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Auteur Sujet :

exercice d'algo

n°802839
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 22-07-2004 à 10:46:29  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Bienvenue au piti nouveau ! [:zcoold] [:jar jar]


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I'm failing as fast as I can !! -- Vision-360, vos photos en grand format -- !! -- Les nouilles c'est bon
mood
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Posté le 22-07-2004 à 10:46:29  profilanswer
 

n°802861
seabee
Posté le 22-07-2004 à 11:02:03  profilanswer
 

stiffler a écrit :

Bienvenue au piti nouveau ! [:zcoold]

:love:  :love:  
 
Oui, bienvenue! [:jar jar]


Message édité par seabee le 22-07-2004 à 11:02:17
n°802863
masklinn
í dag viðrar vel til loftárása
Posté le 22-07-2004 à 11:02:42  profilanswer
 

stiffler a écrit :

Bienvenue au piti nouveau ! [:zcoold] [:jar jar]


mon post sur who's who est avant le tien
-> stoi nouveau
http://www.mangaclub.ch/urd/ebichuley/avatars/ebichu100.jpg


Message édité par masklinn le 22-07-2004 à 11:16:30

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Stick a parrot in a Call of Duty lobby, and you're gonna get a racist parrot. — Cody
n°802885
jagstang
Pa Capona ಠ_ಠ
Posté le 22-07-2004 à 11:14:12  profilanswer
 

j'allais le dire. bienvenue stiffler


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What if I were smiling and running into your arms? Would you see then what I see now?  
n°802887
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 22-07-2004 à 11:15:51  profilanswer
 

Masklinn a écrit :

mon post sur blabla est avant le tien
-> stoi nouveau
http://www.mangaclub.ch/urd/ebichu [...] chu100.jpg


Sur le who's who oui mais sur blabla  non ! :non:


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n°802888
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 22-07-2004 à 11:16:38  profilanswer
 

JagStang a écrit :

j'allais le dire. bienvenue stiffler


[:romf] Merci !


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n°802889
masklinn
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Posté le 22-07-2004 à 11:17:29  profilanswer
 

http://www.mangaclub.ch/urd/ebichuley/avatars/ebichu067.jpg
pourquoi tu parles de blabla?


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n°802896
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 22-07-2004 à 11:22:01  profilanswer
 


Parce que j'ai envie ! [:dawa]
PS : L'heure de l'édit s'affiche en bas de ton post .. du coup ça pu le fake maintenant ! [:itm]


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n°802900
masklinn
í dag viðrar vel til loftárása
Posté le 22-07-2004 à 11:23:56  profilanswer
 

je sais (normal d'ailleurs, c'en est un), chuis pas un gougnafier moi [:itm]


Message édité par masklinn le 22-07-2004 à 11:24:17

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Stick a parrot in a Call of Duty lobby, and you're gonna get a racist parrot. — Cody
n°802904
jagstang
Pa Capona ಠ_ಠ
Posté le 22-07-2004 à 11:28:06  profilanswer
 

bon on ferme ce blabla ou quoi ?


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What if I were smiling and running into your arms? Would you see then what I see now?  
mood
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Posté le 22-07-2004 à 11:28:06  profilanswer
 

n°802909
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 22-07-2004 à 11:30:58  profilanswer
 

Masklinn a écrit :

je sais (normal d'ailleurs, c'en est un), chuis pas un gougnafier moi [:itm]


Gougnafier : nm, 1899 - FAM. bon à rien ; personnage insignifiant -
rustre, goujat (Le Petit Robert, éd. 1996)  [:noxauror]


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n°802912
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 22-07-2004 à 11:31:47  profilanswer
 

JagStang a écrit :

bon on ferme ce blabla ou quoi ?


Ou quoi ! [:zcoold]


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n°802913
masklinn
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Posté le 22-07-2004 à 11:31:50  profilanswer
 

stiffler a écrit :

Gougnafier : nm, 1899 - FAM. bon à rien ; personnage insignifiant -
rustre, goujat (Le Petit Robert, éd. 1996)  [:noxauror]


t'as vu j'aide même à la culturation de hw.fr  :whistle:

JagStang a écrit :

bon on ferme ce blabla ou bien


Message édité par masklinn le 22-07-2004 à 11:32:57

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n°802928
seabee
Posté le 22-07-2004 à 11:40:32  profilanswer
 

bien [:dawa]

n°802929
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 22-07-2004 à 11:41:25  profilanswer
 

Masklinn a écrit :

t'as vu j'aide même à la culturation de hw.fr  :whistle:


Si tu veux qu'on se culture on peut transformer ce tomic en erzats du tomic d'églises et cathédrales ! [:dawa]
Mais faut prévénir taiche et chrisbk avant alors ! [:dawao]


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n°802933
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 22-07-2004 à 11:43:31  profilanswer
 

Seabee :love: :love: :love: [:zcoold]


Message édité par stiffler le 22-07-2004 à 11:44:54

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n°802937
hop le fou
Tu m'en diras tant
Posté le 22-07-2004 à 11:46:06  profilanswer
 

[:cuprheink]  
Est ce qu'on pourrait mettre le topic de coté pour demain?
Parce que demain cai vendredi et ce serait dommage de perdre un topic aussi "instructif" (pas fini de le lire encore...)
 
