi [:bertie wooster]

n°905147
drasche
Posté le 23-11-2004 à 00:26:33  profilanswer
 

Loom the Gloom a écrit :

une nouvelle famille :love:
 
http://rulzofpunk.free.fr/smileys/
 
merci à Boulax


-> http://rulzofpunk.free.fr/smileys/whatde_fou.gif
 
genre "putain qu'est-ce que tu me veux toi bordel? :fou: " [:rofl]


---------------
Whichever format the fan may want to listen is fine with us – vinyl, wax cylinders, shellac, 8-track, iPod, cloud storage, cranial implants – just as long as it’s loud and rockin' (Billy Gibbons, ZZ Top)
n°905148
drasche
Posté le 23-11-2004 à 00:26:53  profilanswer
 

chrisbk a écrit :

sauf que c'est schnappi [:bertie wooster]


c'est l'émotion [:petrus75]


---------------
Whichever format the fan may want to listen is fine with us – vinyl, wax cylinders, shellac, 8-track, iPod, cloud storage, cranial implants – just as long as it’s loud and rockin' (Billy Gibbons, ZZ Top)
n°905149
Jubijub
Parce que je le VD bien
Posté le 23-11-2004 à 00:27:31  profilanswer
 


 
c un truc de bordelais...c un pauv pub sur une pov place, mais ils s'extasient... :ange:


---------------
Jubi Photos : Flickr - 500px
n°905152
Belial-
Objet trouvé.
Posté le 23-11-2004 à 00:30:54  profilanswer
 

Salut [:dawa]

n°905153
the real m​oins moins
Posté le 23-11-2004 à 00:31:32  profilanswer
 

http://rulzofpunk.free.fr/smileys/xam_hot_fou.gif

n°905154
the real m​oins moins
Posté le 23-11-2004 à 00:31:47  profilanswer
 

(cet enchainement est totalement indépendant de ma volonté)

n°905156
Loom the G​loom
Even coders get the blues...
Posté le 23-11-2004 à 00:31:50  profilanswer
 

drasche a écrit :

-> http://rulzofpunk.free.fr/smileys/whatde_fou.gif
 
genre "putain qu'est-ce que tu me veux toi bordel? :fou: " [:rofl]


 
http://rulzofpunk.free.fr/smileys/jap_fou.gif
 
antp [:itm]


Message édité par Loom the Gloom le 23-11-2004 à 00:32:13

---------------
Music|Market|Feed|Loom|DVD
n°905159
Belial-
Objet trouvé.
Posté le 23-11-2004 à 00:34:16  profilanswer
 

drasche a écrit :

-> http://rulzofpunk.free.fr/smileys/whatde_fou.gif
 
genre "putain qu'est-ce que tu me veux toi bordel? :fou: " [:rofl]


 
Ces smileys me font penser aux Schtroumpfs noirs (sauf qu'ils sont rouges)
 
http://www.messengermods.com/data/media/14/schtroumpf_noir.jpg

n°905161
Belial-
Objet trouvé.
Posté le 23-11-2004 à 00:34:53  profilanswer
 

the real moins moins a écrit :

(cet enchainement est totalement indépendant de ma volonté)


 
geeenre

n°905162
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:35:14  profilanswer
 

[:udok][:udok][:udok]
[:udok][:udok][:udok]
[:udok][:udok][:udok]

n°905164
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:35:27  profilanswer
 

[:*syl*][:*syl*][:*syl*][:*syl*][:*syl*][:*syl*][:*syl*][:*syl*]

n°905165
drasche
Posté le 23-11-2004 à 00:35:31  profilanswer
 


Bonsoir belle enfant, comment allez vous? [:atsuko]
 
 
(en tout bien tout honneur hein Taichon? :o)
 
 
bwaller je déco..
 
[:draschke] [:moktar1er]
 
*click*


---------------
Whichever format the fan may want to listen is fine with us – vinyl, wax cylinders, shellac, 8-track, iPod, cloud storage, cranial implants – just as long as it’s loud and rockin' (Billy Gibbons, ZZ Top)
n°905166
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:35:59  profilanswer
 

[:yaisse3][:yaisse3][:yaisse3][:yaisse3][:yaisse3]

n°905167
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 23-11-2004 à 00:36:09  profilanswer
 

[:maxxxxxx]
[:maxxxxxx][:maxxxxxx]
[:maxxxxxx][:maxxxxxx][:maxxxxxx]
[:maxxxxxx][:maxxxxxx]
[:maxxxxxx]


---------------
Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
n°905168
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:36:45  profilanswer
 

[:kalimeroo]
[:kalimeroo][:kalimeroo]
[:kalimeroo]
[:kalimeroo][:kalimeroo]
[:kalimeroo]
[:kalimeroo][:kalimeroo]

n°905169
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:37:25  profilanswer
 

AH MAIS C PAS MOI QUI AI POSTE TOUT CA C LE STAGIAIRE /FOU/ /FOU/ /FOU/

n°905170
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:37:55  profilanswer
 

chrisbk >> dtc  
 
 
[:le poney de mr pink]
[:le poney de mr pink][:le poney de mr pink]
[:le poney de mr pink]
[:le poney de mr pink][:le poney de mr pink]
[:le poney de mr pink]


Message édité par chrisbk le 23-11-2004 à 00:38:15
n°905171
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 23-11-2004 à 00:38:16  profilanswer
 

[:hope for a new love][:hope for a new love][:hope for a new love]
[:hope for a new love][:hope for a new love]
[:hope for a new love]
[:hope for a new love][:hope for a new love]
[:hope for a new love]
[:hope for a new love]


Message édité par Taiche le 23-11-2004 à 00:38:34

---------------
Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
n°905173
Gilbert Go​sseyn
Dr Liara T'Soni
Posté le 23-11-2004 à 00:38:55  profilanswer
 

(bon si j'allais me pieuter moi ? ...)


---------------
Tant que la couleur de la peau sera plus importante que celle des yeux, nous ne connaitrons pas la paix. ● L'écriture, c'est la mémoire du futur. ● Mods FO4
n°905174
the real m​oins moins
Posté le 23-11-2004 à 00:40:07  profilanswer
 

euh bah ouais, t'es pas mon genre, désolé.

n°905175
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:40:25  profilanswer
 

[:hr][:hr][:hr][:hr]
[:hr][:hr][:hr]
[:hr][:hr]
[:hr]

n°905176
Belial-
Objet trouvé.
Posté le 23-11-2004 à 00:40:31  profilanswer
 

http://rulzofpunk.free.fr/smileys/xp1700_fou.gifhttp://rulzofpunk.free.fr/smileys/xp1700_fou.gifhttp://rulzofpunk.free.fr/smileys/xp1700_fou.gifhttp://rulzofpunk.free.fr/smileys/xp1700_fou.gif

n°905177
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 23-11-2004 à 00:40:39  profilanswer
 

[:hypnoss]        [:hypnoss]
[:hypnoss]        [:hypnoss]
        [:hypnoss]
        [:hypnoss]
        [:hypnoss]
        [:hypnoss]
        [:hypnoss]


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Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
n°905178
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:41:10  profilanswer
 

Bon, ca, c'est fait.

n°905179
chrisbk
-
Posté le 23-11-2004 à 00:41:29  profilanswer
 

the real moins moins a écrit :

euh bah ouais, t'es pas mon genre, désolé.


 
comment tu me parles ?

mood
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