Bonjour
 
Dites, est-ce que vous savez si OpenWRT est compatible avec les RK3399, respectivement les ARM A72+A53???
J'ai trouvé ce message sur leur forum:
 

 
On dirait que oui, non???

Huhu... Disons que du point de vue de l'architecture, c'est du armv8 générique (donc arm64). Après, ce n'est pas qu'une question de processeur.  
Comme il n'y a pas de bios pour passer les infos d'I/O sur ARM, tu dois créer un device tree (fichiers dts/dtsi) pour indiquer toutes ces infos au noyau. En gros, quels sont les bus, ports et GPIO présents sur ta carte spécifique, à quelles adresses les trouver, et quels sont les éventuels modes de fonctionnement supportés ou encore la quantité de RAM. C'est loin d'être trivial surtout si la doc du SoC est sous NDA.
Parfois tu peux t'en sortir avec une target générique pour booter si ta carte est très similaire à un modèle de référence mais tu n'auras jamais un support complet. Ex: il manquera les LEDs, un/des ports ethernet, le bouton reset, le wifi...

Merci pour ces explications, maintenant c'est plus clair.
 
Oui je vais laisser tomber, ca a l'air compliqué et chronophage. Vais peut-être soumettre l'idée au fabricant de la carte alors. Ils sont déjà d'autres modèles compatibles OpenWRT, c'est déjà bon signe.

Tiens, juste pour ma culture générale.

Comment ca se fait qu'il n'y ait pas de bios sur les archi ARM, pour éviter justement ces tracas?

Alors certes, le matos ARM est très hétérogène, ca va du petit microcontrôleur jusqu'au gros SoC, difficile de satisfaire tout le monde. Mais pourquoi ne le font-ils pas au moins pour les SoC (série A/R)???

Parce que ça ne cadre pas avec la raison d'être d'ARM. Le bios est un concept né de l'architecture modulaire du PC. Il doit pouvoir changer de CPU, installer des cartes d'extension,... sur un OS générique.  
Un processeur ARM se destine aux systèmes embarqués. Il est installé sur une carte mère dont la configuration est fixe et définitive. Il ne faut pas non plus oublier d'où débarque ARM. A l'origine, il s'agit de CPU conçus autour de la basse consommation et d'un coût de fabrication très faible sans vraiment se préoccuper de la puissance. Avoir un "bios" nécessite aussi forcément d'intégrer une quantité de flash dans le chip. Ce qui fait monter le prix et la complexité.