Quel beau topic  [:benou_miam]  [:ddr555]


Message édité par hop le fou le 22-07-2004 à 11:46:24
n°802947
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 22-07-2004 à 11:51:53  profilanswer
 

Faut voir ça avec antpaï et harko mais c'est ptêt faisable ! [:romf]


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n°803933
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 23-07-2004 à 07:48:18  profilanswer
 

on est quel jour aujourd'hui ? :whistle:

n°803949
KneXtasY
Posté le 23-07-2004 à 08:48:46  profilanswer
 

Vendredi.  :)

n°803960
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 23-07-2004 à 09:12:12  profilanswer
 

Et vendredi cai ...... ! [:noxauror]


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n°803968
hop le fou
Tu m'en diras tant
Posté le 23-07-2004 à 09:21:28  profilanswer
 

Ouais!!!
le topic spécial "Cai vendredi" a survécu [:benou_miam]  
Merci les modos  
--> commencons la journée par une saine lecture [:ddr555] )

n°803975
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 23-07-2004 à 09:28:50  profilanswer
 

Après une lecture je propose de continué par un bref instant lecture avec .... La vie de napoléon !
Biographie de Napoléon 1er  
par A. Martin  
1/5  
 
Napoléon Bonaparte est né le 15 Août 1769 à Ajaccio, île de Corse. Il meurt le 5 mai 1821 à Sainte Hélène, île de l'atlantique sud. Empereur des Français (1804-1814 et 1815). Après une petite enfance passée en Corse, Napoléon Bonaparte débarque sur le continent pour entrer au collège d'Autun en janvier 1779 où il retrouve son frère Joseph. Le 5 mai suivant, il est admis à l'école militaire de Brienne. Souvent tourné en dérision par ses camarades de part son accent très prononcé mais aussi à cause de ses origines de petite noblesse, il se replie sur lui-même, préférant les livres aux jeux de son âge. Le 6 avril 1783, il trace ces lignes dans une lettre destinée à son père :  
 
   
   
 
« Brienne, 6 avril 1783.  
 
- Mon père, si vous, ou mes protecteurs ne me donnent pas des moyens de me soutenir plus honorablement, rappelez-moi près de vous, je suis las d'afficher l'indigence et d'en voir sourire d'insolents écoliers, qui n'ont que leur fortune au-dessus de moi, car il n'en est pas un qui ne soit à cent piques au-dessous des nobles sentiments qui m'animent !  
 
« Eh ! quoi, Monsieur, votre fils serait continuellement le plastron de quelques nobles paltoquets, qui, fiers des plaisirs qu'ils se donnent, insultent en souriant aux privations que j'éprouve ! Non, mon père, non, si la fortune se refuse absolument à l'amélioration de mon sort, arrachez-moi de Brienne : donnez-moi, s'il le faut, un état mécanique ; que je voie des égaux autour de moi, je saurai bientôt être leur supérieur ; à ces offres jugez de mon désespoir ; mais, je le répète, j'aime mieux être le premier d'une fabrique que l'artiste dédaigné d'une académie.  
 
Cette lettre, veuillez le croire, n'est pas dictée par le vain désir de me livrer à des amusements dispendieux, je n'en suis pas du tout épris. J'éprouve seulement le besoin de montrer les moyens que j'ai de me les procurer comme mes camarades.»  
 
.  
   
   
 
Il n'a pas encore atteint l'âge de quatorze ans !  
 
En octobre 1784, il intègre l'école militaire de Paris. Rapidement promu lieutenant d'artillerie en second, il rejoint en novembre 1785 le régiment de La Fère en garnison à Valence. Mieux accueilli, car entouré de camarades de sa condition, Napoléon Bonaparte exerce alors son métier avec passion, se pliant docilement aux exigences de la discipline. Valence est aussi pour lui l'occasion de côtoyer la société mondaine auprès de laquelle il se fait remarquer avantageusement.  
 
Après avoir obtenu un congé en septembre 1786, il retourne en Corse où les affaires de la famille se sont dégradées depuis la mort du père, Charles-Marie, survenue dix-huit mois auparavant. En avril 1787, il obtient une prolongation de son congé pour "raisons de santé" et on le retrouve à Paris quelques mois plus tard, sollicitant les administrations, se faisant introduire dans quelques salons "ancien régime".  
 
En 1788, il retrouve sa garnison à Auxonne. Le 19 juillet de l'année suivante il assiste a une émeute dans cette même ville. La révolution en marche l'ayant "singulièrement alarmé", il sollicite un nouveau congé le 9 août qui lui est accordé et retourne sur son île natale où il prône l'intégration de la Corse à la "nouvelle France".  
 
