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Auteur Sujet :

[DEBAT] Linux est il prisonnier ... #2

n°88049
madmartiga​n
Desperate Houseman
Posté le 15-04-2002 à 10:05:41  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

houplaboom42 a écrit a écrit :

 
 
-varicad , probablement catia
-maya , houdini , bmrt et j en passes existent sous linux
mince alors la plupart des studios d effects speciaux hollywodiens passent sous linux et ce sont pas des programmeurs
maaaiiss...maiis. comment ils font??
 
- unreal existe sous linux (dommage....)
- pour les autres wine peut convenit meme si ce n, est pas la
meilleur solution
 
 
bon la prochaine fois avant de balancer des anneries
renseignes toi un peu mieux  




Pour ce qui est de CATIA, ce prog a été développé sous UNIX et pourté sous LINUX, on ne peut pas dire que ce soit un pgm grand-public ni même PME...
Pour ce qui est de la création 3D, c'est vrai, certaines boîtes sont passées sous LINUX, mais regarde les suppléments sur ce DVD de shrek, ils disent que 60% des progs utilisés sont MAISON (et protégés à mort). Attention a ne pas confondre les moyens internes de DREAMWORKS avec ceux du "3Diste" moyen.
Pour les jeux, OK, donc UT, QUAKE, CIVILISATION... C'est à peu près tout. En matière de jeux, sous LINUX c'est la dèche. Vous qui pronez les vertues du choix, il doit y avoir un coef 100 entre les sorties de jeux sous LINUX vs WINDOWS.
Currieux de connaitre votre explication sur ce point.


---------------
Mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un con, plutot que de l'ouvrir, et montrer qu'on l'est...
mood
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Posté le 15-04-2002 à 10:05:41  profilanswer
 

n°88056
Jak
Back to Slack !
Posté le 15-04-2002 à 10:36:56  profilanswer
 

huh, huh, huh, le choix des jeux sous Windows ...
Bon, alors entre le Quake III-like, le RTCW-like, le UT-like, le Serious Sam-like et autres Pan!-Pan!-Poum!-Poum-like, hein, je veux pas être méchant, mais ça reste finalement limité. D'accord, il y a 2 ou 3 autres trucs qui sortent du lot, mais il suffit de prendre quasiment n'importe quel site de test de matos pour que ceux-ci soient faits presque exclusivement avec ce genre de jeux.
Les derniers jeux auxquels j'ai accroché sont Descent 2, Duke Nukem 3D (en réseau seulement, et ça date d'il y a 4 ans), Warcraft II (non, Starcraft, même pas, je ne sais pas pourquoi), Hard Truck II (ça, c'est celui qui m'a fait gardé Windows 98 jusqu'à il y a 2 ans), et MotorHead (auquel je joue encore de temps en temps grâce à WinE).
J'ai réessayé ou vu des jeux plus récents (Mercédès Benz Truck Racing, Forsakken, Black & White (je crois), Quake III, Âge of Empire II ... ) et je n'arrive en aucun cas à accrocher, impossible d'y trouver un intérêt. J'ai certainement passé plus de temps sur le mille bornes (en mode texte) ou Frozen-Bubble récemment que sur un jeu plus évolué.
Bien sûr, c'est probablement que j'ai changé, mais quand même, je reste sur l'idée que c'est toujours la même chose, donc, finalement, on ne rate pas grand'chose à virer Windows :)
De plus, pour l'utilisateur lambda, ça change relativement peu de chose, vu que le Solitaire, FreeCell et Tetris restent des jeux bien plus accessibles que Quake ou F1GP2.
Ya qu'à voir, on peut jouer au solitaire pendant l'install de la Lycoris :D

n°88081
madmartiga​n
Desperate Houseman
Posté le 15-04-2002 à 11:31:21  profilanswer
 

os2 a écrit a écrit :

novell et word perfect ne se batte vraiment pas pour survivre...
ils atteignent un autre groupe d'usager c'est tout...
j'utilise word perfect depuis des lustres et ça n'a vraiment rien à envier à ms office....
 
