Globalement, c'est pas terrible, mais c'est l'industrie. Sauf exception, du point de vue du travail à effectuer, on est logé à la même enseigne que les employés des sociétés clientes, ni mieux, ni plus mal. Bien souvent, le sous-traitant/prestataire/consultant fait la programmation qu'on lui demande de faire et la conception est faite par un chef technique qui est employé de la société cliente.
Les commerciaux ont une forte tendance à vous pousser à accepter des missions qui ne vous intéressent pas forcément, et évidemment, ça se comprend (d'un coté, un ingénieur en intercontrat fait perdre de l'argent, de l'autre une fois en poste, il fait tomber les sousous dans la poche du commercial tous les mois), mais ils espèrent aussi que vous restiez en poste aussi longtemps que possible chez le client. Donc ne pas hésiter à avancer de bonnes excuses pour refuser une mission si celle-ci ne convient vraiment pas (ne pas cumuler les refus non plus, ça peut être perçu comme un refus de travail --> licenciement pour faute grave). Donnez l'impression que vous n'êtes pas trop motivé pour une mission si vous ne voulez vraiment pas y aller, sans pour autant faire un refus catégorique. Le commercial ne prendra vraisemblablement pas le risque de vous présenter s'il sent qu'il y a un risque que la mission ne soit pas saisfaisante.
Accepter une mission peu motivante et trop loin (genre, chez la Sagem par exemple) est le meilleur moyen de se taper des horaires de merde, de la foirer et de se prendre une sanction écrite de la part du commercial par-dessus le marché (je parle d'expérience ).
Pour ce qui est des salaires, le fait que l'on soit mieux payé que les ingénieurs de sociétés "normales" relève du mythe le plus complet. Ca n'est vrai que si l'on fait de la "flibuste", c-à-d si on change de SSII tous les ans en obtenant une augmentation à chaque fois. Enfin, pour ce qui est des possibilités d'évolution et de formation, elles sont quasi inexistantes dans la majorité des cas.
Message édité par el muchacho le 12-11-2004 à 09:00:19