Maison natale à Ajaccio par Dalige de FontenayEn juillet 1790, il rencontre Pascal Paoli, chef indépendantiste corse rentré depuis peu d'exil. Leur entretien est un échec. Le 1er juin 1791, il est affecté au 4ème Régiment d'Artillerie à Valence et obtient le grade de premier lieutenant. Fréquentant les jacobins de la cité, il ne cache pas son désir de voir la république proclamée. Il obtient un nouveau congé à l'occasion des élections de l'Assemblée législative qui se tiennent à Corté en septembre. On le retrouve à Paris en mai 1792 où il assiste aux insurrections des 20 juin et 10 août (prise d'assaut des Tuileries). Elevé au grade de capitaine en juillet, il repart en Corse en octobre.En février 1793, il se porte à la tête de volontaires corses et participe à une attaque contre la Sardaigne qui échoue. En mars, il rompt définitivement ses relations avec Pascal Paoli. Après un bref séjour sur le continent, il débarque à Ajaccio avec l'armée républicaine afin de mettre un terme à la révolte des partisans de Paoli. Devant leur résistance acharnée et après avoir échappé à un attentat, il décide de rembarquer en emmenant sa famille qui s'installe à Marseille.  
 
1793 - La prise de Toulon  
Gravure du temps  
 
C'est à Auxonne qu'il apprend que la ville de Toulon s'est offerte aux anglais. Après avoir proposé un plan de reconquête de la ville au Comité de Salut Public, le 16 septembre 1793, il obtient le commandement en chef de l'artillerie de l'armée chargée de reprendre la ville. C'est pour lui l'occasion d'imposer ses vues après avoir écarté le général Carteaux, jugé incompétent et que la Convention rappelle. C'est sous les ordres du bienveillant général Dugommier qu'il démontre alors toutes ses qualités de tacticien et en recueille les fruits le 19 décembre en reprenant la ville aux anglais. Un véritable chef de guerre venait de naître.  
   
 
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Napoléon Bonaparte à Arcole le 17 Novembre 1796  
d'après le tableau d'Antoine-Jean Gros  
Musée du château de Versailles  
 
En 1795, le 13 vendémiaire exactement, Barras le charge de la répression des royalistes qui se soulèvent contre la Convention. Son action lui vaut d'être nommé général en second de l'armée de l'Intérieur trois semaines plus tard. C'est encore Barras qui lui présente Joséphine de Beauharnais  qu'il épouse le 9 mars 1796 alors qu'il vient d'obtenir le commandement en chef de l'armée d'Italie. Les festivités du mariage sont de courte durée, puisque deux jours plus tard, il part pour Nice se placer à la tête de sa nouvelle affectation. Entre mars 1796 et avril 1797, il défait les armées italiennes et autrichiennes. Ses succès amènent le traité de Campo-Formio le 18 octobre 1797 et lui valent une popularité grandissante dans le pays. Popularité un tant soit peu gênante pour le Directoire qui perçoit en ce général un rival potentiel et s'empresse de l'éloigner du pays en lui confiant en avril 1798 l'expédition d'Egypte qui s'avérera un échec militaire des plus cuisants malgré quelques succès. Avant la bataille des Pyramides contre les mameluks, le 21 juillet, il déclare à ses soldats : "Du haut de ses pyramides quarante siècles vous contemplent" et remporte la victoire. Mais le 1er août suivant, la flotte française est détruite par les anglais de l'amiral Nelson à Aboukir. Cette occupation de l'Egypte nous vaut une déclaration de guerre de la Turquie en septembre. L'année 1799 voit la conquête de la Syrie avec la prise de El-Alrich (20 février) et de Jaffa (11 mars). En revanche devant Saint-Jean d'Acre (mars-mai) c'est l'échec. Après la victoire du Mont-Thabor (16 avril) les troupes françaises sortent de Syrie.  
 
Le 22 août, Napoléon Bonaparte confie le commandement en chef de l'expédition au général Kléber et décide de regagner la France, inquiet de la situation politique de son pays et débarque le 9 octobre à Saint-Raphaël (Var).  
 
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    Retour de Napoléon Bonaparte de la Campagne d'Egypte le 9 octobre 1799  
    par Meyer  
    Musée du château de Versailles et des Trianons  
 
A Paris, les membres du Directoire sont de plus en plus isolés et redoutent d'être chassés. Le retour de Bonaparte, d'abord condamné, est utilisé par Sieyès (directeur) qui voit en lui "la tête et l'épée" qui vont permettre le renversement du Directoire. Objectif : Faire adopter une nouvelle constitution. Bonaparte sent alors tout le bénéfice qu'il peut retirer d'une telle opération. Depuis bien longtemps déjà, il rêve de jouer un rôle important sur la scène politique. L'occasion lui en est donnée et il la saisit. Les 18 et 19 Brumaire, il gagne la partie sans faire couler la moindre goutte de sang, hormis peut-être le sien. Pas le moindre coup de feu, certes, mais une mémorable bousculade qui sans le secours de son frère Lucien, alors président du Conseil des Cinq-Cents, aurait pu mettre un terme définitif à ses ambitions politiques. On le nomme consul provisoire. Dès le mois suivant, il fait adopter une nouvelle Constitution dite de l'an VIII. Il devient alors le Premier Consul, Cambacérès et Lebrun sont respectivement 2ème et 3ème Consuls.  
 
Le Consulat est né.  
 