d'ailleur il y a quelques mois le ministère de la justice américaine à acheté environ 50 000 licence de word perfect office...
alors ça doit pas être trop mal.....
 
il existe déjà pas mal de jeux sous linux
va voir sur www.isonews.com et tape linux...
tu verras que le nombre de jeux est quand même pas mal...
vraiment pas comparable à windows, ça c'est certain...
 
je trouve que linux fait de plus en plus de progrès pour les users...
lycoris est pas mal pour quelqu'un qui n'a qu'utiliser windows dans sa vie... il pourra assez facilement être fonctionnel...
 
personnellement pour quelqu'un qui veut vraiment s'initier à linux je trouve la suse la plus abordable...
eh non elle est pas libre... eh puis après...
faut bien qu'il vive
pas libre, mais ils sont déjà prêt pour le hammer d'amd, ont des paternariat avec oracle et ibm...
d'excellent outils d'administration....
 




Je ne connais pas la situation de WordPerfect, mais NOVELL est moribond. Dans ma boîte nous installions 50% de NOVELL il n'y a pas 5 ans, nous n'en installons plus qu"une petite dizaines par ans maintenant. Toutes leur part de marché ont été bouffées par Kro$oft.
Pour une raison évidente à mon avis : dans quasiment toutes les boîtes, ceux qui ont le vrai pouvoir de décision, ce sont le comptable et le DRH. M$ l'a bien compris, et envoie très régulièrement des commerciaux à leur rencontre, et les invitent à leurs séminaires, à leurs show de présentation. Tout ça c'est du spectacle et n'a bien sur rien à voir avec les qualités réelles du produit, mais le jour où il faudra choisir un système : le comptable "connait" M$ (sympas ces mecs là), et ignore tout de NOVELL. Quand à l'option LINUX, Arf, les quelques petites fois où on le lui propose, il fait 3-4 sites de "vulgarisation", constate très vite (vu le vocabulaire employé 50% Argo-du-9.3 50% Technico-truc) que ce système "ne fait pas pro" et qu'il entrevoie déjà l'informaticien grunge, limite cas social qu'il va devoir financer pour entretenir son système.
Pas la peine de me tomber dessus à bras raccourci pour me dire que ce n'est pas la réalité. Je le sais très bien, mais ce n'est pas moi qu'il faudra convaincre, c'est le client non-initié qui doit choisir entre WINDOWS et LINUX.
On en reviens encore et toujours au même point : les programmeurs se laissent trop facilement leurer par leur technicité. Ce qu'il manque à LINUX, ce n'est pas de la performance ou de l'optimisation, ni même une profusion de gadjets plus ou moins utiles mais de l'image.
LINUX se trimbale une image d'OS pour mômes dégénérés, informaticiens boutoneux et un peu junky sur les bords. Que ce soit vrai ou pas n'est pas le problème : ce qu'il faut c'est tout faire pour lui redorer son blason et le positionner réellement comme un OS "alternatif".


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n°88087
Jar Jar
Intaigriste
Posté le 15-04-2002 à 11:42:42  profilanswer
 

MadMartigan a écrit a écrit :

LINUX se trimbale une image d'OS pour mômes dégénérés, informaticiens boutoneux et un peu junky sur les bords. Que ce soit vrai ou pas n'est pas le problème : ce qu'il faut c'est tout faire pour lui redorer son blason et le positionner réellement comme un OS "alternatif".


Tu oublies encore une fois quelque chose : Linux, contrairement à Novell, n'est pas une entreprise. Linux n'est pas condamné à avoir 5 % de parts de marché s'il ne veut pas péricliter.
 
Si M. le DRH est persuadé que Linux est un OS d'adolescents boutonneux, il se trompe, et c'est tant pis pour lui car il va surtout payer plus cher pour rien. Mais ce n'est pas le rôle de la communauté que d'aller lui expliquer ça. C'est le rôle d'IBM ou de Mandrake, qui doivent convaincre s'ils veulent vendre leurs solutions.
 
