Reprise du message précédent :
Corrigé  

honte à moi
ne pas écrire trop vite quand on est à la bourre
mea culpa Paracyber__

Ca prouve juste que le pauvre garçon, sensible, n'a pas encaissé de se faire manipuler honteusement par des commerciaux sans scrupules et en a fait une dépression.
Mais je persiste à dire qu'une fois que le gars commencera à manquer une semaine sur deux (ben oui, il essaie de revenir mais rechute), les commerciaux vont devenir bien plus arrangeants. Je ne parle pas de légalité mais de bon sens. Ils préfèreront accepter de dégager la ressource et la remplacer que de perdre en crédibilité vis à vis du client.
 
Je comprend mieux les façons de faire des SSII quand je vois les avis donnés ici, elles se permettent tout parce que visiblement les gens sont habitués à se laisser faire. En même temps, une ingé d'affaires, un commercial ou un RH n'aura pas le même avis ni le même discours qu'un tech sur le sujet, c'est une question de logique.

Ca peut aller beaucoup plus loin si le contrat restant à exécuter était plus long et si la SSII arrive à faire écrire une lettre par le client expliquant que c'est à cause de l'attitude de Mr X que le contrat a été interrompu.
L'avocat de la SSII se fera un plaisir de plaider l'intention de nuire et là les DI peuvent monter à des sommes très élevées.

trés honnêtement
si tout le monde (SSII et consultant) se mets autour d'une table pour en discuter calmement, il doit y avoir une solution pour ne pas arriver aux extrêmes
 
du style
la ssii trouve un remplaçant, le démissionnaire, le forme et hop passage de connaissances....
 
enfin, c'est mon avis

D'autant plus qu'ils se sont moqués de lui une première fois en lui faisant miroiter une place à l'étranger pour qu'il reste un peu plus chez le client (la preuve c'est qu'ils n'avaient pas prévu de remplaçant visiblement). La situation n'est pas franchement propice à un règlement à l'amiable.
 
Et je suis d'accord avec bibifoc, les rapports entre les techs en régie et les managers deviennent des rapports de force dès que le tech ne se tient plus docilement tranquille, toute tentative de se montrer raisonnable sera vue comme une faiblesse.
 
C'est pour ça que je pense que la seule solution c'est de les obliger à licencier ou du moins à envisager cette option sans pour autant aller jusqu'à la faute lourde et là, la marge de manœuvre est faible mais ça fonctionne à merveille !!

 
pas d'accord avec toi non plus
ils ne lui ont pas fait miroiter une place à l'étranger, ils ont essayé de trouver.
c'est 2 choses différentes

Ce sont 2 choses différentes mais le résultat est le même, il leur a gracieusement accordé un délai et maintenant ils le bloquent. Après ça m'étonnerait énormément qu'un commercial perde son temps à chercher des missions dans une zone où sa boite n'est pas implantée uniquement pour satisfaire les caprices d'un tech, ça ne ressemble pas aux habitudes des managers que j'ai croisé.
 
Bibifoc : La démission c'est la deuxième étape mais dans un premier temps il faut leur faire comprendre qu'ils feraient mieux de le laisser partir que de le bloquer coute que coute. Après, si tu rates ton coup et que tu te fais virer c'est toujours chiant... A moins de partir dans un pays où la boite n'est pas implantée.

Peu importe les circonstances, qui peuvent éventuellement être atténuantes ou aggravantes.
Un principe de base est que lorsqu'il y a préjudice, il doit être réparé par la partie fautive.
 
Ne pas oublier également que les Prud'hommes donnent "raison" au salarié dans 40-45 % des cas "seulement", et que ce sont les cours d'Appel et de Cassation qui font la jurisprudence.
 
Juste pour dire que "pourrir" une mission pour faire pression sur son employeur est un très mauvais conseil.

"faire chier" est plutôt imprécis.
Si le résultat est que le contrat est cassé du fait de cette attitude, c'est le salarié qui sera emmerdé.

+1
C'est évidemment la solution responsable à privilégier.

mais il faut que la SSII joue le jeu
donc il faut que tout le monde soit ok

Il y a eu une décision il y a quelques mois attribuant en DI à l'employeur les mois de CA perdus à cause de l'attitude d'un salarié chez son client. Le lien de causalité entre l'attitude du salarié et la perte du contrat avait été établi tout simplement par le contenu du courrier de rupture de contrat envoyé par le client. a avait été relaté dans la presse. je vais essayer de retrouver la référence.
 
Ensuite, quand le préjudice est établi, il doit être intégralement indemnisé. Si le client accepte un remplacement et qu'il y a seulement quelques jours de "vacance" du poste, le préjudice est égal au CA perdu + frais annexes (recherche d'un autre candidats, formation, etc ...). Imaginez un seul mois de vacance de poste à 500 € / jour et vous avez déjà une demande de DI à 9-12 K€, sans parler du reste (article 700 etc ...).  
 
Dans la réalité, la SSII trouve souvent un remplaçant et réclame "bétement" en DI la totalité de ce qu'il restait à courir au contrat, voire même en y ajoutant un éventuel renouvellement. Les tribunaux ne sont pas dupes et minorent toute cela.
 
Par contre, si la SSII présente un dossier bien ficelé montrant le lien de causalité, ainsi qu'un préjudice réaliste (CA perdu entre le départ du salarié et son remplacement), il n'y a aucun fondement légal pour rejeter sa demande de DI.
 
 
 

 
"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient"  (c) je ne sais pas qui, mais il a raison.