Bonaparte 1er Consul par Girodet  
Disposant des larges pouvoirs que lui confère cette nouvelle Constitution (qu'il s'est façonnée), il entreprend alors la réorganisation du pays (1800 :création du corps préfectoral, Banque de France, 1801 : Concordat, 1802 : Légion d'Honneur, 1803 : Franc germinal, 1804 : Code civil ). Sur le plan militaire, dès 1800, il entreprend sa seconde campagne d'Italie afin d'y effacer les revers subis par nos armes alors qu'il se trouvait en Egypte. La victoire qu'il remporte à Marengo le 14 juin contre les autrichiens est le prélude à la paix de Lunéville qui est signée le 9 février 1801.  
Fort de ce succès, la paix générale devient chez lui son voeu le plus cher. Le civil prend le pas sur le militaire. Il sait que la guerre est un obstacle aux nombreuses réformes qu'il entend mettre en place. Aussi, il met tout en oeuvre pour convaincre l'Angleterre, l'Espagne et la Hollande, à venir s'asseoir à une table afin de discuter des conditions qui pourraient enfin mettre un terme à ces guerres qui durent depuis bientôt dix années et qui étouffent humainement et économiquement les parties en présence. Déjà, le 5 Nivôse An 8, il avait adressé au roi Georges III d'Angleterre ainsi qu'à François II empereur d'Autriche, la lettre ci-dessous:  
 
   
   
 
 
"Appelé par le voeu de la nation Française à occuper la première magistrature de la République, je crois convenable, en entrant en charge, d'en faire directement part à Votre Majesté.  
 
La guerre qui depuis huit ans, ravage les quatre parties du monde, doit-elle être éternelle ? n'est-il aucun moyen de s'entendre ?  
 
Comment les deux nations les plus éclairées de l'Europe, puissantes et fortes plus que ne l'exigent leur sûreté et leur indépendance, peuvent-elles sacrifier à des idées de vaine grandeur, le bien du commerce, la prospérité intérieure, le bonheur des familles ? comment ne sentent-elles pas que la paix est le premier des besoins, comme la première des gloires ?  
 
Ces sentiments ne peuvent pas être étrangers au coeur de Votre Majesté, qui gouverne une nation libre, et dans le seul but de la rendre heureuse.  
 
Votre Majesté ne verra dans cette ouverture que mon désir sincère de contribuer efficacement, pour la seconde fois, à la pacification générale, par une démarche prompte, toute de confiance, et dégagée de ces formes qui, nécessaires peut-être pour déguiser la dépendance des Etats faibles, ne décèlent dans les Etats forts que le désir mutuel de se tromper.  
 
La France, l'Angleterre, par l'abus de leurs forces, peuvent longtemps encore, pour le malheur de tous les peuples, en retarder l'épuisement; mais, j'ose le dire, le sort de toutes les nations civilisées est attaché à la fin d'une guerre qui embrase le monde entier."  
 
Signé  
BONAPARTE  
 
   
   
 
Ses efforts ne sont pas vains. La paix générale est signée le 25 mars 1802 à Amiens.  
 
Hélas, cette paix durement acquise est rompue le 16 mai 1803 par l'Angleterre qui décrète l'embargo contre les navires français et hollandais. Napoléon réplique le 20 juin par un arrêté interdisant l'entrée en France de toutes marchandises en provenance d'Angleterre où de ses possessions. Il se propose d'essuyer l'affront en envisageant une expédition punitive au coeur même de l'Angleterre. Il mobilise la flotte et l'armée de terre à Boulogne sur mer.  
 
C'est à partir de l'Angleterre que les royalistes émigrés à Londres, cherchant à renverser Bonaparte, fomentent un complot en s'appuyant sur Cadoudal et ses complices en 1804. Ils sont arrêtés, jugés et condamnés. Napoléon Bonaparte, voulant décourager toute idée de nouvel attentat sur sa personne, fait enlever le 15 mars à Ettenheim , dans le grand-duché de Bade, le duc d'Enghien, fils unique du dernier prince de Condé. Ramené au château-fort de Vincennes, il y est jugé et condamné à mort par une commission spéciale présidée par le général Hulin qui tentera de se justifier près de vingt ans plus tard en publiant ses "Explications offertes aux hommes impartiaux". Le prince est fusillé sitôt la sentence prononcée, sans obtenir l'entretien qu'il sollicitait avec Bonaparte . Constant, valet de chambre du Premier Consul nous rapporte dans ses mémoires qu'à l'annonce de cette terrible nouvelle, l'épouse du Premier Consul, Joséphine, "entra ou plutôt se précipita dans la chambre en criant : « Le duc d'Enghien est mort ! « Ah ! mon ami, qu'as-tu fait ?» ... Celui-ci devint pâle comme la mort, et dit avec une émotion extraordinaire : «Les malheureux ont été trop vite !»"  
 
Dix-sept ans plus tard, en rédigeant son testament, trois semaines avant de mourir, il écrit : «J'ai fait arrêter et juger le duc d'Enghien, parce que cela était nécessaire à la sûreté, à l'intérêt et à l'honneur du peuple français, lorsque le comte d'Artois entretenait, de son aveu, soixante assassins à Paris. Dans une semblable circonstance, j'agirais encore de même.»  
 
Sacre à Notre-Dame par Louis DavidIntervient alors la question de la survie du régime dans l'hypothèse où le Premier Consul viendrait à disparaître brutalement. Aux yeux de ses partisans, seule la fondation d'une dynastie pourrait asseoir définitivement les acquits de la révolution et du Consulat. Aussi, par un sénatus-consulte du 18 mai 1804, c'est avec une étonnante facilité que Napoléon Bonaparte est proclamé empereur des français sous le nom de Napoléon 1er. Il est sacré par le pape Pie VII en personne le 2 décembre suivant en la cathédrale Notre-Dame de Paris.  
 