Le rôle de la communauté, c'est comme ça l'a toujours été : écrire de bons logiciels, et rester à l'écoute des utilisateurs. Ça a toujours bien marché comme ça, il n'y a aucune raison que ça change.


---------------
« No question is too silly to ask, but, of course, some are too silly to answer. » -- Perl book
n°88095
madmartiga​n
Desperate Houseman
Posté le 15-04-2002 à 12:23:02  profilanswer
 

Jar Jar a écrit a écrit :

Tu oublies encore une fois quelque chose : Linux, contrairement à Novell, n'est pas une entreprise. Linux n'est pas condamné à avoir 5 % de parts de marché s'il ne veut pas péricliter.
 
Si M. le DRH est persuadé que Linux est un OS d'adolescents boutonneux, il se trompe, et c'est tant pis pour lui car il va surtout payer plus cher pour rien. Mais ce n'est pas le rôle de la communauté que d'aller lui expliquer ça. C'est le rôle d'IBM ou de Mandrake, qui doivent convaincre s'ils veulent vendre leurs solutions.
 
Le rôle de la communauté, c'est comme ça l'a toujours été : écrire de bons logiciels, et rester à l'écoute des utilisateurs. Ça a toujours bien marché comme ça, il n'y a aucune raison que ça change.  




 
Encore une fois, tu préfère snober les autres que te remettre en question. Le raisonnement "si ça ne leur plait pas je m'en fout", c'est digne d'un gamin de 14ans qui se la joue rebelle à deux balles.
Améliorer l'image de LINUX, le rendre globalement abordable est au contraire à la charge de tous. Justement parce que ni Mandrake, Ni Suse, ni RH n'ont de pouvoir sur les développeurs.


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Mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un con, plutot que de l'ouvrir, et montrer qu'on l'est...
n°88096
Jar Jar
Intaigriste
Posté le 15-04-2002 à 12:29:45  profilanswer
 

MadMartigan a écrit a écrit :

Encore une fois, tu préfère snober les autres que te remettre en question. Le raisonnement "si ça ne leur plait pas je m'en fout", c'est digne d'un gamin de 14ans qui se la joue rebelle à deux balles.


Bah oui, mais vois-tu, je préfère m'occuper des besoins des utilisateurs plutôt que des envies de voitures rouges des DRH. Tant pis si c'est un raisonnement de rebelle de 14 ans, mais c'est ce raisonnement qui a amené GNU/Linux où il est, et le raisonnement inverse qui a amené Novell (que tu aimes tant citer) où il est.
 

Citation :

Améliorer l'image de LINUX, le rendre globalement abordable est au contraire à la charge de tous. Justement parce que ni Mandrake, Ni Suse, ni RH n'ont de pouvoir sur les développeurs.

Aucun pouvoir sur les développeurs ? Pourtant, ce sont eux qui les payent...

 

[jfdsdjhfuetppo]--Message édité par Jar Jar--[/jfdsdjhfuetppo]


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n°88275
merankal
Powered by FreeBSD since 1996
Posté le 15-04-2002 à 20:59:39  profilanswer
 

Jar Jar a écrit a écrit :

Bah oui, mais vois-tu, je préfère m'occuper des besoins des utilisateurs plutôt que des envies de voitures rouges des DRH. Tant pis si c'est un raisonnement de rebelle de 14 ans, mais c'est ce raisonnement qui a amené GNU/Linux où il est, et le raisonnement inverse qui a amené Novell (que tu aimes tant citer) où il est.
 

Citation :

Améliorer l'image de LINUX, le rendre globalement abordable est au contraire à la charge de tous. Justement parce que ni Mandrake, Ni Suse, ni RH n'ont de pouvoir sur les développeurs.

Aucun pouvoir sur les développeurs ? Pourtant, ce sont eux qui les payent...  




