Un numéro un peu spécial pour fêter l'été (POUET)... A cela, deux raisons. [...]
L'insolation me guette...  
 
Jay, en vacances "

Un numéro un peu spécial pour fêter l'été (POUET)... A cela, deux raisons. La première, c'est la vie qui nous l'a imposée : peu de jeux, aucune sortie importante, rien de véritablement génial au menu. Deuxième raison : y en a pas. Vous l'aurez compris, c'est sous la contrainte si, aujourd'hui, je vous propose un numéro de seulement 100 pages (au lieu de 116). Plutôt que de vous présenter un dossier de merde ou chier des jeux qui n'existent pas, je préfère nettement vous combler de bonheur avec un magnifique double poster. Mais comme je reste vil malgré tout, je vous propose pas moins de deux doubles posters. Ainsi, à la fin de ce numéro, vous en trouverez un. Si vous souhaitez avoir l'autre, il faudra acheter un second numéro de GP RPG... Pensez qu'au lieu d'acquérir un autre magazine qui ne sera ni génial, ni drôle, vous allez avoir le même deux mois de suite juste pour posséder deux doubles posters différents ! Pour célébrer les "kansseva", huit pages de courrier (ahah, on va rire) et huit pages de réflexion sur Animatrix dans "Lumières sur..." (oh, ça va être intéressant). A cela, vous pouvez ajouter un dossier sur "Naruto", un Exclusif spécial remakes de l'été (Tengai Makyo Manjimaru, Phantasy Star, Tales of Phantasia, Ys...), une interview des concepteurs du futur Retour du roi... Des bonnes nouvelles, donc. Ne pensez pas que toutes ces bonnes paroles cachent des choses plus drôles et plus cyniques, car NON il n'y aura pas de coup de gueule. J'en ai marre d'être aigri, j'ai la tête aux vacances, je rêve de me baigner, de me reposer et de sourire. MAIS, car il y a toujours un MAIS, je sens que les choses ne vont pas être aisées, et ce pour pas mal de raisons. Pour commencer, une personne à la présence malsaine m'a interpellé gentiment tout à l'heure en me disant : "Eh Jay, attention à la diffamation... Non, mais attention si tu cites des marques qu'on ait pas de problèmes avec." Moi de répondre : " Mais je diffame pas, je rigole des pubs." Vous l'aurez compris, visiblement, mon édito sur la publicité n'a pas été bien vu par tous. Je croyais en la liberté de la presse, mais en fait non... faut faire attention. J'ai donc pris la résolution, pour le bien de mes patrons, de ma boîte et des sociétés en question, de les défoncer dix fois plus qu'avant mais sans les citer... ce sera bien plus drôle et ça vous obligera à réfléchir. Bon, c'est pas le seul truc qui m'ait énervé aujourd'hui. Je repense notamment à ces fils de pute de la banque (je ne cite pas de nom) qui ne m'ont pas permis de retirer des billets de train, sous prétexte que je suis "grave" à découvert. ET ALORS ? Bon, je me suis énervé et ai shooté dans une canette qui passait par-là, de façon à montrer à tout le monde mon mécontentement (c'est fou comme c'est nul, cette action). J'essaye ensuite d'appeler ma copine et je découvre une cabine téléphonique spatiale (je ne cite pas de nom, là encore) avec un nouveau lecteur de la bande CB. Carte refusée. Ça continue bien. Malgré cela, je me dirige vers le métro et ô joie, ô bonheur, ça pue la merde. Des gens partout qui suintent la mort, avec de très grosses gouttes sur le front... Il fait chaud, ça pue et à cause / grâce aux grèves, c'est avec un plaisir non dissimulé que l'on reproduit presque la pub Sanex (oups, j'ai cité une marque) où une fille embrasse l'aisselle de son compagnon (c'est assez politiquement correct, ça ?). Bon, sauf que dans ce cas précis, vu que je suis grand, j'assiste en live à la mort progressive des gens dopés actuellement aux émissions européennes à la con qui se passent à Nice. Vous savez, cette pollution audiovisuelle qui nous aura permis de voir un aveugle à cheveux mourir, et que nous avons tous guetté pendant une semaine... Ne le niez pas : vous avez attendu tout comme moi qu'il marche sur un skateboard, qu'il meure, qu'il tombe dans la piscine et qu'il s'étrangle avec une bâche imaginaire. ARRETEZ DE DIRE NON, je sais qu'on a tous regardé l'émission pour le voir clamser, cette espèce de sale mec à lunettes qui ressent le son en sautillant de droite à gauche (et pas de gauche à droite), tout en affichant un air misérablement niais et en prouvant à tous qu'il faut être voyant pour taper avec exactitude dans ses mains. Remarquez, je dois avouer que le nouvel invité force le respect : on montre ce qu'est la France poète avec le seul artiste qui dit n'importe quoi en parlant, qui fait rire par dépit et qui chante