La troisième coalition  
 
Afin d'inscrire son régime dans la durée et empêcher tout retour à l'ancienne monarchie, il crée une noblesse impériale. En 1805, l'Autriche adhère à la convention anglo-russe de Saint-Pétersbourg. La troisième coalition contre la France est en marche. Le 27 août, ayant appris que l'amiral Villeneuve s'était réfugié avec sa flotte à Cadix, l'Empereur juge incertaine une invasion de l'Angleterre et devant les menaces nées à l'est, ordonne à son armée de quitter Boulogne et de marcher vers l'Allemagne.  
 
Le 21 octobre, la marine française est détruite devant Trafalgar par la flotte anglaise de l'amiral Nelson qui y laisse la vie. Quant à Villeneuve, fait prisonnier, il se suicide lors de son retour à Rennes le 22 avril 1806, après avoir été libéré sur parole.  
 
A la tête de la Grande Armée, après une campagne fulgurante, Napoléon remporte l'une de ses plus prestigieuses batailles à Austerlitz le 2 décembre 1805 contre les Austro-Russes. Le traité de Presbourg enlève à l'Autriche de nombreux territoires, mettant un terme au Saint Empire germanique qui, en Allemagne, cède la place en juillet 1806 à la Confédération du Rhin.  
 
Le 1er janvier 1806, le Code civil est mis en application dans le royaume d'Italie. Dans le but de conforter sa politique dans les états conquis, il distribue les couronnes à ses frères : Joseph est proclamé roi de Naples le 15 février 1806, Louis reçoit le royaume de Hollande le 5 juin suivant. Lui-même devient protecteur de la Confédération du Rhin. Le régime féodal est aboli dans le royaume de Naples. Fort d'avoir restauré l'église en France après les excès de la révolution, il sollicite le soutien du pape dans sa lutte menée contre l'Angleterre, en lui demandant de fermer ses ports aux navires anglais. Le pape fait la sourde oreille. Cette attitude est ressentie comme une trahison par Napoléon.  
 
La quatrième coalition  
 
La Prusse n'acceptant pas la suprématie française à ses portes et, poussée par l'Angleterre, décrète la mobilisation le 9 août et son armée se fait tailler en pièces à Iéna le 14 octobre suivant. Le 27, Napoléon fait son entrée à Berlin à la tête de la Grande Armée. Après plusieurs revers, la Prusse signe un armistice à Charlottenburg. Fort des nouveaux territoires pris à la Prusse, Napoléon fait renaître la Pologne en créant le Grand duché de Varsovie. Le 21 novembre, depuis Berlin, l'Empereur décrète le Blocus continental qui interdit aux pays sous influence française, tout commerce avec l'Angleterre. Il y voit là, le meilleur moyen de porter un coup terrible à l'économie anglaise et espère que cette mesure incitera le peuple anglais à se révolter contre ses dirigeants.  
 
Le 26 novembre, Frédéric Guillaume de Prusse se refuse à ratifier l'armistice de Charlottenburg. Il compte sur le soutien des russes pour se tirer d'affaires. Hélas pour lui, la Russie est vaincue à Friedland le 14 juin 1807 et doit accepter les conditions de paix ainsi que l'alliance française par le traité de Tilsit du 7 juillet suivant.  
 
Napoléon, conscient que son Blocus contre les intérêts britanniques passe par l'occupation des cotes, se rapproche de l'Espagne et obtient le droit de passage qui permet aux troupes françaises, commandées par Junot, de se rendre au Portugal (allié des anglais) où elles atteignent Lisbonne le 30 novembre 1807. En Espagne, le roi Charles IV se voit contester sa couronne par son propre fils Ferdinand. Devant la tournure que prend l'affaire, il sollicite l'arbitrage de Napoléon. A l'issue d'une rencontre assez pitoyable à Bayonne, Napoléon met tout ce beau monde d'accord en plaçant le fils à Valençay, en résidence surveillée et en obtenant l'abdication du père. Un royaume ne saurait rester sans roi ! Qu'à cela ne tienne, l'Empereur rappelle donc son frère Joseph du royaume de Naples, lui reprend sa couronne (qu'il donne à Murat) et lui donne en échange celle d'Espagne.  
 
Après avoir annexé le Portugal, Napoléon est malmené en Espagne par les nombreux soulèvements du peuple excité par l'église qui refuse l'imposition du roi Joseph. Cette malheureuse affaire se soldera par un cuisant échec et diminuera les forces de l'Armée française dans les futures campagnes qu'entreprendra Napoléon.  
 
Aussitôt les difficultés espagnoles connues, l'Autriche reprend les armes contre les troupes françaises stationnées en Allemagne, en envahissant la Bavière le 8 avril 1809, non sans s'être assurée l'alliance des anglais au préalable. La cinquième coalition voyait le jour.  
 
