Freezz a écrit :
A mon avis, le copyright invisible ne sert à rien. Inviolable, il ne peut l'être à partir du moment où il est implémenter dans un document par un programme. Je pars du principe que si un programme parvient à faire une chose, un autre parviendra à la défaire.
Il faut savoir pourquoi on veut insérer un copyright sur un document. J'ai eu plusieurs "techniques". La première était d'inscrire, moi-même, mes nom, prénom et date de création dans l'image. Le moyen est simple et invisible à l'oeil nu en utilisant du ton sur ton (le texte en produit par exemple, à 3 %) est à peine visible lorsqu'on sait où le lire.
La seconde a été de m'orienter vers le filtre gratuit et limité de Digimarc que j'utilise mais, auquel je ne fais pas confiance.
La troisième a été d'envoyer une copie de ma création (sur papier, cd ou tout autre support) à la SCAM-SGDL (Société Civile des Auteurs Multimédias - Société des Gens de Lettres de France).
Cette étape devrait, à mon avis, être la dernière de la protection car c'est la meilleure. Vous envoyez, sous enveloppe ou colis cacheté, une copie de votre création + un chèque de FRF 210 TTC. Ce montant vous octroie un n° de dépôt légal d'une durée de 4 ans renouvelable à l'infini par vous ou vos ayant-droits (compagnon ou enfants, voire avocat de famille). En casde procès devant un tribunal correctionnel, le juge saisi le dépositaire de la copie. Il regarde la date, si elle est antérieure à celle de votre adversaire, vous gagnez. Et vice-versa. Un juge n'a rien à faire du véritable créateur. Il n'est pas apte à juger des capacités de création des individus et se base sur des faits. La possession d'une oeuvre à une date donnée est un fait. Sachez que, sur votre demande et moyennant un petit pourcentage, la SCAM se charge de surveiller les médias et de traquer les éventuelles copies illégales. Elle détache également un conseillet juridique afin de vous assister lors de l'établissement de contrats.
Autre solution (la meilleure pour un débutant sans le sou) et l'envoi à vous-même d'une copie de la création en lettre ou colis avec accusé de réception. Vous conservez le bon de dépôt, l'accusé de réception et le colis/la lettre, fermés bien sûr. En cas de procès, vous présentez l'ensemble de ces pièces au juge qui demandera à l'huissier de décacheter ce que vous lui amenez. Une simple comparaison et il statuera en votre faveur, sur la base de la date d'envoi et de réception.
Attention ! L'encre des bons de dépôt et de réception est très altérable à l'air. Il suffit de les glisser séparément dans une feuille pliée en deux puis dans une pochette plastique fermée (ceux qui peuvent, le mettre sous-vide). Cela vous permettera de conserver ces documents pendant quelques années.
Encore une chose, il ne sert à rien de dépenser de l'argent pour protéger une mauvaise création. Personne ne voudra piquer une daube. Il n'est pas nécessaire non plus d'être paranoïaques.Si vous contactez une société pour vendre votre création, ne mettez pas en avant le fait que vous l'avez protégée. Cela fait peur aux investisseurs.
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