de la merde. Quoi ? Ils sont un peu tous comme ça ? Vous allez me dire qu'entre deux chaînes du service public qui nous pondent de la merde et des jeunes gens à qui l'on promet monts et merveilles, il est évident que le paysage de la chanson française va mal. IL VA TRES MAL, mais celui qui n'a jamais été seul au moins une fois dans sa vie ne peut décemment chanter "Laissons entrer le soleil"... Ça me paraît évident. Je suis sûr que les artistes critiqués sauront se reconnaître (surtout lorsqu'ils ont 14 ans, qu'ils puent du gland, qu'ils ne se prennent pas pour de la merde, qu'ils portent pendant trois mois la même chemise blanche - seul vestige d'une hypothétique garde-robe de star - et qu'ils s'appellent Brian Lecap). Si les noms de scène ne demandent pas particulièrement d'intelligence, s'appeler Brian (yeah, cool baby fuck) et Lecap, c'est pire quand même que BIP ou BIP BIP BOP (pas de noms... merci la censure). Précisons quand même que j'irai danser cet été sur les TUBES de l'été : Tchouk Tchouk Fantastik sur un air latino. Bon, maintenant la musique n'est qu'une simple chose énervante, surtout lorsqu'elle vous agresse les tympans et qu'elle provient de deux écouteurs insérés dans les ports auditifs (l'ère informatique, mes amis) d'un porc obèse et dégueulasse qui pue la vinasse, qui se bave dessus et qui ressemble à une gerbe. L'autre jour, j'ai vu un truc unique : un vieux mec arrive et gueule "A MORT LA FRANCE !". Là, une dame âgée arrivée à peine depuis une seconde, écrasée entre un sac de sport rouge et une pouffiasse à cage thoracique importante rouge aussi (enfin, son tee-shirt et sa jupe... hum, sa microjupe, enfin le pagne en cuir qu'elle portait) est morte d'asphyxie. Ce qui prouve bien l'importance de la meilleure phrase philosophique du siècle dernier : "Prends un chewing-gum Emile." Bref, le métro n'est qu'un moyen de transport pour les gens moyens qui se transforme en train ou en avion, dès qu'il s'agit de bouger son cul pour aller le faire dorer ; et là, je flippe de m'énerver davantage. Entre les repas familiaux au Quick où le père de famille (cadre, 40 ans) boit son jus d'orange en lisant Le Parisien, une montre en or au poignet, les petites merdes que l'on appelle plus communément enfants qui vont courir dans les wagons en hurlant des "Hinhinhin" et les vieux cons qui vont se plaindre de leurs reins, j'ai une solution pour chacun d'entre eux. Pour le premier, je lui propose d'aller courir nu sur la route en jouant de la flûte de Pan jusqu'à ce qu'il embrasse un bus. C'est vrai quoi, ça m'énerve les fils de pute qui boivent du jus d'orange (faut être dingue pour prendre plaisir à plonger ses lèvres dans un liquide orange avec une surface blanchâtre) ! Pour les seconds, je les invite à venir courir à côté de moi, histoire que d'un habile et regrettable accident, je les sorte par la fenêtre en tenant fermement leur tête en pleurs dehors jusqu'à ce qu'un autre train passe en face. Enfin, pour les troisièmes, je ne vois qu'un bon coup de latte dans les jambes jusqu'à ce que leur rotule dise bonjour à leur nombril, histoire qu'ils se plaignent d'autre chose que de leurs reins. Bon, après ce voyage chaotique, il nous reste à débarquer les bagages. Fait chier. En fait, les vacances, c'est chiant. Y a encore des gens partout, y a encore des fils de pute, y a encore du jus d'orange, y a encore des vieux, des sales gosses de merde et en plus il fait toujours chaud. Les émissions où il fait 40° reprennent petit à petit, les strings en latex à tendance cachemire aussi. C'est toujours pareil. La Parisienne me poursuit encore et toujours, tout comme les grévistes de merde, sauf qu'ils sont en vacances cette fois. Ils continuent à faire la grève du cerveau et à faire chier tout le monde. Les vacances commencent à peine que j'ai déjà envie de jeter tout ce petit monde à l'eau et de me la jouer Toxic Avenger (les amateurs de films gorissimo drôles et particulièrement idiots apprécieront la référence). Bon, il est grand temps pour moi de vous laisser : je vais essayer de midor (comme disent les jeunes). Je vous souhaite des pas bonnes vacances et vous retrouve dès septembre pour que je vous raconte lesdites vacances. En attendant, l'île de ce sentiment que l'on tente de repousser est de retour le soir tard à la télé... "Chouette, DIANA A POIL SALE PUTE ! FAIS-TOI DEFONCER L'ANUS COMME UNE CHIENNASSE !" Merci d'avoir lu avec intérêt cet article passionnant issu de l'enquête "La télé, mes couilles, l'Egypte spécial Eté".  
L'insolation me guette...  
 
Jay, en vacances "