Napoléon quitte Paris et part se placer une nouvelle fois à la tête de la Grande Armée. Galvanisée par sa présence, l'armée française bat l'archiduc Charles à Abensberg le 20 avril 1809, remporte la victoire le surlendemain à Eckmühl. Le 13 mai, l'Empereur obtient la capitulation de la ville de Vienne. Le 15 mai, il offre l'indépendance aux hongrois. Les 5 et 6 juillet, il remporte la bataille de Wagram et enfin, le 12 juillet, l'Autriche signe l'armistice à Znaim et ratifie le traité de paix à Vienne le 14 octobre suivant.  
 
Nouvelle alliée de la France, c'est en Autriche que l'Empereur choisit sa seconde épouse dont il espère avoir un héritier, ce que n'a pu lui donner Joséphine dont il divorce à regret le 16 décembre 1809. L'Empereur d'Autriche, François 1er lui donne sa fille, l'archiduchesse Marie-Louise, qu'il épouse en avril 1810. De cette union, naît le 20 mars 1811, un garçon prénommé François-Charles-Joseph-Napoléon qui reçoit immédiatement le titre de roi de Rome. L'Empereur possède désormais un héritier. Le règne de Napoléon 1er est alors à son apogée.  
 
En dépit des différents conflits, Napoléon n'en renonce pas moins à poursuivre ses réformes et à doter la France d'institutions solides : Création de l'Université, des conseils de prud'hommes (1806), Cour des comptes (1807). Sous son impulsion, routes, ponts et canaux sont créés. Le blocus renforce l'industrie française. Les entreprises chimiques et textiles n'ont jamais connu semblable prospérité. Néanmoins, celles accoutumées à l'exportation rencontrent les pires difficultés à écouler leur production et sont rapidement acculées à la faillite.  
 
Ce Blocus l'entraîne aux quatre coins de l'Europe. Au nord, il rattache la province du Hanovre au royaume de Westphalie sur le trône duquel il a placé son plus jeune frère, Jérôme, depuis 1807. Au sud, sa volonté farouche de le voir respecté par tous, y compris par le pape, le conduit même à occuper Rome le 2 février 1808. S'attirant les foudres de Pie VII, il le fait enlever et l'assigne à résidence à Savone en 1809. En 1812, il sera transféré à Fontainebleau. Le 17 février 1810, les Etats pontificaux sont rattachés à l'Empire par décret. Le pape refuse désormais d'introniser les évêques nommés par Napoléon dans les Etats annexés.  
 
Le 15 août 1811, le tsar Alexandre 1er, au mépris du traité de Tilsit, rouvre ses ports aux anglais. Napoléon fait connaître à Kourakine, ambassadeur de Russie en France, qu'il ne restera pas les bras croisés face à l'attitude d'Alexandre, qu'il y voit là un casus-belli.  
 
Le tsar campant sur ses positions, Napoléon ordonne le départ de la Grande Armée vers la frontière russe le 8 février 1812. Commence alors, le jeu des alliances et des trahisons. Le 18 février, le maréchal d'Empire, Bernadotte, appelé, avec l'assentiment de Napoléon, à monter sur le trône de Suède, propose une alliance suédo-russe et n'hésitera pas à ordonner le coup de feu sur ses anciens compatriotes le moment venu.  
 
La France, quant à elle, s'entend avec la Prusse (24 février) et avec l'Autriche (14 mars). Le 9 avril, l'accord suédo-russe est signé.  
 
Le 18 juin, ce sont les Etats-Unis qui déclarent la guerre à l'Angleterre, refusant de soumettre leur flotte aux injonctions des anglais qui veulent garder la suprématie sur toutes les mers et sur tout ce qui y navigue. Le Conseil britannique n'avait-il pas ordonné depuis le 11 novembre 1807 que tous les navires neutres devaient faire escale en Grande-Bretagne avant d'accoster sur le continent européen ? Le 23 novembre suivant, Napoléon avait alors répliqué en ordonnant la confiscation de tout navire s'étant plié aux exigences britanniques. Par cette déclaration de guerre, l'Amérique reconnaissait ainsi le bien-fondé du combat que mène Napoléon contre l'Angleterre depuis la rupture de la paix d'Amiens.  
 
Mais revenons à la Russie. Napoléon et la Grande Armée franchissent le fleuve Niémen le 24 juin 1812. Après de multiples victoires dont celle de la Moskowa, il entre à Moscou le 14 septembre. Dès le lendemain, les premiers incendies embrasent la ville. Les russes appliquent la politique de la terre brûlée. Moscou flambe ainsi durant quatre jours. Napoléon envoie des émissaires auprès du tsar Alexandre, mais ce dernier refuse tout compromis "tant qu'il restera un soldat français sur le sol russe". C'est alors l'attente.  
 
Le 13 octobre, la neige fait son apparition, bientôt suivi d'un froid glacial auquel nos soldats ne sont point accoutumés. Le 19 octobre, l'Empereur, lassé d'attendre inutilement dans une ville fantôme, ordonne le retour. Les conditions climatiques vont devenir telles, que cette retraite va tourner au cauchemar. Je laisse aux témoins qui ont eu la chance d'en revenir et qui ont laissé quelques témoignages ainsi qu'aux grands auteurs, le soin de vous décrire ces scènes apocalyptiques qui eurent raison de la bravoure de notre Grande Armée, piégée dans les glaces, harcelée par des hordes de cosaques habitués aux grands froids. En l'espace de quelques semaines, la Grande Armée aura cessé d'exister.  
 