 
Tant que l'on vivras sous le reigne du capitalisme, c'est malheureusement au DHR et au département de comptabilité qu'il faudras s'adressé en premier.

n°88296
asphro
Posté le 15-04-2002 à 23:02:11  profilanswer
 

c rigolo votre jeux tenait moi aussi je dis quelque chose d intelligent
 
voilaLacan interroge et présente son programme de travail, et il interroge d?abord un certain nombre de thèmes: est-il possible de faire une éthique de la psychanalyse ? D?où vient que la culpabilité et la faute soient liées à la fonction de la morbidité ? Comment situer Freud dans les philosophies du plaisir qui se sont succédées ?  Quelle est l?origine de la morale ?  
 
Le malaise dans la civilisation est-il inéluctable ?  
 
Ainsi, au moment où le « je » humain vient à chercher sa réalisation au travers du désir, rencontre-t-il une série d?instances contradictoires qui rendent sa quête paradoxale. Les analystes avaient bien tenté de résoudre la question de l?éthique en centrant leur recherche autour de trois idéaux: l?amour humain « de préférence achevé », l?idéal d?authenticité, l?idéal de non-dépendance enfin.  
 
Or, Lacan indique que ce qu?il va traiter c?est la notion du Réel en tant qu?elle se lierait d?une façon particulière à la dimension de l?Éthique. Par l?intermédiaire des thèses de Jeremy Bentham dont la pensée utilitariste, par le biais du terme de fiction, délimiterait ledit Réel, une approche Réel-Éthique pouvait se tenter. Entretemps, est venu Freud pour qui c?est le plaisir qui se trouve tout entier du côté du fictif. Devant ces approches, le programme de Lacan (p. 28) s?étendra quant à lui, de ce qu?on pourrait appeler l?impératif moral jusqu?au plaisir qui est à l?autre bout de l?expérience, et même au plaisir que nous pouvons y prendre, à cet impératif moral, qui est le masochisme !  
 
Dans cette perspective, on peut déjà penser que si le fictif c?est le plaisir, le Réel, pôle opposé est, ici, désigné sous les termes d?impératif moral.  
 
La thèse de Lacan, c?est que la loi morale est ce par quoi, dans notre activité structurée par le Symbolique, se présentifie le Réel. On peut déjà rapporter ce séminaire au précédent, tout entier consacré à interroger ce qui est au-delà du code et du message de l?Autre. On pourra se demander si cet au-delà n?est pas ce que Lacan vise dans son séminaire sur l?Éthique ou, plus exactement, si l?espace dans lequel cet au-delà se déploie n?a pas partie liée avec le Réel.  
 
Notamment à partir de Freud, on pourra se demander si ce Réel, opposé d?abord au principe de plaisir, ne sera pas situé plus tard au-delà, c?est-à-dire dans l?instinct de mort. Qu?est-ce que cette réalité au-delà de la réalité qui dépendait jusque là du principe de plaisir ? Est-ce la réalité psychique ? (p. 29). Est-ce la réalité de la science ? Or, ajoute Lacan la praxis analytique (p. 30) est prélude à cette action morale, celle par laquelle nous débouchons dans le Réel, donc la psychanalyse reste au seuil de cette action qui, au-delà de l?analyse, pourra être posée.  
 
Le problème avait déjà été abordé de manière exemplaire par Aristote.  
 
L?Éthique d?Aristote se réfère à un ordre extérieur au sujet qui se présente comme une science (épistème), science de ce qui doit être fait et qui définit la norme d?un certain caractère, c?est l?éthos (coutume). L?éthos se double pour l?homme de l?Hêthos (caractère), et qui différencie l?être vivant de l?être inanimé. De cet Hêthos, le vivant peut prendre habitude en sa conduite. Comment alors concilier éthos et Hêthos ?  
 
Le problème que soulève Aristote est le suivant : comment se fait-il que le discours de la science, celui du discours droit l?orthos logos, comment se fait-il qu?il laisse subsister, à côté, un certain nombre d?excès et de penchants (p. 31), dans la conduite Hêthos ?  
 
