Alors tu n'as pas compris.
Tu ne redefinis rien du tout en implementant une interface. Les interfaces sont des contrats, en implementant une interface tu assures les utilisateurs de ta classe ainsi que la VM de l'existance de telles methodes avec telles signatures. Le code de ces methodes est laisse a ta discretion.
C'est la qu'intervient l'utilite de la javadoc.
Si tu implementes une interface la javadoc l'indiquera (implements patati, patata...) Mais personne ne sait quelle est la mise en oeuvre que tu as adopte. On sait juste que tu la methode existe. Les infos concernant la mise en oeuvre (algos, etc...), les problemes potentiels (perfs, portablite, etc...), etc c'est a toi de les indiquer dans la javadoc. Si tu ne fais rien c'est la doc de l'interface qui est prise, elle ne gene en rien du tout et ca n'a aucun sens de l'enlever.
La javadoc est la pour informer l'utilisateur de l'API pas pour l'embrouiller. Tu implemente, la javadoc l'indique. Imagine toi que je te dise "je passe ce contrat avec toi mais les points 2 a 5 sur les 20 chiffres ne sont pas du tout indiques..." tu reagirais comment ?
S'il y a des fonctionnalites qui doivent rester cachees a l'utilisateur lambda (et la on entre dans les details de mise en oeuvre) tu peux faire une JD separee avec un autre niveau de visibilite (documentation des methodes privees par exemple) mais ceci reste marginal et ne s'applique evidemment pas aux interfaces et a leur implementation (si elles doivent etre cachees elles sont privees donc ne font pas partie d'une interface donc tu n'sa as ton probleme).
Pour revenir aux interfaces, leur but, contrairement a l'heritage, (ceci vu que l'on est dans un contexte d'heritage simple) est juste de *garantir* des fonctionnalites. Ceci permet de ne pas entrer en conflit avec l'heritage et donc de laisser le developpeur un choix total quant a la mise en oeuvre qu'il va adopter (et donc d'utiliser eventuellement des classes issues d'un autre arbre hierarchique).
Bon j'ai rdv a+