Le 5 décembre, Napoléon donne le commandement à Murat et part pour Paris. Dans le bulletin qu'il envoie et qui le précède dans la capitale française, il annonce toute l'étendue du désastre. La nouvelle se répand à travers l'Europe comme une traînée de poudre. L'Aigle est blessé! C'est l'occasion tant attendue par certains pour reformer une sixième coalition contre la France.  
 
 
La Sixième coalition  
 
Dès le 31 janvier 1812, la Prusse abandonne Napoléon et s'allie avec la Russie. Le 11 janvier, afin de reconstituer sa Grande Armée, il décrète la mobilisation de 350 000 hommes sans expérience, comme on le devine. Le 13 janvier, Murat abandonne son commandement pendant la retraite de Russie et rentre dans son royaume de Naples. Le 26 février, celui que Napoléon a comblé de bienfaits et a fait roi, propose ses services à l'Autriche dans le but de préserver son royaume. Refus autrichien.  
 
Le 3 mars, c'est au tour de Bernadotte qui remet le couvert cette fois, avec l'Angleterre. Le 11 mars les troupes russes sont à Berlin. Le 17, la Prusse nous déclare la guerre. Le 28 mars, l'Empereur nomme un Conseil de régence et place à sa tête l'Impératrice Marie-Louise qui prête serment. Le 3 avril, nouvelle mobilisation de 180 000 hommes. L'Empire vacille, mais Napoléon espère encore. Le 13, l'Autriche lui fait savoir qu'elle est prête à un nouvel affrontement. Le beau-père veut en découdre avec son gendre et peu importe que sa propre fille soit régente de France, impératrice et que son petit-fils soit l'héritier du plus bel empire créé depuis Charlemagne.  
 
Le 15 avril, l'Empereur Napoléon part rejoindre son armée en Allemagne. Il atteint Erfurt le 25. Le 2 mai, il remporte la bataille de Lützen contre les forces russo-prussiennes qui battent en retraite. Il poursuit sa route à l'est vers Dresde qu'il atteint le 8 mai. Le 20 mai, nouvelle victoire à Bautzen, puis à Würchen le lendemain. Néanmoins, ces victoires ne sont pas décisives dans la mesure où par manque de cavalerie, il ne peut poursuivre l'ennemi et l'anéantir définitivement. Ce qui permet à ce dernier de se réorganiser et à repasser à l'attaque les jours suivants. Le 4 juin, Napoléon demande la cessation des hostilités jusqu'au 20 juillet, délai qui sera reconduit jusqu'au 10 août. Ce temps sera mis à profit par toutes les parties pour se renforcer. Le 2 juillet, les troupes françaises entament leur sortie d'Espagne. Ce renoncement est un nouvel aveu de faiblesse de notre armée pour les coalisés et surtout une nouvelle preuve de la non-invincibilité de leur Chef.  
 
Dès le 12 août, l'Autriche fait officiellement sa déclaration de guerre à la France. Les hostilités reprennent. Il s'ensuit une succession de combats tantôt favorables à nos armes, tantôt à celles de nos ennemis. Le 23 août, à Gross-Beeren, Bernadotte à la tête d'un corps de 23 000 suédois donne l'ordre d'ouvrir le feu sur les soldats français et bat Oudinot.  
 
Tous ces combats successifs coûtant fort cher en vies humaines, une nouvelle levée de 280 000 hommes est décrétée le 9 octobre. Napoléon, après avoir battu Blücher à Düben le 10 octobre, concentre ses forces à Leipzig le 14. Du 16 au 19, se déroule la bataille de Leipzig appelée plus tard "la bataille des nations" où les 160 000 hommes dont dispose l'Empereur, ne peuvent faire face aux 320 000 hommes des coalisés. Commence alors une nouvelle retraite en direction d'Erfurt.  
 
 
Le 2 novembre, Napoléon est de retour à Paris. Il se veut rassurant. Tout n'est pas encore perdu, si on en appelle au patriotisme des français. Aussi, le 15, il décrète une nouvelle levée de 180 000 hommes. Le 16, sentant naître la méfiance autour de lui, il propose un congrès de paix. Les coalisés lui font savoir par la déclaration de Francfort que "les Alliés ne font pas la guerre à la France, mais à Napoléon."  
 
Le 29 décembre, le Corps législatif, à travers son rapporteur Laîsné, dénonce "l'activité ambitieuse de Napoléon". L'impression du texte est votée par deux cent vingt-trois voix contre cinquante et une. Napoléon s'oppose à cette impression. Le 1er janvier 1814, il déclare au Corps législatif :  
 
   
   
 
«Votre commission a été guidée par l'esprit de la Gironde.Au lieu de m'aider, vous secondez l'étranger !...Est-ce le moment de parler des abus quand deux cent mille Cosaques franchissent nos frontières ? Il ne s'agit pas de liberté et de sûreté individuelle, il s'agit d'indépendance nationale. N'étiez-vous pas contents de la constitution ? Il y a quatre ans qu'il fallait en demander une autre.»  
.  
   