L?élucidation de ce problème fait l?objet de cette éthique aristotélicienne qui est une éthique de maître, c?est-à-dire d?un personnage oisif qui se dirige vers un idéal de contemplation. La psychanalyse est aussi recherche de voies, elle, aussi, vise à une vérité libératrice. Mais, cette vérité n?est pas celle d?une loi (ordre) supérieure puisque c?est une vérité qui est cachée dans le sujet, et cette vérité, que nous retrouvons chez chacun et qui la rend généralisable dans la doctrine freudienne, c?est le Wunsch irréductible.  
 
Notre chemin de l?éthique est donc inverse.  
 
Ce Wunsch est un désir qui nous vient de l?enfance et qui restitue une place importante à la pensée de l?enfant, une place eu égard à la pensée soi-disant adulte, puisque c?est une place qui est en  étroite liaison avec cette découverte de Freud qui est la pensée inconsciente.  
 
L?opposition freudienne cependant, ne réside pas entre pensée de l?enfance et pensée adulte, mais entre processus primaire et processus secondaire, principe du plaisir et principe de réalité (p. 35). Au c?ur des désirs de l?enfance, ces processus sont plus importants que les sentiments qui en dérivent.  
 
Le principe de plaisir opposé au principe de réalité est une thématique qui parcourt l?oeuvre de Freud depuis l?Entwurf de 1895, jusqu?à l?article sur la formulation à propos des deux principes de la vie psychique de 1914, en passant par le chapitre 7 de la Traumdeutung en 1900, et on pourra même y ajouter Le malaise dans la civilisation de 1930.  
 
Dans l?Entwurf, le principe de plaisir est limité à l?appareil neuronique et il est, en quelque sorte, un principe d?inertie qui règle par automatisme les décharges de quantités dans le circuit neuronique.  
 
Le système de départ n?est pas un système qui vise à l?adéquation, c?est un système qui va vers le leurre, vers l?erreur, c?est-à-dire qui permet de satisfaire le besoin de l?halluciné (p. 37). C?est pourquoi un autre principe doit intervenir pour faire respecter l?instance de la réalité, ce principe de réalité a une fonction correctrice : c?est l?imagination d?un système conflictuel qui vise à la réduction de l?inadéquation foncière d?un des deux systèmes dont il est composé : c?est ce que Freud appelle opposition du système Phi avec le système Psi. (Cf. Séminaire I)  
 
Lacan veut montrer que le système freudien est proche du système d?Aristote, en ceci que les processus seconds ont pour fonction de tempérer les déchaînements catastrophiques de l?appareil de plaisir, exactement comme Aristote se demandait comment celui qui sait pouvait bien être intempérant (p. 39). Lacan évoque le livre 7 d?Aristote sur le plaisir où le désir pourrait faire surgir un jugement erroné concernant l?actualité de la proposition universelle. Dans la perspective freudienne, le principe de réalité s?exerce également d?une façon précaire (p. 40). Et c?est pourquoi, l?abord du Réel se présente pour l?homme en termes de défense. Lacan propose d?écrire une espèce de tableau avec principe de plaisir et principe de réalité, à droite et à gauche, qui correspondent, en gros, à l?inconscient et au conscient.

n°88298
Jar Jar
Intaigriste
Posté le 15-04-2002 à 23:12:43  profilanswer
 

PLOP !


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« No question is too silly to ask, but, of course, some are too silly to answer. » -- Perl book
n°88305
merankal
Powered by FreeBSD since 1996
Posté le 15-04-2002 à 23:26:47  profilanswer
 

asphro a écrit a écrit :

c rigolo votre jeux tenait moi aussi je dis quelque chose d intelligent
 
voilaLacan interroge et présente son programme de travail, et il interroge d?abord un certain nombre de thèmes: est-il possible de faire une éthique de la psychanalyse ? D?où vient que la culpabilité et la faute soient liées à la fonction de la morbidité ? Comment situer Freud dans les philosophies du plaisir qui se sont succédées ?  Quelle est l?origine de la morale ?  
 
Le malaise dans la civilisation est-il inéluctable ?  
 
