Dans ma boule de cristal, je vois, je vois...
Le passé, le présent et l'avenir sont à l'intégration.
On a déjà le cache de niveau 2 intégré au processeur, et c'est en cours pour le contrôleur mémoire.
Les chipsets intègrent déjà son, réseau, ports divers, et encore bien d'autres choses auparavant sur puce dédiée.
L'intégration offre de multiples avantages :
+ Moins d'emballages, de manipulations, de soudures, d'encombrement, de connecteurs ; donc moins cher et mieux maîtrisé.
Plus c'est simple, plus c'est fiable !
+ Moins de liaisons, de contacts, de soudures, de longueurs de pistes, d'intermédiaires ; donc moins de parasites (capacitance, inductance, diaphonie, électricité statique), de puissance requise, de marge de sécurité, de latence.
Les nuisances de nos échelles n'ont rien à faire dans des circuits en centièmes de microns !
+ Tension, largeur de bus, synchronisation, fréquence, concurrence, stratégie et étagement de cache, marge de sécurité ; tout ça sera complètement maîtrisable par le fabricant, optimisé à des niveaux insoupçonnables, ajusté en permanence à l'état de l'art.
Éliminons les barrières !
+ Partage des ressources. En mettant en commun la mémoire et la puissance de traitement que chaque fonction requiert, il faut moins de ressources, et celles-ci sont mobilisables pour d'autres fonctions.
Ce qui est configurable est adaptable, même à l'imprévu !
+ Uniformisation de l'architecture et des composants ; donc moins d'incompatibilités, de configuration et d'aléas.
Un seul fournisseur, un seul responsable si ça ne marche pas !
+ Une seule source de chaleur à refroidir.
La mémoire va être intégrée au processeur d'ici 3 à 6 ans (2008~2011).
D'abord montée sur la même plaque, puis tracée dans la même matrice, comme le cache L2 en son temps.
Puis elle saura appliquer certains traitements simples (déplacements, portes logiques) massivement.
Déjà, certains processeurs savent utiliser leur cache comme une mémoire principale.
La carte graphique va être intégrée au processeur d'ici 5 à 10 ans (2010~2015).
Même principe que pour l'intégration de la mémoire... seule la génération du signal vidéo restera externe.
Les transferts ne seront pas seulement rapides, leur notion même s'estompera, puisque tout sera dans la même mémoire.
On l'a déjà faite intégrée au chipset en mémoire partagée...
Ce processeur "global" sera intégré à la carte mère d'ici 7 à 15 ans (2012~2020).
C'est à dire soudé sans embase, comme l'étaient les tout premiers !
C'est toujours la même logique, poussée jusqu'au bout...
L'intégration a pour seul inconvénient d'être moins modulable.
Il n'y aura que quelques configurations processeur+mémoire+graphique intégrées seulement, formulées selon le marché.
Elles seront si peu chères que pour le prix d'un ensemble modulable, on pourra avoir un intégré supérieur en tout.
Et tant pis pour les besoins atypiques.
Les grands inconnus sont les processeurs optiques et quantiques.
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