   
 
   
 
Les adieux à Fontainebleau  
Dans le même temps, le futur Louis XVIII appelle les français "à accueillir à bras ouverts les envahisseurs Alliés." Le 24, Napoléon part se replacer à la tête de l'armée, sentant l'invasion imminente de la France par les Alliés. Malgré tout son talent et de nombreux succès, (Brienne le 28 janvier, Champaubert le 10 février, Montmirail le 11, Château-Thierry le 12, Vauchamps le 14, Mormant et Nangis le 17, Montereau le 18, Méry le 23, Craonne le 7 mars) l'Empereur ne peut empêcher les forces coalisées de faire leur entrée dans Paris le 31 mars. Cette fois, l'Aigle est à terre, et si l'une de ses ailes bat encore, le Sénat se charge de la neutraliser en votant le 2 avril la déchéance de l'Empereur Napoléon 1er. A Fontainebleau, le 6 avril, c'est un homme abattu qui signe son abdication sans conditions. Après avoir fait ses adieux à ses soldats, il part rejoindre la dérisoire souveraineté de l'île d'Elbe que les "Alliés" ont consenti à lui octroyer.  
 
Le 3 mai, Louis XVIII rentre à Paris dans les fourgons de l'étranger et s'assoit sur le trône de France. Le 30 mai, le traité de Paris ramène la France à ses frontières de 1792.  
 
Moins d'un an plus tard, ayant appris l'impopularité grandissante dont jouissait le roi d'une part, et le non respect des clauses du traité de Fontainebleau qui lui garantissait le paiement d'une rente d'autre part, Napoléon quitte l'île d'Elbe et revient en France, soutenu par l'armée qui lui est restée fidèle et le peuple qui n'a jamais accepté ce roi imposé par les puissances étrangères. Comme au 18 brumaire, il reprend le pouvoir sans que le moindre coup de feu soit tiré.  
 
L'Europe entière reforme alors une nouvelle coalition qui mettra un terme définitif à la carrière de Napoléon Bonaparte suite à la défaite de notre armée à Waterloo le 18 juin 1815. Face à une force du double de la sienne, la victoire ne pouvait que lui échapper. Il abdique une dernière fois le 22 juin. Ayant projeté de gagner l'Amérique pour s'y établir, il y renonce finalement et vient se placer sous la protection des lois de l'Angleterre qui n'en espérait pas tant ! Elle le retient prisonnier et l'exile dans une petite île de l'Atlantique sud : Sainte-Hélène.  
 
Il y meurt, vraisemblablement empoisonné, le 5 mai 1821, après avoir subi pendant plus de cinq années humiliations et privations. Après sa mort, le gouverneur de l'île, Hudson Lowe, refusera d'inscrire le nom de "Napoléon" sur sa tombe. Pour lui et l'Angleterre, il n'était que le général Bonaparte. Il ne pouvait deviner alors, que 34 années plus tard, le 24 août 1855, la reine Victoria de Grande-Bretagne viendrait prier sous le dôme des Invalides, au tombeau du Grand Napoléon. En effet, sur la demande du roi Louis-Philippe, les cendres de l'Empereur avaient été restituées à la France en 1840 et déposées aux Invalides. Son fils François-Joseph, dit l'Aiglon, mort en 1832, l'y rejoignit en 1940, Adolf Hitler ayant consenti à rendre sa dépouille mortelle à la France.  
   
 
   
 
 
Le tombeau de l'Empereur  
aux Invalides (Paris)


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n°804019
hop le fou
Tu m'en diras tant
Posté le 23-07-2004 à 10:02:04  profilanswer
 

stiffler a écrit :

... la vie de Napoléon...


 
oui mais la on dirait un topic anniversaire... :o (c'est l'anniv de qqun?)
les topics a troll, cai mieux...  :D  surtout le vendredi

n°804021
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 23-07-2004 à 10:04:31  profilanswer
 

D'accor alors si je dis le c ça sux et l'assembleur ça rox , je suis dans le ton . [:dawa]
Ou alors il faut un nvidia sapu et ati c'est bieng !  [:dawao]
 
Dit tu serais pas le hop le fou de battle arena toi ? [:noxauror]


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n°804024
skeye
Posté le 23-07-2004 à 10:05:44  profilanswer
 

stiffler a écrit :

D'accor alors si je dis le c ça sux et l'assembleur ça rox , je suis dans le ton . [:dawa][:noxauror]


pas vraiment, mieux vaut un peu de C pour l'enrober, ton assembleur!:o
Remplace C par java, tu seras plus dans le truc!:o


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Can't buy what I want because it's free -
n°804032
Harkonnen
Modérateur
Un modo pour les bannir tous
Posté le 23-07-2004 à 10:10:57  profilanswer
 

laissez mourir en paix ce topic :o


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J'ai un string dans l'array (Paris Hilton)
n°804033
stiffler
Lâche mon profil putain ! :o
Posté le 23-07-2004 à 10:11:00  profilanswer
 

skeye a écrit :

pas vraiment, mieux vaut un peu de C pour l'enrober, ton assembleur!:o
Remplace C par java, tu seras plus dans le truc!:o


En même temps là c'est plus du troll vu que tout le monde sait que java cai pourri et cai super lent ! [:dawao]


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mood
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