Ainsi, au moment où le « je » humain vient à chercher sa réalisation au travers du désir, rencontre-t-il une série d?instances contradictoires qui rendent sa quête paradoxale. Les analystes avaient bien tenté de résoudre la question de l?éthique en centrant leur recherche autour de trois idéaux: l?amour humain « de préférence achevé », l?idéal d?authenticité, l?idéal de non-dépendance enfin.  
 
Or, Lacan indique que ce qu?il va traiter c?est la notion du Réel en tant qu?elle se lierait d?une façon particulière à la dimension de l?Éthique. Par l?intermédiaire des thèses de Jeremy Bentham dont la pensée utilitariste, par le biais du terme de fiction, délimiterait ledit Réel, une approche Réel-Éthique pouvait se tenter. Entretemps, est venu Freud pour qui c?est le plaisir qui se trouve tout entier du côté du fictif. Devant ces approches, le programme de Lacan (p. 28) s?étendra quant à lui, de ce qu?on pourrait appeler l?impératif moral jusqu?au plaisir qui est à l?autre bout de l?expérience, et même au plaisir que nous pouvons y prendre, à cet impératif moral, qui est le masochisme !  
 
Dans cette perspective, on peut déjà penser que si le fictif c?est le plaisir, le Réel, pôle opposé est, ici, désigné sous les termes d?impératif moral.  
 
La thèse de Lacan, c?est que la loi morale est ce par quoi, dans notre activité structurée par le Symbolique, se présentifie le Réel. On peut déjà rapporter ce séminaire au précédent, tout entier consacré à interroger ce qui est au-delà du code et du message de l?Autre. On pourra se demander si cet au-delà n?est pas ce que Lacan vise dans son séminaire sur l?Éthique ou, plus exactement, si l?espace dans lequel cet au-delà se déploie n?a pas partie liée avec le Réel.  
 
Notamment à partir de Freud, on pourra se demander si ce Réel, opposé d?abord au principe de plaisir, ne sera pas situé plus tard au-delà, c?est-à-dire dans l?instinct de mort. Qu?est-ce que cette réalité au-delà de la réalité qui dépendait jusque là du principe de plaisir ? Est-ce la réalité psychique ? (p. 29). Est-ce la réalité de la science ? Or, ajoute Lacan la praxis analytique (p. 30) est prélude à cette action morale, celle par laquelle nous débouchons dans le Réel, donc la psychanalyse reste au seuil de cette action qui, au-delà de l?analyse, pourra être posée.  
 
Le problème avait déjà été abordé de manière exemplaire par Aristote.  
 
L?Éthique d?Aristote se réfère à un ordre extérieur au sujet qui se présente comme une science (épistème), science de ce qui doit être fait et qui définit la norme d?un certain caractère, c?est l?éthos (coutume). L?éthos se double pour l?homme de l?Hêthos (caractère), et qui différencie l?être vivant de l?être inanimé. De cet Hêthos, le vivant peut prendre habitude en sa conduite. Comment alors concilier éthos et Hêthos ?  
 
Le problème que soulève Aristote est le suivant : comment se fait-il que le discours de la science, celui du discours droit l?orthos logos, comment se fait-il qu?il laisse subsister, à côté, un certain nombre d?excès et de penchants (p. 31), dans la conduite Hêthos ?  
 
L?élucidation de ce problème fait l?objet de cette éthique aristotélicienne qui est une éthique de maître, c?est-à-dire d?un personnage oisif qui se dirige vers un idéal de contemplation. La psychanalyse est aussi recherche de voies, elle, aussi, vise à une vérité libératrice. Mais, cette vérité n?est pas celle d?une loi (ordre) supérieure puisque c?est une vérité qui est cachée dans le sujet, et cette vérité, que nous retrouvons chez chacun et qui la rend généralisable dans la doctrine freudienne, c?est le Wunsch irréductible.  
 
Notre chemin de l?éthique est donc inverse.  
 
Ce Wunsch est un désir qui nous vient de l?enfance et qui restitue une place importante à la pensée de l?enfant, une place eu égard à la pensée soi-disant adulte, puisque c?est une place qui est en  étroite liaison avec cette découverte de Freud qui est la pensée inconsciente.  
 
L?opposition freudienne cependant, ne réside pas entre pensée de l?enfance et pensée adulte, mais entre processus primaire et processus secondaire, principe du plaisir et principe de réalité (p. 35). Au c?ur des désirs de l?enfance, ces processus sont plus importants que les sentiments qui en dérivent.  
 
Le principe de plaisir opposé au principe de réalité est une thématique qui parcourt l?oeuvre de Freud depuis l?Entwurf de 1895, jusqu?à l?article sur la formulation à propos des deux principes de la vie psychique de 1914, en passant par le chapitre 7 de la Traumdeutung en 1900, et on pourra même y ajouter Le malaise dans la civilisation de 1930.  
 
Dans l?Entwurf, le principe de plaisir est limité à l?appareil neuronique et il est, en quelque sorte, un principe d?inertie qui règle par automatisme les décharges de quantités dans le circuit neuronique.  
 
Le système de départ n?est pas un système qui vise à l?adéquation, c?est un système qui va vers le leurre, vers l?erreur, c?est-à-dire qui permet de satisfaire le besoin de l?halluciné (p. 37). C?est pourquoi un autre principe doit intervenir pour faire respecter l?instance de la réalité, ce principe de réalité a une fonction correctrice : c?est l?imagination d?un système conflictuel qui vise à la réduction de l?inadéquation foncière d?un des deux systèmes dont il est composé : c?est ce que Freud appelle opposition du système Phi avec le système Psi. (Cf. Séminaire I)  
 
Lacan veut montrer que le système freudien est proche du système d?Aristote, en ceci que les processus seconds ont pour fonction de tempérer les déchaînements catastrophiques de l?appareil de plaisir, exactement comme Aristote se demandait comment celui qui sait pouvait bien être intempérant (p. 39). Lacan évoque le livre 7 d?Aristote sur le plaisir où le désir pourrait faire surgir un jugement erroné concernant l?actualité de la proposition universelle. Dans la perspective freudienne, le principe de réalité s?exerce également d?une façon précaire (p. 40). Et c?est pourquoi, l?abord du Réel se présente pour l?homme en termes de défense. Lacan propose d?écrire une espèce de tableau avec principe de plaisir et principe de réalité, à droite et à gauche, qui correspondent, en gros, à l?inconscient et au conscient.  




 
Biens, comme Douglas Adams l'as si bien dit, "42".

mood
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Posté le 15-04-2002 à 23:26:47  profilanswer
 

n°88311
Proov
Art & Science
Posté le 15-04-2002 à 23:58:47  profilanswer
 

http://www.editeurjavascript.com/tips/photos/linux.jpg
 
 [:tdk04]

n°88314
asphro
Posté le 16-04-2002 à 00:05:17  profilanswer
 

t sur du 42 ? je croyais ct 69 ;)

n°88333
merankal
Powered by FreeBSD since 1996
Posté le 16-04-2002 à 01:11:05  profilanswer
 

asphro a écrit a écrit :

t sur du 42 ? je croyais ct 69 ;)  




 
Non, c'est 42. 69 c'est seulement pour Miniplus et 911GT3 :)

n°88365
asphro
Posté le 16-04-2002 à 09:43:25  profilanswer
 

ah bon

n°249421
Sonic_SG
Linux-killer
Posté le 15-04-2003 à 04:52:42  profilanswer
 

:bounce: alors, les boulets, toujours en vie :D ?
 
(spéciale dédicace à JarJar :ange: )
 
EDIT : pour ceux qui n'auraient pas suivi... ==> http://forum.hardware.fr/forum2.php3?post=8223&cat=11


Message édité par Sonic_SG le 15-04-2003 à 04:54:31

---------------
Le vrai geek est persuadé qu'il y'a 1024m dans un kilomètre :D Linux est une simple question de vi ou de more :jap: Et je connais bien Ascii, c'est un gars qui a du caractère :p
mood
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Posté le   profilanswer
 

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